Publié le 26 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

ora pro nobis .

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Chers amis, quand nous récitons le Credo, nous affirmons : « Je crois en Saint Esprit, qui est Seigneur et qui donne la vie ». L’« Esprit créateur » est la puissance de Dieu qui donne la vie à toute la création et est la source d’une vie nouvelle et abondante dans le Christ. L’Esprit maintient l’Église unie au Seigneur et fidèle à la Tradition apostolique. Il est Celui qui a inspiré les Saintes Écritures et qui guide le peuple de Dieu vers la plénitude de la vérité (cf. Jn 16, 13).

De toutes ces façons, l’Esprit est Celui qui « donne la vie », qui nous conduit au cœur même de Dieu. Ainsi, plus nous permettons à l’Esprit de nous diriger, plus grande sera notre configuration au Christ et plus profonde notre immersion dans la vie du Dieu Un et Trine.

Cette participation à la nature même de Dieu (cf. 2 P 1, 4) se produit à travers les événements quotidiens de la vie dans lesquels il est toujours présent (cf. Bar 3, 38).

Toutefois, il y a des moments dans lesquels nous pouvons être tentés de rechercher la félicité loin de Dieu. Jésus lui-même demande aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » (Jn 6, 67).

Un tel éloignement offre peut-être l’illusion de la liberté. Mais où nous conduit-il ? Vers qui pouvons-nous aller ? Dans nos cœurs, nous savons, en fait, que seul le Seigneur a « les paroles de la vie éternelle » (Jn 6, 67-69). S’éloigner de lui n’est qu’une tentative inutile de nous fuir nous-mêmes (cf. Saint Augustin, Les Confessions VIII, 7). Dieu est avec nous dans la réalité de la vie et non dans notre imaginaire ! Affronter la réalité, et non la fuir, c’est ce que nous voulons ! Pour cela, l’Esprit Saint avec délicatesse, mais aussi avec fermeté, nous attire vers ce qui est réel, vers ce qui est durable, vers ce qui est vrai. C’est l’Esprit qui nous ramène à la communion avec la Sainte Trinité.

L’Esprit Saint a été, de quelque manière, l’oublié de la Sainte Trinité. Une claire compréhension de sa Personne semble presque hors de notre portée. Et cependant quand j’étais encore un petit garçon, mes parents, comme les vôtres, m’ont enseigné le signe de la Croix. J’ai ainsi très tôt compris qu’il y a un Dieu en trois Personnes et que la Trinité est au centre de la foi et de la vie chrétienne. Quand j’ai cru au point d’avoir une certaine compréhension de Dieu le Père et de Dieu le Fils – leurs noms parlaient déjà d’eux-mêmes –, ma compréhension de la troisième Personne de la Trinité restait faible. C’est pourquoi, comme jeune prêtre chargé d’enseigner la théologie, j’ai décidé d’étudier les grands témoins de l’Esprit dans l’histoire de l’Église. C’est en parcourant cet itinéraire que je me suis retrouvé à lire, entre autres, le grand saint Augustin.

Sa compréhension de l’Esprit Saint se développa de manière graduelle ; elle fut un combat. Jeune, il avait embrassé le Manichéisme – l’une de ses tentatives, dont j’ai parlé il y a un instant, de créer une utopie spirituelle en séparant les réalités de l’esprit des réalités de la chair. En conséquence, au début, il était méfiant à l’égard de l’enseignement chrétien sur l’incarnation de Dieu. Et cependant, son expérience de l’amour de Dieu présent dans l’Église le conduisit à en rechercher la source dans la vie du Dieu Un et Trine. Ceci le porta à avoir trois intuitions particulières sur l’Esprit Saint comme lien d’unité au sein de la Sainte Trinité : unité comme communion, unité comme amour durable, unité comme don, donné et reçu. Ces trois intuitions ne sont pas seulement théoriques. Elles aident à expliquer comme l’Esprit agit. Dans un monde où aussi bien les individus que les communautés souffrent souvent de l’absence d’unité et de cohésion, de telles intuitions nous aident à demeurer en syntonie avec l’Esprit et à étendre et à clarifier la nature de notre témoignage.

Avec l’aide de saint Augustin, essayons donc d’illustrer quelques aspects de l’œuvre de l’Esprit Saint. Il observe que les deux mots « Esprit » et « Saint » se rapportent à ce qui appartient à la nature divine ; en d’autres termes, à ce qui est partagé par le Père et par le Fils, à leur communion.

Par conséquent, si la caractéristique propre de l’Esprit est celle d’être ce qui est partagé par le Père et par le Fils, Augustin en conclut que la qualité particulière de l’Esprit est l’unité. Une unité de communion vécue : une unité de personnes dans une relation mutuelle de donation constante : le Père et le Fils qui se donnent l’un à l’autre.

Nous commençons ainsi, je pense, à entrevoir combien cette compréhension de l’Esprit Saint comme unité, comme communion, est éclairante. Une unité vraie ne peut jamais être fondée sur des relations qui nient l’égale dignité des autres personnes. Et l’unité n’est pas non plus simplement la somme totale des groupes à travers lesquels nous nous efforçons parfois de nous « définir » nous-mêmes. En effet, c’est uniquement dans la vie de communion que l’unité se maintient et que l’identité humaine se réalise pleinement : nous reconnaissons notre besoin commun de Dieu, nous répondons à la présence unificatrice de l’Esprit Saint et nous donnons notre vie les uns pour les autres à travers le service.

La deuxième intuition d’Augustin – c’est-à-dire celle de l’Esprit Saint comme amour qui perdure – dérive de l’étude qu’il fit de la Première Lettre de saint Jean, là où l’auteur dit que « Dieu est amour » (1 Jn 4, 16).

Augustin suggère que ces mots, tout en se référant à la Trinité dans son ensemble, doivent également être compris comme exprimant une caractéristique particulière de l’Esprit Saint. En réfléchissant sur la pérennité de l’amour – « celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu (Ibidem) – Augustin se demande : Est-ce l’amour ou l’Esprit qui garantit le don continuel ? Voici ce qu’il en conclut : « L’Esprit Saint nous fait demeurer en Dieu et Dieu en nous, mais c’est l’amour qui en est la cause. Donc, l’Esprit est Dieu comme amour ! » (De Trinitate 15, 17, 31).

C’est une magnifique explication : Dieu se donne lui-même en partage comme amour dans l’Esprit Saint. Que pouvons-nous savoir d’autre sur la base de cette intuition ? L’amour est le signe de la présence de l’Esprit Saint !

Les idées ou les paroles qui manquent d’amour – même si elles apparaissent sophistiquées ou sages – ne peuvent être « de l’Esprit ». De plus, l’amour a une caractéristique particulière, loin d’être indulgent ou volubile, il a une tâche ou un objectif à accomplir : celui de demeurer. Par sa nature, l’amour est durable. Encore une fois, chers amis, nous pouvons jeter un dernier coup d’œil sur ce que l’Esprit Saint offre au monde : un amour qui dissout l’incertitude ; un amour qui va au-delà de la peur de la trahison ; un amour qui a en soi l’éternité ; le véritable amour qui nous introduit dans une unité qui dure !

La troisième intuition – l’Esprit Saint comme don -, Augustin la déduit de sa réflexion sur un passage évangélique que nous connaissons et aimons tous : la conversation du Christ avec la Samaritaine au bord du puits. Là, Jésus se révèle comme celui qui donne de l’eau vive (cf. Jn 4, 10), qui est ensuite définie comme étant l’Esprit (cf. Jn 7, 39) ; 1 Co 12, 13).

L’Esprit est « le don de Dieu » (Jn 4, 20) – la source intérieure (cf. Jn 4, 14) – qui étanche réellement notre soif la plus profonde et nous conduit au Père. À partir de cette observation, Augustin conclut que le Dieu qui se livre à nous comme un don est l’Esprit Saint (cf. De Trinitate, 15, 18, 32).

Chers amis, examinons encore une fois la Trinité à l’œuvre : l’Esprit Saint est Dieu qui se donne éternellement, comme une source intarissable, il n’offre rien de moins que lui-même. En observant ce don incessant, nous arrivons à voir les limites de tout ce qui périt, la folie d’une mentalité de consommation. consumériste En particulier, nous commençons à comprendre pourquoi la recherche de la nouveauté nous laisse insatisfaits et désireux de quelque chose d’autre. Ne recherchons-nous pas un don éternel ? La source qui jamais ne s’épuisera ? Avec la Samaritaine, nous nous exclamons : « Donne-la moi cette eau : que je n’aie plus soif » (Jn 4, 15) !

Chers jeunes, comme nous l’avons vu, l’Esprit Saint réalise la merveilleuse communion de ceux qui croient en Jésus Christ. Il est à l’origine de notre unité qui se réalise dans l’amour (cf. Catéchisme de l’Église Catholique, 813-4). Fidèle à sa nature de donateur et, à la fois, de don, il est à présent à l’œuvre à travers vous. Éclairés par les intuitions de saint Augustin, faites en sorte que l’amour unificateur soit votre mesure ; que l’amour durable soit votre défi ; que l’amour qui se donne soit votre mission !

Demain, ce même don de l’Esprit sera conféré solennellement à nos confirmands. Je prierai : « Donne-leur l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de connaissance et de piété et remplis-les de l’esprit de ta sainte crainte ». Ces dons de l’Esprit – dont chacun –, nous rappelle saint François de Sales, est une manière de participer à l’unique amour de Dieu – ne sont ni une récompense ni un titre de reconnaissance. Ils sont simplement donnés (cf. 1 Co 12, 11). Et ils exigent de la part de celui qui les reçoit une seule réponse : « J’accepte » ! Nous percevons ici quelque chose du mystère profond qu’est être chrétiens. Ce qui constitue notre foi ce n’est pas en premier lieu ce que nous faisons, mais ce que nous recevons. En effet, il se peut que des personnes généreuses, qui ne sont pas chrétiennes, fassent beaucoup plus que nous. Amis, acceptez-vous d’être introduits dans la vie trinitaire de Dieu ? Acceptez-vous d’être introduits dans sa communion d’amour ?

Les dons de l’Esprit qui agissent en nous, orientent et déterminent notre témoignage. Orientés, de par leur nature, à l’unité, les dons de l’Esprit nous lient encore plus étroitement à l’ensemble du Corps du Christ (cf. Lumen Gentium, 4), en nous rendant davantage capables d’édifier l’Église, pour servir ainsi le monde (cf. Ep 4, 13). Ils nous appellent à participer activement et joyeusement à la vie de l’Église : dans les paroisses et dans les mouvements ecclésiaux, dans les cours de formation religieuse, dans les associations universitaires et dans les autres organisations catholiques. Oui, l’Église doit grandir dans l’unité, elle doit s’affermir dans la sainteté, se rajeunir et se renouveler constamment (cf. Lumen Gentium, 4). Mais suivant quels critères ? Ceux de l’Esprit Saint ! Adressez-vous à lui, chers jeunes, et vous découvrirez la signification véritable du renouvellement.

Ce soir, réunis sous ce merveilleux ciel étoilé, nos cœurs et nos esprits sont remplis de gratitude envers Dieu pour l’immense don de notre foi en la Trinité. Souvenons-nous de nos parents et de nos grands-parents, qui marchaient à nos côtés quand, enfants, ils soutenaient les premiers pas de notre cheminement dans la foi.

À présent, après de nombreuses années, vous vous êtes rassemblés comme jeunes adultes autour du Successeur de Pierre. Être avec vous m’emplit de joie. Invoquons l’Esprit Saint : c’est lui l’artisan des œuvres de Dieu (cf. Catéchisme de l'Église catholique, 741).

Laissez-vous façonner par ses dons ! Comme l’Église accomplit le même voyage avec l’humanité tout entière, de même, vous aussi, soyez appelés à exercer les dons de l’Esprit parmi les vicissitudes de la vie quotidienne. Faites en sorte que votre foi mûrisse à travers vos études, le travail, le sport, la musique, l’art. Faites en sorte qu’elle soit soutenue par la prière et nourrie par les Sacrements, pour être ainsi une source d’inspiration et de soutien pour ceux qui vous entourent. En réalité, la vie ne consiste pas simplement à accumuler, et elle est bien plus que le succès. Être vraiment vivants c’est être transformés intérieurement, c’est être ouverts à la force de l’amour de Dieu. En accueillant la puissance du Saint Esprit, vous pouvez vous aussi transformer vos familles, les communautés, les nations. Libérez ces dons ! Faites en sorte que la sagesse, l’intelligence, la force morale, la science et la piété soient les signes de votre grandeur !

Et maintenant, tandis que nous nous apprêtons à adorer le Saint Sacrement, en silence et en attendant, je vous répète les paroles que la bienheureuse Mary MacKillop a prononcées quand elle venait juste d’avoir vingt-six ans :

« Crois à ce que Dieu murmure à ton cœur ! ». Croyez en Lui ! Croyez en la puissance de l’Esprit d’amour !

 

Benoit XVI 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 26 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 26 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Lorsque les Sœurs Bénédictines de Marie, Reine des Apôtres, ont exhumé le corps de leur fondatrice, Mère Wilhelmina (Wilhelmina) Lancaster, OSB, le 18 mai, elles ont trouvé quelque chose d'inattendu : quatre ans après sa mort et son enterrement dans un simple bois de cercueil en pierre, son corps avait l'air remarquablement bien conservé.

La nouvelle s'est rapidement propagée sur les réseaux sociaux, attirant des centaines de pèlerins vers le monastère situé dans le Missouri rural (États-Unis).

Bien que certaines interrogations subsistent, comme celle de savoir si une enquête sera menée pour examiner scientifiquement sa dépouille, beaucoup veulent en savoir plus sur cette femme qui, à 70 ans, a fondé un Ordre connu avant tout pour ses albums de chant grégorien et de musique classique. Des hymnes catholiques qui ont dominé les palmarès.

Une vision de Jésus dans sa première communion

Sœur Guillermina est née le 13 avril 1924 à Saint-Louis, le dimanche des Rameaux, deuxième des cinq enfants d'un couple catholique. Ses parents l'ont baptisée Mary Elizabeth Lancaster et elle a pris le nom de Guillermina lorsqu'elle a prononcé ses vœux.

Selon l'actuelle abbesse, Mère Cecilia Snell, OSB, et selon une biographie publiée par sa communauté, la future sœur Wilhelmine a eu une expérience mystique à l'âge de 9 ans lors de sa première communion, au cours de laquelle Jésus lui est apparu et l'a invitée à le rejoindre.

 

Après cette expérience, à l'âge de 13 ans, son curé lui demande si elle a déjà envisagé de devenir religieuse. Bien qu'elle ne l'ait pas fait, elle a été rapidement émue par l'idée et a écrit aux Sœurs Oblates de la Providence à Baltimore pour demander la permission de se joindre, « mais elle était trop jeune, [donc] elle a dû attendre ».

L'extrait de la lettre révèle une simplicité éblouissante et une fidélité durable, étant donné qu'elle mourra après avoir vécu 75 ans sous des vœux religieux.

"Chère Mère Supérieure", lit-on. « Je suis une fille de 13 ans et j'aimerais être religieuse. J'ai l'intention d'aller à votre couvent dès que possible. Je serai diplômée de l'école primaire le mois prochain. Ce que je veux savoir, c'est si on doit apporter quelque chose au couvent et quoi apporter. J'espère que je ne vous contrarie pas, mais j'ai à cœur de devenir religieuse (bien sûr, je suis catholique). Que Dieu vous bénisse ainsi que ceux sous votre commandement. Respectueusement, Mary Elizabeth Lancaster."

Une éducation catholique et une vocation permanente

En grandissant dans l'apartheid, Mary Elizabeth a été taquinée pour la couleur de sa peau - elle était autrefois surnommée "Chocolate Drops" - et alors qu'elle était également ridiculisée pour être la seule catholique parmi ses camarades baptistes et méthodistes, elle a nié avoir des rancunes à propos de son traitement.

Lorsque le lycée catholique local a été séparé des Frères chrétiens et que l'école publique semblait être leur seule option, ses parents se sont donné beaucoup de mal pour s'assurer que leur fille et ses pairs puissent poursuivre leur éducation catholique.

Elle a obtenu son diplôme de major de promotion de l'école et est ensuite entrée chez les Sœurs Oblates de la Providence, l'un des deux seuls ordres religieux pour les femmes noires ou hispaniques. Elle restera avec elles pendant 50 ans.

L'habit et la messe traditionnelle en latin

Au cours de ses 50 ans de vie religieuse, sœur Guillermina a été témoin des changements apportés par le Concile Vatican II et a cherché à conserver l'habit, allant même jusqu'à s'approprier l'habit lorsque les sœurs ont cessé de le produire.

"Elle a passé de nombreuses années à se battre pour l'habit", a déclaré Mère Cecilia, qui a noté que sœur Guillermina prenait au sérieux l'idée que ce vêtement représente le Christ . 

 

Comme l'a rapporté le Catholic Key, l'habitude qu'elle a prise à la maison lui a peut-être sauvé la vie lorsqu'elle travaillait comme enseignante à Baltimore, et le col haut et rigide - connu sous le nom de guimpe - a détourné le couteau d'un étudiant mécontent.

Mère Cecilia raconte qu'après des années à essayer d'obtenir le retour à l'habit, elle apprend que la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre a commencé un groupe de sœurs. De plus, elle redécouvre la messe en latin et en tombe amoureuse.

« Et un jour, elle a fait ses valises – elle avait déjà 70 ans –, et est allée fonder cette communauté ; un acte de foi complet."

En 1995, avec l'aide d'un membre de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, la communauté a commencé. Au fil du temps, elle acquerra un charisme plus contemplatif et nettement marial, avec un accent particulier sur la prière pour les prêtres.

Dans sa proposition de nouvelle communauté, Guillermina a exprimé son désir de revenir à l'observance régulière, ce qu'elle avait demandé lors du Chapitre général des Sœurs Oblates de la Providence.

La nouvelle communauté, qui a commencé à Scranton, en Pennsylvanie, a assumé la règle de Saint Benoît et l'office divin traditionnel en latin. En 2006, la communauté a accepté une invitation de l'évêque Robert W. Finn à déménager dans son diocèse de Kansas City-St. Joseph, dans le Missouri.

En 2018, l'Abbaye Notre-Dame d'Ephèse est consacrée avec Mère Cécile comme première abbesse, et Sœur Wilhelmine sous son autorité. En 2019, sept sœurs ont quitté l'abbaye pour établir la première succursale de l'Ordre, le monastère Saint-Joseph à Ava, Missouri.

Aujourd'hui, les sœurs continuent à vivre une vie de silence et de contemplation, suivant la Règle de Saint Benoît. Elles participent à la forme extraordinaire de la messe et utilisent l'office monastique de 1962, avec son chant grégorien traditionnel en latin.

Adepte de la Vierge Marie

On se souvient de sœur Wilhelmine pour son amour pour la Vierge Marie, même dans les dernières années de sa vie, alors que sa santé était fragile.

Regina Trout – une ancienne postulante qui s'est occupée de la religieuse et qui est maintenant mariée avec des enfants et professeur de biologie à l'Université Purdue de Fort-Wayne – se souvient de l'avoir vue visiblement émue. «Chaque fois que vous lui parliez de Notre-Dame, vous pouviez voir cette étincelle. Elle aimait tellement Notre-Dame que cela se transmettait très fortement », raconte-t-il.

Les dernières paroles conscientes de sœur Guillermina - " O Maria ", chantées deux jours avant sa mort dans le cadre de l'hymne " O Sanctissima " - étaient le reflet de sa piété profondément mariale, ainsi que du charisme de la musique . de Dieu- glorifiant les succès pour lesquels les Sœurs Bénédictines de Marie sont connues.

"Elle aimait notre Sainte Mère", a déclaré Mère Cecilia. « C'est ce qu'elle dirait à tous ceux qui viennent ici. Priez le Rosaire. N'oubliez pas de réciter le Rosaire. Aimez la Sainte Mère. ".

"Sa mort était magnifique", a déclaré l'abbesse au groupe ACI d'EWTN. "Dieu a tout arrangé."

"Nous chantions 'Jésus, mon Seigneur, mon Dieu, mon tout.' Quand nous sommes arrivés au couplet de la chanson : « Si j'avais le cœur sans péché de Marie, avec lequel t'aimer, oh quelle joie », elle a ouvert les yeux et a levé les yeux.

« Je veux dire, elle était dans le coma. Nous savons qu'elle pouvait nous entendre, mais elle n'a pas répondu du tout pendant quelques jours. Et puis elle a juste levé les yeux avec ce visage plein d'éclats d'amour.

Pour l'abbesse, il semblait qu'à ces moments-là "elle était déjà au paradis".

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 25 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 

 
 
"Je prendrai ce grand monde,
Chaque jour, chaque heure de celui-ci,
Si j'oublie quelque chose,
Il est peu probable que les étoiles nous acceptent.
Si j'oublie quelque chose, -
Il est peu probable que les étoiles nous acceptent."
 
 
 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 24 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au cours du week-end, au Sanctuaire des martyrs mexicains, 47 jeunes ont reçu le sacrement de l'Ordre du cardinal José Francisco Robles Ortega, archevêque de Guadalajara ; 14 dans le degré du diaconat et 33 autres comme prêtres. 

Par l'imposition des mains, le cardinal de Guadalajara a conclu la formation des candidats et les a consacrés comme prêtres après au moins 10 ans d'études au séminaire concluant leurs connaissances philosophiques et théologiques. 

Dans son message, le cardinal Francisco Robles s'est adressé aux nouveaux prêtres, les exhortant à ne pas se laisser emporter par la nouvelle nomination qu'ils viennent de recevoir, mais plutôt à se consacrer à un travail de service pour les autres : « N'oubliez pas, n'oubliez pas penser à la promotion pour la promotion, la meilleure position, le meilleur, lieu, la meilleure destination, la meilleure paroisse, le meilleur curé, la meilleure communauté, ne pensons pas à cela, pensons à nous abaisser comme le Christ l'a fait et servir, en commençant par les plus pauvres, les plus abandonnés, les plus souffrants et ceux qui ont le plus besoin de la lumière et de l'aide de Dieu », a déclaré le Cardinal.

A l'issue de la cérémonie d'ordination sacerdotale, l'archevêque a rendu publiques les destinations des nouveaux prêtres.

Entre juin 2022 et mai 2023, il y a 107 prêtres ordonnés pour l'Église catholique dans l'entité. Les 4 et 5 juin de l'année dernière, l'Église de Guadalajara a qualifié d'"historique" l'incorporation de 70 diacres à son presbytère, composé d'environ un millier de membres. 

Les nouveaux prêtres sont chargés d'enseigner les principes de l'Evangile, de présider l'Eucharistie et d'administrer les sacrements tels que le Baptême, l'Onction des malades ou le Mariage. 

Parmi les fonctions du diacre, il faut assister l'évêque et le prêtre à l'autel, conserver et distribuer la sainte communion, bénir les mariages, apporter la communion aux malades, bénir les cendres et présider les funérailles et les rites funéraires (sans la célébration de la Eucharistie); exercer la charité dans les activités de l'Église et administrer le sacrement du Baptême.

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 24 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 24 Mai 2023

Rédigé par Philippe

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Publié le 23 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

L'ange proclama : « Pure Vierge, réjouis-toi ! Et encore une fois, je dis : réjouissez-vous ! Ton Fils est ressuscité le troisième jour du tombeau et a ressuscité les morts. 

Brille, brille, nouvelle Jérusalem - la gloire du Seigneur est montée sur toi ! Réjouis-toi maintenant et montre-toi, Sion ! Vous vous réjouissez, Pure Mère de Dieu, de la résurrection de Celui qui est né de vous.

 

 

l'Archange s'adresse à l'Église du Nouveau Testament ("Splendeur, brillance, Nouvelle Jérusalem, la gloire du Seigneur est exaltée sur vous"). La même phrase est une citation du livre du prophète Isaïe, qui a prédit la résurrection du Christ : « Brille, brille, Jérusalem, car ta lumière est venue, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi » (Is. ; 60 , 1).

"Réjouis-toi maintenant et réjouis-toi, Sion ..." - littéralement Sion est une montagne du côté sud de Jérusalem, où se trouvait la maison du roi David, et plus tard la chambre de la Dernière Cène, la descente du Saint-Esprit sur les apôtres . Dans le Nouveau Testament, comme l'écrit le bienheureux Jérôme, Sion se réfère aux saints : eux, debout sur le sommet des vertus, forment Sion, dont il est dit : « Son fondement est sur les montagnes des saints. Le Seigneur aime les portes de Sion plus que tous les villages de Jacob » (Psaume 86 :2).

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 23 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Son corps repose actuellement dans le parloir du monastère tandis qu'un nouvel autel est en cours de construction. Près de ses pieds se trouvaient des notes explicatives pour les visiteurs. Le cinquième paragraphe de la note se lit comme suit :

Non seulement son corps était dans un état de conservation remarquable, sa couronne et son bouquet de fleurs étaient séchés sur place, la bougie de profession avec le ruban, son crucifix et son chapelet étaient tous intacts. Plus remarquable encore est la parfaite conservation de son saint habit, fait de fibres naturelles, pour lequel elle s'est battue si vigoureusement tout au long de sa vie religieuse. Le voile synthétique était parfaitement intact, tandis que le revêtement du cercueil, fait d'un matériau très similaire, était complètement détérioré et disparu.

Née Mary Elizabeth Lancaster le dimanche des Rameaux du 13 avril 1924 à St. Louis, Missouri, Sr. Wilhelmina a été religieuse pendant 75 ans. 

Elle a commencé sa formation en 1941 pour les Sœurs Oblates de la Providence, prenant le nom religieux "Wilhelmina" pour honorer le Père Jésuite. William Markoe, qui a encouragé sa vocation. 

En tant que Sœur Oblate de la Providence, elle a enseigné dans les archidiocèses de Baltimore, Washington, Charleston, St. Louis, Philadelphie et Miami. Une fois à Baltimore, son habitude lui a sauvé la vie. Une étudiante troublée a lancé un couteau sur Sr. Wilhelmina, mais son col haut a dévié le projectile. 

En 1995, après 50 ans comme Sœur Oblate de la Providence, elle quitte la communauté pour fonder les Bénédictines de Marie, Reine des Apôtres dans le diocèse de Scranton, Pennsylvanie, avec l'aide du P. Arnaud Devillers. En 2006, l'ordre a été transféré au diocèse de Kansas City – St. Joseph à l'invitation de l'évêque.

Au moment de la fondation, Sr. Wilhelmina a fait remarquer : « Il semblerait que j'ai fait une chose très stupide. Après cinquante ans en tant que Sœur Oblate de la Providence, je recommence la vie religieuse en tant que fondatrice d'une nouvelle communauté affiliée à la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

 

 

Des centaines de pèlerins se sont rendus ces derniers jours dans un monastère bénédictin de sœurs religieuses dans la campagne du Missouri, après que la nouvelle a commencé à se répandre sur les réseaux sociaux la semaine dernière que les restes récemment exhumés de la fondatrice afro-américaine de l’ordre contemplatif semblent être incorrompus, quatre ans après sa mort et son enterrement dans un simple cercueil en bois.

Sœur Wilhelmina Lancaster, OSB, a fondé en 1995, à l’âge de 70 ans, les Sœurs bénédictines de Marie, Reine des Apôtres, connues pour leurs albums de chants grégoriens et d’hymnes catholiques classiques, quittant ainsi les Sœurs oblates de la Providence, sa communauté depuis plus de 50 ans.

Connue pour sa dévotion à la messe latine traditionnelle et sa fidélité à la contemplation bénédictine et à la liturgie des heures, elle est décédée à l’âge de 95 ans le 29 mai 2019, en la solennité de l’Ascension.

Environ quatre ans plus tard, lors de la solennité de l’Ascension en rite latin, l’abbesse et les sœurs ont décidé de déplacer son corps vers sa dernière demeure à l’intérieur de la chapelle de leur monastère, une coutume de longue date pour les fondateurs et les fondatrices.

 

 

S'attendant à trouver des os, les sœurs bénédictines ont plutôt déterré un cercueil avec un corps apparemment intact, même si le corps n'a pas été embaumé et que le cercueil en bois avait une fissure au milieu qui laissait pénétrer l'humidité et la saleté pendant une durée inconnue au cours de ces quatre années.

"Nous pensons qu'elle est la première femme afro-américaine à être trouvée incorruptible", a déclaré samedi l'actuelle abbesse de la communauté, Mère Cecilia, OSB, au groupe ACI d'EWTN. En tant que chef du monastère, c'était son rôle d'examiner d'abord ce qu'il y avait dans le cercueil.

Le corps était recouvert d'une couche de moisissure qui s'était développée en raison des niveaux élevés de condensation dans le cercueil fissuré. Malgré l'humidité, peu de son corps et rien de son habit se sont désintégrés pendant les quatre années.

Le choc a été instantané pour la communauté qui s'était rassemblée pour l'exhumer.

"J'ai cru voir un pied complètement plein et intact et j'ai dit:" Je n'ai pas vu que ça "", a déclaré l'abbesse. "Alors j'ai regardé à nouveau plus attentivement."

Après avoir regardé à nouveau, elle a crié à haute voix : « Je vois son pied ! et la communauté, a-t-elle dit, "juste applaudie".

"Je veux dire qu'il y avait juste ce sentiment que le Seigneur faisait cela", a-t-elle déclaré. « En ce moment, nous avons besoin d'espoir. Nous en avons besoin. Notre Seigneur le sait. Et elle était un tel témoignage d'espoir. Et la foi. Et confiance."

L'Église catholique a une longue tradition de soi-disant « saints incorruptibles », dont plus d'une centaine ont été béatifiés ou canonisés. Les saints sont appelés incorruptibles parce que des années après leur mort, des parties ou même la totalité de leur corps sont immunisées contre le processus naturel de décomposition. Même avec les techniques d'embaumement modernes, les corps sont soumis à des processus naturels de décomposition.

Selon la tradition catholique, les saints incorruptibles témoignent de la vérité de la résurrection du corps et de la vie à venir. L'absence de décadence est également considérée comme un signe de sainteté : une vie de grâce vécue si près du Christ que le péché avec sa corruption ne se déroule pas de manière typique mais est miraculeusement tenu à distance.

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On a demandé un jour à sœur Wilhelmine qui était son saint bénédictin préféré, elle a répondu: «St. Bède le Vénérable, bien sûr ! Je suis devenu bénédictine en sa fête, vous savez.

Il y a 1300 ans, en cette même fête, saint Bède le Vénérable expirait également paisiblement alors que les Offices du soir étaient en train de s'achever. Bien que ce soit le mercredi des Rogations, selon la comptabilité liturgique, il serait mort à l'Ascension, puisque les premières vêpres de cette fête avaient été chantées, et c'était une heure après le coucher du soleil.

Suivant non seulement les traces de son saint bien-aimé dans l'amour de l'Office divin et de Notre-Dame, notre chère sœur Wilhelmine l'a suivi jusque dans la mort.  

 

Il y a de nombreuses années, notre premier aumônier a demandé à sœur Wilhelmina « pourquoi êtes-vous devenue religieuse ? Sa réponse instantanée fut : « parce que j'étais amoureuse de Notre-Seigneur ». On pourrait facilement dire, même dans ses années de déclin, qu'elle n'a jamais cessé de l'aimer. Unissons-nous dans des prières d'amour afin que l'amour qu'elle portait à son divin époux la porte également directement à son étreinte.​​​​​​

Les derniers mots de la sœur ont été "O Maria" mardi après-midi, alors que les sœurs chantaient l'un de ses hymnes préférés : "Hail Holy Queen Enthroned Above". je vous salue , sainte Reine.

dédicace frère Thibault fontgombault osb+

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Rédigé par Philippe

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Publié le 23 Mai 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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