Publié le 11 Avril 2016
Je recommande à vos prières l'âme de mon ami le Frère Vincent, chanoine de l'abbaye de Lagrasse, rappelé à Dieu hier matin à 39 ans.
Fr Vincent luttait contre une terrible maladie. Avec Nicolas Diat, nous l'avons revu il y a peu. Une grande et belle âme est montée au ciel.
Samedi 16 avril, je serai à l'Abbaye des Chanoines de Lagrasse pour les obsèques de mon ami le Frère Vincent, plein de joie car il a rejoint le ciel.
J'ai dédié "Dieu ou rien" à Frère Vincent, car j'ai compris dès notre première rencontre que le Christ avait posé son cœur contre le sien.
Depuis 2014, en venant à Lagrasse pour rencontrer le Frère Vincent, je pouvais voir dans ses yeux et dans son sourire le visage de Jésus.
+RS
+ cardinal R Sarah.
merci Eminence, tandis que vous célébriez devant la Ste Tunique, à Argenteuil.
quelle coïncidence.
et fidelium animae per misericordiam Dei requiescat in pace
+
Le petit Placide se joint à la douleur du Cardinal Sarah, de ses proches et de ses moines et leur adresse ses très sincères condoléances.
Le Père Abbé
et la communauté des Chanoines Réguliers
de l’Abbaye Sainte Marie de Lagrasse
confient à votre prière le repos de l’âme du
Frère Vincent-Marie de la Résurrection
(Benoît Carbonell)
endormi dans la paix du Seigneur
au matin du Dimanche 10 avril 2016
dans la 39ème année de son âge
et la 12ème année de sa vie religieuse.
Les obsèques auront lieu samedi 16 avril à 10h,
à l’abbaye.
priez pour tous nos frères religieux et oblats.
st Benoît
st Joseph
nd de Lourdes.
priez pour lui .
+
Frère Vincent a pris l’habit le 19 mars 2005. Il a vécu les premières années de restauration de l’abbaye, en mettant au service de tous ses qualités professionnelles d’électricien. Son tempérament actif et son sens pratique faisaient de lui un homme organisé, prévoyant et méticuleux. Il aimait le travail bien fait et veillait à tous les détails.
Atteint de sclérose en plaques, il a perdu petit-à-petit ses capacités de mouvement. S’aidant d’abord de cannes, puis en fauteuil roulant et enfin couché dans son lit depuis trois ans, cet homme actif a fait l’expérience du dépouillement. Il y a révélé un sens surnaturel de l’apostolat. Durant ses séjours à l’hôpital ou les pèlerinages à Lourdes, il ne cessait de témoigner de sa foi, et marquait tous ceux qui le rencontraient par sa joie profonde et simple. Il a ainsi réconforté de nombreux malades mais aussi les infirmières et les médecins qui s’occupaient de lui.
De plus en plus diminué dans son intégrité physique, il a déployé sa stature spirituelle. Il disait :
Comme j’aimerais aller vite au Ciel, mais comme Dieu voudra ! Je lui ai tout donné, Il m’a tout pris, je le remercie !
Il devenait, au cœur de notre communauté, un exemple de prière perpétuelle et d’abandon joyeux dans les mains du Seigneur. Accueillant chacun par son beau sourire, il n’a cessé jusqu’à la fin de prier et d’offrir ses souffrances pour les nombreuses intentions que tous venaient -parfois de loin- lui confier. On ne l’a jamais entendu se plaindre. Depuis quelques années, il répétait :
je ne peux peux plus rien faire sauf prier et sourire.
Depuis quelques temps, il portait très particulièrement les intentions de l’Église que le Cardinal Robert Sarah venait lui confier régulièrement. Ces visites creusaient profondément en lui le sens de sa mission de prière et de silence.
Ces derniers mois, ne pouvant plus parler, il ne cessait de tenir son rosaire à la main.
Dimanche matin, ses derniers instants ont été simples et paisibles. Il a reçu les derniers Sacrements du Père Abbé, sa maman et sa sœur étaient providentiellement présentes, puis en quelques minutes alors que les frères de la communauté se rassemblaient, il a remis son âme à Dieu.