Après tant de pluie et de boue, le beau temps un matin s'annonce dans un ciel à peine écorché de quelques filets de nuages. Vite, levons-nous ! Cette aube est pour nous ! Ne laissons pas sa beauté se perdre en vain. La rosée saisit nos pieds, l'air est encore frais. Les chevaux éparpillés dans leurs enclos nous accueillent d'un intérêt vite déçu. Chacun part, solitaire, chercher la place où il pourra accueilir le don qui lui est fait, goûtant avec patience la très lente arrivée du soleil. La rondeur bordée d'arbres de la colline se pare doucement d'un jaune chaleureux. Ici et là, le chant des oiseaux nous accompagne. Instant d'harmonie profonde et de joie pure. Et lorsque le soleil accepte enfin de se dévoiler, nous partons nous préparer à reprendre le chemin, gardant secrètement le mystère qui nous a été confié.
Depuis plus de cinq siècles le village de Flavigny fabrique les célèbres anis dans son abbaye. Une histoire impressionnante que nous présente un site internet rénové.
« Soyez des âmes de prière. Ne vous fatiguez jamais de prier. C’est la chose essentielle. La prière fait violence au Coeur de Dieu, elle obtient les grâces nécessaires ! »
« 0 mon Jésus qui avez dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et il vous sera répondu, voilà que je frappe, je cherche et je demande (telle) grâce…" »
« 0 mon Jésus qui avez dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, Il vous l’accordera. Voici qu’à Votre Père, en Votre Nom, je demande (telle) grâce…" »
« 0 mon Jésus qui avez dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ! » Voici que, m’appuyant sur l’infaillibilité de vos saintes paroles, je demande (telle) grâce…" »
Ainsi priait Padre Pio… Il priait bien, il priait beaucoup, il priait toujours. Il était, au plein sens du terme : l’homme fait prière. Jamais il ne se lassait de prier. Bien plus, on lit dans les lettres qu’il écrivait à ses directeurs spirituels, qu’il se plaignait de ne jamais avoir assez de temps pour prier. Il avait écrit un jour : « Je voudrais que les journées aient quarante heures ! » Il priait partout, à l’autel, au confessionnal, à sa place au matronée de la basilique où on le voyait lever son chapelet comme pour le montrer aux fidèles qui, en bas, le regardaient, priaient avec lui, priaient par lui. Il priait dans les escaliers, dans les couloirs, dans l’ascenseur, dans sa cellule le jour, la nuit, à l’exception des très rares heures de sommeil. Il priait avec des gémissements du cœur, il priait avec des « oraisons jaculatoires », mais il priait spécialement avec son chapelet. Il s’était promis de ne pas réciter moins de cinq rosaires par jour. Il fut vraiment un « dévoreur » de chapelets. Un jour, son supérieur lui demanda combien de chapelets il avait récité dans la journée. Et Padre Pio avait répondu : « Bah ! al mio Superiore, devo dire la verità ! (J’en ai récité trente-quatre !) »
Il répétait souvent : « Allez à la Madone, faites-la aimer ! Récitez toujours le Rosaire. Récitez-le bien ! Récitez le plus que vous pourrez ! »
Il priait pour ceux qui s’étaient recommandés à sa prière et aussi, chose étrange, pour ceux dont le Seigneur lui soufflait l’intention, même s’il ne les connaissait pas.
Sa prière ornait et en même temps nourrissait sa constante, profonde et habituelle union à Dieu.
Padre Pio nous a laissé ce grand exemple de prière. Il nous a fait comprendre que tout travail spirituel ne peut être accompli et réussi si, à la base, il n’y a pas ce regard d’amour porté sur Dieu dans une intense prière. Et dans sa prière, Padre Pio était arrivé au sommet de l’union transformante de Dieu, aux échelons les plus élevés de l’échelle mystique… Le 18 avril 1912, il avait raconté à son père spirituel une lutte terrible qu’il avait eu à soutenir contre l’enfer qui pratiquement chaque nuit le frappait et le persécutait de toutes les façons possibles, et la consolation du Seigneur lui était venue après la messe : « À la fin de la messe, écrit-il donc, je me suis entretenu avec Jésus pour l’action de grâce. 0 combien fut suave le colloque tenu avec le Paradis ce matin !... Le Coeur de Jésus et le mien se fondirent. Ce n’étaient plus deux coeurs qui battaient, mais un seul. Mon cœur avait disparu comme une goutte d'eau s'évanouit dans la mer. » Padre Pio pleurait de joie et il ajoutait : « Quand le Paradis envahit un coeur, ce cœur affligé, exilé, faible et mortel ne peut le supporter sans pleurer. »
Il disait : « Soyez des âmes de prière. Ne vous fatiguez jamais de prier. C’est la chose essentielle. La prière fait violence au Coeur de Dieu, elle obtient les grâces nécessaires ! »
Probablement né à Capharnaüm, ville située au nord-ouest du lac de Génésareth, en Galilée, Lévi, de son nom de naissance, était le fils d'Alphée. Capharnaüm, située sur une des routes principales qui reliaient Damas à la Méditerranée et à l'Égypte, possédait un bureau où l'on percevait à la fois les droits de douane, d'octroi et de péage. IL était receveur des tributs pour les romains c'est-à-dire "publicain". Lévi travaillait près du lac de Génésareth à la perception du "portorium", (à la fois douane, octroi et péage) entre les états du roi Hérode Antipas et de son frère, le tétrarque Philippe. Cette profession était méprisée par les juifs et jugée odieuse. Le Talmud interdisait aux publicains les fonctions de juges ou de témoins dans les procès. Les exactions et les vexations dont les publicains se rendaient coupables, n'avaient fait qu'accroître cette impopularité, inhérente à la fonction. Hérondas affirme que chaque demeure frissonnait de peur à leur vue. Un jour, Jésus l'aperçut près du lac de Tibériade (ou mer de Galilée) et l'appela. Evangile selon saint Luc V 27-29 : "Et après cela il sortit, et il remarqua un publicain du nom de Lévi, assis au bureau du péage, et il lui dit : Suis-moi. Et, quittant tout, se levant, il le suivait. Et Lévi lui fit une grande réception dans sa maison". Evangile selon saint Marc II 13-14 : "Et il sortit de nouveau le long de la mer. Et toute la foule venait vers lui, et il les enseignait. Et en passant, il vit Lévi, le fils d'Alphée, assis au bureau du péage. Et il lui dit : Suis-moi. Et se levant, il le suivit". Lévi, captivé par les propos de Jésus, le suivit, quittant sa fonction de publicain. Il devint l'un des 12 apôtres de Jésus et pris le nom de Matthieu. Afin de convaincre ses amis de partager ses nouvelles convictions, Matthieu les convia à prendre un repas chez lui, en compagnie de Jésus. et de ses disciples. Les Pharisiens en prirent ombrage car il était malvenu de déjeuner avec les publicains. Jésus leur répondit : "Les médecins sont pour les malades et non pour ceux qui sont en bonne santé. Sachez-le donc bien, je veux la miséricorde et non le sacrifice ; car je suis venu appeler, non les justes, mais les pécheurs." La tradition hagiographique, reprise par Rufin, saint Eucher de Lyon et Socrate dit qu'il passa un temps en Egypte avant que d'aller dans la capitale d'Ethiopie, Naddaver, où il fut accueilli par cet eunuque, haut fonctionnaire de la Candace, que le diacre Philippe avait baptisé. Il y avait dans cette ville deux habiles magiciens, Zaroës et Arfaxat, qui trompaient les habitants en leur causant des maladies qu'ils savaient guérir. Matthieu ne tarda pas à découvrir leurs sortilèges et à désabuser le peuple dont beaucoup se convertirent. Quand Matthieu eut ressuscité le prince héritier Euphranor, le roi et la reine, avec toute la maison royale et les notables de la province reçurent le baptême. Iphigénie, fille du roi d'Ethiopie et quelques unes de ses compagnes, firent voeu de virginité et se retirèrent dans une maison particulière qui devint le premier monastère du pays. Le roi Eglippe étant mort, son frère Hirtace s'empara du royaume et, pour mieux asseoir son pouvoir, voulut épouser Iphigénie. Hirtace eut recours à Matthieu qui lui répondit : "Vienne votre Majesté au discours que je vais faire aux vierges chrétiennes rassemblées avec Iphigénie et vous verrez vous-même avec quel zèle je vais remplir vos ordres". Matthieu fit un tel éloge de la virginité, invitant ses filles à mourir plutôt qu'à y renoncer, qu'Hirtace se résolut à le faire mourir. Les bourreaux arrivèrent alors que Matthieu finissait la messe, ils montèrent à l'autel et le tuèrent. Le corps de Matthieu fut d'abord conservé avec beaucoup de vénération dans la ville de Naddaver où il avait enduré le martyre. En 956, il fut transféré à Salerne, dans le Royaume de Naples. Comme on se trouvait alors souvent en péril de guerre et que l'on craignait que quelqu'un s'emparât furtivement des reliques, on cacha le corps de saint Matthieu dans un endroit secret connu de quelques personnes. Près de cent vingt ans plus tard, sous le pontificat de saint Grégoire VII, on découvrit le caveau secret ce dont le Pape félicita Alfane, archevêque de Salerne. De Salerne, le chef de saint Matthieu fut transporté en France et déposé dans la cathédrale de Beauvais. Une partie de ce chef fut donnée au monastère de la Visitation Sainte-Marie de Chartres. La relique de Beauvais disparut pendant la révolution française en 1793.
Sancte Michael Archangele, defende nos in praelio. Contra nequitiam et insidias diaboli esto praesidium. Imperet illi Deus, supplices deprecamur. Tuque princeps militiae caelestis, Satanam aliosque spiritus malignos, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo divina virtute in infernum detrude.