Publié le 7 Octobre 2017

 

 

on a confié Donald à la sainte Vierge.

 

 

homélie de dom Jean Pateau, père Abbé de Fontgombault.

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Rédigé par Philippe

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Publié le 7 Octobre 2017

pour nos petits artistes du mois d'Octobre, trop nombreux .. ! normal ; the best. aujourd'hui encore deux d'un coup..

330 visites hier.. ! pour Jacopo succès mérité bravo , (bon tant pis il est du mois de février .. )

les petits russes sont en panne de production pianistique en ce moment.!

. y a celui du 10 Octobre, mais c'est  pas un artiste..alors on les met tous dans le même gâteau..

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 6 Octobre 2017

 

journée internationale du sourire ... bravissimo !

 

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Publié le 5 Octobre 2017

 

" accepter de n'être rien, à ne compter pour rien ,

n'attendre plus rien ..." 

c'est ce qu'il nous apprend Donald,

elles doivent être horriblement longues ses journées, les deux têtes inclinées , attendant l'heure de la délivrance. quelle belle leçon de la vie. la seule prédication de vraie.  le mépris des uns n'a au fond fait que de nous rendre service. On n'a plus rien à perdre quand c'est comme ça. la chance que tu as d'avoir une famille qui t'aime très fort.

Merci Donald.

,  ... je pensais à tout ça tout à l'heure. j'aime ce passage à l'acte, c'est le nec de tout ce que j'aurais vécu jusqu'ici..

.

O bon et très doux Jésus,
je me prosterne à genoux
en votre présence.
Je vous prie
et je vous conjure,
avec toute la ferveur de mon âme,
de daigner graver dans mon coeur
de vifs sentiments de foi,
d'espérance et de charité;
un vrai repentir de mes péchés
et une volonté très ferme
de m'en corriger,
pendant que je considère
et contemple en esprit vos cinq plaies,
avec une grande affliction
et une grande douleur,
ayant devant les yeux
ces paroles que le prophète David
mettait dans votre bouche,
ô bon Jésus:
"Ils ont percé mes mains et mes pieds:
ils ont compté tous mes os."

                                                                  ..

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Rédigé par Philippe

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Publié le 5 Octobre 2017

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Publié le 5 Octobre 2017

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Publié le 4 Octobre 2017

   L'amour des créatures et surtout du Créateur, le détachement de toutes choses furent les sources les plus ordinaires de la joie chez saint François.

   Il ne faudrait pas cependant se faire illusion et se persuader que cette joie fut toujours spontanée et infuse; elle fut souvent une conquête de la volonté. Le cantique du soleil, le chef-d'oeuvre du saint , est fort connu, mais on ne sait pas assez dans quelles circonstances douloureuses il a été composé, ayant été inspiré par une réaction héroïque de toute l'âme contre la tristesse envahissante.  C'était en 1225, deux années avant de mourir; saint François très malade, avait complètement perdu la vue, il ne pouvait plus apercevoir la lumière du soleil ni celle du feu ; il était étendu sur un grabat, dans un taudis envahi par une multitude de rats qu'il ne pouvait plus ni dormir, ni prier, ni presque manger. Dans ce surcroît d'affliction il se remémora les enseignements du livre de Job et résolut de remercier de toutes les forces de son âme le Créateur pour les épreuves et par lesquelles il gagnait le royaume céleste.  Et c'est alors que ce pauvre aveugle, comme Homère dans la fièvre de l'inspiration, songea à chanter la lumière et composa le Cantique du soleil :

   Loué sois-tu, Seigneur en toutes les créatures

Et spécialement en messire le frère Soleil

Qui nous éclaire le jour durant

Et qui est beau et rayonnant et splendide...

   Et saint François chanta non seulement le frère soleil, mais les soeurs étoiles qui sont "claires et précieuses et belles " ,  et la soeur l'eau, qui est "utile et humble et chaste " , et le frère feu qui brille dans la nuit et qui est " beau et joyeux et robuste et fort" .

   Et tandis qu'il chantait, il oubliait ses épreuves et ses tristesses, car saint François , comme la plupart des pauvres, mais d'une manière plus héroïque et plus sainte, a souvent chanté pour ne pas pleurer, ajoutons même pour ne pas désespérer.

   Saint François , en effet, eut à défendre la joie, la paix, l'espérance de son âme, non seulement contre les épreuves du dehors, mais encore contre les tentations intérieures exceptionnelles qui assaillent toujours à quelque tournant de la route ceux qui s'engagent dans la voie de la plus haute perfection. 

Les instincts de la concupiscence, soit au début quand ils sont d'abord attaqués, soit quand ils se sentent près de mourir, s'agitent et se défendent désespérément comme des vipères sous le talon qui les écrase. Les besoins les plus naturels exaspérés par de longues privations suggèrent des désirs monstrueux. Enfin les démons, par une permission spéciale de Dieu, peuvent aussi exercer la patience et la vertu des âmes les plus saintes. A diverses époques de son existence saint François eut à vaincre des tentations d'une extrême violence. Le Speculum perfectionis nous assure même que durant deux années consécutives il fut éprouvé au point qu'il s'isolait , ne pouvant se montrer à ses frères aussi joyeux que de coutume ...

   Ces tentations , saint François s'en délivrait d'ordinaire par une oraison prolongée, par des jeûnes, des pénitences, des disciplines. Que si la tentation persévérait, alors il combattait le démon, en héraut divin, corps à corps, manu ad manum, et le mettait en fuite par des procédés à la fois héroïque et bouffons.

   Une nuit, hanté par le désir de la paternité et de la famille, il se lève, saisit sa discipline et se flagelle jusqu'au sang. En même temps il vitupérait son corps :" Ah , ah frère âne, ricanait-il, voilà comment il faut te mener, voilà ta correction. " Cependant le désir ne s'évanouissant pas, François sort de sa cellule, se roule nu dans la neige, puis la saisissant à peines poignées, il se met à confectionner patiemment sept bonshommes. Cela fait, il recule de quelques pas, considère son oeuvre comme un artiste ses statues et se les interprète à lui - même :"

Vois-tu, se dit-il tout haut, la grande là-bas, c'est ta femme, ces quatre petits sont tes deux fils et tes deux filles, les deux derniers sont ton serviteur et ta servante. Maintenant il faut te hâter de les vêtir, car ils vont mourir de froid, à moins que tu ne préfères continuer à servir Dieu seul." Le compagnon intime du saint frère Léon sans doute, attiré par le bruit, contemplait cette divine et héroïque comédie à la clarté bleuâtre de la lune . Mais à ce moment le démon vaincu abandonna la lutte, car saint François rentra dans sa cellule comme un héros vainqueur, exaltant et glorifiant à haute voix le Seigneur.

   On le voit , la joie ne fut pas toujours chez saint François une émanation spontanée d'un tempérament heureux ou un don gratuit de l' âme, elle fut aussi la résultante d'une action énergique et quelquefois d'une lutte acharnée. 

   Le saint aimait à se présenter comme le héraut, le troubadour et même le 'fou " de Dieu. Mais cette folie était une science, la science de l'inspiration divine, de la croix. 

A cette science le saint demeurera fidèle jusqu'à la mort inclusivement. Durant les derniers jours, comme il n'avait plus la force de chanter, il priait ses disciples les plus chers, frère Léon et Ange, de le faire, leur recommandent fréquemment le Cantique du Soleil.

Il se sentait, disait-il, si intimement uni à son Seigneur et Maître qu'il ne pouvait s'empêcher de se réjouir en Lui et de le louer avec allégresse. Par une sorte de miracle, il recouvra toute sa voix immédiatement avant de mourir; aussitôt il entonna avec force le psaume :

Voce mea ad Dominum clamavi. De ma voix j'ai crié vers le Seigneur."

Et ainsi , comme le remarque son biographe et disciple Celano, saint François mourut comme il avait vécu, en chantant :

   mortem cantando suscepit.

' Il n'est pas possible d'entraîner les hommes au bien, de les convertir, sans leur donner des exemples héroïques de force et de vertu. Il n'est pas possible que des chrétiens, des religieux puissent renouveler le monde en ne pratiquant qu'une petite existence honnête, modérée et bien sage . Le monde ne sera sauvé que par la folie de l'apostolat et de la mortification. par la folie de la Croix.

" Les nations seront sauvées non par les préceptes de la sagesse humaine, mais par la folie de la Croix, de l'exemple , de la prédication. "

C'est une vérité qu'il importe de ne pas oublier.... " Dieu vous fera honte, disait saint François aux savants de son ordre, avec votre science et votre sagesse, et j'ai confiance dans les jugements de Dieu, qu'il vous punira et que vous reviendrez à votre véritable état reliigieux, malgré vous et à votre grande confusion..."

.. fasse que de véritables apôtres comme saint François et saint Dominique se lèvent,  prêchent par des exemples héroïques de vertu plus encore que par leurs paroles, entrainent les foules et convertissent les peuples. Les grands exemples donnés par les ascètes, les mystiques et les saints, sont l'apostolat le plus éloquent et le plus efficace.

 

rp Petitot . op+

 

évidement avec l'internet et les moyens de communications, la pravda ,  tout a tellement changé qu'on s'y perd .. avant les moines faisaient la mendicité du  porte à porte pour gagner leur beurre , tout a tellement changé  des mines d'ascètes.. on les appelait des mendiants ..

! !!!! ah l"évolution !  ... maintenant on peut rester chez soi et gagner plein d'oseilles , brasser des millions !  des moyens de propagande les plus modernes, à la pointe du  progrès et de la plus haute technologie,  sans pudeur aucune..

ils n'ont plus faim rassurez-vous ! tous les jours ils se mettent les pieds sous la table, les mines réjouies  ... avec l'assurance de lendemains. radieux , pas de soucis on sait où est la mine d'or... il suffit d'ouvrir la trappe, sans fatigue. finis les longs kilomètres à parcourir pour mendier  quelques morceaux de pain. derrière un ordi , bien au chaud c'est tellement plus simple. loin de nous le soucis du lendemain.

chauffés pour l'hiver,  admirant leur oeuvre avec un soin jaloux..allant à complies le ventre rassasié .. ! la religion du confort et du luxe, du toujours plus, du  jamais assez .

Ce soir il n'y a  que quelques grains de riz .. et des larmes pour repas pour pleurer pour certains, le papa qui travaille pour quelques euros et il faut nourrir   toute sa  famille, redoutant les terribles fins de mois, les assauts et  les rappels de la banque... ah la vie n'est pas facile, avec 5 , 6 enfants à vêtir, à nourrir parfois plus...

d'autres..

... restaurant trois étoiles ou presque ..pour ceux-là garanti qu'ils ne sont pas à plaindre.. moyens de locomotion dernier cri..

  Dame Pauvreté défigurée.. vêtue d'habits grotesque  de carnaval de la modernité, ordinateurs hautes performances.. etc..

...

quelle époque épatante,  quand même .. c'esti pas beau ! ce n'est pas à espérer mais seul pourtant  un grand fléau remettrait enfin  les choses dans l'ordre....

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 4 Octobre 2017

 

   Dès son adolescence, dans la période critique où le caractère en formation s'accuse le plus,  François est lancé dans la course aux plaisirs et il y tient la première place à une grande distance devant ses compagnons. Ce n'est pas qu'il soit beau et d'une noble stature, il est au contraire petit, brun, mais très vif. Plus tard il se comparera à une petite poule noire qui ne peut contenir sous ses ailes tous ses poussins.

   Son père, Pierre de Bernadone, était le plus riche marchand d'Assise. François plus ingénieux négociant que son père , n'était pas avare mais prodigue. Il disposait de beaucoup d'argent qu'il jetait par les fenêtres, aimant le fracas, la pompe extérieure, l'ostentation et le décor.  Grand ordganisateur de festins et de mascarades, aimant singulièrement les chants et les cantilènes, il parcourait les rues d'Assise très tard, le soir, scandalisant les bourgeois par ses frasques et jouissant par-dessus tout de ce scandale. Pour étonner la galerie, il se fit confectionner un vêtement de velours d'un prix inouï au beau milieu duquel il eut soin de coudre une larque loque. - Empressons-nous de noter, en soulignant le fait, que ses moeurs, parmi ce premier débordement de la jeunesse, demeurèrent toujours pures, ce qui prouve que François conservait un certain idéal de noblesse jusque dans ses excentricités, il était spontanément magnifique, à tel point que sa mère lui reprochait de se conduire " en fils de grand seigneur " plutôt qu'en fils  de marchand enrichi. Beaucoup parmi ceux qui le connaissaient le mieux prophétisaient qu'il deviendrait quelque chose de grand.

   Cette vie de plaisirs, de joyeux festins, de fanfaronnades, ne tarda pas à lui paraître insuffisante et creuse; elle ne menait à rien de solide et de grand. D'autres part le métier de marchand sentait trop la roture. Comme tant d'autres, mais avec plus de passion, François avait lu et relu les romans de la Table Ronde. La carrière chevaleresque le tenta. A cette époque précisément, le pape Innocent III avait fort à faire contre les troupes de Frédéric II. Devenir un paladin de la papauté et de l'Italie contre la Germanie, quel rêve!

   Il se procure aussitôt un équipement magnifique, qu'il donne d'ailleurs d'un geste magnanime à un noble soldat pauvre. La nuit suivante, en songe, il se voit amené par un personnage mystérieux au centre d'un palais splendide et spacieux; les murs sont tapissés de panoplies. Le personnage ou la voix lui assure qu'il deviendra le seigneur de ce palais. Il croit à ce songe comme à une révélation divine. Le matin il se lève, achète une nouvelle armure et part sur un cheval de bataille, enthousiasmé, le visage rayonnant de plaisir et de joie, l'oeil en feu. Les habitants lui demandent la cause de son bonheur, il leur répond :

" Je veux devenir un grand prince. "  L'ardeur de ses désirs lui donne réellement la fièvre; à la seconde étape il est contraint de s'aliter. Dans un nouveau songe, la Voix lui conseille de ne pas s'obstiner à suivre le serviteur; c'est au Maître même qu'il doit obéir, il faut revenir à Assise.

    Immédiatement François renonce à son entreprise. Il vend son coursier, troque son costume guerrier contre un habit commun et reprend la route de sa ville natale. D'aller guerroyer en Apulie, il n'en est plus question. Le jeune homme a changé d'avis. Il ne veut plus qu'on lui parle de guerre. Remarquons que cette volte-face dans ses projets ne produit en lui aucune tristesse. De même qu'il était, selon l'expression du chroniqueur, " tout à fait extravagant de joie " au départ, ainsi est-il joyeux au retour, car Dieu doit lui manifester sa grande vocation.

   Ses premières démarches dans la voie de la sainteté ne semblent pas, dès l'abord, moins démesurées que ses tentatives de vie joyeuse et chevaleresque. Sa conversion eut pour cause décisive une sorte d'extase survenue dans une rue d'Assise. François avait repris sa vie joyeuse. Dans un banquet nombreux et bruyant il avait été élu roi des plaisirs par ses compagnons, et comme emblème de sa royauté ceux-ci lui avaient offert un sceptre. Après le festin, au cours de la promenade nocturne, il se sent envahi par une douceur ineffable, il perd conscience de ses sens, s'arrête comme paralysé. Il avoua dans la suite qu'il fut tiré à grand'peine de ce ravissement par les interpellations de ses compagnons, venus à sa recherche. Ces derniers  lui demandèrent en plaisantant s'il était ainsi ravi en extase par la contemplation de sa fiancée. François leur répondit fort sérieusement que la fiancée qui lui était apparue était la plus noble, la plus riche et la plus belle dame qu'on eût jamais vue. Cette dame était la pauvreté évangélique.

   Il est évident que saint François depuis quelque temps était travaillé sourdement par un idéal de perfection religieuse. Il connaissait certainement la parole de Jésus au jeune homme riche " Si tu veux être parfait, va , et vends tout ce que tu possèdes."

   A cette époque, en effet, le conseil de la pauvreté évangélique faisait la préoccupation des âmes chrétiennes. Des essais , d'ailleurs téméraires, avaient été tentés pour rétablir parmi les fidèles à la vie commune . C'est pourquoi la conversion à la perfection chrétienne fut d'abord envisagée par saint François comme une conversion à la pauvreté évangélique.

   Etant donné ce que nous savons de la générosité et de la hardiesse de notre héros, nous pouvons nous attendre à ce qu'il accomplisse en quelques étapes le renoncement à toute espèce de possession.  Il invite d'abord, à la stupéfaction de sa mère, tous les pauvres qu'il rencontre à la table de famille; les mendiants prennent la place des compagnons de fête. François se jure de ne refuser l'aumône à personne. Son escarcelle était bientôt vidée, il donne son bâton, son chapeau, sa ceinture; il entraîne le pauvre à l'écart et lui passe sa chemise. Mais tout cela est peu de chose: faire la charité ne suffit pas, il faut se faire pauvre soi-même. Avant d'accomplir ce pas décisif, le jeune homme hésite; c'est que, malgré sa témérité plus apparente que réelle, il ne laisse pas d'être avisé et de se défier beaucoup de ses propres forces. Et à ce signe même nous pouvons diagnostiquer que cette fois la vocation est sérieuse.

   Le jeune homme conçoit le projet de faire l'essai réel et effectif de la pauvreté dans un pèlerinage à Rome. Il part. Arrivé au tombeau de l'apôtre saint Pierre, il rencontre un groupe de pèlerins, hommes du peuple, modestes bourgeois, qui déposent leurs aumônes derrière la grille avec cette parcimonie coutumière aux fidèles.  François à cette vue, se sent saisi par un de ces mouvements de générosité et de magnificence dont il n'était pas maître, et puisant dans son escarcelle une pleine poignée de pièces d'or , il les sème à travers la grille d'un geste large et royal. La pluie d'or carillonna sur le pavé des dalles et les pièces roulèrent jusqu'au tombeau.  Les pèlerins considérèrent avec stupéfaction ce jeune homme follement prodigue.

  François était heureux; en plus de son acte de générosité, il avait étonné ce peuple de pèlerins au coeur médiocre. Tout le François d'avant la conversion, avec son amour mélangé de bien et d'ostentation, nous semble symbolisé par ce geste princier qui sème les pièces d'or.

   Mais immédiatement il courut échanger ses habits contre les haillons d'un pauvre et il mendia l'aumône sous le portail de saint Pierre.

   Revenu à Assise, il commence son existence de pauvre et d'ouvrier. Il répare comme un manoeuvre les murs de Saint Damien. Il vient mendier son pain dans les rues de sa ville natale, couvert de haillons, la figure défaite, les cheveux et la barbe négligés; les gamins le poursuivent à coups de pierres et d'immondices. Son père le recueille, mais l'emprisonne dans la cave . Il réussit à se sauver. Cité devant le tribunal de l'évêque, il restitue à son père tout ce qu'il en a reçu et comparait devant les témoins et les juges. L'évêque lui donne gain de cause. Heureux d'avoir conquis sa pleine liberté, il part en chantant à travers les bois et la montagne; des brigands le rencontrent et lui demandent qui il est, il répond :

"  Je suis le héraut du grand roi."

   Ils le considèrent comme un insensé, le saisissent par les mains et les pieds et le projettent dans la neige du fossé. A quelque temps de là, dans l'église de la Portioncule, François entend lire, dans l'Evangile du jour, le récit de la mission des Apôtres . Ces paroles sont pour lui une lumière. Alors , définitivement, il comprend qu'elle est sa vocation: par la folie de la prédication il convertira le monde. 

Il se met à prêcher. On l'écoute, on le suit. Les premiers de ses disciples se joignent à lui. Il les envoie en mission deux à deux par les villages. Ils sont regardés par les uns comme des saints, par d'autres comme des fous. Des jeunes femmes fuient à leur approche. Fréquemment ils sont persécutés, maltraités, lapidés. Rentrés de mission dans leur grange près d'Assise, ils souffrent du froid, de la faim, mangent des raves au lieu de pain, se livrent à une contemplation continuelle.

Tels sont les premiers débuts de l'ordre des Mineurs.

  

rp Petitot. op +

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Rédigé par Philippe

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Publié le 3 Octobre 2017

Ce n'est pas un Anneessens   mais un    Cavaillé-Coll  comme à Luçon sauf qu'à Luçon il ne marche pas pour la messe du dimanche à 9 h 00 et oui.. !!!  il est muet on sait pas pourquoi les petits matins frileux..!

il attend Antoine!

un grand honneur pour moi de vous avoir dans mes amis. merci beaucoup

je la connais par choeur cette cathédrale..

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 2 Octobre 2017

 

CONSÉCRATION A MON SAINT ANGE GARDIEN


Saint Ange gardien, vous que Dieu m'a donné pour être mon protecteur et mon guide dès le début de mon existence, ici, en présence de Dieu mon Seigneur et Maître, de Marie, ma céleste Mère, de tous les Anges et des Saints, moi, pauvre pécheur, je me consacre aujourd'hui à vous ; je vous supplie de me prendre par la main et de ne plus me lâcher. Par cette main devenue la vôtre, je promets fidélité et obéissance constantes à Dieu et à la sainte Église ; je promets de vénérer toujours Marie, comme ma Souveraine, ma Reine et ma Mère et d'imiter sa vie ; je promets aussi de toujours vous vénérer, vous, mon saint protecteur, et de propager selon mes moyens la dévotion aux saints Anges, afin d'obtenir les secours de votre protection, qui sont spécialement promis en ces temps-ci où des combats spirituels se livrent pour ou contre le Royaume de Dieu.
Obtenez-moi, je vous en prie, saint Ange de Dieu, que l'Amour parfait me consume, et qu'une foi à toute épreuve me garde de tout faux pas. Par votre main puissante, écartez de moi les assauts de l'enfer. Je vous demande par l'humilité de Marie, de nous libérer de tous les dangers, afin que, sous votre égide, je parvienne aux portes de la Cité céleste.

Ainsi soit-il.

Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, Reine des Anges, priez pour nous.
Saint Joseph, époux virginal de la reine des Anges,….


Saint Ange, qui êtes mon gardien,….
Saint Ange, que je révère comme mon prince,
Saint Ange, qui m'avertissez si charitablement,
Saint Ange, qui me donnez de sages conseils,
Saint Ange, mon zélé protecteur,
Saint Ange, qui pourvoyez à mes besoins,
Saint Ange, qui m'aimez tendrement,
Saint Ange, mon consolateur,
Saint Ange, qui m'instruisez de mes devoirs,
Saint Ange, mon bon pasteur,
Saint Ange, témoin de toutes mes actions,
Saint Ange, qui me secourez en toute rencontre,
Saint Ange, qui veillez continuellement à ma garde,
Saint Ange, qui me secondez dans toutes mes entreprises,
Saint Ange, qui intercédez pour moi,
Saint Ange, qui me portez dans vos mains,
Saint Ange, qui me dirigez dans toutes mes voies,
Saint Ange, qui présidez à toutes mes actions,
Saint Ange, mon charitable défenseur,
Saint Ange, qui me conduisez avec sagesse,
Saint Ange, qui me mettez à l'abri des dangers,
Saint Ange, qui m'enseignez les vérités du salut,

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde (ter)

V. Priez pour nous, Saints Anges gardiens,
R. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions :
Dieu tout-puissant et éternel, qui par un effet de votre ineffable bonté, nous avez donné à tous un Ange gardien, faites que j'aie pour celui que vous m'avez accordé dans votre miséricorde tant de respect et d'amour que, aidé par les dons de votre grâce et par son secours, je mérite d'aller dans la céleste patrie vous contempler avec lui dans l'éclat de votre gloire.

Par Notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

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Rédigé par Philippe

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