Hizo Dios los dos grandes luminares, el mayor para presidir el día, y el menor para presidir la noche, y las estrellas; y los puso en el firmamento de los cielos para alumbrar la tierra, y presidir el día y la noche, y separar la luz de las tinieblas. Y vio Dios ser bueno y hubo tarde y mañana, día cuarto.
Gen 1:16-19
Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.
Gen 1:16-19
Le 29 juin, en la Solennité des Saints Pierre et Paul, le Capitaine Cyril Duruz, étant arrivé au terme de son mandat de 5 ans, a pris congé de la Garde Suisse Pontificale. A la fin de la messe solennelle dans notre chapelle et des honneurs militaires dans notre Cour d'honneur, le Capitaine a été nommé par le Saint-Père, représenté par le chef du protocole de la Secrétairerie d'État, Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.
Nous remercions le Capitaine Duruz pour le service qu'il a rendu à la Garde, au Saint-Père et à la Sainte Eglise Catholique, et nous lui souhaitons, ainsi qu'à sa famille, un excellent retour en Suisse.
Bonnes et saintes vacances ! à bientôt mr. le Curé !
Alexandre-Marie Robineau, natif de Vendée, a été ordonné prêtre pour le diocèse de Luçon le 29 juin 2014 en la basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvres, par mgr Castet.
Alexandre et le Puy du fou ...
« Je suis originaire du bocage vendéen, mon père était agriculteur près des Herbiers. Mes grands-parents, mes parents, mes sœurs : toute la famille habite le même village ! Elle est bien ancrée dans la vie locale. C’est là que je suis allé à l’école, que j’ai joué au foot et fait du théâtre. Je revois facilement aujourd’hui dans ma paroisse des connaissances du collège et du lycée, des cousins éloignés. À 18 ans, un copain m’a entraîné dans l’aventure au Puy du fou. Par amour de l’Histoire et de la Vendée, je participe bénévolement depuis 20 ans comme simple acteur au grand spectacle de la Cinescénie. J’ai également été saisonnier pour le parc. Je connais bien les Puyfotois ! Il règne un bel esprit de famille. Présent l’été, toujours comme bénévole et aujourd’hui comme prêtre je bénéficie de cette proximité et de cette confiance. Les discussions sont très riches, je peux annoncer le Christ et recevoir des demandes de confessions. Il ne s’agit pas d’attendre les foules dans nos églises mais de les rejoindre là où elles sont. »
Ombres et lumière
« Lycéen, j’ai mis la foi de côté. L’Église me semblait ringarde. J’étais impliqué au foot et au théâtre. Mais j’étais traversé par des questions existentielles presque violentes, je ressentais une solitude profonde. J’avais néanmoins ce grand désir de donner sens à ma vie et je rêvais de changer le monde. J’ai fait des études de droit à l’ICES (Institut catholique de Vendée).
Là, des évènements douloureux, des décès de proches m’ont chamboulé. Puis j’ai poursuivi des études d’Histoire à la Catho d’Angers. J’avais de bons résultats, des amis, un cadre de vie agréable. Mais un vide intérieur très profond était toujours présent. Je cherchais encore des réponses. En 2003, un ami, qui est également devenu prêtre m’a proposé de faire une retraite au Foyer de Charité de Tressaint. Elle était prêchée par le P. Hervé Gosselin, aujourd’hui évêque d’Angoulême. J’ai été bouleversé ! Je peux dire qu’il y a eu un avant et un après. Je me suis senti appelé de manière très forte à donner ma vie comme prêtre à la suite du Christ. »
Mes parents voulaient nous donner, à moi et à mes frères, une éducation musicale dès notre plus jeune âge. J'avais 6 ans quand ils m'ont emmené dans un institut de ma ville qui offrait des journées portes ouvertes. Dans l'institut il y avait plusieurs salles, dans chaque salle un instrument. Je suis entré dans la première pièce et j'y ai trouvé la harpe. J'en ai choisi une, assez petite et adaptée à mes besoins, et j'ai immédiatement commencé à glisser mes doigts sur les cordes. C'est ainsi que mon aventure musicale avec la harpe a commencé.
Tu n'as pas changé d'avis ?
En fait, après ma première année d'études, j'étais curieux d'essayer d'autres instruments, mais mon professeur de l'époque m'a détourné et m'a dit que j'avais d'excellents résultats avec la harpe, alors elle m'a conseillé de continuer. Ce sont des années dans lesquelles vous ne pouvez pas encore avoir la conscience d'un choix final. À l'âge de 11 ans, il y a eu un moment important où j'ai senti que jouer de la harpe était ce que je voulais faire. Quand je jouais de la harpe, j'étais capable de donner le meilleur de moi-même et je me sentais emporté par ce flot de notes. Je comprendrais après qu'un talent se soit manifesté et que j'ai pu l'exprimer.
Aujourd'hui, alors que vous n'avez que 22 ans, vous avez déjà vécu des expériences artistiques dans de nombreux théâtres à travers le monde. Ne ressentez-vous pas le poids d'une carrière qui a explosé si tôt ?
Si l'artiste veut bien vivre son expérience, il doit posséder une vertu : l'humilité. Vivre avec humilité vous empêche de vous enfermer dans votre propre ego et de vous exalter. Être humble, sachant que même si vous avez découvert votre talent, vous vous mettez au service de celui-ci pour essayer de donner aux autres l'harmonie, la beauté, sachant qu'il y a toujours à apprendre et à mieux. Et continuez à étudier et à perfectionner vos compétences.
Quelle est votre expérience intérieure lors d'un concert ?
Question très difficile. On ne peut pas toujours dire ce qu'on vit quand on joue. On dit que la musique commence là où les mots se terminent. Un de mes professeurs m'a toujours dit : quand tu joues, imagine une histoire... J'ai essayé mais ça n'a pas marché... Je n'avais pas besoin d'une histoire ; c'est le flux de la musique qui m'a submergé et j'étais heureux d'être submergé par cette rivière de notes.
Quelle est votre relation avec votre public lorsque vous jouez ?
Le succès d'un concert dépend beaucoup du public. Si l'on ne crée pas une sorte de réciprocité entre l'artiste et le public, le concert ne touche pas les cœurs, il fait froid. De même que l'expérience que vous avez si vous jouez pour quelques personnes ou si vous avez un millier de personnes devant vous est très différente. Dans le premier cas, c'est quelque chose de très personnel, il faut donc une relation étroite avec les personnes qui sont à côté de vous, presque une communication directe.
Avec un millier de personnes, vous êtes appelés à créer une sorte d'unité entre ces personnes, et la musique peut le faire. Vous êtes parmi mille mais vous vous sentez unis aux autres....
(trop beau! je croyais qu'avec la religion ça se pouvait aussi , j'ai dû me planter !! ! )
Une atmosphère particulière est créée et vous qui sonne ressentez la réponse du public et cette réponse est pour vous le sang vital qui vous stimule à donner encore plus.
Du point de vue artistique, que signifie se donner soi-même ?
C'est jouer non pas pour sa propre gloire, non pas pour dire que vous voyez comme je suis bon, mais pour donner de la joie au public qui essaie d'être à la hauteur, qui essaie de donner le meilleur de soi, de son intériorité à ce moment précis.
"et fac bonum!"
nb .: ça change de la pravda ! de la vertu ! très bénédictin.. donner aux autres l'harmonie , la beauté , être humble. donner de la joie aux autres , c'est sûrement pas tradiste !