spiritualite

Publié le 25 Février 2008



"Ce que Dieu veut de nous avant toutes choses, c'est que, lui cédant entièrement notre volonté, nous lui laissions faire tout ce qui lui plaît. Sans cela, tout ce que nous disons à Dieu, tout ce qu'il nous dit lui-même ne nous sert de rien... Car Dieu sait ce qu'il doit faire, et notre résignation lui est bien plus agréable que si nous lui promettons de faire par un mouvement de propre volonté des choses extraordinaires pour sa gloire ; or, quoi que nous puissions faire ou dire, Dieu ne demande et ne désire rien tant de nous, que de nous entendre lui dire du fond de notre coeur : "Seigneur, que votre volonté, qui m'est plus chère que toutes choses, soit accomplie !""
 
in Jean Tauler, Institutions


zabou la terrible.

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Publié le 25 Février 2008

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pour combattre au service du Seigneur Christ, le vrai roi.

"L'enrôlement fait, le soldat équipé, il n'y a plus qu'à militer sous l'étendard du vrai roi le Seigneur Christ.

C'est pour lui, pour ses intérêts, c'est à son exemple aussi que nous le servons. Prenons bien conscience du drame qui s'accomplit, et dans lequel nous devons jouer notre rôle.
Ce drame remplit le temps et l'espace. Il a commencé dès l'origine des choses, dans le monde angélique, par une désobéissance qui en a entraîné ici-bas une autre, laquelle a été réparée par l'obéissance de Notre Seigneur Jésus-Christ; les êtres intelligents se sont rangés en deux camps: ceux qui obéissent, et ceux qui n'obéissent pas; et la lutte des deux armées est sans trêve.

Chacun a un roi; et qui prétend se soustraire à l'obéissance passe de fait sous la tyrannie d'un autre.

Dieu pour dieu: j'aime mieux le mien! "


dom Delatte: commentaire de la ste Règle.

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Publié le 25 Février 2008

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"Si personne ne m'écoute plus, Dieu m'écoute encore. Si je ne peux plus parler avec personne, si je ne peux plus invoquer personne – je peux toujours parler à Dieu.
S'il n'y a plus personne qui peut m'aider – là où il s'agit d'une nécessité ou d'une attente qui dépasse la capacité humaine d'espérer, Lui peut m'aider.

Si je suis relégué dans une extrême solitude...; celui qui prie n'est jamais totalement seul.

De ses treize années de prison, dont neuf en isolement, l'inoubliable Cardinal Nguyên Van Thuan nous a laissé un précieux petit livre: Prières d'espérance.
Durant treize années de prison, dans une situation de désespoir apparemment total, l'écoute de Dieu, le fait de pouvoir lui parler, devint pour lui une force croissante d'espérance qui, après sa libération, lui a permis de devenir pour les hom
mes, dans le monde entier, un témoin de l'espérance – de la grande espérance qui ne passe pas, même dans les nuits de la solitude."


Benoît XVI: spe salvi.

"à l'écart, près de l'Espérance."

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Publié le 24 Février 2008

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"Allons, mes frères, marchons ensemble, Jésus sera avec nous.
Pour Jésus, nous nous sommes chargés de la Croix; continuons, pour Jésus, de porter la Croix.
Il sera notre soutien, celui qui est notre chef et notre guide.
Voilà que notre Roi marche devant nous; il combattra pour nous.
Suivons avec courage, que rien ne nous effraye; soyons prêts à mourir généreusement dans cette guerre, et ne souillons pas notre gloire de la honte d'avoir fui la Croix."


imitation de jésus Christ

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Publié le 23 Février 2008



"
Quoiqu'il arrive, souvenez-vous de deux choses:
 Dieu n'abandonne jamais personne. Plus vous vous sentez seul, négligé, méprisé, incompris, plus vous serez près de démissionner sous le poids de graves injustices, plus vous sentirez une force infinie et mystérieuse, qui vous soutiendra et vous rendra capable de bonnes et vigoureuses intentions et vous serez étonné par ces forces quand la sérénité reviendra.
Cette force est Dieu!"

[Extrait d'une lettre au docteur Cosimo Zacchino. 6 octobre 1921]

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Publié le 23 Février 2008


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Jésus, Sauveur du monde, a faim et soif de donner sa vie aux hommes.

Cette volonté du Père est sa nourriture. Lui, le Pain vivant, il a faim de se donner : « Combien j'ai désiré manger cette Pâque, » dit-il à la Cène.

   


Lui, la Source des eaux vives, s'écrie : « J'ai soif », sur la Croix, soif déjà apaisée par la Femme qui se tenait debout au Calvaire et qui, par sa foi aimante, s'ouvrait aux torrents de grâce débordant de son Coeur transpercé.

    Pour nous préparer au mystère pascal, l'Église nous propose le récit de la Samaritaine, en qui chacun peut se reconnaître.

    Jésus, en Bon Pasteur, vient chercher et sauver une brebis égarée : il lui fallait traverser la Samarie pour cette femme avec qui il avait rendez-vous, auprès du puits de Jacob, puits qui évoquait tant de scènes idylliques de la vie des patriarches (Rébecca, Rachel...).

Providentiellement, Jésus est seul : les apôtres sont partis, eux qui avaient une corde et une cruche pour puiser de l'eau ; la femme aussi vient seule, à midi, une heure insolite, les autres femmes ne venant que le matin ou le soir et non en pleine chaleur. Jésus, fatigué du chemin, est assis sur la margelle du puits : il est posté comme un chasseur à l'affût là où le gibier doit boire.

Sa proie ne lui échappera pas : il prend l'initiative du dialogue : « Donne-moi à boire! » La femme lui réplique avec une douce ironie qu'un juif ne parle avec une samaritaine schismatique ; c'est pour elle une satisfaction d'amour-propre de rendre service à un homme qui devient ainsi son obligé. Mais Jésus, à son tour, avec bienveillance et discrétion, insinue sa supériorité : « Si tu savais le don de Dieu »... Avec finesse, il éveille la curiosité de la femme qui soupçonne que l'eau matérielle est symbole d'une autre eau. Le don de Dieu n'est-il pas par excellence (pour un juif) la Loi, ou la Sagesse ? Le Seigneur n'est-il pas la source des eaux vives ?

    Mais alors, qui est ce donateur de l'eau vive : « Es-tu plus grand que Jacob? », plus grand que Moïse qui fit jaillir du rocher une source pour rassasier le peuple élu dans le désert ? La Loi, donnée par l'intermédiaire de Moïse est un puits profond, mais qui ne peut donner une réponse à toutes les aspirations de l'être : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif ». Seule l'eau vive, la vérité présente en Jésus, peut étancher la soif spirituelle la plus authentique.

    La Samaritaine demande de cet élixir merveilleux !

    Son être est un puits d'inquiétude : sa vie a été un échec, mais demeure en elle le désir d'aimer et d'être aimée. La soif est l'expression du désir insatisfait que le coeur sclérosé risque de colmater.

- Le Petit Prince rencontre un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif : on en avale une par semaine et l'on n'éprouve plus le besoin de boire. « C'est une grosse économie de temps. On épargne 53 minutes. - Et que fait-on de ces 53 minutes ? - Ce que l'on veut. - Moi, dit le Petit Prince, si j'avais 53 minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine ». (Saint-Exupéry)

    La Samaritaine marche vers sa Source : « Mon âme a soif du Dieu vivant », peut-elle dire avec le lévite qui aspirait  au Temple. Mais où adorer ? Jésus, qui cherchait l'assoiffée révèle que le Père cherche aussi de vrais adorateurs : il cherche, comme s'il avait besoin d'eux, et comme s'il avait du mal à en trouver de sincères, lui offrant le sacrifice total de leur volonté, de leur coeur.

    L'adoration en esprit de vérité se fait dans le Christ, la Vérité même ; c'est Lui, le premier adorateur du Père; c'est en Lui, par Lui, avec Lui, que les hommes peuvent devenir de parfaits adorateurs, en unissant à sa vie, à son sacrifice. C'est lui le nouveau Temple remplaçant le mont Garizim et le temple de Jérusalem; et de son côté droit coule une source : l'Esprit-Saint, qui est l'inspirateur de notre culte intérieur. « L'amour de Dieu, a dit saint Paul, a été répandu dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné ».
Il est le Don du Père et du Fils, pour que nous puissions remonter, en Lui, par le Fils, vers le Père qu'il nous fait prier en gémissements ineffables. En nous, il devient source jaillissant pour la vie éternelle : il est un fleuve qui coule vers le ciel, une eau vive qui communique avec la Source.

    L'adoration du Père en esprit et en vérité est une adoration trinitaire (que nous devons renouveler avec les promesses de notre baptême). Cette révélation dépasse la Samaritaine qui découvre progressivement en Jésus, simple juif, un Seigneur plus grand que Jacob, puis le Prophète, enfin le Messie. Alors, le coeur purifié, désaltérée en abondance, convertie totalement, elle abandonne sa cruche avec une seule soif : celle de donner aux autres le goût de l'eau vive, d'être l'apôtre de tous ceux qui confessent que Jésus est le Sauveur du monde. Amen.


Fr Jean Gabriel. O.S.B.
Kergonan,  pour le petit Placide.

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Publié le 22 Février 2008

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« Si tu connaissais le don de Dieu »

Il est des jours où tu te sens las, las de donner, las de recommencer, las de puiser, de remonter l’eau seau par seau sans jamais suffire à la tâche. Et parfois, c’est au moment même où tu dis : « J’ai soif » que le Christ, pour toute réponse, te dit calmement : « Donne-moi à boire ! »

Pour refaire tes forces, il te demande un service ; pour te rendre confiance, il te donne de donner, de lui donner. De lui offrir quoi en guise d’eau fraîche ? - quelques moments de vraie gratuité, de véritable écoute, de prière sans témoins et sans fard ; quelques instants où tu essaieras de coïncider avec le vouloir du Père, tel que tu es, avec tes misères et tes richesses que le Christ connaît mieux que toi.

Le Christ traverse ta route aujourd’hui comme celui qui s’invite et t’invite.

Jésus n’était pas invité par la femme de Samarie, qui ne pensait qu’à son eau pour son dernier faux mari. C’est lui qui a pris l’initiative, comme il le fait aujourd’hui pour toi. L’important, à ces tournants de la vie, est de ne pas fuir la rencontre, de ne pas esquiver le regard du Christ en rêvant à une autonomie qui rendrait moins visible ton engagement, moins franche ton option pour le Royaume, moins austères ta route et ta solitude avec lui.

La Samaritaine a cru d’abord s’en tirer à bon compte. Elle a joué à la plus fine, elle s’est défendue par tous les moyens et elle s’est dérobée, car elle vite pressenti ce qui lui serait demandé, au bout de cette invitation : une conversion du cœur, un retournement de sa vie.

Le Christ t’interpelle aujourd’hui comme celui qui sait.

C’est lui qui te dit « tout ce que tu as fait », avant même que l’aveu te soit monté au cœur. Il sait déjà, mais il veut que tu dises toi-même ; il tient à ce que vienne de toi la parole qui libère avant qu’il prononce lui-même la parole qui sauve. « Il sait ce qu’il y a dans l’homme » (Jn 2,25 ) ; il connaît ton histoire, l’espérance que tu portes et tes moments de fragilité. Malgré tes lassitudes et tes compromissions, c’est à lui que tu as décidé d’appartenir, et pour rien au monde tu ne voudrais quitter sa présence ni trahir son amitié. Tout cela, il le sait : Il sait bien que tu l’aimes (Jn 21,15-17)

Le Christ te visite aujourd’hui comme celui qui sauve.

Il accueille tout, pour tout recréer ; il veut tout, pour tout sanctifier, et il te dit, comme à la Samaritaine : « Va chercher ton passé, tout ton passé, et donne-le moi ». Avec Jésus le passé n’arrête jamais l’avenir ; et s’il met en lumière tes blessures, c’est pour t’ouvrir un chemin de liberté.

L’initiative de Jésus n’est jamais culpabilisante, et le calme avec lequel il conduit le dialogue souligne bien qu’il ne travaille pas par pressions morales, mais au niveau de la vérité : « Tu dis bien ; en cela tu dis vrai ! » C’est déjà vivre le salut que d’être vrai avec le Sauveur, sans louvoiements, sans dénégations, sans calculs. Face à son regard de miséricorde, laisser descendre la vérité au fond de l’être : c’est cela qui libère.

Le Christ vient à toi aujourd’hui comme celui qui envoie.

La femme de Samarie, avant d’être totalement convertie, avant même d’avoir dépassé le stade des premières interrogations, reçoit une mission de Jésus : « Va, appelle ton mari, et reviens ici ». Mission impossible à réaliser sans un retournement dans la vie de cette femme, car elle doit revenir avec le vrai mari ; mais cette clarification qui lui est proposée est comme enrobée dans la mission, et c’est même la mission qui ressort le plus nettement.

Auprès des gens de Sychar, la Samaritaine se fait pressante : « Venez voir ! » ; mais elle ne force pas leur assentiment : elle leur apporte seulement un témoignage et une question. Un témoignage sur la clarté que l’étranger vient de faire en elle : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait ! » ; et, paradoxalement, sa mauvaise conduite passée rend son témoignage encore plus percutant. Quant à la question, elle résume le cheminement de sa propre foi : « Cet homme qui m’a abordé, qui m’a parlé comme un prophète, ne serait-il pas le Messie ? »

Toi qui croises Jésus au midi de ta vie, toi que Jésus restaure en te faisant confiance, réponds sans crainte à son amitié et deviens à ton tour témoin de sa grâce. Annonce à tous les tiens ce qu’il a fait pour toi : il t’a libéré(e) en te rendant tes liens ; il t’a appelé(e) sans te contraindre ; il t’a demandé à boire, Lui, la source de l’eau vive. Laisse-là ta cruche auprès de lui. Va vers tes frères.

Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

carmel.


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Publié le 22 Février 2008




"Accueillons donc, comme si elle nous était adressée, l'exhortation contenue dans le Prologue de la Règle de saint Benoît : « Les yeux ouverts à la lumière divine, écoutons avec des oreilles attentives et pleines d'émerveillement, la voix divine qui chaque jour s'adresse à nous et crie : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, et encore : Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'Esprit dit aux Églises. »


(Ps 94, 8 ; Ap 3, 13) (Règles monastiques d ’occident, Qiqajon, Communauté de Bose, 1989, p. 53)."






"Le sacrifice du Christ est terminé ; il s'est conclu sur la croix. Dans un certain sens, donc, il n'y a plus de sacrifices du Christ ; et pourtant nous savons qu'il y a encore un sacrifice et c'est l'unique sacrifice de la Croix qui est présent et qui agit dans le sacrifice eucharistique ; l'événement se poursuit dans le sacrement, l'histoire dans la liturgie. Une chose analogue se produit avec la parole du Christ : celle-ci a cessé d'être en tant qu'événement, mais elle continue d'exister en tant que sacrement. "

sermon de carême 2008
père Cantalamessa.

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Publié le 22 Février 2008



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"C'est seulement dans un terrain spirituellement bien cultivé que fleurissent les vocations au sacerdoce ministériel et à la vie consacrée.
En effet, les communautés chrétiennes, qui vivent intensément la dimension missionnaire du mystère de l'Église, ne seront jamais portées à se replier sur elles-mêmes. La mission, comme témoignage de l'amour divin, devient particulièrement efficace quand elle est partagée d'une manière communautaire, « afin que le monde croie » (cf. Jn 17, 21).

Ce don des vocations, l'Église le demande chaque jour à l'Esprit Saint. Comme à ses débuts, recueillie autour de la Vierge Marie, Reine des Apôtres, la Communauté ecclésiale apprend d'elle à implorer du Seigneur la floraison de nouveaux apôtres qui sachent vivre en eux la foi et l’amour qui sont nécessaires pour la mission."

Benoiît XVI

eucharistie misericorde.

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Publié le 21 Février 2008

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Descends-tu pour me révéler
Des mondes le divin mystère?
Ces secrets cachés dans la sphère
Où le jour va te rappeler?

Une secrète intelligence
T'adresse-t-elle aux malheureux ?
Viens-tu la nuit briller sur eux
Comme un rayon de l'espérance?

Viens-tu dévoiler l'avenir
Au cœur fatigué qui t'implore ?
Rayon divin, es-tu l'aurore
Du jour qui ne doit pas finir?

Mon cœur à ta clarté s'enflamme,
Je sens des transports inconnus.
Je songe à ceux qui ne sont plus:
Douce lumière, es-tu leur âme?

lamartine

Sur ma couche, la nuit, j'ai cherché celui que mon coeur aime.
Je l'ai cherché, mais ne l'ai point trouvé!


cantique des cantiques



"Tu marcheras sur l'aspic et le basilic,
et tu fouleras aux pieds le lion et le dragon.

psaume 90

La raison d'aimer, c'est l'amour

Ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort

st Exupéry


Je pourrais mourir sans un seul regard.


"Avec le rond d'un simple oui, nous achetons la vie éternelle. "
paul Claudel. 


"Au soir de la vie, seul, l'Amour demeure."

Elisabeth de la Trinité.





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