Venez Esprit-Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles, et allumez en eux le feu de votre amour. V/ Envoyez votre Esprit, Seigneur, et il se fera une création nouvelle. R/ Et vous renouvellerez la face de la terre.
Prions O Dieu, qui avez instruit les cœurs de vos fidèles par la lumière du Saint-Esprit, donnez-nous, par ce même Esprit, de comprendre et d’aimer ce qui est bien, et de jouir sans cesse de ses divines consolations. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Notre Père… Je vous salue Marie… Gloire au Père
Prions
Pasteur éternel, notre Dieu, Toi qui gouverne ton Église Et la protège toujours, Donnes-lui, nous t’en prions, le pasteur qu’elle attend : un homme qui ait l’esprit de l’Évangile et nous guide selon sa bonté. Par Jésus, le Christ… Amen.
je pense à tous nos moines devant le st sacrement exposédans la nef plus que celles d'un misérable pauvre petit bonhomme insignifiant, fasse que leurs prières ardentes et suppliantes, et celles de tous les religieux contemplatifs bénédictins, en attente , touchent le coeur de Jésus (même s'il n'y a pas de cardinal bénédictin.) .qu'ils sachent que surtout dimanche je serai bien près d'eux... sur mon sycomore ..
Comment, en ces jours où prend fin le pontificat du Pape Benoît XVI, ne pas évoquer le ministère de Pierre confié par le Christ à son Eglise et ne pas se souvenir de la profession de foi de l’apôtre, éprouvé et bouleversé au lendemain de la Résurrection : « Pierre, m’aimes-tu ?.., oui, Seigneur, tu sais bien que je t’aime ». Cette affirmation l’établit dans une suite exigeante, un abandon confiant qui lui permet d’épouser le chemin du serviteur emprunté par le fils de Dieu : « Quand tu étais jeune, tu allais où tu voulais (…) maintenant que tu es vieux un autre nouera ta ceinture et tu iras là où tu ne voulais pas aller ».
Ce même enseignement a été donné à Pierre au moment de la confession de Césarée, lorsqu’en lui confiant les clés du Royaume, Jésus lui avait annoncé qu’il le suivrait jusque dans l’épreuve et le mystère de la croix : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à luimême, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera ».
Toutes ces paroles ont façonné profondément notre pape comme prêtre et évêque, mais surtout pendant les huit années de son pontificat. A la suite de la dernière visite ad limina des évêques de la province de Rennes, je témoignais déjà de la rencontre tout à la fois simple et exceptionnelle que nous avons vécue avec lui. Paternellement, il nous a confirmés dans la foi et a renforcé nos liens. La simplicité de l’échange nous a donné la mesure de l’humilité avec laquelle le Pape Benoît XVI vit sa charge d’évêque de Rome.
Apprenant la nouvelle de la renonciation à la charge que le Seigneur lui a confiée, il m’est revenu à l’esprit cette parole prononcée par Jean le Précurseur à propos de Jésus : « C’est ma joie, et j’en suis comblé : il faut qu’Il grandisse, et moi, que je diminue » (Jn 3, 30). Si le Saint-Père a accompli par cette renonciation un geste d’humilité, il a aussi posé un acte prophétique. Alors que nos contemporains ne voient dans l’Eglise qu’une institution, il a rappelé que ses pasteurs n’ont de raison d’être qu’en s’effaçant devant le Christ.
Soyons pleinement confiants pour l’avenir et restons fermes dans la prière : l’Esprit donne toujours à l’Eglise les pasteurs dont elle a besoin.
"Que notre prière reconnaissante accompagne notre Pape Benoît XVI. Puissions-nous, dans les jours à venir, témoigner au Seigneur Jésus-Christ notre reconnaissance envers lui et notre confiance dans l’Eglise qui demeure œuvre de Dieu."
mgr Alain Castet.
Te Deum laudámus,
te Dóminum confitémur.
Te ætérnum Patrem,
omnis terra venerátur.
Tibi omnes ángeli,
tibi cæli et univérsæ potestátes:
Tibi chérubim et séraphim
incessábili voce proclámant:
Sanctus, Sanctus, Sanctus,
Dóminus Deus Sábaoth.
Pleni sunt cæli et terra
maiestátis glóriæ tuæ.
Te gloriósus apostolórum chorus,
te prophetárum laudábilis númerus,
te mártyrum candidátus
laudat exércitus.
Te per orbem terrárum
sancta confitétur Ecclésia,
Patrem imménsæ maiestátis;
venerándum tuum verum et únicum Fílium;
Sanctum quoque Paráclitum Spíritum.
Tu rex glóriæ, Christe.
Tu Patris sempitérnus es Fílius.
Tu, ad liberándum susceptúrus hóminem,
non horruísti Vírginis úterum.
Tu, devícto mortis acúleo,
aperuísti credéntibus regna cælórum.
Tu ad déxteram Dei sedes,
in glória Patris.
Iudex créderis esse ventúrus.
Te ergo quæ´sumus, tuis fámulis súbveni,
quos pretióso sánguine redemísti.
Ætérna fac cum sanctis tuis
in glória numerári.
Salvum fac pópulum tuum, Dómine,
et bénedic hereditáti tuæ.
Et rege eos,
et extólle illos usque in ætérnum.
Per síngulos dies benedícimus te;
et laudámus nomen tuum
in sæ´culum, et in sæ´culum sæ´ culi.
Dignáre, Dómine,
die isto sine peccáto nos custodíre.
Miserére nostri, Dómine,
miserére nostri.
Fiat misericórdia tua,
Dómine, super nos,
quemádmodum sperávimus in te.
In te, Dómine, sperávi:
non confúndar in ætérnum.
Nous vous louons, ô Dieu !
Nous vous bénissons, Seigneur.
Toute la terre vous adore,
ô Père éternel !
Tous les Anges,
les Cieux et toutes les Puissances.
Les Chérubins et les Séraphins
s’écrient sans cesse devant vous :
Saint, Saint, Saint est le Seigneur,
le Dieu des armées.
Les cieux et la terre,
sont plein de la majesté de votre gloire.
L’illustre chœur des Apôtres,
La vénérable multitude des Prophètes,
L’éclatante armée des Martyrs,
célèbrent vos louanges.
L’Église sainte publie vos grandeurs,
dans toute l’étendue de l’univers,
Ô Père dont la majesté est infinie !
Elle adore également votre Fils unique et véritable ;
Et le Saint-Esprit consolateur.
Ô Christ ! Vous êtes le Roi de gloire.
Vous êtes le Fils éternel du Père.
Pour sauver les hommes et revêtir notre nature,
vous n’avez pas dédaigné le sein d’une Vierge.
Vous avez brisé l’aiguillon de la mort,
vous avez ouvert aux fidèles le royaume des cieux.
Vous êtes assis à la droite de Dieu
dans la gloire du Père.
Nous croyons que vous viendrez juger le monde.
Nous vous supplions donc de secourir vos serviteurs,
rachetés de votre Sang précieux.
Mettez-nous au nombre de vos Saints,
pour jouir avec eux de la gloire éternelle.
Sauvez votre peuple, Seigneur,
et versez vos bénédictions sur votre héritage.
Conduisez vos enfants
et élevez-les jusque dans l’éternité bienheureuse.
Chaque jour nous vous bénissons ;
Nous louons votre nom à jamais,
et nous le louerons dans les siècles des siècles.
Daignez, Seigneur, en ce jour,
nous préserver du péché.
Ayez pitié de nous, Seigneur,
ayez pitié de nous.
Que votre miséricorde, Seigneur, se répande sur nous,
selon l’espérance que nous avons mise en vous.
C’est en vous, Seigneur, que j’ai espéré,
je ne serai pas confondu à jamais.
Jean Raspail
» Cette nouvelle m’a attristé. Il m’a semblé devenir orphelin. Benoît XVI a restitué beaucoup de choses à l’Église, surtout à l’Église d’Europe. Il a mis un terme aux dérives de la liturgie, rétabli en grande partie l’existence du sacré, redonné une impulsion essentielle. Ce n’est qu’un aspect des choses mais je suis content qu’il m’ait rendu la culture catholique intacte, alors qu’on en avait été privé pendant pas mal de temps. Sur sa démission, je dirais que, en raison de l’hypertrophie médiatique qui rend presque indispensable la présence du pape, sa décision était plus que possible, elle était recommandée.
Heureusement, le pape va maintenant “se retirer dans un monastère et prier”. Et c’est très important car tout porte à croire que sa prière sera écoutée. Quand je pense à cela, il me vient beaucoup de confiance dans l’avenir de l’Église catholique romaine, en raison de ce “parapluie” extraordinaire de messes célébrées, de milliards de prières qui émanent depuis des siècles et des siècles, et encore maintenant, de tous les monastères d’Europe et du monde. «