Publié le 1 Mars 2016

 

 

Quel âge avait  Saint Joseph au moment de son mariage? On a parfois dit que Joseph était un vieillard lorsqu’il épousa Marie. Il paraît acquis maintenant que cette conception est fausse. En effet, la loi juive de l’époque stipulait qu’un jeune homme de 18 ans devait chercher femme. Et il devait être marié au plus tard à 22 ans. En conséquence Joseph, le Juste, devait lui aussi être jeune au moment de son mariage.  De nombreux auteurs en renom ont d’ailleurs accrédité cette thèse.

Jean GERSON (1363-1429)

Jean Gerson prononça des sermons dans lesquels il glorifiait Saint Joseph, et écrivit des Considérations sur Saint Joseph  et un long poème de 4800 vers, le Josephina.  Selon lui, Joseph était un homme jeune au moment de son mariage. Il aurait été sanctifié dès le sein de sa mère et son assomption corporelle ne serait pas invraisemblable.

 

Ubertin de Casale (1259-1329?)

Quand Saint Joseph est-il mort?

“On peut penser raisonnablement que la mort de Joseph eut lieu avant la Passion de Jésus. Autrement, Joseph n’aurait pas été absent du Calvaire; et s’il avait vécu à ce moment-là, Jésus n’aurait pas confié sa très Sainte Mère à l’un de ses disciples. Il est même très probable que Joseph était mort avant le Baptême de Jésus: nulle mention n’est faite de lui, si ce n’est pour dire que Notre-Seigneur passait pour être le fils du charpentier. “

 

N’oublions pas que Saint Joseph est le Patron des mourants. Il est possible qu’il soit mort entre les bras de Jésus et de Marie comme l’ont laissé entendre certains mystiques, dont Marie d’Agreda et Maria Valtorta.

Mais Saint François de Sales va encore beaucoup plus loin, lui qui pense que Saint Joseph est déjà au Ciel avec son corps et son âme, comme la très Sainte Vierge Marie: “S’il est vrai, ce que nous devons croire, qu’en vertu du Très Saint Sacrement que nous recevons, nos corps ressusciteront au jour du jugement, comment pourrions-nous douter que Notre Seigneur ne fît monter au Ciel, en corps et en âme, le glorieux Saint Joseph, qui avait eu l’honneur et la grâce de le porter si souvent entre ses bras bénis, dans lesquels Notre-Seigneur se plaisait tant?”

 

 

 

 

c'est plus comme ça que je le verrais.. jeune et beau dans la fleur de l'âge..

. Ca ne passe pas représenter saint Joseph comme un vieux viellard à barbe blanche ..

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 1 Mars 2016

 

 

parler de la miséricorde sans parler de la justice de Dieu et des peines dues aux péchés,  est une hérésie. en pleine confusion de la bonté et de la miséricorde. 

 

 

La miséricorde est le second sentiment qui s'éleva en Dieu.

J'ai dit la miséricorde et non la bonté; la bonté c'est l'amour de l'être bon et saint, pour l'être bon et saint. La miséricorde est l'amour de celui qui est saint pour celui qui est souillé, de celui qui est juste pour celui qui est injuste: plus l'être qui en est l'objet est coupable et souillé, plus la miséricorde le recherche et le sollicite; c'est l'amour de la mère qui voit son enfant à l'état de cadavre; qui le presse encore contre son sein et qui est étonnée que son souffle et ses mamelles ne puissent lui rendre la vie qu'elle lui avait donnée.

Dieu dut éprouver pour l'homme un sentiment de miséricorde infinie. Mais comment Dieu peut-il éprouver la miséricorde avec la répulsion pour le coupable.

Comment peut-il éprouver ce mouvement contradictoire?

 

C'est qu'à côté du mal, dans l'être dégradé, Dieu vit encore l'être lui-même fait à son image; il restait encore dans cette intelligence décolorée, dégradée, ce qui restait dans la boîte de Pandore lorsque tous les maux en furent sortis... l'espérance!

Oui, quand celui que nous aimions nous échappe par des infamies, nous courons vers lui en lui tendant les bras: Viens, lui crions-nous, reviens; et ce qui nous soutient c'est l'espoir qu'il pourra s'arrêter, qu'il retournera sa face, et qu'un baiser de paix et de conciliation pourra se confondre entre lui et nous.

Oui, le plus grand criminel est encore un chef-d'oeuvre de grâce, de puissance, de bonté; et quand Dieu couvre de son regard les profondeurs de ces cachots où sont entassés les coupables qu'a flétris la justice humaine, il y découvre des âmes qui un jour seront dignes d'être placées sur les autels.

 

La justice et la miséricorde existaient donc dans Dieu, et ces deux mouvements sont comme deux lignes parallèles qui partent du coeur de Dieu et ne devraient jamais se rencontrer, et qui pourtant se coupent à un point d'intersection, à un point qui les rapproche et les accorde, et ce point c'est ... l'expiation!

 

L'expiation est l'arche jetée entre la justice et la miséricorde de Dieu.

 

L'expiaton consiste en ce que la miséricorde consent à pardonner, en faisant à la justice cette condition qu'il y aura une satisfaction; et la justice, assurée de cette satisfaction, permet à la miséricorde d'octroyer son pardon.

...

Or, quelle est cette satisfaction? C'est la peine; c'est-à-dire une excommunication totale ou partielle du bien, ou une répulsion dans la sphère du bien, dans la sphère du mal. Cette répulsion est inévitable; car, comme dit Homère, la peine suit le crime d'un pas lent mais sûr.

...

La foi nous enseigne que dans l'autre vie qui est l'époque de réparation, la peine ne modifie rien: la miséricorde est passée, la justice seule est debout; et quelque chose encore de plus terrible que la justice, l'amour méprisé pèse de tout son poids sur le tombeau du réprouvé, et scelle à tout jamais la pierre de l'enfer. ' Ce n'est pas la justice, dit Dante, qui a créé l'enfer, c'est l'amour méconnu."

 

Aussi, que le criminel, sur l'échafaud, ait un repentir véritable, qu'un rayon de la grâce descende dans son coeur, et quand le bourreau croira prendre sa vie, c'est lui qui l'offrira en holocauste, en esprit d'expiation. De scélérat avili, il deviendra héros, car l'héroïsme consiste à sacrifier sa vie; il deviendra victime et prêtre, et il croira entendre Dieu lui dire comme à son Fils:" Tu es sacerdos in aeternum, secundum ordinem Melchisedech."  Tu es prêtre de toute éternité, selon l'ordre de Melchisédech." ....

Ainsi l'expiation consiste dans l'acceptation volontaire de la peine. Il faut qu'en acceptant la peine le coupable s'écrie avec le bon larron: Et nos quidem juste, nam digna factis recipimus; hic vero nihil gessit."  Pour nous c'est avec justice que nous souffrons la peine que nos crimes ont méritée; mais celui-ci n'a fait aucun mal."

Ainsi Jésus-Christ , ne tarda pas à lui dire: " Amen dico tibi, hodie mecum eris in paradiso:" Et Jésus lui répondit: Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis."

 

La société te condamne et t'excommunie. Mais: va: sacer esto " Sois sacré."

....

Vous ne pourrez réhonorer celui que vous aurez flétri, que quand la société sera devenue ce qu'elle doit être, lorsque toute prison sera devenue une maison religieuse et tout geôlier un prêtre. Car le prêtre, en jetant à ses pieds la victime, confond le chrétien et le criminel dans un même embrassement; il les enveloppe d'un même manteau et les sauve l'un par l'autre.

 

Mais quand le prêtre se retire, la Miséricorde s'en va, toute la société s'ébranle; de même que toute machine, pour fonctionner, a besoin d'une certaine huile qui facilite ses mouvements, de même la société ne peut subsister sans cet ingrédient de la miséricorde.

 

Lacordaire.

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 1 Mars 2016

 

 

Prééminence de saint Joseph sur tout autre saint

Saint Joseph, plus grand des saints, une doctrine commune :

La doctrine selon laquelle saint Joseph, après Marie, a été et est toujours plus uni à Notre-Seigneur que tout autre saint tend à devenir de plus en plus une doctrine communément reçue dans l’Église. Elle ne craint pas de déclarer l’humble charpentier supérieur en grâce et en béatitude aux Patriarches, à Moïse, le plus grand des prophètes, à saint Jean-Baptiste, et aussi aux Apôtres, à saint Pierre, à saint Jean, à saint Paul, à plus forte raison supérieur en sainteté aux plus grands martyrs et aux plus grands docteurs de l’Église.

Cette doctrine a été enseignée par Gerson, par saint Bernardin de Sienne. Elle devient de plus en plus courante à partir du XVIe siècle : elle est admise par sainte Thérèse, par saint François de Sales, par Suarez, plus tard par saint Alphonse de Liguori et beaucoup d’autres.

 

L'union conjugale s'accompagne de la communication des biens entre Marie et Joseph :

Enfin S. S. Léon XIII, dans l’encyclique Quanquam pluries, a écrit :

« Certes, la dignité de Mère de Dieu est si haute qu’il ne peut être créé rien au-dessus. Mais comme Joseph a été uni à la bienheureuse Vierge par le lien conjugal, il n’est pas douteux qu’il ait approché, plus que personne, de cette dignité suréminente par laquelle la Mère de Dieu surpasse de si haut toutes les autres créatures.

L’union conjugale est en effet la plus grande de toutes ; à raison de sa nature même, elle s’accompagne de la communication réciproque des biens des deux époux. Si donc Dieu a donné à la Vierge Joseph comme époux, bien certainement il ne le lui a pas seulement donné comme soutien dans la vie, comme témoin de sa virginité, gardien de son honneur, mais il l’a fait aussi participer par le lien conjugal à l’éminente dignité qu’elle avait reçue. »

 

Une mission exceptionnelle requiert une sainteté exceptionnelle :

Le principe général par lequel la théologie, expliquant la révélation, montre quelle devait être, dès ici-bas, la plénitude de grâce créée en la sainte âme du Sauveur, quelle devait être la sainteté de Marie et aussi la foi des Apôtres, repose sur la mission divine exceptionnelle qu’ils avaient reçue, mission qui demandait une sainteté proportionnée.

Il y a quelque chose de semblable pour saint Joseph.

 

On saisit mieux la vérité et l’importance de ce principe révélé et de soi évident, en considérant par contraste ce qui arrive trop souvent dans la direction des choses humaines. Il n’est pas rare que des incapables et des imprévoyants y occupent de très hautes fonctions, au grand détriment de ceux qu’ils gouvernent.

Mais enfin le désordre est le désordre, l’insuffisance est l’insuffisance, et il ne saurait se trouver rien de pareil en ceux qui sont immédiatement choisis par Dieu lui-même, et préparés directement par lui, pour être ses ministres exceptionnels dans l’œuvre de la rédemption.

 

rp Garrigou lagrange.

 


 
 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 29 Février 2016

Rédigé par Philippe

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Publié le 29 Février 2016

Le prêche de l’évêque de Périgueux et Sarlat à la grand messe agricole

c'était pas summorum et ici .

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Rédigé par Philippe

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Publié le 29 Février 2016

Rédigé par Philippe

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Publié le 29 Février 2016

 

   il neige à Moscou !

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Rédigé par Philippe

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Publié le 29 Février 2016

 

 

"Il descendit donc, se plongea sept fois dans le Jourdain selon la parole de l'homme de Dieu et sa chair redevint nette comme la chair d'un petit enfant: il était guéri."

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 29 Février 2016

 

Courage ! ne nous décourageons pas lorsque nous tombons ; relevons-nous au contraire, et, comme le voyageur qui a fait une chute, marchons, courons plus vite pour rattraper le temps perdu.

Que notre chute nous rende plus humbles ; faisons des actes d’humilité à la vue de cette faute, mais surtout faisons des actes d’espérance, espérant fermement que nous avons la grâce de ne plus retomber à l’avenir et qu’il dépend de nous seuls d’être parfaitement saints à l’avenir. Jésus est là dans notre cœur et nous en donne le moyen ; ayons un profond regret de notre faute, ayons-en une contrition parfaite, la regrettant amèrement parce qu’elle offense Dieu infiniment bon et infiniment aimable, Dieu, c’est tout dire ; mais ne nous attardons pas trop longtemps, surtout dans le moment même, et d’ordinaire, sur le souvenir de notre faute, venons-en tout de suite au ferme propos de ne plus y tomber ; examinons s’il y a lieu, les moyens à prendre pour ne plus la commettre. Et puis ne regardant plus le passé (pour le moment du moins : on pourra y revenir plus tard, dans l’oraison, s’il y a lieu, pour s’humilier, se repentir, se fondre en reconnaissance du pardon accordé par Dieu), ne voyons que l’avenir et entrons hardiment et avec confiance dans une nouvelle voie ; regardons non plus en arrière, mais en avant ; ne regardons pas seulement, pas tant les fautes à ne plus commettre, mais surtout les vertus à pratiquer  ; regardons moins le mal pour ne pas le faire que le bien, pour le pratiquer ; ne regardons pas tant nos péchés passés pour ne pas y retomber, que Jésus et ses perfections pour les imiter. Courage ! et en avant !

 

Charles de Foucauld. 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 29 Février 2016

 

 

 

Here is Vsevolod Zavidov (Russia), the First Degree winner in Elementary Category of Debut International Piano Competition 2016, performing:
Mozart Fantasie K. 397
Haydn Allegro in A Major
Schumann Arabesque Op.18
Schumann Soaring Op.12 No. 2
Shostakovich Three Fantastic Dances Op.1
Tchaikovsky/Pletnev “Nutcracker” Concert Suite, No. 7: Andante Maestoso
Enjoy.

 

 

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Rédigé par Philippe

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