Publié le 17 Novembre 2016

Afficher l'image d'origine

 

 

    Il faut constater cependant que l'homme casé et précisément parce que casé, ne jalouse ordinairement, que ceux qui réussissent dans des fonctions semblables aux siennes. La raison: les autres ne nuisent guère à son excellence!  Ainsi l'on verra rarement le mèdecin jalouser le peintre . " Je ne suis pas artiste, j'en conviens. Je m'en console, - il se dit cela à lui tout seul, car il reste discret - mais, si j'avais étudié la peinture, moi aussi, il faudrait voir mes oeuvres; tous compteraient sûrement dans le rang des chefs !"

    Quant au jaloux passionné, il peut, parait-il se rencontrer ailleurs que dans la Lune. Il voudrait, s'il était possible, compter quotidiennement tous les cheveux de sa femme, pour bien s'assurer que le voisin ne fait jamais incursion dans les "adorables" tresses.  C'est lui qui écoute, d'une oreille plus qu'attentive, le Confiteor de son "auge" , inscrit au calepin secret les nom de " Jean-Baptiste, Pierre et Paul, et vous mon Père", pour vérifier dans la suite s'il doit, ou non regarder tout ce monde comme un comité de rivaux..

   Quel incurable, ce dernier !

 

  

      Les indulgents disent d'un certain vieillard qu blâme sans cesse la manière de faire des jeunes: c'est un grincheux ! très vrai, certes! D'autres, sans prétendre, non plus aller au fond des choses expliquent ainsi la conduite du vieux revêche: il se sent à la veille de sortir et il craint qu'on lui marche sur les talons .

   Ne pourrait-on pas dire quelquefois, et avec autant de vérité: jaloux ! Jaloux de voir renaître, sur des visages d'enfant, de la jeunesse: jaloux de sentir, tout autour de lui une activité que son grand âge lui défend .

   Soyons toujours très bons pour le vieillard qui, d'ordinaire est très bon et très indulgent . Jésus faisait de son culte une des formes les plus évangéliques de la charité. Faut-il pour cela, mépriser la remarque de Montaigne qui peut bien ne pas trop manquer de justesse:"

" Il semble que la jalousie que nous avons de voir les enfants paraitre et jouir du monde que nous sommes sur le point de quitter nous rends plus épargnants et restreints envers eux . Prenons garde que la vieillesse ne nous attache plus de rides à l'esprit qu'au visage. "

   La jalousie peut donc régner dans les âmes de tout âge . Et si jamais sculpteur élevait à ce vice meurtrier une statue, il pourrait graver, sur le piédestal, cet avertissement :

Qui que tu sois, voici ton maître:

Du moins prends garde, il pourrait l'être 

 

   Tenons-nous donc toujours aux aguets ! Et si déjà, par malheur la maladie nous avait atteints, vite! aux remèdes: l'humilité,  la réflexion, la prière .

   " La jalousie se rencontre rarement chez des âmes humbles et douces" . Celui qui croit posséder déjà beaucoup plus qu'il ne mérite, ne croit que d'un oeil bon tout le bien du prochain.

   Et si l'on réfléchissait davantage! " La terre est désolée d'une grande désolation parce que personne ne réfléchit dans son coeur."

Oui, si l'on songeait que les grands talents  feront davantage pour la cause de Dieu, notre cause à tous, ne souhaiteront-pas leur multiplication plutôt que leur division.

 

   La prière ! remède par excellence... mais lui aussi, plus facile à croire qu'à pratiquer.

  Un jour, un jeune homme réfléchi se rendit aux pieds de son directeur spirituel pour lui avouer une tentation de jalousie .

- Priez, priez pour que celui-là que vous jalousez réussisse encore plus

- Père! vous ne connaissez pas d'autre remède ? J'ai bien peur d'être exaucé!

...

Il voulait rire: il pria, il vainquit

 

Comme Lui doux et humbles de coeur, hommes de réflexion et de prière nous ne mourrons pas, nous ne vivrons pas esclaves de la jalousie .

 

fr Augustin-Marie Seguin OP

 

 

 

 

  

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 17 Novembre 2016

resize

 

 

   Le jeune homme aussi peut devenir jaloux.

   Lui, à l'âge de la générosité pure, de l' "oubli de soi"; lui qui veut et cherche naturellement le triomphe des meilleures causes, et sans trop regarder au chef de file; lui que l'idéal passionne, ravit, en arrive quelquefois à ne plus permettre volontiers qu'un autre adolescent brille premier en quelque rôle.

   Et à la vérité, si la mode, - la toute-puissante mode, - ne les contraignait pas de sourire et d'applaudir quand on décerne les premiers prix, bon nombre de jeunes gens plisseraient les lèvres, plus tristes du succès du confrère que d'avoir été battus. On assure même qu'on rencontre assez souvent de ces "deuxième de classe" qui, par un mortel dépit, brisent à jamais leur carrière pourtant prometteuse. O grandes âmes! vous vous oubliez à l'hypocrite requête de la nature jalouse. Et prenez-y garde! il arrive encore que de tels oublis font partir des critiques trop sévères, des observations calomnieuses; et alors, par votre très grande faute, des braves, en chantant les plus signalées victoires, exécutent fatalement le prélude de leurs plus grands échecs... O Jalousie! trop fidèle compagne de la gloire, s'écriait Cicéron.

   Ce qui donne souvent naissance ou plutôt éveil à la jalousie dans le coeur du jeune homme, c'est un trop vif besoin de faire parler de lui.

('surtout auj sur l'internet" )

  Que voulez-vous! inexpérimenté, l'adolescent ignorait que la popularité ne vaut pas, même ne signifie pas beaucoup: qu'elle constitue plutôt, de nos jours l'apanage normal de l'actrice la plus délurée, du musclé qui donne le plus vigoureux de poing ! 

   C'est donc la vaine gloire qui, dans une âme jeune, sert ordinairement de base à la jalousie. Tuons la première, et très probablement nous porterons une blessure mortelle à la seconde.

      L'homme fait vient de prendre son rang, son mérite officiel est à peu près définitif. Comme de raison, il peut se faire qu'il désire monter encore plus haut, là où il pourra mettre plus en relief, plus à profit, les éminentes qualités pratiques qu'il estime posséder: ne font-ils pas une grande armée les petits soldats qui pensent tenir dans leur sac le bâton de maréchal ?

   Or le maréchalat n'étant pas conféré à tous nos héros, le jaloux se charge quand même de la "revue" et il découvre des choses qui le font mourir de tristesse.

   Et ne croyons pas que nous vivons dans un siècle dépareillé.

   Saint Jean Chrysostôme, faisant le tour de Constantinople, trouvait la jalousie à tous les carrefours, presque de porte en porte. C'est elle, disait-il, qui combat dans les armées, qui chicane dans les barreaux,  qui dispute dans les académies, qui querelle sur les places publiques, qui murmure dans les cloîtres, qui médit dans les salons, qui tantôt éclate en imprécations et en menaces quand la colère l'enflamme, tantôt s'impose un silence forcé quand l'hypocrisie la cache. Chagrine dans la solitude, inquiète dans le grand monde, intrigante et fourbe dans la cour des princes, artificieuse et maligne dans les conditions particulières, toujours agitée, rêveuse, méfiante, alarmée, mécontente des autres, insupportable à elle-même.

(à suivre)

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Repost0

Publié le 17 Novembre 2016

Comment la jalousie nous pousse à imiter inconsciemment nos rivaux, même détestés

   Le jaloux pourrait presque compter parmi les "universaux".

   Ne le rencontrons-nous pas un peu partout, même dans nos voyages intimes autour de notre chambre?

   Le jaloux, en effet, fréquente chez l'enfant, il s'installe chez le jeune homme : très souvent - sans doute c'est à cause d'un accueil plus sympathique - il prend ses aises chez l'homme fait: bien plus, les manières charitables du vieillard ne voilent pas toujours suffisamment le geste du jaloux.

   Concédons tout de même qu'il faudrait nous entendre avant de porter une accusation générale.

     Que tous les hommes soient effectivement jaloux, que le vice de la jalousie dégrade toutes les âmes, oh! non. Mais bien rare - s'il existe - le coeur assez heureux pour ne jamais au moins sentir ces infâmes sollicitations que notre nature malade féconde quand même, crée sans jamais cesser.

   Voilà comment nous sommes tous jaloux, du moins tous susceptibles de jalousie. Un scolastique distinguerait: tous jaloux... en puissance. La question est donc tranchée .

      Mais, précisément parce que le même homme, au dire de l'Imitation, n'est pas toujours le même homme, un autre grand malheur arrive souvent: une foule de tentés passent de la puissance à l'acte.

   Alors, que voyons-nous dans la vie? Un spectacle si laid qu'en rougissent ceux mêmes qui le donnent: des exigences jadis belles, riches, heureuses... douloureusement rongées par la jalousie; dédaigneuses désormais de vivre plus haut qu'à la hauteur d'un orgueil blessé; de pauvres âmes contentes et malheureuses, anormalement et comme à rebours: elles sourient quand le prochain pleure, elles s'attristent quand il sourit; de vraies jalousies, quoi!

puisque la jalousie dit justement saint Thomas, consiste dans cette tristesse qui a pour objet le bien du prochain que nous regardons comme un mal pour nous, en tant qu'il porte atteinte à notre propre excellence.

 

   Quelquefois la jalousie exerce déjà précocement son empire chez le tout petit enfant.

   Durant ses premières pousses, Bébé régnait en maître au foyer. La maisonnée entière lui faisait sa cour. On lui réservait toutes les tendresses comme on lui concédait tous les charmes. On l'aimait d'amour exclusif... Une petite soeur naquit, exquise, charmante à son tour. Le trône qui était le berceau, fut partagé; partagées aussi les affectueuses câlineries. 'Et mon ber", de se dire le blondinet" il n'est donc plus à moi tout seul!"

 

  Et ne se trouve pas là, il nous semble, qu'une égoïste exigence de "propriétaire par prescription" . Qu'on laisse au petit pleureur son berceau; mais, que la nouvelle poupée cadence dans un autre plus joli, la même crise de jalousie se produira. Et Bébé qui ne cessait, hier encore, d'embrasser sa maman à bec que veux-tu, restera boudeur, car il est... effectivement jaloux.

   Soit dit en passant, je sais pour l'avoir entendu et vu en usage, un remède surprenant: réprimandes à voix plutôt forte, avec, recommandée par des médecins experts application de la main.

   Papas et mamans, allez-y résolument, sinon de bon coeur: dûssiez-vous prendre un ton bourru, vous ferez un geste si beau, le geste du devoir..

   Le jeune homme aussi peut devenir jaloux.

   Lui, à l'âge de la générosité pure, de l' "oubli de soi"; lui qui veut et cherche naturellement le triomphe des meilleures causes, et sans trop regarder au chef de file; lui que l'idéal passionne, ravit, en arrive quelquefois à ne plus permettre volontiers qu'un autre adolescent brille premier en quelque rôle.

(à suivre )

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par fr. Augustin-Marie Seguin op

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 17 Novembre 2016

Rédigé par Philippe

Publié dans #divers

Repost0

Publié le 17 Novembre 2016

Rédigé par Philippe

Publié dans #divers

Repost0

Publié le 17 Novembre 2016

Consolar al triste

 

[:malavita:1]on peut toujours attendre ... !

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 17 Novembre 2016

 

très beau site . !

 

Né en 2000 à Saint-Gall en Suisse, Simon Buerki part étudier le piano à la School for Jazz and Classical Music à Kiev en Ukraine. Depuis 2011, il suit les conseils de Boris Fedorov au Conservatoire de Kiev.
 
Il remporte les Premiers prix de nombreux concours : Concours suisse de musique pour la jeunesse de Bâle, Zurich et Lugano, Concours international pour les jeunes pianistes à la mémoire de Vladimir Horowitz et le Concours international pour les jeunes pianistes – Denis Matsuev à Kiev.
 
Depuis 2007, Simon Buerki s’est produit lors de récitals privés et publics en Russie, en Ukraine et en Suisse, et notamment avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich. Étudie Piano Performance à Central Music School, Moscow
voulait m'inviter sur Messenger mais j'utilise plus depuis très  longtemps. très sympa. y a des perles de gentillesse comme ça.  En France sans doute en 2017 aux dernières nouvelles. au moins parle français. hi hi hi .
 
Born in 2000 in St. Gallen in Switzerland, Simon Buerki went to study the piano at the School for Jazz and Classical Music in Kiev in Ukraine. Since 2011, he is thaught by Boris Fedorov at the Urkainian National Academy of Music in Kiev.
 
He won several competitions First Prices: Swiss Youth Music Competition in Basel, Lugano and Zürich, International Competition for Young Pianists in Memory of Vladimir Horowitz and Denis Matsuev International Competition for Young Pianists in Kiev.
 
Since 2007, Simon Buerki has been giving private and public concerts in Russia, Ukraine and Switzerland, and has performed with the Zürich Philharmonic Hall.
 

 

  bravo Simon, très beau .  bonne chance. Merci pour ta gentillesse.

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 16 Novembre 2016

Afficher l'image d'origine

 

Le chrétien fait partie d'une race d'hommes nouvelle et céleste, d'une lignée divine : divinum genus. C'est un homme déifié, fils de Dieu le Père, incorporé au Verbe incarné, animé du Saint-Esprit. Sa vie doit être celle d'un citoyen du ciel. « Si Dieu s'est humilié jusqu'à se faire homme, dit saint Augustin, ce fut pour exalter les hommes jusqu'à en faire des dieux (Serm. 166 — Cf. Ia In. 49, 2). »

Dans les premiers siècles de l'Église, ces idées étaient du domaine courant ; aucun hérétique n'osa les nier, et les Pères en tirèrent un parti admirable pour prouver contre les Ariens et les Macédoniens la divinité soit du Fils soit du Saint-Esprit. L'Écriture, disaient-ils, nous présente le Fils et le Saint-Esprit comme les vivificateurs, les sanctificateurs et les divinisateurs immédiats des âmes qu'ils habitent et auxquelles ils se communiquent, imprimant en elles l'image de Dieu et les rendant participants de la nature divine. Or Dieu seul, qui est Vie, Sainteté, Déité par nature, peut, immédiatement et par lui-même, vivifier, sanctifier et déifier les autres.

 Pour habiter dans une âme, la vivifier et la réformer, il faut la pénétrer substantiellement ; or ceci est le propre de Dieu (Cf. S. Thom., Cont. Gent. IV, c. 17 ; Sum. Th., I', q. 43, a. 3 ; III', q. 64, a. I).

 Aucune créature, observe Didyme, ne peut entrer dans l'essence même de l'âme ; les sciences et les vertus la perfectionnent à titre d'accidents seulement. Mais l'Esprit-Saint habite substantiellement dans l'âme avec le Père et le Fils. (De Spir. Sancto, n° 25).

 C'est le Saint-Esprit, dit saint Cyrille d'Alexandrie, qui imprime en nous l'image de Dieu. S'il n'était qu'un simple dispensateur de la grâce, nous ne recevrions que l'image de la grâce et non l'image de Dieu. Mais il est lui-même le sceau qui grave en nous l'image de Dieu, nous faisant participants de la nature divine. (Cf. Dial. Trinit. et Thesaurus, ass. 34).

C'est un sceau vivant, ajoute saint Basile ; il nous moule en dehors et au dedans, pénètre jusqu'au plus intime de notre âme et, de la sorte, nous réforme et fait de nous de vivantes images de Dieu1. Avec le sceau divin nous recevons l'onction du même Esprit, et dès lors nous avons le gage vivant de l'héritage céleste : « Celui qui nous a oints, c'est Dieu, lequel nous a aussi marqués d'un sceau et nous a donné, à titre d'arrhes, le Saint-Esprit dans nos cœurs » (II Cor., I, 22).

Baume divin, l'Esprit-Saint par son onction, spiritalis unctio, nous transforme et nous fait exhaler la bonne odeur du Christ : « Nous sommes la bonne odeur du Christ » (II Cor., II, 15). Nous ne recevons pas seulement le parfum du baume, mais la substance divine elle-même  2.


Feu divin, il nous pénètre jusqu'au plus intime, sans détruire notre nature, mais la rendant semblable au feu et lui en communiquant toutes les propriétés. (S. Cyr. Cath., 17 ; — S. Bas., loc. cit., I. 3).

Lumière divine, il éclaire les âmes, les rend lumineuses et resplendissantes, éclatantes de grâce et de charité, comme de vrais soleils divins 3.

Hôte très doux de nos âmes, dulcis hospes animae, il vient converser familièrement avec nous, nous réjouir de sa présence, nous consoler dans nos travaux, nous encourager dans nos difficultés, nous pousser au bien, nous enrichir de ses dons précieux et de ses fruits.

Nous devenons ainsi des temples saints et vivants de Dieu, ses amis, ses égaux en quelque manière, dignes d'être appelés des dieux.  4
Revêtus de Jésus-Christ et faits à son image, nous formons avec Lui une véritable société (I Cor. I, 9) ; nous sommes ses amis, initiés à ses secrets divins (Jean, xv, 15) ; nous sommes ses frères (Jean, xx, 17) ; plus encore, ses membres, si intime est l'union dans cette divine société !

C'est ainsi que nous pouvons devenir enfants de Dieu (Jean, 1, 12) et dieux par participation. Celui qui nous donne ce pouvoir si sublime doit être Dieu lui-même en personne, qui, s'abaissant jusqu'à nous, nous associe à sa vie divine, et de la condition servile de pures créatures nous élève à l'incomparable dignité de dieux,et nous permet d'appeler à pleine bouche l'Eternel et le Tout-Puissant devant lequel tremblent les cieux, non plus du nom terrible de Seigneur, mais du très doux nom de Père.

« Ce que les plus nobles créatures n'auraient jamais pu rêver, s'écrie saint Pierre Chrysologue, ce qui remplirait d'étonnement et d'admiration les plus hautes vertus célestes, nous le répétons tous les jours avec confiance : Notre Père qui êtes aux cieux !

Commerce admirable entre le Créateur et la créature : il se fait notre égal pour que nous arrivions à être ses égaux, en un certain sens. 6

Qui jamais aurait pu soupçonner un tel excès d'amour ? Dieu se faisant homme pour que l’homme devienne Dieu, le Seigneur se rendant esclave pour que l'esclave devienne son fils — établissant ainsi entre la Divinité et l'humanité une éternelle et ineffable parenté. Certes, on ne sait qu'admirer le plus, ou Dieu s'abaissant jusqu'à notre servitude, ou Dieu nous élevant jusqu'à sa dignité »

(Serm. 72).


1 « Quomodo ad Dei similitudincm ascendat creatura, nisi di' irai characteris sit particeps ? Divinus porro cliaracter non talis est cujusmodi est humanus, sed vivens et vere existeras imago, imaginis effectria, qua omnia quae participant, imagines Dei constituuntur. (S. Bas., 1. 5, Contra Eunom.)

2 S. Cyril. Alex., I. XI in Joann, c. 2. - Voir aussi S. Augustin, sermo 185 de Temp. « Il s'écoule dans ses fidèles non plus seulement par la grâce de sa visite et de son opération, mais par la présence de sa majesté ; ce n'est pas seulement l'odeur du baume qui se verse, mais la substance même du baume sacré ».

3 « De même que les corps transparents deviennent eux-mêmes lumineux et rayonnants lorsque la lumière les envahit, de même les âmes qui possèdent le Saint- Esprit sont illuminées par Lui, deviennent elles-mêmes spirituelles et répandent la grâce sur les autres. (S. Bas., De Spir. S. c. IX, n. 23.)

4 Sénèque : Amicitia aut pares invenit aut facit » S. Cyrille : Nous sommes appelés dieux parce que non seulement la grâce nous élève à la gloire surnaturelle, mais encore parce que nous avons en nous Dieu qui y habite et y demeure. (In Ev. Joann., I, 9.)

5 « Creatura Domino suo conjuncta a propria conditione liberatur et in meliorem traducitur... Nos per gratiam dii et filii sumus. » (S. Cyr. In Joan., I. 12, c. 15.)

6 « O admirabile commercium ! Creator generis humani, animatum corpus sumens... largitus est nobis suam Deitatem ! » (Liturg.) — Cf. S. Athan. Serm. 4 cont. Arian., et S. August. Epist. 140 ad Honor. c. 4.

Rp Arintero op+


 

Voir les commentaires

Rédigé par rp Arintero

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 16 Novembre 2016

Rédigé par Philippe

Publié dans #divers

Repost0

Publié le 16 Novembre 2016

 

http://webcatolicodejavier.org/Sufrirconpaciencialosdefectosdelprojimo.jpg

[:malavita:1]

Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, 16 novembre 2016, le Pape François est revenu sur une œuvre de miséricorde que «tous nous connaissons bien, mais que peut-être nous ne mettons pas en pratique comme nous le devrions» : supporter patiemment les personnes ennuyeuses. je me supporte déjà pas mal !

 

Voir les commentaires

Rédigé par Philippe

Repost0