Publié le 25 Août 2012
"La souffrance est et restera toujours la souffrance c'est à dire une violence faite à notre nature. Dieu lui-même ne peut pas changer cela :
Fecisti nos ad te
la foi :
« Tu nous as faits pour toi, Seigneur. »
l'espérance :
Or te c'est le bonheur.
...
La souffrance s'oppose à ce fecisti et au mouvement vers le terme te.
En souffrant avec nous et pour nous, Jésus a fait rentrer cette opposition dans le mouvement ; la souffrance est devenue chemin, mais c'est per accidens
. Essentiellement et prise en elle-même, elle reste un contraire, un ennemi.
C'est seulement quand on a engage la bataille contre elle, quand on l'a vaincue, quand on a été plus fort qu'elle en l a portant, qu'elle devient un instrument et un serviteur.
la charité
Continuez donc de porter vaillamment la souffrance, et de la faire servir à votre plein déploiement de vie ; et continuez d'aimer le bon Dieu quand il vous prépare ces heures exceptionnellement développantes où le cœur broyé garde juste la force de redire :
Fiat !"
dom Guillerand.