Publié le 26 Janvier 2016

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hélas, il a fallu qu'il perturbe tout celui-là !

 

 

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Publié le 26 Janvier 2016

 

 

     ça change des évêquesses quand même ! Miss Moscou pour le petit Placide.  Я хочу один !! je vais demander à Daniel, qui sait! à défaut de liturgie faut bien se consoler un peu. 

"il n'est pas bon que l'homme soit seul"

livre de la génèse

Tout ce que Dieu crée est beau, plein de sagesse et d’amour

Benoît XVI

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Publié le 26 Janvier 2016

 

' Voici maintenant l'os de mes os, et la chair de ma chair..

et ils seront deux dans une seule  chair. "

 

Dieu se manifeste comme Père dans la création, en tant qu’origine de la vie, et, en créant, il montre sa toute-puissance.

Les images utilisées par l’Écriture Sainte sont à cet égard suggestives (cf. Is 40, 12 ; 45, 18 ; 48, 13 ; Ps 104, 2.5 ; 135 ,7 ; Pr 8, 27-29 ; Jb 38-39). Comme un Père bon et puissant, il prend soin de ce qu’il a créé avec un amour et une fidélité qui ne font jamais défaut, disent les Psaumes à plusieurs reprises (cf. Ps 57, 11 ; 108, 5 ; 36, 6).

 

Ainsi la création devient-elle le lieu où connaître et reconnaître la toute-puissance de Dieu et sa bonté et elle devient un appel à notre foi de croyants pour que nous proclamions Dieu comme Créateur. « Grâce à la foi — écrit l’auteur de la Lettre aux Hébreux —, nous comprenons que les mondes ont été organisés par la parole de Dieu, si bien que l’univers visible provient de ce qui n’apparaît pas au regard » (11, 3). La foi implique donc de savoir reconnaître l’invisible en en découvrant la trace dans le monde visible. Le croyant peut lire le grand livre de la nature et en comprendre le langage (cf. Ps 19, 2-5) ; mais la Parole de la révélation, qui suscite la foi, est nécessaire pour que l’homme puisse parvenir à la pleine conscience de la réalité de Dieu comme Créateur et Père.

C’est dans le livre de l’Écriture Sainte que l’intelligence humaine peut trouver, à la lumière de la foi, la clé d’interprétation pour comprendre le monde.

En particulier, le premier chapitre de la Genèse occupe une place spéciale, avec la présentation solennelle de l’œuvre créatrice divine qui se déploie au fil de sept jours : en six jours, Dieu porte à son achèvement la création et le septième jour, le samedi, il cesse toute activité et se repose. Jour de la liberté pour tous, jour de la communion avec Dieu.

 

Et ainsi, avec cette image, le livre de la Genèse nous indique que la première pensée de Dieu était de trouver un amour qui réponde à son amour.

La deuxième pensée est ensuite de créer un monde matériel où placer cet amour, ces créatures qui en liberté lui répondent. Une telle structure, donc, fait en sorte que le texte soit scandé par certaines répétitions significatives. Par six fois, par exemple, est répétée la phrase: « Et Dieu vit que cela était bon » (vv. 4.10.12. 18.21.25), pour conclure, la septième fois, après la création de l’homme : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait : c’était très bon » (v. 31).

 

Tout ce que Dieu crée est beau, plein de sagesse et d’amour ; l’action créatrice de Dieu porte de l’ordre, elle insère de l’harmonie, elle donne de la beauté.

Dans le récit de la Genèse, il apparaît ensuite que le Seigneur crée avec sa parole : par dix fois on lit dans le texte l’expression « Dieu dit » (vv. 3.6.9.11.14. 20.24.26. 28.29).

C’est le mot, le Logos de Dieu qui est à l’origine de la réalité du monde et en disant : « Dieu dit » fut ainsi soulignée la puissance efficace de la Parole divine. Ainsi chante le Psalmiste : « Le Seigneur a fait les cieux par sa parole, l’univers, par le souffle de sa bouche... Il parla, et ce qu’il dit exista ; il commanda, et ce qu’il dit survint » (33, 6.9). La vie apparaît, le monde existe, parce que tout obéit à la Parole divine.

 

Mais notre question aujourd’hui est : à l’époque de la science et de la technique, cela a-t-il encore un sens de parler de création ? Comment devons-nous comprendre les récits de la Genèse ?

La Bible ne se veut pas un livre de sciences naturelles ; elle veut en revanche faire comprendre la vérité authentique et profonde des choses.

La vérité fondamentale que les récits de la Genèse nous révèlent est que le monde n’est pas un ensemble de forces opposées entre elles, mais il a son origine et sa stabilité dans le Logos, dans la Raison éternelle de Dieu, qui continue à soutenir l’univers.

Il y a un dessein sur le monde qui naît de cette Raison, de l’Esprit créateur. Croire qu’à la base de tout il y aurait cela, éclaire chaque aspect de l’existence et donne le courage d’affronter avec confiance et avec espérance l’aventure de la vie. Donc l’Écriture nous dit que l’origine de l’être, du monde, notre origine n’est pas l’irrationnel et la nécessité, mais la raison et l’amour et la liberté. D’où l’alternative : ou la priorité à l’irrationnel, à la nécessité, ou la priorité à la raison, à liberté, à l’amour. Nous croyons en cette dernière position.

 

Je voudrais dire un mot également sur ce qui est le sommet de toute la création : l’homme et la femme, l’être humain, l’unique « capable de connaître et d’aimer son Créateur » (Gaudium et spes, n. 12).

 

Le Psalmiste, en regardant les cieux, se demande : « À voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? » (8, 4-5).

L’être humain, créé avec amour par Dieu, est une bien petite chose devant l’immensité de l’univers ; parfois, en regardant fascinés les immenses étendues du firmament, nous aussi, nous avons perçu nos limites. L’être humain est habité par ce paradoxe : notre petitesse et notre finitude coexistent avec la grandeur de ce que l’amour éternel de Dieu a voulu pour lui.

 

 

Les récits de la création dans le Livre de la Genèse nous introduisent également dans ce domaine mystérieux, en nous aidant à connaître le projet de Dieu sur l’homme. Ils affirment avant tout que Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol (cf. Gn 2, 7).

Cela signifie que nous ne sommes pas Dieu, nous ne nous sommes pas faits seuls, nous sommes terre ; mais cela signifie aussi que nous venons de la bonne terre, grâce à l’œuvre du bon Créateur.

 

À cela s’ajoute une autre réalité fondamentale : tous les êtres humains sont poussière, au-delà des distinctions opérées par la culture et par l’histoire, au-delà de toute différence sociale ; nous sommes une unique humanité modelée avec l’unique terre de Dieu.

Il y a ensuite un deuxième élément: l’être humain a origine parce que Dieu insuffle le souffle de vie dans le corps modelé de la terre (cf. Gn 2, 7). L’être humain est fait à l’image et ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26-27).

Nous portons alors tous en nous le souffle vital de Dieu et chaque vie humaine — nous dit la Bible — est placée sous la protection particulière de Dieu. C’est la raison la plus profonde du caractère inviolable de la dignité humaine contre toute tentation de juger la personne selon des critères utilitaristes et de pouvoir. Être à l’image et ressemblance de Dieu indique également que l’homme n’est pas refermé sur lui, mais a une référence essentielle en Dieu.

 

Dans les premiers chapitres du Livre de la Genèse, nous trouvons deux images significatives : le jardin avec l’arbre de la connaissance du bien et du mal et le serpent (cf. 2, 15-17 ; 31 1-5).

Le jardin nous dit que la réalité dans laquelle Dieu a placé l’être humain n’est pas une forêt sauvage, mais un lieu qui protège, nourrit et soutient ; et l’homme doit reconnaître le monde non pas comme une propriété à piller et à exploiter, mais comme don du Créateur, signe de sa volonté salvifique, don à cultiver et à protéger, à faire croître et développer dans le respect, dans l’harmonie, en en suivant les rythmes et la logique, selon le dessein de Dieu (cf. Gn 2, 8-15).

Puis, le serpent est une figure qui dérive des cultes orientaux de la fécondité, qui fascinaient Israël et constituaient une tentation constante d’abandonner l’alliance mystérieuse avec Dieu. À la lumière de cela, l’Écriture Sainte présente la tentation que subissent Adam et Ève comme le cœur de la tentation et du péché.

Que dit en effet le serpent ? Il ne nie pas Dieu, mais il insinue une question dissimulée : « Alors, Dieu vous a dit : “Vous ne mangerez le fruit d’aucun arbre du jardin ?”» (Gn 3, 1). De cette façon, le serpent suscite le doute que l’alliance avec Dieu est comme une chaîne qui lie, qui prive de la liberté et des choses plus belles et précieuses de la vie.

La tentation devient celle de construire tout seul le monde dans lequel vivre, de ne pas accepter les limites du fait d’être créature, les limites du bien et du mal, de la moralité ; la dépendance de l’amour créateur de Dieu est vue comme un poids dont il faut se libérer. Cela est toujours le cœur de la tentation. Mais lorsque le rapport avec Dieu est faussé, à travers un mensonge, en se substituant à lui, tous les autres rapports sont altérés. Alors, l’autre devient un rival, une menace : Adam, après avoir cédé à la tentation, accuse immédiatement Ève (cf. Gn 3, 12) : les deux se cachent de la vue de ce Dieu avec lequel ils conversaient en toute amitié (cf. 3, 8-10) ; le monde n’est plus le jardin dans lequel vivre en harmonie, mais un lieu à exploiter et dans lequel se cachent des pièges (cf. 3, 14-19).

La jalousie et la haine envers l’autre pénètrent dans le cœur de l’homme : un exemple en est Caïn, qui tue son frère Abel (cf. 4, 3-9).

En allant contre son créateur, en réalité l’homme va contre lui-même, il renie son origine et donc sa vérité : et le mal entre dans le monde, avec sa lourde chaîne de douleur et de mort.

Et ainsi, ce que Dieu avait créé était bon, même très bon, après ce libre de choix de l’homme en faveur du mensonge contre la vérité, le mal entre dans le monde.

Je voudrais souligner un dernier enseignement des récits de la création: le péché engendre le péché et tous les péchés de l’histoire sont liés entre eux.

Cet aspect nous pousse à parler de celui qu’on appelle le « péché originel ». Quelle est la signification de cette réalité, difficile à comprendre ? Je voudrais seulement donner quelques éléments.

Tout d’abord, nous devons considérer qu’aucun homme n’est refermé sur lui-même, personne ne peut vivre uniquement de lui et pour lui.

Nous recevons la vie de l’autre et pas seulement au moment de la naissance, mais chaque jour. L’être humain est relation : je ne suis moi-même que dans le toi et à travers le toi, dans la relation de l’amour avec le Toi de Dieu et le toi des autres.

Eh bien, le péché signifie perturber ou détruire la relation avec Dieu, c’est là son essence : détruire la relation avec Dieu, la relation fondamentale, se mettre à la place de Dieu.

Le Catéchisme de l’Église catholique affirme qu’avec le premier péché l’homme « s’est préféré lui-même à Dieu, et par là même, il a méprisé Dieu : il a fait le choix de soi-même contre Dieu, contre les exigences de son état de créature et dès lors contre son propre bien » (n. 398).

Une fois la relation fondamentale perturbée, les autres pôles de la relation sont eux aussi compromis ou détruits, le péché détruit les relations, et ainsi il détruit tout, car nous sommes relation. Or, si la structure relationnelle de l’humanité est perturbée dès le début, chaque homme entre dans un monde marqué par cette perturbation des relations, il entre dans un monde perturbé par le péché, par lequel il est personnellement marqué ; le péché initial porte atteinte à la nature humaine et la blesse (cf. Catéchisme de l’Église catholique, nn. 404-406).

Et l’homme tout seul, une seule personne ne peut pas sortir de cette situation, elle ne peut pas se racheter toute seule ; ce n’est que le Créateur lui-même qui peut rétablir les justes relations.

Ce n’est que si Celui dont nous nous sommes éloignés vient vers nous et nous tend la main avec amour, que les justes relations peuvent être renouées.

Cela a lieu en Jésus Christ, qui accomplit exactement le parcours inverse de celui d’Adam, comme le décrit l’hymne dans le deuxième chapitre de la Lettre de saint Paul aux Philippiens (2, 5-11) : alors qu’Adam ne reconnaît pas qu’il est une créature et veut se mettre à la place de Dieu, Jésus, le Fils de Dieu, est dans une relation filiale parfaite avec le Père, il s’abaisse, il devient le serviteur, il parcourt la voie de l’amour en s’humiliant jusqu’à la mort en croix, pour remettre en ordre les relations avec Dieu. La Croix du Christ devient ainsi le nouvel arbre de la vie.

 

Benoît XVI

 

 

 

 

 

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Publié le 26 Janvier 2016

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Publié le 26 Janvier 2016

 

 

Hier, vous avez entendu lire aux vêpres, dans le Livre de la Genèse, le récit de la création du monde et du péché originel. L'Ancien Testament commence donc aujourd’hui, pour atteindre son terme à l'Epiphanie avec la lecture des Prophètes.

 

Dans l'Evangile, le Christ nous propose la parabole des ouvriers de la vigne. Il engage les travailleurs à la première heure de la journée, puis aux troisième, sixième, neuvième heure, jusqu'à la onzième heure, et chacun reçoit son salaire.  

    

Que symbolisent ces heures : première, troisième, sixième, neuvième, onzième ?

 

Ce sont les grandes époques et périodes de l'humanité. Les Pères de l'Eglise se sont penchés sur ces cycles - nous avons un sermon remarquable sur les heures de l'histoire de l'humanité par Grégoire le Grand, pape de Rome.

 

La première heure est celle des premières générations humaines, l'époque du péché originel, la troisième, le déluge et ainsi de suite. En résumé, l'histoire de l'humanité et du monde est partagée en douze heures, douze éons ou, comme l'on dit actuellement, douze cycles.

 

Le Christ s'est incarné à la onzième heure. L'époque chrétienne est celle de la onzième heure. Nous appartenons à cette avant-dernière période, nous sommes ceux qui avons le moins travaillé car nous possédons la grâce ineffable, la fraîcheur de l'Esprit-Saint, la puissance dans les souffrances que nous a dispensée la Croix... et nous recevons cependant la même récompense que cette humanité qui, plongée dans la chaleur du jour et l'ignorance, a travaillé à la vigne de Dieu.

 

L'antiquité représente les dix premières heures et nous sommes à la onzième. Telles sont les proportions selon l'enseignement de l'Eglise entre ceux qui vécurent avant le Christ et après Lui. Quand nous parlons des heures historiques, des cycles, des éons, il ne faut point les voir uniquement sous un aspect chronologique ; une période peut être brève ou longue selon ce que l'homme y accomplit. Notre histoire n'est pas seulement soumise «au caprice de Dieu» mais à la synergie, comme disent les Pères, c'est-à-dire aux deux volontés : de Dieu et de l'homme. Dieu agit en respectant notre volonté, en tenant compte de notre évolution, de notre chute et de notre élévation, de ce que nous conquérons dans le bien et perdons dans le mal. C'est pourquoi ces douze heures ne peuvent être mesurées par des dates fixes, elles sont, en même temps que notre histoire, celles de la conquête de Dieu, du travail dans sa vigne ou du glissement nonchalant dans le péché. Ne l'oubliez jamais, nous sommes en perpétuelle évolution et régression : ces deux mouvements sont coexistants. Il n'y a ni évolution aveugle toujours vers le mieux, ni chute toujours vers le bas. Certes, Dieu tire le bien du mal réalisé par sa créature, mais cette dernière peut autant pousser vers Lui que vers le néant et le péché.

 

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Le péché originel n'est pas un acte qui, une fois accompli, plongea le monde passif dans l'iniquité : l'histoire du péché se déroule et s'entrelace à notre salut. Lorsque le Christ prévoit dans l'Evangile le second Avènement, Il dit, d'une part, que la bonne nouvelle sera prêchée jusqu'aux confins de la terre - relevez la tête, votre heure approche - et, d'autre part, que la foi et la charité seront refroidies (Mt 24, 9-14 ; Mc 13, 9-13 ; Lc 21, 12-19 ; cf. aussi Lc 18, 8). Il parle d'iniquité et de grâce supérieure acquises, si l'on peut dire, à chaque instant. Vers la fin des temps, il sera de plus en plus facile d'être du Christ ou de l'Antéchrist. Car, des deux côtés, il y a augmentation, tension grandissante, expérience dans le bien et dans le mal. Voici le sens de ces ouvriers dans la vigne de Dieu. Cela nous montre qu'en cette vigne ne travaillèrent pas que les chrétiens, mais avant nous des ouvriers venus de tous côtés.

 

Le péché originel commis par Adam et Eve - par nous tous, plutôt, en Adam et Eve - eut lieu, non sur le plan charnel, mais sur le plan spirituel. En effet, le noyau en était la désobéissance. La source, la racine de tous les péchés sont dans la désobéissance à Dieu. Eve a désobéi, Adam et Eve ont désobéi. La racine, la source sont d'en haut et non d'en bas.

 

Ensuite, la deuxième réalité que nous devons prendre en considération, c'est qu'ils étaient dans la plénitude de la liberté et que le péché fut un acte intérieurement libre. J'ai prononcé le mot désobéissance. Ce mot cache plusieurs aspects de notre vie intérieure. Pourquoi Adam et Eve devaient-ils être obéissants à Dieu ?

 

Quand un homme demande un service à un ami, même si ce dernier n'en saisit pas le motif, s'il l'aime, il lui répondra : je ferai ce dont tu me pries, j'irai où tu veux, je ne désire aucune explication parce que c'est toi ; j'ai confiance en toi, je t'aime et je t'obéis. L'obéissance d'Adam et Eve aurait exprimé non seulement la crainte de leur dépendance de Dieu mais par excellence leur amitié pour leur Créateur. Dieu voulait vérifier notre amour sincère. Lui qui avait tant dispensé de grâces à Adam et Eve, leur explique, leur demande la grâce de faire quelque chose pour Lui gratuitement : s'abstenir de manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Pourquoi ont-ils désobéi ? Parce qu'Eve voulait être comme Dieu. Etre comme Lui, sans Lui... Eve ne songea ni à l'audace de son geste, ni à la signification de la demande de Dieu. Eve dédaigna l'amitié et l'amour de Dieu. Peut-on dire que nos premiers parents n'aimèrent pas Dieu ? Je dois, ici, m'arrêter un instant sur cette notion de l'amour de Dieu. Il n'est pas donné pleinement à l'homme, il nous faut le conquérir. Et dans la profondeur du péché originel réside le fait que l'homme préféra conquérir la puissance divine plutôt que l'amour du Seigneur ; son choix était libre.

 

Au début de la Septuagésime, en cette période de préparation et de lutte, je voudrais que vous vous plongiez dans votre conscience et vous posiez la question sur votre vie spirituelle : quel en est le moteur, recevoir des grâces de Dieu, ou l'accroissement en votre cœur, sans réserve, sans attente, de l'amour de Dieu ?

 

orthodoxie.

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 25 Janvier 2016

 

 

 

 

 

La rencontre avec le Christ sur le chemin de Damas a littéralement révolutionné la vie de Paul... Il est donc important que nous nous rendions compte combien Jésus Christ peut avoir une incidence dans la vie d'un homme et donc aussi dans la nôtre...: comment se passe la rencontre d'un être humain avec le Christ ? Et en quoi consiste le rapport qui en découle ?...

Paul nous aide à comprendre la valeur absolument fondamentale et irremplaçable de la foi. Voici ce qu'il écrit dans la lettre aux Romains : « Nous estimons que l'homme devient juste par la foi, indépendamment des actes prescrits par la Loi de Moïse » (3,28). Et également dans la lettre aux Galates : « Ce n'est pas en observant la Loi que l'homme devient juste devant Dieu, mais seulement par la foi en Jésus Christ » (2,16)... « Être justifiés » veut dire être rendus justes c'est-à-dire être accueillis par la justice miséricordieuse de Dieu et entrer en communion avec lui. Et par conséquent pouvoir établir un rapport bien plus authentique avec tous nos frères. Et cela sur la base d'un pardon total de nos péchés. Eh bien, Paul dit avec toute la clarté possible que cette condition de vie ne dépend pas de nos éventuelles oeuvres bonnes, mais d'une pure grâce de Dieu : « Il nous donne d'être des justes par sa seule grâce, en vertu de la rédemption accomplie dans le Christ Jésus » (Rm 3,24).

      Par ces mots, saint Paul exprime le contenu fondamental de sa conversion, la direction nouvelle de sa vie résultant de sa rencontre avec le Christ ressuscité.

Avant sa conversion, Paul n'avait pas été un homme loin de Dieu et de sa Loi ; au contraire il était un juif observant, d'une observance fidèle jusqu'au fanatisme. Mais à la lumière de sa rencontre avec le Christ, il a compris que par cela il avait cherché à se construire lui-même, à construire sa propre justice, et que toute cette justice était vécue pour lui-même. Il a compris qu'une nouvelle orientation de sa vie était absolument nécessaire. Et cette nouvelle orientation, nous la trouvons exprimée dans ses paroles : « Ma vie aujourd'hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré pour moi » (Ga 2, 20). Paul, donc, ne vit plus pour lui-même, pour sa propre justice. Il vit du Christ et avec le Christ.

 

Benoît XVI

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 25 Janvier 2016

 

L'Armée de Terre a la douleur d'apprendre le décès d'un sixième légionnaire du 2e REG suite à l'avalanche de Valfréjus.

Engagé avec sa compagnie pour réaliser une formation d’adaptation montagne hiver dans la région de Modane du 11 au 28 janvier 2016, le légionnaire de 1re classe David HETENYI est grièvement blessé dans une avalanche le lundi 18 janvier après-midi, dans le cadre d’un entraînement alpin. Évacué vers une structure hospitalière le jour même, il décède des suites de ses blessures le 25 janvier 2016. Il était célibataire sans enfant.

 

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Publié le 25 Janvier 2016

Rédigé par Philippe

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Publié le 25 Janvier 2016

 

 

"Cette personne a atteint le nombre maximal d'amis et ne peut en accepter d'autres..." rare quand même ! normal encore un géorgien. j'avais encore jamais vu! s'ils sont tous comme Sandro ..

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Rédigé par Philippe

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