Publié le 9 Novembre 2024

 

 

 

 

 

 

 

3 Novembre 2011

 

 

 

 

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Publié le 8 Novembre 2024

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Publié le 8 Novembre 2024

 

 

 

 

Le premier mot de la Règle de Saint Benoît c’est: “Écoute”.

Le moine est celui qui écoute et celui qu’il écoute c’est Dieu. Dieu en effet parle à tous les hommes, sans se lasser. Il s’adresse à chacun dans son cœur, c’est la voix de la conscience, ou encore par la beauté de sa création. Qui n’a jamais admiré un coucher de soleil en été ou, dans le calme de la nuit, un ciel étoilé ? “Les cieux racontent la gloire de Dieu” (Ps. 18). Pour le croyant, Dieu parle aussi par les Écritures, sa Parole révélée dans la Bible et incarnée dans Jésus-Christ, et par la voix de l’Église, la mère qui nous a engendrés par le baptême. Mais il y faut une condition : le silence, car Dieu se manifeste à nous : “dans le frémissement d’une brise légère” (1R 19, 12) et il ne faut pas nous étonner que notre époque ennemie de Dieu soit également ennemie du silence. Celui qui choisit de devenir moine, c’est celui qui, un jour, a prêté l’oreille à la voix de Dieu et l’a entendu lui adresser, dans l’intime de son cœur, un appel spécial à se consacrer à Lui seul. Cependant, s’il est vrai que Dieu nous parle, il est également certain que bien des obstacles nous empêchent de l’écouter et d’abord notre nature humaine affaiblie par le péché. Il y a aussi le monde et le Prince de ce monde qui par tous les moyens cherchent à nous détourner des réalités invisibles. Ils nous sollicitent sans cesse par des images, des sons, des situations, des personnes afin de nous attacher aux biens de la terre, aux plaisirs aveugles... sans plus penser à la vie future.

C’est pourquoi le moine renonce au monde et s’installe [se fixe] au monastère où dans la pauvreté, le silence, la prière il apprend à n’user des choses qu’en vue de Dieu, afin de devenir toujours plus libre. Il s’ouvre à Dieu pour recevoir de Lui la guérison de ses blessures, cesser d’être aveugle et sourd et courir désormais, “le cœur dilaté” dit St Benoît, sur la voie des commandements de Dieu et des conseils évangéliques. Et il n’est pas seul au monastère, il y a rejoint d'autres frères qui l’avaient précédé dans cette voie. Ensemble ils forment une famille, la famille de Dieu, réunie autour de son représentant : l’Abbé qui tient la place du Christ. Au cours des étapes successives de l’engagement (vêture, noviciat, profession) l’Abbé lui a posé cette question : “Quid petis?” (que demandez-vous?) et il a répondu : “Misericordiam Dei et vestram confraternitatem” (La miséricorde de Dieu et l’admission dans votre communauté de frères). L’Abbé a conclu : “Dominus det tibi societatem electorum suorum” (Que le Seigneur vous donne place dans la société de ses élus.)

Cette dernière réponse éclaire la vocation du moine, la “société des élus de Dieu” renvoie non seulement à la communauté terrestre : les moines qu’il a appelé à son service dans cette communauté concrète ; mais aussi, et d’abord, à la communauté des Saints réunie dans le ciel autour du Seigneur.

La vie monastique a un rapport intime avec la vie bienheureuse, au point que Dom Delatte, troisième Abbé de Solesmes, l’a nommée “le noviciat de l'éternité”. En effet on y anticipe déjà les conditions de la vie céleste et les moines sont appelés à ressembler aux Anges de Dieu par la chasteté et la vie passée entièrement sous son regard, c’est en ce sens que l’on dit parfois que sa vie a une dimension prophétique.

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Rédigé par Philippe

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Publié le 8 Novembre 2024

 

 

 

« À aucun moment je n’ai eu peur pour ma vie ; Je savais que le Seigneur était avec moi », a déclaré José Fabián Villena Lladosa, un adorateur laïc du Saint-Sacrement, qui a sauvé l'Eucharistie lors de l'inondation provoquée par la Dépression Isolée à Haut Niveau (DANA) dans la Chapelle d'Adoration Eucharistique Perpétuelle de Catarroja. , à Valence (Espagne).

Malgré la catastrophe, non seulement les organisations gouvernementales et religieuses, comme Cáritas, ont lancé des campagnes d'aide humanitaire, mais les citoyens ont également fait preuve d'un grand esprit de solidarité . Un exemple de ceci est l'acte de Villena, qui était motivé par son amour et son respect pour le Corps du Christ.

« Il y avait Notre Seigneur, que nous devions sauver, alors qu'en réalité c'est Lui qui nous a sauvés », a-t-il indiqué au début de son témoignage.

Selon Villena, il était 5 heures du matin et le temps dont il disposait pour agir était très limité, car il lui restait à peine « 10 ou 15 minutes » avant que le niveau de l'eau ne l'oblige à monter au premier et au deuxième étage de la salle.

"Le plus important c'était le Seigneur, il fallait le sortir de là"

À l'intérieur de la chapelle et en quelques minutes, l'eau commença à atteindre la table qui soutenait le tabernacle, où se trouvait le Saint-Sacrement. Cependant, Villena n’a pas perdu le sens de la mission : « Le plus important était le Seigneur, il fallait le sortir de là. »

Avec son compagnon Domingo, un autre laïc qui était présent, ils ont déplacé le tabernacle dans un endroit sûr. « Le pauvre [Domingo] a reçu une petite décharge électrique et nous ne savions pas quoi faire », se souvient-il.

Pour Villena, sauver l’Eucharistie était une priorité qui l’a amené à agir rapidement. « L'eau a atteint la sacristie. Il y avait une petite photo de la Rose Mystique, et même si elle était par terre, je l'ai posée sur une table », a déclaré Villena. 

A ce moment-là, sans perdre de temps, il utilisa cette même table comme lieu sûr temporaire pour le tabernacle. "C'est sur cette table que nous avons d'abord placé le Tabernacle, puis sauvé l'image de Saint Joseph."

Malgré l’urgence et les contraintes de temps, ils ont essayé de sauver ce qu’ils pouvaient. « Il y avait aussi des armoires avec des aubes, et je suis descendu en récupérer. Je n'avais pas le temps d'en faire plus ; Ceux qui étaient là ont crié 'laissez-vous', mais je suis monté vite", a-t-il partagé.

 

Le tabernacle en mains, Villena et son compagnon se dirigèrent vers la sortie, ayant du mal à sortir. « Quand nous sommes arrivés à la porte, elle était fermée, mais, Dieu merci, pas verrouillée. Je l’ai ouvert avec difficulté et l’eau y coulait déjà », a-t-il raconté.

Une fois hors de danger, ils déposèrent le Saint-Sacrement dans une pièce au troisième étage. « J'ai pris une table qui était sous l'oratoire, et nous sommes montés. "On le met ici, à côté de l'image de Saint Joseph, on met une bougie dessus." 

« Le Tabernacle est lourd, mais il bougeait entre deux. Le ciboire était rempli d'hosties consacrées. Nous avons sauvé ce que nous pouvions », a déclaré Villena.

« À aucun moment je n’ai eu peur pour mon intégrité physique. Jamais. C'était peut-être un peu inconscient, mais je savais que j'étais avec le Seigneur », a-t-il poursuivi.

Selon le profane, à ce moment-là, la rue était sombre et des cris pouvaient être entendus.

« Je suis devenu un peu anxieux et j'ai dit à Domingo que je devais prier », a-t-il avoué, racontant comment, dans ce moment d'angoisse, il a commencé à prier. « Instantanément, j'ai ressenti une très grande paix. "Je suis resté calme, j'ai fait ce que j'avais à faire", a-t-il ajouté.

Avec humilité, Villena a terminé son témoignage par une prière devant le Saint-Sacrement, demandant pardon pour tout manque de respect envers Jésus Eucharistie : « Seigneur, pardonne notre irrévérence, les coups que nous t'avons donnés en grimpant entre nous deux, nous ne vous chargez pas comme vous le méritez. Mais vous savez à quel point nous sommes pauvres.

 

 

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Publié le 7 Novembre 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 6 Novembre 2024

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Publié le 4 Novembre 2024

 

 

 

 

Image du Christ récupéré de la boue laissée par les inondations dans la municipalité valencienne de Paiporta,

 

 

 

+ JOUR DES MORTS

Homélie du Très Révérend Père Dom Jean PATEAU

Abbé de Notre-Dame de Fontgombault

(Fontgombault, le 2 novembre 2024)

Requiem æternam dona eis Domine. Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel.

 

Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils,

Hier, la vision de l’auteur de l’Apocalypse nous a conduits au pied du trône de l’Agneau.

Une multitude de toutes nations, tribus et langues se tient debout, louant et proclamant la grandeur de Dieu et ses merveilles pour l’éternité.

Une dans la louange, cette foule est d’abord une par la charité qui est communion avec Dieu, vision de paix, ce repos éternel que nous avons imploré dans le chant de l’Introït. Telle n’est pas la vision qu’offre l’autre lieu appelé à perdurer pour l’éternité : l’enfer.

Le mal, le péché conduisent à la solitude. Pas de désir de Dieu. Pas d’amour du prochain. Les damnés sont seuls ; tous et chacun, à terre, noyés dans une haine inextinguible qui les ronge et les rongera sans fin : haine des autres damnés, haine de toute créature, haine de Dieu. Pas de repos pour le damné, pas de paix, mais une haine éternelle. Ce drame du pécheur est déjà vécu sur la terre. Il est une invitation à ceux qui sont encore en chemin à implorer le secours du Christ. Enfin, il est un autre lieu appelé à disparaître à la fin des temps où des âmes, séparées de leur corps mais qui attendent de pouvoir rejoindre la béatitude, vivent un temps de purification : le purgatoire. Ces âmes ne sont pas encore prêtes pour la vision de Dieu. Elles la désirent. Ce temps de purification leur est offert comme une miséricorde de Dieu.

L’Église nous invite vivement à intercéder pour ces âmes afin d’abréger leur attente et de combler leur désir. Il n’est pas anodin, dans un monde déchiré par des guerres sans fin, de rencontrer les traits du visage de l’Église, corps mystique du Christ, dans ses membres si divers : Église glorieuse, Église douloureuse, Église pérégrinante ; Église une et sainte, communion de chaque membre avec le Christ et communion de tous dans le Christ. Église une et synodale, c’est-à-dire en possession de la sainteté et en marche, dans ses membres, vers la sainteté.  

 Rappelons les lignes de la Constitution dogmatique du concile Vatican II L'union de ceux qui sont encore en chemin avec leurs frères qui se sont endormis dans la paix du Christ ne connaît pas la moindre intermittence; au contraire, selon la foi constante de l’Église, cette union est renforcée par l'échange des biens spirituels. (n° 49)

Réjouissons-nous donc que le repos éternel de nos frères du Paradis soit un repos actif, et souvenons-nous que nous avons aussi à intercéder pour les âmes du purgatoire.

Les lectures de ce matin nous invitent cependant à considérer une dernière étape de l’histoire de l’humanité : le jugement final et la résurrection des corps : En un instant, en un clin d’œil, quand, à la fin, la trompette retentira. Car elle retentira, et les morts ressusciteront, impérissables, et nous, nous serons transformés... Et quand cet être périssable aura revêtu ce qui est impérissable, quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Écriture : La mort a été engloutie dans la victoire... Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. (1Co 15,52, 54 et 57)

Saint Jean n’a pas un autre enseignement : Comme le Père... a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ; et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ; alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés. (Jn 5,26-29)

Le mystère de la résurrection des morts est peut-être un des mystères les moins enseignés à l’heure qu’il est, et pourtant, nous le professons chaque dimanche dans le Credo : Et expecto resurrectionem mortuorum et vitam venturi sæculi – Et j’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir.

Ce mystère est l’objet d’une attente, d’une double attente : la résurrection des corps et la vie éternelle. Le Catéchisme de l’Église Catholique reconnaît : Dès le début, la foi chrétienne en la résurrection a rencontré incompréhensions et oppositions (cf. Ac 17,32 ; 1Co 15,12-13). « Sur aucun point la foi chrétienne ne rencontre plus de contradiction que sur la résurrection de la chair. » (S. Augustin, Psal. 88,2,5).

Il est très communément accepté qu’après la mort la vie de la personne humaine continue d’une façon spirituelle. Mais comment croire que ce corps si manifestement mortel puisse ressusciter à la vie éternelle ? (n°996)

Mais qu’est-ce que ressusciter ? Dans la mort, séparation de l'âme et du corps, le corps de l'homme tombe dans la corruption, alors que son âme va à la rencontre de Dieu, tout en demeurant en attente d'être réunie à son corps glorifié. Dieu, dans sa toute-puissance, rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la vertu de la Résurrection de Jésus. (n°997)

Cet événement arrivera à la fin des temps. Quant au comment, il « dépasse notre imagination et notre entendement; il n'est accessible que dans la foi. » (ibid. n°1000) Et pourtant, malgré cela, nous devons attendre dans l’espérance ce moment.

Le Catéchisme souligne que si notre corps est appelé à ressusciter et à vivre dans l’éternité, c’est qu’il le mérite, c’est qu’il a une certaine beauté.

D’où lui vient cette beauté ? Le Catéchisme poursuit en évoquant le jour de la fin du monde : Dans l'attente de ce jour, le corps et l'âme du croyant participent déjà à la dignité d'être « au Christ » ; d’où l’exigence de respect envers son propre corps, mais aussi envers celui d’autrui, particulièrement lorsqu’il souffre : Le corps est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera, nous aussi, par sa puissance. Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres du Christ ? ... Vous ne vous appartenez pas... Glorifiez donc Dieu dans votre corps (1Co 6,13-15 6,19-20). (n°1003 et 1004) Peut-être vaut-il la peine pour finir de rappeler le verset qui conclut le développement de l’Apôtre sur la résurrection des corps : Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, soyez inébranlables, prenez une part toujours plus active à l’œuvre du Seigneur, car vous savez que, dans le Seigneur, la peine que vous vous donnez n’est pas perdue.

Que Notre-Dame du Bien-Mourir, qui est aussi Notre-Dame du bien vivre, Vierge glorieuse et Mère aimante, conduise ses enfants encore dans la vallée de larmes aux portes du Paradis.

Amen.

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Rédigé par Philippe

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Publié le 4 Novembre 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

it's my friend ! "God bless You," qu'il m'a dit.

le seul pour la Toussaint ! very cute !

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Rédigé par Philippe

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Publié le 3 Novembre 2024

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 3 Novembre 2024

 

 

 

 

Une vague spontanée de solidarité qui a adopté le slogan « Solo el pueblo salva al pueblo » (seul le peuple sauve le peuple . Un slogan qui reflète en même temps la profonde solidarité qui unit la population face à la catastrophe, mais également la défiance et la colère vis à vis du gouvernement et du patronat suite à leur gestion catastrophique de la crise. Ainsi, les volontaires ont totalement ignoré et méprisé les appels de Carlos Mazon, président de la communauté autonome de Valence, à rester chez soi en attendant l’arrivée des secours officiels.

 

photo qui fait le tour du monde ! 

 

 

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Rédigé par Philippe

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