Publié le 6 Mars 2016

 

La bienheureuse Elisabeth de la Trinité (Elisabeth Catez, 1880-1906) sera bientôt canonisée, probablement par le pape François, qui vient de reconnaître un miracle qui lui est attribué.  C’est une grande joie pour l’Eglise, car cette carmélite est un très grand guide pour la vie spirituelle. Transmettre a publié dans son numéro 115 un petit carnet racontant sa vie, et que nous reproduisons ici : revue transmettre Denis Sureau

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Rédigé par Philippe

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Publié le 6 Mars 2016

 

 

" il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orges et deux petits poissons "

 

Nous avons maintenant à parler d’une autre appellation que l’on a donnée au quatrième Dimanche de Carême, et qui se rapporte à la lecture de l’Évangile que l’Église nous propose aujourd’hui.

Ce Dimanche est en effet désigne dans plusieurs anciens documents sous le nom de Dimanche des cinq pains ; et le miracle que ce titre rappelle, en même temps qu’il complète le cycle des instructions quadragésimales, vient encore ajouter aux joies de cette journée. Nous perdons de vue un instant la Passion imminente du Fils de Dieu, pour nous occuper du plus grand de ses bienfaits : car sous la figure de ces pains matériels multipliés par la puissance de Jésus, notre foi doit découvrir ce « Pain de vie descendu du ciel, qui donne la vie au monde » La Pâque est proche, dit notre Évangile ; et sous peu de jours le Sauveur nous dira lui-même : « J’ai désiré d’un extrême désir manger avec vous cette Pâque ».

 

Avant de passer de ce monde à son Père, il veut rassasier cette foule qui s’est attachée à ses pas, et pour cela il se dispose à faire appel à toute sa puissance. Vous admirez avec raison ce pouvoir créateur à qui cinq pains et deux poissons suffisent pour nourrir cinq mille hommes, en sorte qu’après le festin il reste encore de quoi remplir douze corbeilles. Un prodige si éclatant suffit sans doute à démontrer la mission de Jésus ; n’y voyez cependant qu’un essai de sa puissance, qu’une figure de ce qu’il s’apprête à faire, non plus une ou deux fois, mais tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles ; non plus en faveur de cinq mille personnes, mais pour la multitude innombrable de ses fidèles. Comptez sur la surface de la terre les millions de chrétiens qui prendront place au banquet pascal ; celui que nous avons vu naître en Bethléhem, la Maison du pain, va lui-même leur servir d’aliment ; et cette nourriture divine ne s’épuisera pas. Vous serez rassasiés comme vos pères l’ont été ; et les générations qui vous suivront seront appelées comme vous à venir goûter combien le Seigneur est doux .

Mais remarquez que c’est dans le désert que Jésus nourrit ces hommes qui sont la figure des chrétiens. Tout ce peuple a quitté le tumulte de la ville pour suivre Jésus ; dans l’ardeur d’entendre sa parole, il n’a craint ni la faim, ni la fatigue ; et son courage a été récompensé. C’est ainsi que le Seigneur couronnera les labeurs de notre jeûne et de notre abstinence, à la fin de cette carrière que nous avons déjà parcourue plus d’à moitié. Réjouissons-nous donc, et passons cette journée dans la confiance de notre prochaine arrivée au terme. Le moment vient où notre âme, rassasiée de Dieu, ne plaindra plus les fatigues du corps qui, unies à la componction du cœur, lui auront mérité une place d’honneur au festin immortel.

 

L’Église primitive ne manquait pas de proposer aux fidèles cet éclatant miracle de la multiplication des pains, comme l’emblème de l’inépuisable aliment eucharistique : aussi le rencontre-t-on fréquemment sur les peintures des Catacombes et sur les bas-reliefs des anciens sarcophages chrétiens. Les poissons donnés en nourriture avec les pains apparaissent aussi sur ces antiques monuments de notre foi, les premiers chrétiens ayant l’usage de figurer Jésus-Christ sous le symbole du Poisson, parce que le mot Poisson, en grec, est formé de cinq lettres dont chacune est la première de ces mots : Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur. En ce jour, qui est le dernier de la semaine Mésonestime, les Grecs honorent saint Jean Climaque, illustre Abbé du monastère du Mont-Sinaï, au VIe siècle.

 

dom Guéranger.

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 6 Mars 2016

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Publié le 6 Mars 2016

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Publié le 6 Mars 2016

 

Fondateur, de l’Institut Notre-Dame de Vie, « le Père Marie-Eugène est resté Carme jusqu’au bout », explique le P. Louis Menvielle, de cet institut, qui présente le fondateur aux lecteurs de Zenit au moment où Rome vient de reconnaître le miracle qui permettra sa béatification : la guérison d’un petit bébé.

Le pape François a en effet autorisé la Congrégation pour les causes des saints à publier un décret authentifiant un miracle comme dû à l’intercession du Père carme français Marie-Eugène de l’Enfant Jésus, né Henri Grialou (1894-1967).

Les 12 décrets approuvés par le pape François jeudi 3 mars, sont publiés ce 4 mars par le Saint-Siège, en pleine célébration des « 24 heures pour le Seigneur », au cœur du Jubilé de la miséricorde, ce qui n’est pas sans rapport avec le message du futur bienheureux car le P. Marie-Eugène disait : « Oui, j’ai compris la miséricorde : sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus en a senti la douceur, j’en sens la puissance. »

Le père Menvielle raconte aussi quel a été le « miracle » retenu par la cause de béatification et il évoque le chef d’œuvre du P. Marie-Eugène : « Je veux voir Dieu ».

Quel est le miracle qui vient d’être reconnu ?

Déjà de son vivant, on disait de lui qu’il était un saint. Depuis sa mort, sa réputation de sainteté n’a cessé de grandir et de s’élargir à la dimension du monde. L’Archevêque d’Avignon a ouvert sa cause en 1985. L’enquête diocésaine s’est terminée en 1994. Le pape Benoît XVI l’a déclaré Vénérable en décembre 2011 et le pape François a autorisé hier la Congrégation pour la cause des Saints à signer le décret sur le miracle.

Il s’agit d’un enfant qui naît dans les années 80 avec de gros kystes. Il est opéré à 11 jours, puis de nouveau en urgence à 2 semaines. Quelques jours plus tard, le chirurgien constate un écoulement important, qui provient d’une plaie du canal thoracique. L’enfant se trouve dans un état grave de malnutrition (3kg200, à 28 jours). Les médecins sont inquiets : la vie de l’enfant est en danger. La maman note dans son journal : « il faudrait un miracle »… C’est ce miracle que la grand-tante de l’enfant va implorer dans sa prière par l’intercession du Père Marie-Eugène, le jour où elle reçoit une lettre des parents lui annonçant que la situation est sans issue. Or, c’est précisément ce jour-là que, sans explication et sans aucun signe prémonitoire d’amélioration, l’écoulement qui ne cessait pas s’arrête soudainement. La maman écrit le jour même : « le miracle a eu lieu aujourd’hui ». Le lendemain, les médecins constatent que l’enfant est vraiment guéri. Il commence à prendre du poids, « comme un avion qui décolle », selon les médecins. Trois jours après, il peut rentrer à la maison. Depuis, il est en parfaite santé.

Source Zénit;

un saint pour l'Aveyron.

 

Le souffle de l'Esprit Saint

La brise légère de l'Horeb souffle sur Elie ; dans l'Evangile, l'Esprit souffle où il veut ; et pourtant, la Troisième Personne de la Trinité, n'étaient le Père Marie-Eugène et les récents développements théologiques, fait un peu figure de parent pauvre dans l'étude et la dévotion. Il revient au Père Marie-Eugène l'immense et merveilleux mérite d'avoir vécu et pensé "sous les yeux" et en parfaite communion avec l'Esprit Saint, son "grand Ami", comme il pouvait le
dire familièrement. La spiration fut sa respiration et son inspiration:"Tout le monde a remarqué probablement que quand je parle de l'Esprit Saint,
ordinairement, je m'enflamme assez facilement... Je l'appelle "mon ami" et je crois que j'ai des raisons pour cela. Toute ma vie a été un petit peu basée sur la connaissance, sur la découverte de l'Esprit Saint. Il en a été ainsi au début de ma vie religieuse et en plusieurs circonstances où je crois avoir été saisi par l'Esprit Saint d'une façon vigoureuse, d'une façon absolument
certaine. Un jour même je croyais bien que j'allais mourir."

Et cet aveu de taille : "Quand j'ai écrit Je veux voir Dieu, c'était pour montrer le rôle de l'Esprit
Saint." Cela suffirait à faire de cette somme un ouvrage fondamental. Sous la motion de l'Esprit, le baptisé prie et agit dans la joie de la liberté aimante, délivré d'un légalisme stérile. Le Paraclet enseigne, vivifie, justifie par la grâce. Consumé par cette "vive flamme d'amour", le Père Marie-Eugène en partagea l'intimité."L'Esprit Saint est près de moi, il est en moi. Je puis le considérer, le regarder. Je puis avoir des relations avec lui. Et ce qu'il y a de prodigieux, c'est à moi de réaliser cette présence objective. Tant que je n'ai pas fait l'acte d'amour et l'acte de foi pour l'atteindre, ce n'est qu'une possibilité pour moi, sa présence reste d'immensité active. Il faut que je fasse un acte, il faut que je crée le lien. Voilà la présence en moi de l'Esprit Saint, voilà la présence objective."

Le plérôme Plérôma, en grec, désigne la plénitude. Le Dr Freud eût traduit par fantasme ou par illusion, au choix. Naturellement - ou plutôt surnaturellement - il n'en est rien. Dans le Christ, la plénitude (l'absolue totalité dans l'unité) de la réalité divine et salutaire nous est communiquée, de manière à ce que nous soyons, à terme, "tout en tous" (1 Co 15, 28.) Mystique, le Père Marie-Eugène ressentait et vivait passionnément ce désir d'union à Dieu (union
transformante) et d'unité dans le Christ total, ut sint unum. Le Corps de l'Eglise (Tête et Membres) est un, comme la vision béatifique unit les élus à la Trinité dans l'Eglise triomphante.

"... C'est la prière
où se résument tous mes désirs,
c'est le but de toute ma vie:
entraîner les âmes dans l'union et dans l'unité."Qu'ils soient un comme nous sommes un."O Jésus,
inspirez à nos âmes ce même désir...cet unique désir...
Nous travaillons par divers moyens
à ce but unique
d'entraîner les âmes vers l'union profonde avec vous."

 

Ô Père
 
Ô Fils
 
Ô Esprit d’Amour…
 
Donnez à chacune de nos âmes,
cette beauté, cette grandeur,
que vous avez rêvées pour elles
de toute éternité.
 
Nous vous le demandons humblement,
ô Père Source de toute lumière,
ô Jésus notre Frère, notre Maître, notre Roi,
ô Esprit Saint, Amour substantiel,
Architecte et ouvrier des desseins de Dieu.
Réalisez tout entière cette pensée de Dieu.
Que pas une étincelle de cet amour que vous nous destinez
ne reste inemployée, mais qu’elle descende ici-bas.
 
Unissez-nous à vous,
entrevoyez déjà toute notre participation à votre vie trinitaire.
Nous y trouverons notre bonheur, et je sais que vous aussi
vous y trouverez une gloire, secondaire c’est vrai,
mais dans laquelle vous saurez cependant vous complaire.
 
Voilà la prière que nous faisons,
ô Trinité Sainte.
Elle est pour votre gloire, votre joie,
pour l’expansion de votre vie trinitaire.
Assurez son efficacité par une nouvelle emprise de l=Esprit Saint.
Que chaque jour, chaque instant de notre vie
marque une croissance de votre emprise.
Et lorsque vous dominerez sur chacun de nous,
nous porterons témoignage de vous,
là où vous nous enverrez, comme vous nous enverrez.
Et dans cet apostolat de témoignage,
nous trouverons notre raison d=être,
ô Père, ô Fils, ô Saint-Esprit.
 
Considérez ce que vous avez fait,
et réalisez complètement votre œuvre en nous,
et par nous, en tous ceux que nous introduirons
dans le même dessein d’amour,
dans votre vie trinitaire,
auprès de vous et en vous.
 
Ainsi soit-il.
 
Pentecôte 1963, extrait de l’homélie.
 

Prière pour demander la canonisation du Père Marie-Eugène

 

Seigneur notre Dieu nous te rendons grâce
pour ton prêtre, Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus,
qui a vécu sous la motion de ton Esprit Saint.
Tu l’as suscité pour qu’il apprenne à ton peuple
comment pénétrer dans les profondeurs de ton intimité
et conduise ainsi les hommes d’aujourd’hui,
par les chemins de la foi et de la contemplation,
à la perfection de l’amour.
Fais que sa mission porte du fruit dans ton Eglise ;
nous t’en supplions, accorde-nous
la grâce que nous demandons par ton intercession,
et si telle est ta volonté, daigne glorifier ton serviteur .
Par Jésus-Christ Notre-Seigneur

 

source carmel

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 5 Mars 2016

 

 

 

 

 

merci mon Père, j'en reconnais au moins un ! très belles photos, félicitations aux moines..et à la chorale. 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 5 Mars 2016

 

Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous qui avez été dans la tristesse afin que vous exultiez et soyez rassasiés à la mamelle de vos consolations.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pâques va bientôt venir. Telle est la pensée nouvelle qui domine et influence la liturgie d’aujourd’hui. C’est cette pensée qui explique tous les autres thèmes et toutes les autres pensées de la journée : le Christ, le nouveau Moïse, donne aux siens la manne céleste, l’Eucharistie ; il les conduit dans la Jérusalem céleste, l’Église, et en fait de libres enfants de Dieu.

1. Un jour de joie — Ce dimanche a une situation tout à fait spéciale dans l’année liturgique : un dimanche de joie en plein Carême ! Le prêtre peut porter un ornement rose, les orgues jouent, le diacre et le sous-diacre peuvent revêtir des vêtements de joie et tous les textes ont le ton de la joie. La messe commence par un cri de joie : « Lætare — réjouis-toi ». Les motifs de la joie de l’Église sont les suivants :

a) Dans les temps antiques, le jeûne pascal ne commençait à Rome que le lendemain : ce dimanche était donc une sorte de dimanche de Carnaval. Plus tard, quand le Carême dura 40 jours, ce fut le dimanche de Mi-Carême et on en fit un jour de détente dans la sévérité du Carême.

b) L’Église ancienne se réjouissait au sujet des catéchumènes, dont la renaissance spirituelle était imminente : c’est la joie maternelle de l’Église (c’est du reste cette pensée qui donne à l’antique liturgie du Carême une impression joyeuse).

c) Ce dimanche est une fête de Pâques anticipée ; nous ne pouvons plus réprimer la joie de l’attente. Ce jour est aussi la fête du printemps ; l’Église se réjouit de la résurrection de la nature, dans laquelle elle voit encore une image de la résurrection du Christ et de l’âme. C’est pourquoi, à Rome, on apportait aujourd’hui les premières roses à l’Église ; les chrétiens, mais surtout les catéchumènes, s’offraient mutuellement des roses. C’est ce qui explique aussi l’antique usage de la bénédiction de la rose d’or par le Pape. La rose est le symbole du Ressuscité, mais aussi de la joie chrétienne.

d) Enfin, ce jour est aussi un dimanche eucharistique : le Christ est sur le point de fonder sa famille ; c’est au prix de son sang qu’il nous gagne notre pain quotidien, ce pain doit être un fruit de sa Passion ; c’est ce que nous indique l’Évangile. Le Christ est le nouveau Moïse, (le Patriarche de cette semaine) qui, dans le désert de la vie, nous présente la manne céleste. Il y a donc des motifs de joie en abondance : joie pascale, joie maternelle, joie du printemps, fête eucharistique.

dom Pius Parsch

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 5 Mars 2016

 

  on fait ce qu'on peut, avec ce temps pourri !

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Rédigé par Philippe

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Publié le 5 Mars 2016

Rédigé par Philippe

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Publié le 5 Mars 2016

 

On était bien tranquilles ! pas vrai mr le ouebmestre.. ?

oh yes!

_ ah que voulez-vous, les beaux jours n'ont qu'un temps. !

 

 

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Rédigé par Philippe

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