Publié le 21 Octobre 2018

 

 

 

 

 

L'Eglise de Potosi appelle les citoyens à ne pas tomber dans les rituels du satanisme et de la magie noire, car ce mois d'octobre est l'un des plus propices à ce type d'activités, qui peuvent affecter tant ceux qui le pratiquent que ceux qui les entourent.

Le porte-parole de l'archidiocèse de San Luis Potosi, Juan Jesus Priego Rivera, a dit que, malheureusement, il y a beaucoup de gens qui adorent la "Mort Sainte", surtout pendant ces jours, et a averti que s'impliquer dans des cérémonies de type "sombre" entre dans un monde qui est inconnu et a des conséquences négatives.

"Ce chemin mène à la mort éternelle, non seulement à la mort physique, mais à la mort devant Dieu, nous vous demandons de vous abstenir de tels rites qui peuvent causer de nombreux maux à eux et à ceux qui les entourent. Il y a ceux qui sont malheureusement passés au satanisme, qui adorent la Sainte Mort et ces mois-ci sont très propices à de tels rituels, j'espère qu'ils y pensent parce qu'au-delà de ce monde visible, il y a un monde invisible qu'ils n'ont aucune idée de ce qu'ils mettent en mouvement,"

"L'appel que nous avons lancé en d'autres occasions est de revenir à nos origines, je crois que nous avons des traditions très riches, en plus des enfants qui marchent seuls dans la rue et frappent aux portes est dangereux pour eux parce que vous ne savez pas qui est derrière la porte. Ce n'est pas bien qu'ils s'exposent à quelqu'un qui peut leur faire quelque chose, bien que ce qu'ils aiment, c'est le déguisement, nous pouvons faire d'autres choses qui ne mettent pas en danger la sécurité et l'intégrité des enfants,

ils se déguisent en saints !

 

 

 

 

¡Alexandro eligió a San Huberto!

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 20 Octobre 2018

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 20 Octobre 2018

«La musique a besoin d'une âme»

 

"Dans le monde de l'informatique moderne, la musique passe à l'électronique. Le piano ordinaire n'est plus intéressant pour la jeune génération. Mais qui défendra les vieilles traditions domestiques? Après tout, la musique n’a pas besoin d’une «figure», mais d’une âme. J'ai décidé qu'elle pouvait compter sur la mienne,
 
dit Maxim.
 

"Bonjour, Philippe !  je suis le papa de Maxim. Merci pour vos aimables paroles sur la musique de Maxim. Apparemment, vous êtes proche de tout ce qui est beau dans ce monde : la nature, l'art, l'âme ! Cet axe est bon et rare de nos jours ! Nous nous réunissons en novembre pour un concours de musique à Saint-Pétersbourg."

(y a pas on a jamais eu ça dans les milieux trads, comme quoi ! vive la musique , mes prières pour la famille !  ) a little sunshine in this crazy world!

 

 

bravo Maxime ! superbe .. y a des gens bien faut pas croire ! merci pour tant de  gentillesse. ph . I'm missing a signed photo !!!

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 20 Octobre 2018

 

 

 

"Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,

n'endurcissez pas votre coeur. "

règle de st Benoît .

    Les saints qui ont eu quelque connaissance de l'état des âmes du purgatoire nous disent que peu à peu les souillures s'effacent et que les peines deviennent moins cruelles .  Il semble bien aussi qu'il s fait chez ces âmes une illumination grandissante.

   Comme nous l'avons dit, la première connaissance qui de toute nécessité, s'impose à toute âme séparée est la connaissance d'elle-même et de sa dépendance de Dieu; elle ne peut pas ne pas voir qu'elle est une créature faite par Dieu et faite pour Dieu; et cette vérité , elle ne la conclut pas comme nous, qui la déduisons d'autres vérités, elle la voit avec une évidence qui ne laisse aucune hésitation, aucune interruption de vision: le damné voit ceci comme l'âme juste qui n'est pas purifiée, comme l'âme déjà pure et mûre pour le ciel. Mais l'âme du purgatoire reçoit en même temps du Seigneur des lumières qui doivent opérer en elle son instruction et son épuration et qui doivent la disposer à recevoir la lumière de gloire.

   Elle est, avons-nous dit encore, très éclairée sur la sainteté et la justice de Dieu , et à cette connaissance s'ajoute une impression terrible, cette sainteté infinie pesant sur elle et l'écrasant. Les saints ont reçu des lumières et subi des impressions de cette sorte, et la description qu'ils en font nous donne un faible aperçu de ce qu'éprouvent les âmes du purgatoire.

   Cependant chez les saints il y a toujours un amour très intense, qui, même à leur insu, tempère les rigueurs de ces terribles tortures; au contraire, les âmes qui ont quitté la vie avec un amour faible souffrent, tout d'abord, sans adoucissement. Cette souffrance, quelque effroyable qu'elle soit, ne peut altérer leur résignation , puisque l'acte par lequel elles veulent Dieu comme leur fin dernière subsiste sans aucune interruption et ne laisse place à aucune disposition contraire; elles sont donc maintenant dans une conformité absolue à la volonté divine, elles gardent toujours l'essentiel de l'amour, mais cet amour, qui est un amour de volonté  froid, aride, est, croyons-nous au début de leur purification , sans aucune tendresse, sans aucune consolation.

   Voici comment sainte Marguerite-Marie décrit la révélation de la sainteté de Dieu. Notre-Seigneur lui dit un jour :" Je te veux être toute chose, mais je veux être aussi ton supplice. - Je connus poursuit la Sainte, l'effet de ces paroles.  Entre ses perfections divines, celle qui devait effectuer ses promesses, qui était sa sainteté d'amour et de justice, je confesse qu'il est difficile à une créature d'en exprimer les effets, n'ayant rien senti de si douloureux que cette sainteté de justice, qui s'imprime dans l'âme d'une manière si terrible qu'elle voudrait se précipiter dans toutes les peines imaginables et s'immoler à souffrir celles des damnés, plutôt que de paraître devant la sainteté de Dieu avec un seul péché.  L'âme ressemble à une huile bouillante, qui pénètre jusqu'à la moelle des os et rend le corps si insensible à toutes les autres douleurs qu'elles lui semblent plutôt un rafraichissement qu' une souffrance. Ce que je trouve de plus rigoureux, c'est la puissance de mon Souverain, lorsqu'il m'en favorise en cet état. Il donne des impressions de sa pureté (telles) qu'il est impossible à l'âme de se supporter, se voyant dans un état si abominable. Elle voudrait pouvoir fuir et se cacher, mais c'est en vain: ce Dieu plein d'amour prend plaisir à la voir en cet état; il lui fait trouver ce qu'elle fuit. Elle souffrirait mille morts à la vue de son indignité. Elle dit souvent avec saint Pierre :" Retirez-vous de moi, car je suis une pécheresse. Bien loin de désirer d'être délivrée de cet état souffrant, j'aurais voulu à chaque moment voir augmenter mes peines. " ...

   A ces lumières sur la sainteté divine, si effroyablement purifiantes, se joignent pour les âmes qui ont peu aimé et qui ont beaucoup péché, d'autres lumières non moins torturantes : la vue de tout ce qu'elles auraient dû gagner et qu'elles ont perdu par leur lâcheté, perte éternelle.  De l'éternité elles n'avaient eu pendant leur vie terrestre qu'une vue confuse: il leur fallait faire des raisonnements pour en acquérir une idée quelconque.

   L'âme séparée saisit cette vérité, non plus par des considérations , mais par intuition, donc avec une clarté de vision de beaucoup supérieure.

   Elle sait alors ce qu'elle n'avait peut-être jamais voulue considérer. Combien elle doit regretter d'avoir fait une pareille perte, qui sera éternelle !

   De même cette âme qui a voulu borner le don d'elle-même n'a jamais bien voulu comprendre l'excellence des biens éternels, des joies du ciel. Or cette valeur des biens célestes, des joies d'aimer Dieu , de le posséder, une lumière magnifique lui en fait concevoir la profondeur et le prix inestimable.  Et elle n'a voulu en gagner qu'une très petite partie. Il est impossible de comprendre la peine qu'elle en éprouve, car, redisons-le encore, les peines qu'est capable de ressentir un pur esprit n'ont aucune mesure commune avec celles que peut endurer l'âme qui anime une chair.

"nous avons trop erré loin du chemin de la vérité! "

   Le livre de la Sagesse dépeint en termes frappants la désillusion des pécheurs, quand, après leur mort, ils voient combien insensés ils ont été en méprisant les justes, en voulant la satisfaction de leur orgueil, en recherchant les biens de la terre .

  La lumière de la justice n'a pas brillé sur nous ... A quoi nous a servi l'orgueil et que nous a rapporté la richesse avec la jactance? " Certes, les âmes qui étaient en grâce avec Dieu n'ont pas d'aussi amères déceptions . Cependant celles qui ont gardé des affections déréglées, qui ont mollement combattu leurs défauts, éprouvent, au moment de leur jugement particulier, un immense désappointement.  Elles découvrent en elles des misères qu'elles méconnaissaient et qu'elles regrettent trop tard .

   " J'ai tenu à faire mes volontés, à suivre et même souvent imposer mes idées, et que de fois, trop confiante en moi-même, je me suis trompée ! J'ai tenu à l'estime des créatures; je vois aujourd'hui combien je la méritais peu, et combien c'est chose vaine. J'ai ambitionné les honneurs ; aujourd'hui je m'en vois bien indigne et que m'en reste-t-il? J'ai cherché la satisfaction de ma sensualité, j'ai trop aimé mon corps. Quelle folie !"

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 19 Octobre 2018

 

   L'âme séparée se connaît aussitôt, et directement par sa propre essence sans avoir besoin d'aucune idée, sans prononcer ce mot qu'elle disait si souvent: moi . Cette connaissance, cette vue d'elle-même, elle ne peut pas s'en détourner un seul instant. En se voyant elle connaît Dieu par l'image que lui présente de Dieu sa propre essence spirituelle et par la vue évidente qu'elle a d'être l'oeuvre de Dieu; il lui est aussi impossible de ne pas penser à Dieu qu'il nous est impossible d'entendre une parole sans penser à celui qui la profère. Donc ni la pensée d'elle-même, ni la pensée de Dieu ne peuvent la quitter un instant, soit qu'elle aille dans le purgatoire, dans l'enfer ou dans les limbes.

   Ce qu'elle voit aussi sans pouvoir un seul instant en détourner son intelligence ni sa volonté, c'est sa fin dernière.

  Que de fois sur la terre elle la perdait de vue, s'appliquant à des actes qui n'avaient aucun rapport avec cette fin dernière ! Sur la terre elle était poussée d'une façon indéterminée à rechercher le bien en général, et, cédant à cette impulsion, elle poursuivait librement soit des biens véritables, soit des biens apparents et trompeurs. Désormais, elle n'a plus cette impulsion générale et abstraite, elle tend au bien particulier, au bien concret qu'elle sait avec pleine évidence être son unique bien, et ce bien suprême, c'est Dieu. Elle voit , sans pouvoir l'oublier une seule minute, qu'elle est faite pour Dieu et qu'ayant accepté librement de lui obéir, elle ira à lui, elle s'unira à lui, elle jouira de lui.  Ce Dieu, elle l'aime d'un amour continuel, non pas par des actes successifs, mais par un acte unique , ininterrompu. Elle ressent en même temps un besoin de Dieu inextinguible; toutes les autres tendances ont disparu; celle-ci les a remplacées; elle est irrésistible, elle est si véhémente et si pleine qu'elle ne laisse place à aucune autre. Du reste les autres inclinations sont devenues en elles-mêmes impossibles, car l'âme fidèle , grâce aux lumières qui l'inondent, ne peut plus  aucunement se tromper sur ses mérites , sur ses qualités; avec son intelligence plus que centuplée, elle voit, dans une clarté éblouissante, qu'elle n'a rien que ce qu'elle a reçu de Dieu; elle ne peut donc avoir, et ne veut avoir aucune complaisance désordonnée en elle-même. Elle ne peut avoir aucun désir déréglé de l'estime des créatures, non seulement parce qu'elle ne veut que la volonté de Dieu, sa fin dernière, totalement aimée, mais aussi parce qu'elle saisit l'inanité des jugements des créatures . Elle n'a plus aucun attachement à ses volontés propres, car la volonté de Dieu qu'elle sait maintenant, qu'elle voit être seule désirable, saisit et dirige toutes ses volontés.  Les inclinations charnelles de sensualité, d'amour de ses aises, n'ayant plus d'objet ont complètement disparu. Donc tout en elle est transformée, toutes ses idées, tous ses sentiments sont réformés et inébranlablement perfectionnés.

   Tant qu'elle vivait sur la terre, il y avait en elle une succession rapide, pullulante, de pensées , de sentiments souvent contraires, désirs, soucis, peines, plaisirs, les uns instinctifs, indélibérés, les autres acceptés, aimés, cherchés; c'était un mouvement incessant, dont elle ne pouvait s'affranchir. Maintenant ce sont des idées beaucoup moins nombreuses, mais incomparablement plus larges, plus vastes, plus pleines, mais aussi incomparablement plus calmes. Auparavant ses idées acquises par des raisonnements comportaient des ombres, parfois des doutes; maintenant ses connaissances intuitives ne laissent place à aucune obscurité. Sa volonté suit l'intelligence et adhère au bien sans hésitation, sans que soit possible aucune réserve . Elle ne ressent donc plus ces tiraillements en sens opposés, qui faisaient qu'elle ressemblait en même temps à l'ange et à la bête; elle tend uniquement à Dieu et rien ne la distrait de cette aspiration. Il reste en elle seulement cette opposition qu ' a ressentie Notre-Seigneur de la peine de la souffrance et de la volonté de souffrir; peine de souffrir, oui, mais aucune résistance, pas même cette résistance indélibérée que nous ressentons souvent ici-bas, au moment même où nous faisons acte d'abandon.

...

   En même temps que son intelligence, devenue purement spirituelle, s'est immensément amplifiée, sa volonté s'est aussi merveilleusement intensifiée et ses opérations de volition et d'amour atteignent des degrés de puissance qui dépassent plus qu'on ne peut le concevoir la force de vouloir et la force d'aimer qu'elle avait autrefois.  Les joies et les peines, parce qu'elles procèdent de l'amour et qu'elles s'y mesurent, ont suivi la même ascension , et la capacité de jouir comme celle de souffrir sont plus que centuplées. ... Il y a d'autres jouissances et d'autres souffrances que l'âme peut ressentir dans sa nature spirituelle , des émotions agréables ou douloureuses, dont nous ne pouvons, nous qui vivons dans la chair, nous faire aucune idée. Sainte Thérèse décrit une blessure d'amour provenant du sentiment de l'absence de Dieu.

   Par moment, dit-elle, Dieu accroît encore cette douleur en " envoyant une notion de lui-même par une voie étrange et qu'on ne peut rendre " , c'est-à-dire par une vue purement intellectuelle. " Il n'est pas sur la terre de souffrance qui égale celle-ci du moins parmi celle que j'ai expérimentées."

   C'est là une blessure d'amour, et qui est mesurée à la capacité d'amour. Après l'avoir dépeinte, la Sainte décrit une autre blessure qui atteint l'âme dans sa nature :

   " Il semble à l'âme qu'on lui passe une flèche par le coeur ou au travers d'elle-même. Elle en ressent une douleur si vive qu'elle en gémit, mais en même temps si délicieuse qu'elle voudrait ne la voir jamais finir. Cette douleur ne réside pas dans le sensible; ce n'est pas une plaie matérielle; elle est dans l'intérieur de l'âme sans qu'il paraisse aucune douleur dans le corps. Este dolor no es en el sentido, ni tempoco es llaga material, sino en el interior de el alma, sin que parezca dolor corporal.

  On ne peut donner ceci à comprendre que par des comparaisons: j'emploie celles-ci qui sont grossières pour un pareil sujet, mais je ne saurais pas le dire d'une autre manière. Ce sont là des choses que l'on ne peut dire, ni écrire, aussi c'est impossible à comprendre sauf par qui l'a expérimenté; je veux comprendre jusqu'où va cette peine, parce que les peines de l'esprit sont très différentes de celles d'ici-bas. Je conçois par là combien les souffrances endurées par les âmes dans l'enfer et dans le purgatoire dépassent ce que nous pouvons nous représenter au moyen des souffrances corporelles. '

   Une autre grande différence entre l'âme unie au corps et l'âme séparée est que la première ne peut goûter dans le même temps qu'un nombre limité de joies et ne peut endurer à la fois que quelques souffrances. Comme elle ne peut porter son intention simultanément sur de nombreux objets, resserrée qu'elle est par la chair qui l'emprisonne, de même elle ne peut ressentir qu'un petit nombre de joies ou qu'un petit nombre de souffrances; les unes empêchent de ressentir aussi vivement les autres;  si les souffrances se multiplient beaucoup, ou si elles étaient trop cruelles, la mort s'ensuivrait. L'âme séparée n'a point à craindre d'être anéantie par les douleurs ; n'étant point limitée par l'étroitesse du corps, elle peut jouuir à la fois de milliers de suavités diverses, elle peut aussi endurer, et dans le même moment, des douleurs de modes très variés, très dures et très nombreuses.

   Il nous arrive de ressentir en même temps des joies et des peines, et d'ordinaire, dans notre état présent, elles se contrebalancent et s'atténuent les unes les autres : l'âme séparée, dont les joies et les peines sont incomparablement plus intenses, peut les éprouver en même temps , les unes et les autres restent très fortes.

 

rp . A Saudreau .

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 19 Octobre 2018

 

 

Sortant du tribunal, son avocat tout content, vint le trouver :" Je vous avais dit qu'on allait gagner ! et lui serra une poignée de mains très chaleureuse ! "  merci Maître ! (au prix où ça coûte! ) A l'audience précédente , malgré une plaidoirie extraordinaire de toute volée,  de près d'une heure, ce fût l'échec complet ! ... pas tout le  temps que ça marche.

  

 

Toute âme humaine devenant pur esprit reçoit immédiatement des lumières fulgurantes. " O éternité, que de choses en un moment vous lui avez apprises ! " 

   L'âme, en cet instant, voit-elle son Juge ?

   La vision intuitive c'est le ciel, c'est le bonheur parfait, c'est l'amour nécessaire, indéfectible, souverainement béatifiant. Toute âme en qui il reste la plus légère souillure ne reçoit pas la lumière de gloire: elle ne peut voir Dieu face à face.

   Voit-elle l'Humanité sainte du Fils de Dieu, voit-elle Notre-Seigneur qui a été établi par son Père  Juge des vivants et des morts? Il n'est pas plus difficile à Notre - Seigneur de se montrer à chaque créature humaine au moment de sa mort que d'être présent dans tous les tabernacles du monde, mais nous ne le savons pas.

   Ce qui est certain, c'est que l'âme qui n'a pas, avant de mourir, expié toutes ses fautes, ayant , comme il a été dit, la vue parfaite et continuelle d'elle-même, voit les tâches qui la souillent et qui lui font horreur; une lumière lui est donnée qui lui révèle tous les péchés qu'elle a commis; elle voit avec une clarté éblouissante qu'elle doit à la Justice divine une expiation adéquate et qu'elle-même a un immense besoin de purification.

   Une connaissance suréminente lui est donnée de la grandeur infinie de Dieu, de sa Sainteté, de sa Justice. Ici-bas l'étude des perfections divines peut nous amener à une admiration extrême de Celui dont les calculs les plus fantastiques ne peuvent dénombrer les siècles vécus, de Celui devant lequel cet immense univers , dont les mondes remplissent un espace que la lumière, pourtant si effroyablement rapide, met des centaines de milliers d'années à parcourir, est moindre que devant nous un grain de poussière, de Celui qui est l'acte pur, c'est-à-dire l'activité totale, ininterrompue et toujours immuable; mais toutes les idées que nous pouvons nous faire de Dieu par tous ces raisonnements ne sont rien en comparaison de l'idée qui est donnée de Dieu à l'âme devenue pur esprit.

   Alors - et c'est là le Jugement particulier - l'âme est instruite de ce qu'elle doit payer de satisfaction à ce Dieu, qui lui parait si pur, si puissant, et qui, elle le voit avec une évidence aveuglante, ne peut pas ne pas punir les offenses qui lui ont été faites . La Vénérable Marie de l'Incarnation nous raconte comment un jour elle reçut une lumière merveilleuse qui lui révéla ses misères :

   " En un moment, dit-elle, les yeux de mon esprit furent ouverts, et toutes les fautes et imperfections que j'avais commises depuis que j'étais au monde me furent représentées en gros et en détail, avec une distinction et clarté plus certaine que toute certitude que l'industrie humaine pouvait exprimer. Si la bonté de Dieu ne m'eût soutenue, je crois que je fusse morte de frayeur , tant la vue du péché, pour petit qu'il puisse être, est horrible et épouvantable. Il n'y a langue humaine qui le puisse exprimer.  De voir un Dieu d'une infinie bonté et pureté, offensé par un vermisseau de terre, surpasse l'horreur même, et un Dieu fait homme mourir pour expier le péché et répandre tout son sang précieux pour apaiser son Père et lui réconcilier par ce moyen les pécheurs ! Enfin il ne se peut dire ce que l'âme conçoit en ce prodige. Mais de voir , outre cela, que personnellement on est coupable, et quand on eût été seule qui eût péché, le Fils de Dieu aurait fait ce qu'il fa fait pour tous, c'est ce qui consomme et comme anéantit l'âme .  Ces vues et ces opérations sont si pénétrantes qu'en un moment elles disent tout et portent leur efficacité et leurs effets " .

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 17 Octobre 2018

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 17 Octobre 2018

 

 

En perfecta amistad, no sólo queremos hacer el bien a alguien dedicándonos a nosotros mismos, haciendo todo lo posible para promover ese bien, sino que queremos y hacemos el bien a alguien que nos ama y que se muestra como nuestro amigo.

 Queremos que se beneficie de nuestra devoción, que nos complazca en Aquel que está satisfecho con nosotros y que, a su vez, nos beneficie con su bondad y devoción. (ibid)

 

   ... L'amour n'est satisfait que lorsqu'il s'achève en amitié, lorsqu'en échange de son amour on reçoit à son tour , l'amour.  Vouloir du bien, offrir sa bonté , prodiguer son dévouement, ce n'est encore qu'aimer; mais être aimé en même temps qu'on aime, voir celui qui reçoit le don se retourner pour bénir le donateur, attiré lui-même par la bonté dont on voudrait pour lui multiplier les trésors, voilà aimer jusqu'à l'achèvement de l'amour : c'est l'amitié, deux amours qui se cherchent, se croisent et se répondent, un commerce où l'on donne et où l'on reçoit mais avec une attention première sur le bonheur de donner, communion des âmes qui voudraient n'en plus faire qu'une dans l'échange des mêmes pensées et des mêmes sentiments, mise en partage des vies, multipliant la joie puisqu'on la goûte à deux, allégeant la peine puisqu'on en porte ensemble le fardeau, en un mot :réciproque bienveillance, dans le retour alternatif et incessant du coeur.

   Dans la parfaite amitié, non seulement nous voulons du bien à quelqu'un en nous dévouant, de notre mieux à favoriser ce bien, mais nous voulons et faisons du bien à quelqu'un qui nous aime et qui se montre notre ami.

   Nous voulons qu'il bénéficie de notre dévouement, nous complaisant en lui qui se complait en nous et, à son tour, nous fait bénéficier de sa bienveillance et de son dévouement.

 

rp Noble op +

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 17 Octobre 2018

 

 

 

" Avec le Christ  le métier d'homme déchu est un métier splendide. "

 

    Notre Grâce est chrétienne, c'est-à-dire que la vie divine découle en nous de la plénitude du Christ Sauveur.

   Au baptême, nous revêtons le Seigneur, en même temps que nous obtenons participation à la vie de la Bienheureuse Trinité.

   Nous avons un Modèle, une Image de Dieu exacte, qui seule peut dire en vérité :" Qui me voit, voit mon Père", une incarnation authentique de la pensée créatrice sur les hommes. Le Christ. Il faut mettre nos pas dans ses pas. Au baptême, nous revêtons Celui qui donne la vie à chacun des membres de son Corps Mystique: prise de possession intérieure. Mais celui-là est venu sur terre, a vécu une existence charnelle: de l'extérieur cette fois, il nous invite à faire comme lui. Tel est le monde providentiel de la présentation et de l'épanouissement de la vie de Dieu ici-bas. Un état chrétien.

   Alors, tout doit nous configurer au Christ. Toute matière humaine, même rebelle, en  est capable si on l'y fait servir . Une portée nouvelle est ainsi dévolue à l'ascèse. " Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il prenne sa croix... "  Le Sauveur a expié les péchés du monde, et l'impassibilité de la gloire est désormais son vêtement. Nous y parviendrons aussi, mais il faut d'abord que nous soyons devenus conformes à ses souffrances.  Le chrétien doit imiter Jésus intégralement. Et voici que les oeuvres de l'ascèse le lui permettent. " Prendre sa croix"  ne veut pas dire seulement affliger son corps ou son esprit de mortifications surérogatoires. " Prendre sa croix " , cela signifie : se prendre tout soi-même, avec les suites du péché de nature et les stigmates  de ses péchés personnels , voir en tous ces appels de la déchéance une croix personnelle, et faire de cette croix - inévitablement mais acceptée - l'instrument de la libération. D'un gibet d'infamie le Crucifié a fait le signe de la Rédemption. Le chrétien est crucifié comme son Seigneur, crucifié à lui-même; et ce sont ses péchés, c'est le bois de la croix fait de sa misère, que la charité utilise et dont, en un mot , elle change le signe.

   Avons-nous assez compris cela ? On s'imagine que pour devenir conforme aux souffrances du Christ, il faut pratiquer les héroïques exercices de la mortification, alors qu'il s'agit tout banalement, tout quotidiennement de faire mourir son amour-propre et d'éduquer, dans la joie et dans la peine, ces passions humaines que la vie de Dieu veut pénétrer jusqu'au ressort le plus intime de leur énergie.

   Non seulement rien n'est perdu, mais tout nous sert, même ce que les "honnêtes gens " et les sages de ce monde appelleraient le déchet de nos vies, l'inévitable part du feu. " Avec le Christ disait un jour le P. Sertillanges, le métier d'homme déchu est un métier splendide. "

   Plus beau encore que nous ne l'imaginons présentement. Car le régime chrétien de la Rédemption au sein duquel se situe l'ascèse, donne à chacun de nos gestes non seulement une portée éternelle, mais une portée universelle.  Notre salut s'opère en "corps" chrétien, en Eglise, établis que nous sommes dans le domaine immense de la Communion des Saints. Par les mêmes actes qui nous libèrent de l'emprise du mal ou nous affermissent dans le bien, et par d'autres qui ne s'expliqueraient point peut-être si notre rédemption était individuelle, mais que suggère l'Esprit, nous poursuivons la Rédemption du monde.

   Le chrétien de l'humble réalité de chaque jour, aussi bien que le saint crucifié en sa chair, attire la grâce sur ses frères et , se substituant à eux, répare leurs misères. Ainsi la portée de notre labeur sanctifiant est immense. Nos actes comptent deux fois, parce que le signe de la Croix est sur eux.

rp Carré op +

  

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 16 Octobre 2018

  

  

 

  

Dieu est admirable de permettre de pareilles fragilités dans ses saints pour nous montrer qu'ils sont sujets aux mêmes misères et aux mêmes tentations que nous, et que sa grâce ne se décourage pas des résistances rencontrées lorsqu'elles viennent de la faiblesse, non de la malice.

   "... Un coeur d'enfant qui ne s'épanouit pas dans une atmosphère de tendresse, et se heurte à une dureté qu'il ne comprend pas, en reste marqué pour la vie. Il n'a pas son développement normal. Dans la suite, ou ii se fermera obstinément, ou bien dès qu'il rencontrera de l'affection, il y répondra avec excès..

... El corazón de un niño que no florece en una atmósfera de ternura, y encuentra una dureza que no entiende, permanece marcado para toda la vida. No tiene su desarrollo normal. En el futuro, o se cerrará obstinadamente, o tan pronto como encuentre el afecto, lo responderá con exceso...."

 

on sait ce que c'est !

   Marguerite Marie se buta à l'écueil contraire; elle se laissa aller à des mouvements d'affection trop naturelle pour une religieuse de la communauté , et Dieu en exigea le sacrifice.

 

Une âme de saint est une âme qui a retrouvé l'unité foncière de sa nature, unité perdue par le péché. Le péché, en effet, nous livrant à la créature, nous disperse, nous divise et nous affaiblit. Ce retour à l'unité marque la tendance à la sainteté; le saint est unifié en Dieu , et cette unification lui communique, avec la santé spirituelle parfaite, une plénitude d'opération surnaturelle à laquelle ne peuvent prétendre ceux qui restent " divisés " .

   Revenir à l'unité est une oeuvre ardue et de longue haleine; il y faut des détachements multiples, et l'union à Dieu qui en résulte comporte, elle aussi , des modes et des degrés divers.

   On peut s'unir à Dieu en s'attachant à lui par des promesses ou des voeux; on s'unit à lui en s'appropriant ses actions , et ses intentions; on s'unit à lui en cherchant à le pénétrer et à se laisser pénétrer par lui.

   ... On ne peut imaginer union plus intime entre Jésus et ces âmes privilégiées; il y a échange et  communications perpétuelles. Ces coeurs sont tout transformés en lui. Ils ne se ressemblent pas pour autant .

   Les âmes sont de merveilleux claviers pour chanter la gloire du Seigneur . Le péché originel les ayant faussés, Dieu doit redresser l'instrument et vérifier lui-même la tension des cordes et la pureté de leur note; mais indépendamment de l'artiste divin, il y a des instruments qui se prêtent davantage aux grandes symphonies, d'autres qui sont faits pour les airs joyeux, d'autres enfin qui semblent plus adaptés aux tons mineurs et aux cantiques de souffrance: telle fut sainte Marguerite Marie. Choisie par Dieu pour être une victime de réparation , elle était par là vouée à la Croix.

   Souviens-toi, lui dit Notre-Seigneur pendant sa retraite de profession, que c'est un Dieu crucifié que tu veux épouser; c'est pourquoi , il te faut rendre conforme à lui, disant adieu à tous les plaisirs de la vie, puisqu'il n'y en aura plus pour toi qu'il ne soit traversé de la croix.

 

rp Monier-Vinard sj

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0