Publié le 4 Février 2023

 

 

 

 

 

Nous pouvons aussi aller jusqu’à distinguer dans ces différentes heures les âges de la vie d’un homme ; le point du jour, bien sûr, représente l’enfance de notre intelligence ; la troisième heure peut se comprendre comme la jeunesse, parce que l’ardeur de l’âge s’accroît tout comme le soleil monte dans le ciel. La sixième heure marque la maturité parce que la vigueur s’y affermit en plénitude, semblable au soleil fixé au zénith. On peut comprendre la neuvième heure comme la vieillesse, car cet âge abandonne l’ardeur de la maturité de même qu’à cette heure le soleil descend du haut des cieux. La onzième heure représente ce moment de la vie qu’on appelle la décrépitude ou sénilité.

Voilà pourquoi, à juste titre, les grecs n’appellent pas les plus âgés « vieillards » mais « anciens », pour suggérer que ceux qu’ils appellent « anciens » sont plus âgés que les vieillards.

Ainsi l’un est amené à une vie droite dès son enfance, l’autre dans sa jeunesse, un autre dans sa maturité, un autre dans sa vieillesse, un autre à l’âge de la sénilité, comme les ouvriers sont appelés à la vigne à des heures différentes.

Examinez donc, mes très chers frères, votre genre de vie et voyez si vous êtes déjà des ouvriers de Dieu. Que chacun pèse ce qu’il fait et juge s’il travaille dans la vigne du Seigneur. Celui qui recherche dans cette vie son intérêt personnel n’est pas encore venu à la vigne du Seigneur, car ceux qui travaillent pour le Seigneur ne pensent pas à leur propre profit mais à celui du Seigneur, ils se vouent avec ardeur à la charité et s’appliquent à la bienveillance, veillent au profit des âmes et se hâtent d’emmener avec eux les autres vers la vie. Mais celui qui vit pour lui-même, qui se repaît des plaisirs de la chair, est convaincu de paresse à juste titre parce qu’il ne recherche pas le fruit du travail divin.

 

En vérité, celui qui a négligé jusqu’à la fin de ses jours de vivre pour Dieu est comme celui qui est resté à ne rien faire jusqu’à la onzième heure. C’est pourquoi il est dit justement à ceux qui sont restés indolents jusqu’à la onzième heure : « Pourquoi vous tenez-vous là tout le jour à ne rien faire ? », comme s’il était dit clairement : « Puisque vous n’avez pas voulu vivre pour Dieu dès l’enfance et la jeunesse, au moins convertissez-vous à la fin de vos jours, et comme il ne vous reste déjà plus grand labeur à accomplir sur le chemin de la vie, venez au moins le soir ».

Ainsi le maître de maison appelle ces gens-là, et d’ordinaire ils sont rémunérés les premiers, parce qu’ils quittent leur corps pour le Royaume avant ceux qui avaient été appelés dès l’enfance. Le larron n’est-il pas venu à la onzième heure, à cause de son châtiment et non de son âge, lui qui confessa Dieu sur la croix et rendit le dernier soupir presque en même temps que les paroles de sa confession ? C’est en commençant par le dernier que le maître de maison remet le salaire, de même qu’Il a d’abord conduit le larron au repos du paradis avant d’y conduire Pierre.

Combien de nos pères vécurent avant la Loi, combien sous la Loi, et cependant ceux qui ont été appelés lors de la venue du Seigneur sont parvenus au Royaume des Cieux sans aucun délai. Ceux donc qui se sont mis au travail à la onzième heure reçoivent ce même denier qu’ont attendu de tous leurs vœux ceux qui avaient travaillé dès la première heure, car étant venus au Seigneur à la fin des temps, ils reçoivent en partage la même vie éternelle que ceux qui avaient été appelés dès le début des temps. Aussi, ceux qui avaient travaillé les premiers murmurent en disant : « Ces derniers ont travaillé une heure seulement et tu les fais égaux à nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur ! » Ceux qui ont travaillé depuis le début du monde ont porté le poids du jour et de la chaleur parce qu’il leur a fallu vivre plus longtemps et ils eurent à supporter d’autant plus de tentations charnelles. On devra, en effet, porter d’autant plus le poids du jour et de la chaleur et être fatigué par l’ardeur de la chair que la vie sera plus longue.

 

st Grégoire le Grand .

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 4 Février 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 3 Février 2023

 

 

 

saint temps liturgique à tous nos moines !

 

 

 

 

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Publié le 3 Février 2023

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Publié le 3 Février 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 2 Février 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 2 Février 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  l'hiver arrive ! - 1° seulement hier , - 10 °  de prévu pour la semaine prochaine. 

my favourites  ! ​​​​​​

 

 

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Publié le 1 Février 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

" Que ce sera bon quand le voile tombera enfin,

et que nous jouirons du face à face avec Celui que nous aimons uniquement.." 

 

sainte Elisabeth de la Trinité . 

 

 

"Et ainsi, nous trouvons également le thème de la souffrance, très accentué dans le passage de l’Évangile, lorsque Syméon prononce sa prophétie sur l’Enfant et sur la Mère : « Vois ! Cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même [Marie], une épée te transpercera l’âme ! » (Lc 2, 34-35).

Le « salut » que Jésus apporte à son peuple, et qu’il incarne en lui-même, passe par la croix, par la mort violente qu’Il vaincra et transformera avec le sacrifice de la vie par amour.

Ce sacrifice est déjà entièrement annoncé dans le geste de présentation au Temple, un geste certainement motivé par les traditions de l’Ancienne Alliance, mais intimement animé par la plénitude de la foi et de l’amour qui correspond à la plénitude des temps, à la présence de Dieu et de son Saint Esprit en Jésus.

L’Esprit, en effet, plane sur toute la scène de la Présentation de Jésus au Temple, en particulier sur la figure de Syméon, mais également d’Anne. C’est l’Esprit « Paraclet », qui apporte le « réconfort » d’Israël et anime les pas et les cœurs de ceux qui l’attendent. C’est l’Esprit qui suggère les paroles prophétiques de Syméon et d’Anne, paroles de bénédiction, de louange à Dieu, de foi dans son Consacré, d’action de grâce parce que finalement nos yeux peuvent voir et nos bras embrasser « son salut » (cf. 2, 30).

« Lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël » (2, 32) : c’est ainsi que Syméon définit le Messie du Seigneur, au terme de son chant de bénédiction. Le thème de la lumière, qui fait écho au premier et au second poème du Serviteur du Seigneur dans le Deutéro-Isaïe (cf. Is 42, 6 ; 49, 6), est fortement présent dans cette liturgie.

En effet, elle s’est ouverte par une procession à laquelle ont participé les supérieurs généraux et les supérieures générales des Instituts de vie consacrée ici représentés, qui ont porté des cierges allumés.

Ce signe, propre à la tradition liturgique de cette fête, est très expressif. Il manifeste la beauté et la valeur de la vie consacrée comme reflet de la lumière du Christ ; un signe qui rappelle l’entrée de Marie dans le Temple : la Vierge Marie, la Consacrée par excellence, portait dans ses bras la Lumière même, le Verbe fait chair, venu dissiper les ténèbres de ce monde avec l’amour de Dieu.

Benoit XVI 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 1 Février 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ça grandit vite!

congratulations and happy new year ! 

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Publié le 31 Janvier 2023

Rédigé par Philippe

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