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Publié le 8 Décembre 2007



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  "Très Sainte Vierge Marie, avec une entière confiance en votre coeur de  Mère, je vous prie instament de prier Votre Fils notre Dieu de mener à bonne fin l'oeuvre qu'Il a commencé en moi et  de commander à sa grâce de venir à mon aide, pour ce que ma nature a de moins possible, car sans Vous ni Lui, je ne puis ni ne veux rien faire."

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Rédigé par philippe

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Publié le 8 Décembre 2007




car-ivan-dias.jpg “Nous voici rassemblés aux pieds de la Vierge Marie pour inaugurer l’Année Jubilaire en préparation pour le 150ème anniversaire des ses apparitions en ce lieu béni. Je vous porte une salutation très cordiale de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI qui m’a chargé de vous faire part de son amour et sollicitude paternel, de vous assurer de ses prières et de vous donner sa bénédiction apostolique. Comme pèlerins réunis dans l’amour du Christ, nous voulons rappeler avec gratitude et affection les apparitions qui ont eu lieu ici à Lourdes en 1858. Ensemble cherchons à sentir les palpitations du cœur maternel de notre chère Maman céleste, de rappeler ses paroles et d’écouter le message qu’elle nous propose encore aujourd’hui.

Nous connaissons bien l’histoire de ces apparitions. La Sainte Vierge est descendue du Ciel comme une mère très préoccupée pour ses fils et filles qui vivaient dans le péché, loin de son Fils Jésus. Elle est apparue à la Grotte de Massabielle, qui à l’époque était un marais où paissaient les cochons, et c’est précisément là qu’elle a voulu faire élever un sanctuaire, pour indiquer que la grâce et la miséricorde de Dieu doivent triompher sur le misérable marais des péchés humains. Tout près du lieu des apparitions, la Vierge a fait jaillir une source d’eau abondante et pure, que les pèlerins boivent et portent avec tant de dévotion dans le monde entier, signifiant le désir de notre Mère affectueuse de faire répandre son amour et le salut de son Fils jusqu’aux extrémités de la terre. Enfin, de cette Grotte bénie la Vierge Marie a lancé un appel pressant à tous pour prier et faire pénitence afin d’obtenir la conversion des pauvres pécheurs.

Le message de la Vierge aujourd’hui

On peut se demander: quelle signification peut avoir le message de Notre-Dame de Lourdes pour nous aujourd’hui? J’aime situer ces apparitions dans le plus large contexte de la lutte permanente et féroce existant entre les forces du bien et du mal dès le commencement de l’histoire de l’humanité dans le Jardin du Paradis, et qui continuera jusqu’à la fin des temps. Les apparitions de Lourdes sont, en effet, parmi les premières de la longue chaîne des apparitions de Notre-Dame qui a commencé 28 ans auparavant, en 1830, à Rue du Bac, à Paris, annonçant l’entrée décisive de la Vierge Marie au cœur des hostilités entre elle et le diable, comme il est décrit dans la Bible, dans les livres de la Genèse et de l’Apocalypse. La Médaille, dite miraculeuse, que la Vierge fit graver en cette circonstance la représentait avec les bras ouverts d’où sortaient des rayons lumineux, signifiant les grâces qu’elle distribuait au monde entier. Ses pieds reposaient sur le globe terrestre et écrasaient la tête du serpent, le diable, indiquant la victoire que la Vierge emportait sur le Malin et ses forces du mal. Autour de l’image on lisait l’invocation: “O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous”. Il est remarquable que cette grande vérité de la conception immaculée de Marie ait été affirmée ici 24 ans avant que le Pape Pie IX l’ait définie comme dogme de foi (1854): quatre ans plus tard ici à Lourdes, Notre-Dame a voulu elle-même révéler à Bernadette qu’elle était l’Immaculée Conception.

Après les apparitions de Lourdes, la Sainte Vierge n’a pas cessé de manifester ses vives préoccupations maternelles pour le sort de l’humanité en ses diverses apparitions dans le monde entier. Partout, elle a demandé prières et pénitence pour la conversion des pécheurs, car elle prévoyait la ruine spirituelle de certains pays, les souffrances que le Saint Père aurait à subir, l’affaiblissement général de la foi chrétienne, les difficultés de l’Eglise, la montée de l’Antéchrist et ses tentatives pour remplacer Dieu dans la vie des hommes: tentatives qui, malgré leurs succès éclatants, seraient toutefois vouées à l’échec.

Ici, à Lourdes, comme partout dans le monde, la Vierge Marie est en train de tisser un immense réseau de ses fils et filles spirituels dans le monde entier pour lancer une forte offensive contre les forces du Malin, pour l’enfermer et préparer ainsi la victoire finale de son Fils divin, Jésus Christ.

La Vierge Marie nous invite encore une fois aujourd’hui à faire partie de sa légion de combat contre les forces du mal. Comme signe de notre participation à son offensive, elle demande, entre autres, la conversion du cœur, une grande dévotion à la Sainte Eucharistie, la récitation quotidienne du chapelet, la prière sans cesse et sans hypocrisie, l’acceptation des souffrances pour le salut du monde. Cela pourrait sembler être des petites choses, mais elles sont puissantes dans les mains de Dieu auquel rien n’est impossible. Comme le jeune David qui, avec une petite pierre et une fronde, a abattu le géant Goliath venu à sa rencontre armé d’une épée, d’une lance et d’un javelot (cf. 1 Sam 17,4-51), nous aussi, avec les petits grains de notre chapelet, nous pourrons affronter héroïquement les assauts de notre adversaire redoutable et le vaincre.

Comme Bernadette et avec elle

La lutte entre Dieu et son ennemi fait toujours rage, encore plus aujourd’hui qu’au temps de Bernadette, il y a 150 ans. Car le monde se trouve terriblement englouti dans le marais d’un sécularisme qui veut créer un monde sans Dieu; d’un relativisme qui étouffe les valeurs permanentes et immuables de l’Evangile; et d’une indifférence religieuse qui reste imperturbable face au bien supérieur des choses qui concernent Dieu et l’Eglise. Cette bataille fait d’innombrables victimes dans nos familles et parmi nos jeunes. Quelques mois avant qu’il ne devienne le Pape Jean Paul II (9 novembre 1976), le Cardinal Karol Wojtyla disait: “Nous sommes aujourd’hui face au plus grand combat que l’humanité ait jamais vu. Je ne pense pas que la communauté chrétienne l’ait compris totalement. Nous sommes aujourd’hui devant la lutte finale entre l’Eglise et l’Anti-Eglise, entre l’Evangile et l’Anti-Evangile”. Une chose toutefois est certaine: la victoire finale est à Dieu et cela se vérifiera grâce à Marie, la Femme de la Genèse et de l’Apocalypse, qui combattra à la tête de l’armée de ses fils et filles contre les forces ennemies de Satan et écrasera la tête du serpent.

A la Grotte de Massabielle la Vierge Marie nous a enseigné que le vrai bonheur se trouvera uniquement au ciel. “Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre,” a-t-elle dit à Bernadette. Et la vie de Bernadette l’a illustré assez clairement : elle, qui avait eu le privilège singulier de voir la Sainte Vierge, a été profondément marquée par la croix de Jésus, fut entièrement consumée par la tuberculose, et est morte, jeune, à l’âge de 35 ans.

En cette Année Jubilaire, remercions le Seigneur pour toutes les grâces corporelles et spirituelles qu’il a bien voulu concéder à tant de centaines de milliers de pèlerins en ce lieu saint, et par l’intercession de Sainte Bernadette, prions la Sainte Vierge pour nous fortifier dans le combat spirituel de chaque jour afin que nous puissions vivre en plénitude notre foi chrétienne en pratiquant les vertus qui distinguaient la Vierge Marie, fiat, magnificat et stabat: c’est-à-dire, une foi intrépide (fiat), une joie sans mesure (magnificat) et une fidélité sans compromis (stabat).

O Marie, Notre-Dame de Lourdes, tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de tes entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen”.

Cardinal Ivan Dias
 

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Publié le 7 Décembre 2007


La conception virginale de Jésus est un signe comme quoi Jésus est vraiment Fils de Dieu par nature – il s’ensuit qu’il n’a pas de père humain – en même temps qu’il est vrai homme né d’une femme (Ga 4, 4). Les passages évangéliques mettent l'accent sur l’initiative absolue de Dieu dans l’histoire humaine pour l’avènement du salut, et soulignent que celui-ci s’insère dans l’histoire même, comme le montrent les généalogies de Jésus.
Jésus, conçu par l’Esprit Saint sans le concours d’un homme, peut être mieux compris comme le nouvel Adam, qui inaugure une nouvelle création à laquelle appartient l’homme nouveau qu’il a racheté (1 Co 15, 47 ; Jn 3, 34).
La virginité de Marie est en outre le signe de sa foi sans l'ombre d'un doute et du don plénier de la mère de Jésus à la volonté de Dieu. On a pu dire que, par cette foi, Marie conçoit le Christ dans son esprit avant que de le recevoir dans ses entrailles, et qu’« elle est davantage bienheureuse à recevoir le Christ par la foi qu’à concevoir dans son sein la chair du Christ » (Saint Augustin). En étant vierge et mère, Marie est aussi figure de l’Église et sa plus parfaite réalisation.

dominique le Tourneau.

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Publié le 7 Décembre 2007

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L'actualité nous offre sans doute de bons sujets d'oraisons et de longues méditations.  Il n'y a pas besoin de chercher bien loin pour élever nos âmes vers le Seigneur.
Je réfléchissais à tout cela ce matin et je  regardais en même temps le Christ. "Tu nous a mis la barre bien haut".. comme saint Benoît enfin de compte, sommes-nous à la hauteur? what is the question... mon cher Watson.
Il est évident que si l'on s'arrête à la planitude et à la morosité de nos existences, le découragement et le désespoir ont vite fait de nous rattrapper.
"Mais toutes ces choses, nous les surmontons à cause de Celui qui nous a aimés le premier.." dit la sainte Règle.
Et il faut toujours monter d'un cran pour arriver à la victoire finale et aux applaudissements,  pour ne pas nous assoupir. On s'essouffle à garder toujours le meme rythme, on se lasse., on se décourage trop vite.
La vie d'ici-bas nous apporte souvent si peu, que des d'illusions, de châteaux perdus, de vie blessée,  que de chimères sur tout. L'on s'en rend compte quand elle nous devient trop pesante et trop lourde,  lassés d'attendre avec ces désirs intenses de rejoindre parfois le ciel, au plus vite,  lassés des épreuves, trop cruelles souvent et qui nous viennent comme des raz de marée, sans que nous nous y attendions. Nous avons eu si peu d'entrainements.. si rares.
Alors on remonte d'un cran pour affiner encore un peu plus nos espérances, nos volontés... "à cause de Celui qui nous a aimés le premier." Quel mérite y a-t-il à rester toujours au-dessous de la moyenne. Et saint Benoît n'est pas un perdant, ne se contente pas du peu. C'est un battant, un guerrier. On remonte d'un cran pour ne pas laisser nos volontés et nos efforts s'endormir en chemin. Il y a la grâce, il y a l'Eglise, les sacrements, il y a la Vierge qui sont là sans doute pour nous aider. Se laisser faire, écouter, rester attentif à toutes ces leçons sans doute que le ciel nous envoie, être vigilant, prudent, constant.
"Courir sans se lasser à l'odeur de ses parfums..." jusqu'à ce jour où nous dirons enfin....: ouf ça y est terminé.
"courez, tant que vous avez la lumière de la vie, de peur que les ténèbres de la mort ne vous surprennent.." dit saint Benoît.

L'Immaculée est bien la lumière de la vie, les évènements qui viennent d'arriver sont bien ces lumières du ciel de notre vie. A nous de les voir sans attendre des jugements de l'Eglise ou d'y faire fî ou de s'en désinteresser, ou de n'y voir qu'un combat politique...
En attendant,   c'est long tout ça, bien trop long, que nous avons hâte de les rejoindre. Que l'Immaculée nous donne à tous la grâce de la persévérance finale...

merci mon Colonel, cela stimule tout cela dans l'effort qui doit être le nôtre de tous les jours....et dans l'espérance qui nous habite.


bonne et sainte fête de l'Immaculée.

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Publié le 6 Décembre 2007



"Ce n’est qu’en reconnaissant le don de l’infini s’offrant dans le fini de la beauté d’une vie sainte, en comprenant la vérité et le bien comme source et patrie de beauté, que l’on pourra parler efficacement au monde humain, “trop humain”, qui est notre monde postmoderne.

Après toutes les épreuves que l’idéologie lui a offertes, il n’en a pas besoin d’autres; il n’a pas non plus besoin de faibles renoncements, de repliements stériles. Ce dont nous avons tous besoin, c’est le don de l’éternité dans le temps, la toute-puissance dans la proximité de l’amour capable de miséricorde et de compassion.
Le visage de la vérité et du bien qui peut être le plus attrayant est celui de la beauté humble de l’amour crucifié".

Mgr Bruno Forte, archeveque métropolite de Chieti.

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Publié le 6 Décembre 2007

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"Vous êtes toute belle, Marie, et la faute originelle n'est point en vous.
  Votre vêtement est blanc comme neige, et Votre visage pareil au soleil.
  Vous êtes toute belle, Marie, et la faute originelle n'est point en Vous.
Vous, la gloire de Jérusalem, Vous la joie d'Israel, Vous qui êtes l'honneur de notre peuple.
Entrainez-nous à votre suite, O Vierge sans tâche;  nous courons à l'odeur de vos parfums."

+ Anne-Lorraine, priez pour nous.


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Publié le 6 Décembre 2007

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Oui, chers jeunes catholiques de France, levez-vous ! Une nouvelle saison spirituelle se vit en France : celle d'une pêche miraculeuse ! Elle se vit à travers le témoignage suprême du martyre pour nombre d'entre nous.
La Croix de Jésus est la seule clé qui fera passer le monde dans lequel nous vivons, des Ténèbres à la Lumière.

Anne Lorraine est un appel, un cri qui s'adresse à toi : que fais-tu de ta vie ? Que fais-tu de ton Baptême ? Que fais-tu de ton engagement scout, guide ? Quel sens donnes-tu à ta vie ? Comment vis-tu tes amitiés ? Prépare-toi à faire le don joyeux de ta vie comme prêtre, religieux, religieuse, missionnaire, père et mère de famille... Et, fonce !
 
Il est impossible de rester purs ou de retrouver la pureté du coeur et du corps, sans une amitié avec Jésus, sans affection envers la Vierge Marie, sans les Sacrements. Mais, vous n'êtes pas seuls. Il y a Sainte Maria Goretti ou Laura Vicunia, et tant d'autres, comme aussi Jeanne-Marie Kégelin (18 juin 2004, en la Solennité du Sacré-Coeur de Jésus). Il y a aujourd'hui Anne Lorraine, qui est désormais une puissante intercession pour tous, pour nous obtenir de Dieu que resplendisse dans notre vie cette Béatitude : "Bienheureux les coeurs purs... Ils verront Dieu".


"Nous te saluons ô Toi Notre-Dame Marie,
Vierge Sainte, que drape le Soleil
Couronnée d'étoiles, la lune est sous Tes pas
En Toi nous est donné l'aurore du Salut"

 
Père Hubert Lelièvre 30.11.2007

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Publié le 4 Décembre 2007

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"de même que le cerf aspire après les sources"

 


"d'autre désir que d'appartenir au Christ."
Je n'ai d'autres désirs que de t'appartenir...
L'idéal monastique, la profession du moine. J'y repensais. Quel parallèle.
"Recevez-moi Seigneur, selon votre parole et je vivrai.."

Comme ces petites lumières  éclairent notre route, allument nos nuits. Tandis que les murs de nos sensibilités et de nos illusions tombent comme un château de cartes.

Je repensais à tout cela. Quand nous avons ce seul désir, nous trouvons sans doute toutes les possibilités et avons  tous les moyens pour lui appartenir. "ne rien préférer à l'amour du Christ".

Aucune question de rite ne peut, ne doit sans doute nous arrêter.   Nous ne nous arrêtons pas à l'extérieur, nous ne confondons pas moyens et fins, mais allons au fond de cet abime et  de ces désirs sans fond, inépuisés, ceux d'un chartreux, d'un solitaire, d'un bénédictin, d'un ermite, d'un curé, meme dans un modernisme repoussant.. Qui peut sonder leurs désirs dans l'océan de ces profondeurs?

Quel idéal de sainteté. La recherche de Dieu, dans la crainte de Dieu. Tout cela fait frémir. Qu'est-ce qui, au fond peut retenir dans cet élan sinon mon moi, habillé de toutes ses petites prétentions et de son savoir,  mon  je pense que, mon orgueil, mes affections, la recherche immodérée de mes seuls désirs, mes seules passions, nos sensibilités exacerbées.
Tout cela ébranle un bonhomme, une citadelle de convictions et de certitudes absolues qui s'écroule. Une réponse affirmée du Seigneur à tout ce que j'ai mis depuis la création de ce blog. ...

"et il demeurera ferme comme s'il avait vu l'invisible."(Hebr.XI.25,27) ..

"O profondeur des richesses et de la science de Dieu."

"Comme l'oiseau rassemble sa couvée, ainsi j'ai voulu rassembler vos enfants,et vous ne l'avez pas voulu." (Math.XXIII,37) . L'appel de l'Eglise, l'appel du Saint Père, ... vous ne l'avez pas voulu.

Alors comme il est bon en ces temps de visites de Dieu d'y penser bien fort à ces appels de conversion intérieure.
Oui pour moi Anne-Lorraine est une visite de Dieu, qui frappe, qui appelle et qui supplie qui interpelle et qui dérange peut-etre au fond, parce qu'elle est simplement catholique, loin de tout intégrisme.
Nous pensons tellement à l'extraordinaire quand nous parlons de la visite du Seigneur;  Dieu appartient sans doute au quotidien de nos existences et ses visites si fréquentes. Laissons les visions, les extases, à ceux qui en ont été gratifiés.

"Ah, si du moins, en ce jour qui t'est donné, tu savais ce qui peut te procurer la paix! Mais tout cela est maintenant caché à tes yeux...
parce que tu n'a pas connu le temps où Dieu t'a visitée."


(St Luc 19. 41-47)


'De même que le cerf aspire après les sources, ainsi mon âme aspire après vous, Mon Dieu."

Il n'y a assurément que nos péchés qui mettent obstacle à tout cela. Et c'est pourquoi st Jean Chrysostome nous dit de "dévorer le serpent, terrasser le péché pour être capable d'être altéré du désir de Dieu...

"Oh, s'ils avaient autant d'ardeur pour extirper leurs vices et pour cultiver la vertu que pour remuer de vaines questions on ne verrait pas tant de maux et de scandales dans le peuple".
Imitation de Jésus-Christ.

Converte nos deus salutaris noster. Chant des moines de tous les jours. Notre chant sans doute en cette période de l'Avent.




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Publié le 4 Décembre 2007



abeille.gif"Vous le savez, où il y a un bourbier, les pourceaux y courent;  mais aussi, où il y a des aromates et des parfums, les abeilles établissent leur demeure: de même, où des chants lubriques se font entendre, les démons se rassemblent; mais là où retentissent des chants spirituels, vient se reposer la grâce de l'Esprit-Saint, sanctifiant et les bouches et les âmes."


st Jean Chrysostome.

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Publié le 3 Décembre 2007

Homélie pour les obsèques d’Anne-Lorraine SCHMITT
Samedi 1er décembre 2007
 Cathédrale de Senlis  
 
merci  du lien à Pierre

Chère famille,

Chers amis
Et vous chers jeunes si nombreux… 

Dimanche dernier, Anne-Lorraine prit le RER à Paris pour venir célébrer la solennité du Christ-Roi, avec sa famille, dans cette cathédrale. C’est son évangile que nous venons de réentendre. Par là-même, nous honorons le rendez-vous manqué. Cet évangile prend un relief tout spécial : nous disons à-Dieu à Anne-Lorraine en tournant notre regard vers notre Roi, le Christ, l’Innocent crucifié et ressuscité. 

La plupart d’entre nous, nous avons la chance d’être chrétiens. Certes, notre foi ne nous épargne ni la souffrance ni la mort. Cependant, la foi au Christ nous soutient ; elle aiguise notre sens des responsabilités dans un contexte tendu. Nous sommes au pied de la croix. La mort d’Anne-Lorraine résulta d’un acte d’une violence inouïe. L’irréparable fut commis. Face au mal absurde qui dépasse l’entendement, nous avons conscience, avec la famille d’Anne-Lorraine, qu’il nous faudra non seulement nous remettre de sa mort, mais encore nous prémunir contre un autre danger, moins violent mais plus pernicieux : celui de la rancune qui se légitimerait et qui distillerait dans nos coeurs un venin funeste. Le mal ne ferait que redoubler. Dieu merci, nous n’en sommes pas là. Mais nous en appelons humblement au Christ qui a vaincu le mal. Qu’il nous garde tous dans sa paix. Qu’il nous accorde ce supplément d’âme dont nous avons besoin. Quand le mal abonde, il faut que la charité surabonde. 

Seigneur Jésus, souviens-toi de nous dans ton Royaume,
toi Notre Roi qui, avant d’être couché dans ton linceul,
enveloppas le monde dans ta miséricorde. 

Je me souviens de cette autre page d’évangile. Les disciples traversent le lac de Galilée. Au milieu de la traversée et de la nuit, une violente tempête se lève. Jésus rejoint la barque menacée. Il marche sur les eaux. A l’appel du Christ, Pierre le rejoint, marchant à son tour sur les eaux. Soudain, se laissant fasciner par les vents hurlants et les flots en furie, Pierre commence à sombrer. A l’appel du Christ et dans un sursaut de foi, il tourne son regard vers Jésus et saisit la main qu’il lui tend. De suite, Pierre échappe à l’abîme pour régner avec le Christ sur les éléments déchaînés (Cf. Mt14,22-33). Aujourd’hui, en raison même du drame que nous vivons, nous détournons nos yeux du mal fascinant pour contempler le Christ ressuscité, vainqueur du péché et de la mort. Et c’est être fidèle à Anne-Lorraine que de vivre cette conversion. Elle aimait contempler le Christ et chanter avec nous : « Seigneur, je n’ai d’autre désir que de t’appartenir… » Frères et sœurs, nous ne sommes pas des fils des ténèbres. Nous sommes des fils de la lumière et des frères du Christ ressuscité. 

 ~ ~ ~ 

Nous gardons d’Anne-Lorraine l’image d’une jeune fille au caractère bien trempé et qui croquait la vie avec gourmandise. Sa vie fut pour nous un cadeau. Nous remercions Dieu de nous l’avoir donnée pour fille, pour sœur, pour amie. Sa vie de femme fut brève mais riche et féconde.  Recueillons maintenant son témoignage d’humanité et de foi. Pour ma part, après vous avoir longuement écoutés, je glisse quatre fleurs dans le bouquet d’action de grâces que nous déposerons sur l’autel dans quelques instants.  

1.      Première fleur. Anne-Lorraine nous laisse le témoignage d’une jeune-femme dotée d’une vie chrétienne profonde et bien en place, nourrie par la Parole de Dieu et l’Eucharistie. Sa vie avait le Christ ressuscité pour fondation et pour clé de voûte ; et l’Esprit de son Baptême et de sa Confirmation pour dynamisme intérieur. Elle fait partie de cette génération Jean-Paul II, façonnée par les Journées Mondiales de la Jeunesse, les récollections et les pèlerinages estudiantins. 

2.      Deuxième fleur. Anne-Lorraine était l’aînée de sa fratrie et elle le restera. Son indépendance de caractère ne retirait rien à l’amour profond qu’elle portait à sa famille et à l’affection prévenante qu’elle témoignait à ses frères et sœurs, avec un humour parfois décapant. Elle entretenait également des amitiés spirituelles profondes. Jésus est l’Ami par excellence. Il nous dit: « Je vous appelle mes amis, parce que tout ce que j’ai entendu auprès de mon Père, je vous l’ai fait connaître » (Jn15,15). Anne-Lorraine est une amie du Christ. Avec ses meilleures amies, elle partageait le travail, les responsabilités, la fête et la prière. Elle puisait l’amour et l’amitié dans le cœur du Christ. Aussi, nous sentons qu’un lien ineffable et éternel nous unit à elle, par-delà ciel et terre, et pour l’éternité. L’amour est plus fort que la mort.

 3.      Troisième fleur. Anne-Lorraine nous laisse le témoignage d’une étudiante bien de son temps, brillante, intellectuellement curieuse, artiste aussi. Un trait la caractérisait et faisait notre admiration : sa force de conviction n’avait d’égale que son ouverture d’esprit. Elle ne tombait jamais dans le sectarisme. Dans ce monde et à une époque où nous sentons le besoin urgent et impérieux de témoigner à temps et à contre-temps de notre foi salutaire, nous retenons le savoir-faire d’Anne-Lorraine. Nul n’ignorait ses engagements et sa pratique religieuse. Elle en parlait simplement, avec une étonnante liberté intérieure et de l’humour. Elle rendait compte de ses convictions avec intelligence. Cela a forcé le respect et suscité l’amitié de beaucoup d’entre vous. Et puis elle avait cette curiosité intellectuelle qui la poussait à s’intéresser aux autres qui ne pensaient pas comme elle. Elle vivait en amitié avec des gens très différents ; preuve qu’on n’est pas d’autant plus ouvert qu’on a moins de convictions. Anne-Lorraine nourrissait sa foi par la lecture, la réflexion et les discussions avec son entourage. Elle qui était cultivée, elle avait peut-être à l’esprit cette phrase magnifique de Jean-Paul II : « La foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la vérité ». Anne-Lorraine avait une foi profonde éclairée par son intelligence, et une intelligence profonde éclairée par sa foi. Elle aurait fait une très bonne journaliste.  

4.      Quatrième fleur pour terminer. Anne-Lorraine, pourtant mobilisée par des études de haut niveau, savait s’engager au service des autres : dans le scoutisme, auprès d’enfants handicapés et des personnes malades. Tout ce qu’elle faisait, elle le faisait à fond, avec grand cœur et une conscience admirable. « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres qu’on vous reconnaîtra pour mes disciples » (Jn13,35). Nul doute qu’Anne-Lorraine fit partie des disciples du Christ. 

Que son exemple nous encourage à prendre notre vie de foi à cœur pour vivre en amitié avec tous, tout en témoignant avec intelligence, simplicité et par des actes, que le Christ ressuscité nous fait vivre sur Terre comme au Ciel.  

Nous confions Anne-Lorraine à Dieu notre Père. Nous le bénissons pour les 23 belles années que nous avons vécues en sa compagnie. Car son pèlerinage ici-bas aura rendu notre Terre un peu plus belle et notre cœur plus riche. 

« Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras inaugurer ton Règne »
Jésus lui répondit :
« Amen, je te le déclare :
aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ».  
 
 
P. Stéphan JANSSENS, Curé archiprêtre

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