Publié le 24 Janvier 2008

Je suis le silence et dans la nuit j'écoutais,
tes plaintes, tes murmures, ton cri.
D'un coeur profondément meurtri,
Des larmes encor qui chantaient.
Je suis le silence et dans la nuit j'entendais,
des voeux, des pourquois, des peurs,
Et de tes instants de bonheur,
Rien qui n'en est pourtant resté.
Je suis le silence et dans la nuit j'entendais,
ta voix, ton chant, ta prière,
De ton âme, un " Notre Père,"
un Credo, un espoir, un Ave.
Je suis le silence et dans la nuit j'écoutais,
tes soupirs, tes pleurs, ton râle,
De tes tourments, de ton mal,
Un "Pie Jesu Domine".
Je suis le silence et dans la nuit j'entendais,
ton coeur , ta peine et ta colère,
"De les fleurir,c'est mon affaire,"
Il faut mourir, pour naître à jamais.
Je suis le silence et dans la nuit j'écoutais,
Un poême, un cantique, un rêve,
De tes déserts, un doux vent se lève:
"Il faut mourir, pour pouvoir aimer.