Publié le 2 Juin 2010
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Publié le 2 Juin 2010
Publié le 1 Juin 2010
Publié le 1 Juin 2010
Alors que les fans de football de la planète entière doivent attendre la mi-juillet pour savoir qui remportera la Coupe du monde, l'Eglise catholique a déjà son champion, l'équipe Redemptoris Mater qui a remporté samedi la finale de la Clericus cup, jouée à deux pas du Vatican.
Devant plusieurs centaines de supporteurs enthousiastes, dont certains en soutane, soutenant avec des hurlements leur équipe, l'Institut néocatéchuménal Redemptoris Mater a battu 1 à 0 l'équipe américaine de North American Martyrs au cours d'une finale copie de celle d'il y a un an, remportée alors sur le score de 2 à 1.
"C'est difficile à décrire, je suis si content d'être arrivé en finale et le Seigneur nous a donné la possibilité d'être en communion avec nos adversaires et pour moi de marquer le but", a déclaré à l'AFP Davide Tisato, capitaine de l'équipe Redemptoris Mater et auteur du seul but.
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Publié le 1 Juin 2010
Publié le 31 Mai 2010
Publié le 30 Mai 2010
Salut, étoile de la mer
Mère nourricière de Dieu
Et toujours vierge,
Bienheureuse porte du ciel
En recevant cet ave
De la bouche de Gabriel
Et en changeant le nom d’Ève
Établis-nous dans la paix
Enlève leurs liens aux coupables
Donne la lumière aux aveugles
Chasse nos maux
Nourris-nous de tous les biens
Montre toi notre mère
Qu’il accueille par toi nos prières
Celui qui, né pour nous,
Voulut être ton fils
Vierge sans égale,
Douce entre tous,
Quand nous serons libérés de nos fautes
Rends-nous doux et chastes
Accorde-nous une vie innocente
Rends sûr notre chemin
Pour que, voyant Jésus,
Nous nous réjouissions éternellement
Louange à Dieu le Père,
Gloire au Christ Roi
Et à l’Esprit saint,
À la Trinité entière un seul hommage
Publié le 30 Mai 2010
Saint séculier, Ferdinand n’en fut pas moins rempli de qualités humaines qui le distinguaient dans le monde. Ce n’était pas un moine reclus dans son palais, mais un aimable et galant chevalier. Le portrait fidèle qu’en tracent la Crónica general et le Septenario est enchanteur. C’est le témoignage véridique de son fils aîné, qui l’a connu dans l’intimité du foyer et de la cour.
Saint Ferdinand était ce que nous appellerions aujourd’hui un sportif. Habile et élégant cavalier, il était bon chasseur. Il jouait bien aux dames et aux échecs, comme aux autres jeux de salon.
Il aimait la bonne musique et chantait bien. Tout cet ensemble constitue le délicat équilibre culturel et humain d’un roi guerrier, ascétique et saint. Les recherches modernes de Higinio Anglés semblent démontrer que la musique jouissait à la cour de Ferdinand III d’un prestige égal, sinon supérieur, à celui qui était le sien à la cour parisienne de son cousin saint Louis, si réputée. Nous savons que l’un de ses fils, l’infant Don Sanche, avait une excellente voix, qui avait été travaillée, peut-on supposer, au foyer paternel.
Il était l’ami des troubadours et on lui attribue la composition de quelques Cantigas, en particulier une à la Sainte Vierge. C’est ce goût pour la poésie, cultivé au foyer, dont héritera son fils Alphonse X le Sage, lequel a témoigné : « Dieu a mis dans le roi Ferdinand toutes ces vertus, ces grâces et ces bontés ».
Nous savons qu’il joignait à l’élégance de son port une mesure dans sa façon de marcher et de parler, une grande allure à cheval, et une aménité qu'il pratiquait lorsqu'il s’entretenait avec autrui dans ses moments d’épanchement. Les Chroniques nous le représentent donc, humainement, comme un grand seigneur européen. L’art gothique naissant lui doit en Espagne, nous l’avons déjà relevé, ses meilleures cathédrales.
Son fils nous livre incidemment un exemple de cette élégance supérieure, au travers d’un épisode qui fournit un détail psychologique de grande valeur : tandis qu’il se déplaçait un jour avec sa troupe, étant lui-même à cheval alors que ses troupes marchaient sur le chemin, Ferdinand III coupa par les champs pour que la poussière ne dérange pas les fantassins et n’aveugle pas les bêtes. Nous pouvons imaginer avec une certaine joie de l’âme cette scène de la suite royale marchant sur les chemins empoussiérés de Castille et sortant d’un coup à travers champs derrière son roi, suivi de ses fantassins. C’est l’une des plus exquises courtoisies que l’on puisse imaginer d’un roi élégant et charitable (…). Bien des années plus tard, ce même roi, méditant un Jeudi Saint la Passion du Christ, demanda une bassine d’eau et une serviette et il se mit à laver les pieds de douze pauvres, inaugurant ainsi une coutume de la Cour de Castille qui s’est poursuivie jusqu’à notre siècle.
Homme de son temps, il était profondément attaché à l’idéal chevaleresque, lequel est une synthèse médiévale, profondément européenne, de vertus chrétiennes et de vertus civiles. Trois jours avant son mariage, le 27 novembre 1219, après une nuit de veillée d’armes au monastère de Las Huelgas, il s'arma lui-même chevalier, ceignant l’épée qui allait lui procurer tant de fatigues et tant de gloire. Dieu seul sait la prière et la méditation qui furent ceux de ce chevalier novice en cette nuit si mémorable, quand il se préparait à embrasser un genre de profession ou d’état que tant d’hommes modernes superficiels méprisent sans l’avoir compris. Des années plus tard, il armera également chevaliers de sa main ses propres fils, peut-être lors des campagnes dans le sud. Nous savons en revanche qu’il refusa de le faire pour l’un des nobles les plus puissants de son royaume, qu’il jugeait indigne d’une telle investiture.
Sportif, homme de cour, musicien, poète, grand seigneur, chevalier. Nous montons peu à peu les degrés de l’échelle des valeurs humaines d’un chrétien médiéval exemplaire.
Publié le 29 Mai 2010
Publié le 29 Mai 2010
Laetatus sum, in his, quae dicta sunt mihi: in domum Domini ibimus.
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