spiritualite

Publié le 22 Mars 2008



Recevez tous mes voeux pour cette sainte fête de Pâques hivernale, mais oh combien chaude dans nos coeurs, et dans nos espérances..
Ma prière en cette sainte nuit de Pâques a été pour Patrick, au Carmel
de Chavagnes.

+
Jésus est ressuscité, alleluia!

"Maintenant il nous élève de la mort à la vraie vie. Oui, c'est ce qui se réalise dans le Baptême : il nous remonte vers lui, il nous attire dans la vraie vie. Il nous conduit à travers la mer souvent si obscure de l'histoire, où nous sommes fréquemment menacés de sombrer, au milieu des confusions et des dangers. Dans le Baptême, il nous prend comme par la main, il nous conduit sur le chemin qui passe à travers la Mer Rouge de ce temps et il nous introduit dans la vie sans fin, celle qui est vraie et juste. Tenons serrée sa main ! Quoiqu'il arrive ou quel que soit ce que nous rencontrons, n'abandonnons pas sa main ! Nous marchons alors sur le chemin qui conduit à la vie. "

Benoit XVI sermon de la nuit pascale 2008.










Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 22 Mars 2008

MaryMagdaleneTomb-copie-1.jpg

Heureux et saint, celui qui a part à la première résurrection   (Ap 20, 6)

Veiller dès le matin...

1 [...] Mes frères, je vous le demande, n'est-il pas semblable à un mort, celui qui dort encore, alors que le Soleil est déjà levé ? Celui qui est encore accablé par la négligence et l'indolence, et pour ainsi dire enseveli dans une torpeur sans espérance, alors que déjà brille partout la grâce de la Résurrection ? Le Soleil nouveau, sortant des enfers, frappe les yeux de ceux qui dès le matin veillent pour lui (Is 26, 9), et il inaugure pour eux le Jour de l'éternité. [...]

...comme Marie-Madeleine

2.2 Mais toi aussi, si tu veilles chaque jour aux portes de la Sagesse et fais le guet au seuil de sa demeure (Pr 8, 34), et si avec Madeleine, tu montes la garde sans dormir à la porte de son tombeau (Jn 20, 11), alors, si je ne me trompe, tu éprouveras toi aussi, avec cette même Marie, combien est vrai ce qu'on lit au sujet de la Sagesse en personne, qui est le Christ : Elle se laisse voir facilement par ceux qui l'aiment, et elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent. Elle va au-devant de ceux qui la désirent pour se montrer à eux la première. Qui veillera pour elle dès l'aurore n'aura pas à peiner, car il la trouvera assise devant sa porte (Sg 6, 13-15). Et lui-même a fait promesse semblable : J'aime ceux qui m'aiment, et ceux qui veillent pour moi dès le matin me trouveront (Pr 8, 17).

2.3 Certes, c'est corporellement que Marie trouva Jésus, lui pour qui elle veillait, et vers le tombeau de qui elle était venue alors qu'il faisait encore nuit (Jn 20, 1). Mais toi, tu ne dois plus désormais connaître Jésus selon la chair (2 Co 5, 16), mais selon l'Esprit. Tu pourras assurément le trouver spirituellement, si tu le cherches avec un désir semblable (à celui de Marie), et s'il te voit comme elle veiller assidûment dans la prière.

2.4 Aussi, dis au Seigneur Jésus, avec le désir et l'amour de Marie : Mon âme t'a désiré durant la nuit, et mon esprit au-dedans de moi t'a cherché. Dès le matin, je veillerai pour toi (Is 26, 9). Dis avec l'accent et le coeur du psalmiste : Dieu, mon Dieu, je veille pour toi dès l'aurore, mon âme a soif de toi (Ps 62, 2). Et vois s'il ne te sera pas donné de chanter avec eux : Au matin nous avons été comblés par ta miséricorde ; nous avons exulté et nous avons goûté la joie (Ps 89, 14).

Veiller, pourquoi ?

3.1 Veillez donc, mes frères, avec attention dans vos prières, veillez avec grand soin dans vos actions. Veillez surtout parce que déjà brille le matin du Jour sans déclin : la Lumière éternelle nous est revenue des enfers plus sereine et plus favorable, et l'aurore nous a apporté un Soleil nouveau. Oui, voici désormais pour nous l'heure de sortir de notre sommeil, car la nuit est avancée, le Jour est tout proche (Rm 13, 11-12).

3.2 Veillez, dis-je, pour que pour vous se lève la Lumière matinale, c'est-à-dire le Christ. Son lever est sûr comme l'aurore (Os 6, 3), et il est prêt à renouveler souvent le mystère de sa Résurrection matinale pour ceux qui veillent pour lui. Alors vraiment tu pourras chanter, le coeur en fête : Dieu, le Seigneur, nous illumine. Voici le Jour que le Seigneur a fait : tressaillons d'allégresse et réjouissons-nous en ce Jour (Ps 117, 27.24). Cela lorsque le Seigneur aura laissé filtrer pour toi la lumière qu'il tient cachée en ses mains, annonçant à son ami qu'elle est son bien et qu'il peut monter vers elle (Job 36, 32 Vg). [...]

Veiller sur les chemins de l'action

3.4 Mais pour vous qui craignez mon nom, dit-il, le Soleil de justice se lèvera (Ml 4, 2). Et celui qui marche dans la justice, ses yeux verront le Roi dans sa beauté (Is 33, 15 et 17). Assurément, il s'agit ici de la béatitude de la vie future. Mais, dans une certaine mesure, cela nous est accordé aussi pour notre consolation dans la vie présente, comme la Résurrection du Christ le prouve avec évidence. En effet, pendant quarante jours, maintes preuves nous furent données (Ac 1, 3) par la Sagesse de ce qu'elle cherche de tous côtés des gens qui sont dignes d'elle, et se montre à eux sur ses chemins avec un visage souriant, se portant avec sollicitude à leur rencontre (Sg 6, 17).

3.5 Jésus, voulant montrer qu'il est la Sagesse dont parle l'Écriture, et voulant aujourd'hui manifester également de manière corporelle ce qu'il ne cesse de faire chaque jour spirituellement - à savoir : se montrer à nous le visage souriant sur les chemins de la justice -, Jésus donc aujourd'hui va sur le chemin au-devant des femmes qui reviennent du tombeau (Mt 28, 9), et sur le chemin encore il se montre aux deux disciples qui vont à Emmaüs.

4.1 Qu'ils l'apprennent et s'en réjouissent, ceux qui marchent sur les chemins de la justice. Qu'ils l'apprennent, dis-je, car ce n'est pas seulement ceux qui s'appliquent, immobiles, à la contemplation, que Jésus favorise de sa venue et de sa manifestation, mais aussi ceux qui marchent avec justice et tendresse sur les chemins de la vie active.

a) ...comme les femmes qui reviennent du tombeau

4.2 Certains d'entre vous, si je ne me trompe, le savent par expérience. Souvent, ayant cherché Jésus auprès des autels des chapelles comme auprès du tombeau, ils ne l'ont pas trouvé ; et voici que, de façon inespérée, il est venu à eux sur le chemin de leurs travaux. Alors, ils se sont approchés de lui et lui ont saisi les pieds (Mt 28, 9), eux qui dans leur désir de lui, n'avaient pas eu les pieds entravés par la paresse. Il ne faut donc pas, mon frère, trop épargner à tes pieds les chemins de l'obéissance et les allées et venues du travail, puisque Jésus pour toi n'a pas épargné à ses pieds la souffrance des clous, et maintenant ne refuse pas de récompenser et réparer les fatigues des tiens en te permettant d'étreindre et d'embrasser les siens.

b) ...comme les disciples allant à Emmaüs

4.3 D'autre part, quelle consolation encore pour toi, s'il vient se joindre à toi comme compagnon de route, et si la joie merveilleuse de sa conversation va jusqu'à t'enlever la sensation de ta fatigue, tandis qu'il t'ouvre l'esprit pour que tu comprennes ces textes de l'Écriture que peut-être tu lisais mais ne comprenais pas quand tu étais assis à la maison ! Je vous le demande, frères, vous à qui Dieu a daigné parfois en accorder l'expérience : votre coeur n'était-il pas brûlant en vous pour Jésus, tandis qu'en chemin il s'entretenait avec vous et vous ouvrait les Écritures (Lc 24, 32) ?

4.4 Ceux qui en ont fait l'expérience, qu'ils se la rappellent, et qu'ils chantent sur les chemins du Seigneur : Qu'elle est grande, la gloire du Seigneur (Ps 137, 5) ! Ceux qui ne l'ont pas faite, qu'ils croient et s'efforcent d'expérimenter à leur tour, pour qu'eux aussi puissent un jour chanter les interventions du Seigneur sur la terre d'exil et d'affliction (Ps 118, 54).

Conclusion

5.1 Que ressuscite donc et se mette à revivre l'esprit de chacun de nous, soit pour nous adonner en toute vigilance à la prière, soit pour nous appliquer assidûment au travail. Ainsi, en faisant preuve d'une énergie vive et renouvelée, nous prouverons que nous avons à nouveau reçu d'avoir part à la Résurrection du Christ (Ap 20, 6).

5.7 [...] Efforcez-vous donc de ressusciter de plus en plus, mes frères, afin de parvenir, s'il est possible, comme dit l'Apôtre, jusqu'à la Résurrection du Christ d'entre les morts (Ph 3, 11), lui qui vit et règne dans tous les siècles. Amen.

Guerric d'Igny.




Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 21 Mars 2008

JHS-tomb-ad1l.jpg


Tous, nous attendons. Mais nous ne sommes pas apeurés comme les disciples de Jésus l'ont été. Même si notre foi est mise à l'épreuve, nous savons qu'Il va ressusciter. Nous savons que la mort du Christ, bien que réelle, n'est que le passage à sa nouvelle Vie. Cette vie nouvelle du Christ est aussi prémice de la notre, de notre propre résurrection.

Pendant ces moments d'obscurité, accompagnons tout spécialement Marie, la Mère des Douleurs. Selon la tradition, elle sera la première à recevoir la visite consolatrice de son Fils, quand il ressuscite. Elle est notre mère, celle qui nous console dans toutes nos peines et tous nos doutes. Mettons dans ses mains maternelles tout notre espoir, notre joie, notre travail. Unissons-nous à elle en attendant que la lumière de Pâques illumine notre foi. Avec elle, gardons confiance que cette lumière intense nous comblera de la joie profonde et le bonheur immense que Dieu seul peut donner.

Prière

Marie, mère d'espérance et de consolation, je veux passer ces dernières heures d'attente de la résurrection de votre Fils avec vous. Quand les doutes m'assaillent, quand ceux qui m'entourent me méprisent, soyez ma consolation, ma force et mon soutien.
Vous avez été un appui pour les apôtres désemparés et apeurés : comment ne le seriez-vous pas maintenant pour moi ? Mère d'espérance et d'amour, apprenez-moi à souffrir à vos côtés, afin de jouir plus tard de la joie de la résurrection de Jésus-Christ. Amen.

source

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 21 Mars 2008

titre.gif

face2.gif

HP_Holy_week_08-copie-1.jpg

"J'ai beaucoup souffert ici-bas, il faudra le faire savoir aux âmes".

ste Thérèse

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 18 Mars 2008



0632.jpg

"En rencontrant le Christ, nous entrons en contact, et même en communion, avec la vie elle-même et nous avons déjà traversé le seuil de la mort, car nous sommes en contact, au-delà de la vie biologique, avec la vraie vie."



"qu'est-ce que la vie? qu'est-ce que la mort? comment vivre? comment mourir?

Saint Jean, pour mieux nous faire comprendre ce mystère de la vie et la réponse de Jésus, utilise pour cette unique réalité de la vie deux mots différents, pour indiquer les diverses dimensions de cette réalité qu'est la "vie": le mot bíos et le mot zoé. Bíos, comme on le comprend facilement, signifie ce grand univers biologique, cette biosphère qui va de chaque cellule primitive jusqu'aux organismes plus organisés, plus développés; ce grand arbre de la vie, dans lequel toutes les possibilités de cette réalité bíos se sont développées. L'homme appartient à cet arbre de la vie; il fait partie de cet univers de la vie qui commence par un miracle: dans la matière inerte se développe un centre vivant ; la réalité que nous appelons organisme.

Mais l'homme, bien qu'étant une partie de ce grand univers biologique, le transcende parce qu'il est également une partie de cette réalité que Jean appelle zoé. C'est un nouveau niveau de la vie, où l'être s'ouvre à la connaissance. L'homme est bien sûr toujours l'homme avec toute sa dignité, même s'il est dans le coma, même s'il est au stade de l'embryon, mais s'il ne vit que biologiquement, toutes les potentialités de son être ne sont pas réalisées et développées.
L'homme est appelé à s'ouvrir à de nouvelles dimensions. Il est un être qui connaît. Bien sûr, les animaux eux aussi connaissent, mais uniquement les choses qui sont intéressantes pour leur vie biologique. La connaissance de l'homme va au-delà; il veut tout connaître, toute la réalité, la réalité dans sa totalité; il veut savoir ce qu'est son être et ce qu'est le monde. Il a soif d'une connaissance de l'infini, il veut arriver à la source de la vie, il veut boire à cette source, trouver la vie elle-même.

Et nous avons ainsi abordé une deuxième dimension: l'homme n'est pas seulement un être qui connaît; il vit également dans une relation d'amitié, d'amour.
Outre la dimension de la connaissance de la vérité et de l'être, il existe, indissociable de celle-ci, la dimension de la relation, de l'amour. Et là, l'homme se rapproche davantage de la source de la vie, dont il veut boire pour avoir la vie en abondance, pour avoir la vie elle-même.
Nous pourrions dire que toute la science est une unique grande lutte pour la vie; la médecine est surtout cela. En fin de compte, la médecine est une recherche pour s'opposer à la mort, elle est la recherche de l'immortalité. Mais pouvons-nous trouver le médicament qui nous assure l'immortalité? Telle est précisément la question de l'Evangile d'aujourd'hui.
Essayons d'imaginer que la médecine réussisse à trouver la recette contre la mort, la recette de l'immortalité. Dans ce cas aussi, il s'agirait toujours d'un médicament qui se placerait dans le cadre de la biosphère, un médicament certainement utile aussi pour notre vie spirituelle et humaine, mais en soi un médicament limité à cette biosphère. Il est facile de s'imaginer ce qui se produirait si la vie biologique de l'homme était sans fin, était immortelle: nous nous retrouverions dans un monde vieilli, un monde rempli de vieux, un monde qui ne laisserait plus place aux jeunes, au renouvellement de la vie. Nous comprenons ainsi que cela ne peut pas être le type d'immortalité à laquelle nous aspirons; il ne s'agit pas de cette possibilité-là de boire à la source de la vie à laquelle nous aspirons tous.

Précisément arrivés à ce point, nous comprenons, d'une part, ne pas pouvoir espérer en un prolongement infini de la vie biologique et toutefois, de l'autre, nous désirons boire à la source même de la vie pour jouir d'une vie sans fin; précisément à ce point le Seigneur intervient et nous parle dans l'Evangile en disant: "Je suis la Résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra; quiconque vit et croit en moi, ne mourra pas pour l'éternité". "Je suis la Résurrection": boire à la source de la vie signifie entrer en communion avec cet amour infini qui est la source de la vie.

En rencontrant le Christ, nous entrons en contact, et même en communion, avec la vie elle-même et nous avons déjà traversé le seuil de la mort, car nous sommes en contact, au-delà de la vie biologique, avec la vraie vie.

Les Pères de l'Eglise ont appelé l'Eucharistie médicament de l'immortalité.

Et il en est ainsi, car dans l'Eucharistie nous entrons en contact, et même en communion, avec le corps ressuscité du Christ, nous entrons dans l'espace de la vie déjà ressuscitée, de la vie éternelle. Nous entrons en communion avec ce corps qui est animé par la vie immortelle et nous sommes ainsi, dès à présent et pour toujours, dans l'espace de la vie elle-même.

Et ainsi, cet Evangile est également une interprétation profonde de ce qu'est l'Eucharistie et il nous invite à vivre réellement de l'Eucharistie pour pouvoir être ainsi transformés dans la communion de l'amour. Telle est la vraie vie. Dans l'Evangile de Jean, le Seigneur dit: "Je suis venu pour qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance".
La vie en abondance n'est pas, comme certains le pensent, tout consommer, tout avoir, pouvoir faire tout ce que l'on veut. Dans ce cas nous vivrions pour les choses mortes, nous vivrions pour la mort. La vie en abondance signifie être en communion avec la vraie vie, avec l'amour infini. C'est ainsi que nous entrons réellement dans l'abondance de la vie et que nous devenons les porteurs de la vie également pour les autres.

Les prisonniers de guerre qui restèrent en Russie pendant dix ans ou plus, exposés au froid et à la faim, après être revenus dirent: "J'ai réussi à survivre car je savais que l'on m'attendait. Je savais qu'il y avait des personnes qui m'attendaient, qu'on avait besoin de moi et que j'étais attendu". Cet amour qui les attendait a été le médicament efficace de la vie contre tous les maux. En réalité, nous sommes tous attendus.

Le Seigneur nous attend et il ne nous attend pas seulement; il est présent et il nous tend la main. Acceptons la main du Seigneur et prions-le de nous accorder de vivre réellement, de vivre l'abondance de la vie et de pouvoir ainsi transmettre également à nos contemporains la vraie vie, la vie en abondance, Amen.

Benoit XVI.

eucharistie misericorde

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 14 Mars 2008

cristo4.jpg

" O mon Christ aimé, crucifié par amour."

El. de la Trinité

"aujourd'hui si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos coeurs."









Départ pour Fontgombault proche.

La fête de st Patrick a été devancée ici à cause de la semaine sainte.  Bonne fête aux Irlandais. La fête de St Benoît? mystère...tout est décalé.
bonne fête de st Joseph en union avec les moines de Kergonan... pour le repos de l'âme  de dom Joseph Bouleau. La Messe  de st Joseph à son intention vient d'être célébrée à minuit au collège avant le départ de monsieur l'aumônier pour les USA, et aux intentions du collège, suivie des litanies de st Joseph.

Très sainte semainte à tous.
Philippe.



Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 12 Mars 2008


2_003_-2-.jpg


Seigneur, portez secours à votre créature
Vous qui donnez au moindre oiseau sa nourriture.

J'ai faim : rien ici-bas n'assouvit mon désir,
C'est vous-même, ô mon Dieu, que je voudrais saisir.

Ici je me retrouve en tous les biens que j'aime :
Or ce que je voudrais, c'est sortir de moi-même.

C'est m'évader de mon néant, c'est m'enrichir
Et ce n'est qu'en vous seul que je puis m'affranchir.

Car vous êtes ma Fin, ma Cause et mon Principe,
Lumière devant qui toute ombre se dissipe !

Visitez-moi, Seigneur, mon cœur vous appartient ;
Voyez : de sa misère, humble, il vous entretient.

L'orgueilleux qui s'abuse attire la colère,
Mais celui qui s'abaisse a toujours su vous plaire.

Venez, mon Dieu, je suis si pauvre et j'ai si faim !
Je vous attends depuis longtemps, venez enfin.

C'est une telle joie en Celui qui vous garde
Que son œil éblouit les êtres qu'il regarde.

On vit dans l'harmonie, on vit dans la clarté,
On est ivre de tout, on est comme porté

Et cette jouissance au lieu de nous abstraire
Nous inspire un amour ardent pour notre frère.

Et touchés de le voir errer, nous qui savons,
Nous allons lui donner le Dieu que nous avons

Et nous le guérissons de toutes ses blessures
Sans l'irriter, avec des mains que Dieu rend sûres.

Seigneur, Seigneur, j'irai vers vous demain matin ;
Haletant, je prendrai place à votre festin.

Je mangerai le pain, je mangerai la manne
O vous le Dieu fécond d'où toute vie émane !

Et je boirai le vin et je boirai le sang,
O vigne d'Israël, Calice tout puissant !

Seigneur, sauvez ma chair et descendez en elle
Pour qu'elle coopère à la vie éternelle !

Robert Vallery-Radot (1885-1970)

L'eau du Puits, Paris, éd. de la Revue des poètes, 1909


...

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 12 Mars 2008

angeles-con-jesus-eucaristia.jpg

« La sainte Eucharistie est le mystère de la foi, nous n’avons pas d’autre disposition à y apporter que la foi. Ah ! que je voudrais pouvoir vous faire comprendre toute ma pensée ! Vous verriez alors que nous n’avons pas besoin de grâces extraordinaires, mais des seuls sacrements pour nous sanctifier. »

« Qu’est-ce que Notre Seigneur a voulu en instituant le sacrement de
l’Eucharistie ? Être proche de nous ? oui, puisqu’il vient en nous. Mais cette proximité, il la veut sous la forme qu’il a établie.
Le Seigneur dans la sainte Communion vient en nous, pour nous nourrir et non pour se faire voir et se faire toucher.
Toute hostie consacrée doit finir dans une poitrine humaine. Le but du Seigneur est de vivre en nous, et non de se montrer comme il était durant sa vie mortelle.
La fin du sacrifice, c’est la communion.

" Dieu nous y tend la main; il s'y fait lui-même notre voie, notre vie, notre force, le lait des faibles et le pain des forts."


mère Cécile Bruyère.
 

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 12 Mars 2008

69000.JPG
"En ces jours-là, le Seigneur parla à Moïse..."


lévitique 19,1,25

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 12 Mars 2008

Jesus05.jpg

Good-Shepherd.jpg

"Mes brebis écoutent ma voix;  je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; elles ne périront jamais et personne ne les arrachera de mes mains."


st Jean 10,22-38

mercredi de la Passion (forme ext.)

Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent (10.27).

Elles suivent, parce qu'elles se sentent et se savent connues d'une connaissance d'amour. Cet amour les pénètre. A son tour leur connaissance en est imprégnée, et devient génératrice d'une fidélité qui se veut sans défaillance...

Le Christ nous l'a dit : cette "fidélité rencontrera bien des obstacles, connaîtra bien des épreuves ; le monde nous haïra (15-18,19), il nous persécutera (15.20). Et non seulement dans le monde nous aurons à souffrir (16.33), mais intérieurement aussi notre foi connaîtra des heures douloureuses, des obscurcissements, elle risquera de se laisser séduire et détourner par de mauvais bergers..

Satan se déchaînera contre nous, essayant d'envahir de ses ténèbres la lumière qui est en nous, de nous tromper par ses illusions, lui le père du mensonge (8.44) ; mais le Christ est là qui veille sur les siens et leur répète : « gardez courage, j'ai vaincu le monde 16.38 » par ma croix ; j'ai non seulement « jugé le monde », maïs « jeté bas le prince de ce monde (12.31,32) ».

Après le Maître, l'apôtre à son tour, dans sa première Épître, insiste sur toutes les difficultés qui viendront assaillir notre foi. Pour la conserver il nous faudra rompre avec le péché en demeurant dans la vérité (1 Jn 2.4), pratiquer les commandements, spécialement celui de l'amour de nos frères, (1 Jn 2. 10), nous garder du monde et de tout ce qui est dans le monde  (1 Jn 2.15) combattre victorieusement le Mauvais (1 Jn 2.14) . Alors nous serons fidèles, nous serons de Dieu (1 Jn 4, 6), nous serons « nés de Dieu (1 Jn 4, 7)».

Benoit XVI



Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0