Publié le 21 Mai 2009





les pionniers de la Chrétienté







 le Très  Révérendissime Père Abbé de Solesmes étant le supérieur
général de toute la congrégation de Solesmes. dom Philippe Dupont.

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Le jubilé de la célèbre abbaye sera célébré le 12 octobre 2010. En attendant, le moine Dom Thierry Barbeau en raconte la grande histoire dans un livre paru aux éditions ITF.


La parution d'un nouveau livre, « c'est une naissance », se réjouit Philippe Lemaire, père prieur. Alors, autour de lui, c'est aujourd'hui toute l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes qui célèbre la venue au monde du second ouvrage de Dom Thierry Barbeau. Un moine historien qui a pris la plume pour raconter et préparer le millénaire de l'abbaye.

Son livre, brillant et précieux, retrace, de 1010 à aujourd'hui, la grande histoire d'une abbaye presque aussi célèbre que le Mont Saint-Michel. On vient du monde entier pour la découvrir. Pour y écouter aussi les chants grégoriens qui ont bâti sa gloire.

En dehors de l'église abbatiale, et parfois des jardins, nul ne vient jamais troubler la règle de silence. Retirés dans l'abbaye, les moines, ils sont 55, prient, étudient et travaillent selon la règle écrite par saint Benoît au VIe siècle. C'est dans cette intimité que le lecteur peut, grâce à ce livre illustré, à présent s'immiscer.

« Vision intérieure »


Les photographies du frère Gérard Landron offrent « la vision intérieure » d'un lieu rempli de mystères. Ses clichés, et ceux tirés des archives, « donnent à voir ce qu'on ne voit jamais » : le cloître du prieuré, l'alcôve d'une cellule, les statues de la Belle chapelle, le réfectoire... Des photos pour rétablir la vérité. « Car on n'a pas une vision très juste du monastère. On oublie que nous y sommes avant tout pour chercher Dieu », souligne l'auteur Dom Thierry Barbeau.


L'ouvrage est paru aux éditions ITF, dans la collection Bibliotheca Vincentiana dirigée par André Lévy. Il dresse, en six chapitres, 120 pages et en une multitude d'encadrés qui facilitent la lecture les grandes étapes de la vie monastique à Solesmes. Depuis la charte de fondation du monastère, par la volonté de Geoffroy de Sablé, qui fit don de l'église de Solesmes au monastère de Saint-Pierre de la Couture, au Mans, en 1010. Jusqu'à l'ouverture, en 2005, du procès en vue de la béatification de Dom Posper Guéranger. Un enfant du pays qui restaura la vie monastique à Solesmes le 11 juillet 1833.


« Grande vérité »


Le document fondateur de l'abbaye est « conservé ici, dans les archives », parmi les 300 000 ouvrages rassemblés dans la bibliothèque, rappelle Thierry Barbeau. C'est dans ces archives que l'auteur a puisé. Et dans celles que la famille du marquis de Juigné a préservé, dans son château, pendant l'exil des moines sur l'île de Wight de 1901 à 1922.

« Je me suis aussi appuyé sur l'oeuvre de mes prédécesseurs. Quand Dom Guéranger a rétabli la vie monastique à Solesmes, il en a écrit l'histoire », précise l'auteur. Un travail que salue le père prieur. Dom Barbeau « a mis son érudition au service de la contemplation » dans ce livre « qui est une oeuvre de famille ». L'ouvrage, poursuit-il, « met en relief la grande vérité de l'histoire de Solesmes. L'histoire de l'amour de Dieu ».


Ce livre c'est aussi « un apéritif du millénaire tout proche ». La grande célébration du jubilé aura lieu le 12 octobre 2010. Avant, cela commencera par un colloque en mai sur l'histoire de Solesmes, puis en septembre sur le chant grégorien. « Il y aura aussi un spectacle. Une représentation historique », annonce Dom Philippe Lemaire.

 


Alan LE BLOA. Ouest-France

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Publié le 21 Mai 2009




"Tel est le mystère de la Pentecôte : l'Esprit Saint éclaire l'esprit humain et, en révélant le Christ crucifié et ressuscité, il indique la voie pour devenir davantage semblables à Lui, c'est-à-dire être "expression et instrument de l'amour qui émane de Lui" (Deus caritas est, n. 33). Recueillie avec Marie, comme lors de sa naissance, l'Eglise prie aujourd'hui : "Veni Sancte Spiritus ! - Viens, Esprit Saint, remplis les cœurs de tes fidèles et embrase-les du feu de ton amour !"

Benoît XVI









Viens en nous, Esprit créateur,
Visite les âmes des tiens,
Emplis de la grâce d'en-haut
Les coeurs qui sont tes créatures.


Toi qu'on appelle Conseiller,
Don du Seigneur de Majesté,
Source vive, Feu, Charité,
Toi qui es onction spirituelle.


Toi, le Donateur aux sept Dons,
Puissance de la main de Dieu,
Toi que le Père avait promis,
Qui fait jaillir notre louange.


Mets ta lumière en nos esprits,
Répands ton amour en nos coeurs,
Et que ta force sans déclin,
Tire nos corps de leur faiblesse.


Repousse l'Adversaire au loin,
Sans tarder, donne-nous la paix,
Ouvre devant nous le chemin :
Que nous évitions toute faute.


Fais-nous connaître Dieu le Père,
Fais-nous apprendre aussi le Fils,
Et croire en tout temps que tu es
L'unique Esprit de l'un et l'autre.


Gloire, soit à Dieu le Père,
gloire au Fils ressuscité des morts,
gloire au Paraclet,
dans les siècles des siècles.


Ainsi soit-il.

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Publié le 21 Mai 2009




"Le chrétien est un pèlerin, parce que son adhésion à l'Evangile ne se réalise pas une fois pour toutes, mais jour après jour, dans une dynamique de conversion, avec ses hauts et ses bas, toujours projetée en avant. Le voyageur se fatigue parfois et tombe, mais il se relève aussitôt, et continue sa route vers le but de sa vie : la sainteté que veut lui donner quand il franchira le seuil de l'Au-delà !

La sainteté, c'est-à-dire la transformation totale en Jésus, est l'unique et vraie réalisation de l'existence humaine que Dieu nous a donnée pour nous rendre bienheureux, un jour, au Ciel, comme Lui !


Sans le désir profond d'un changement progressif de vie, qui est l'essence de la conversion chrétienne, on n'est pas en mesure de participer aux dons de Pâques, fruit de l'Esprit Saint, qui sont le signe d'un chemin de sainteté : « amour, joie, patience, bienveillance, bonté, fidélité, douceur, domination de soi » (Galates 5, 22). Ce sont là des dons, intimement liés à l'action du Saint-Esprit en nous."


Benoît XVI
Rôle du Saint-Esprit dans la vie chrétienne


Or, Dieu ne reste pas inactif vis-à-vis des efforts que nous devons faire pour parcourir la route qui nous fera rejoindre notre destinée définitive. Et d'abord, c'est lui qui a créé notre âme et qui lui a donné la grâce avec ces vertus infuses qui s'appellent les vertus théologales et les vertus morales, qui lui a donné aussi les dons du Saint-Esprit. Mais, de plus, au dedans de nous, il conserve, entretient, met en mouvement cette vie que nous tenons de lui. Il n'est pas un geste de notre vie spirituelle sans que Dieu soit là.


Et c'est maintenant qu'apparaît le rôle du Saint-Esprit.


Quand il s'agit de créer, tout est commun au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Le Père a voulu que, pour l'œuvre du salut, le Fils s'incarnât et souffrît pour nous. L'un et l'autre ont voulu, le salut accompli, que le Saint-Esprit fût chargé de le continuer par la sanctification de nos âmes,

Le Christ, sans doute, est toujours là; il est la tête de l'Église, il nous vivifie par ses sacrements, nous distribue ses grâces actuelles, nous instruit par l'Église, nous enveloppe de son action. Mais surtout, il nous envoie perpétuellement son Saint-Esprit: «Je vous enverrai le Saint-Esprit, dit-il, il vous enseignera, vous suggérera toutes choses et sera le consolateur de mon départ (Jean, XIV, 16, 26).» C'est au Saint Esprit qu'est dévolu, d'une manière mystérieuse, le soin de notre sanctification. Il est le maître de la route, chargé, par le Père et par le Fils, de nous conduire à la vie éternelle.


Or, le Saint-Esprit a deux façons de nous conduire.


Souffle d'amour du Père et du Fils, il agit sous forme d'inspirations qui prennent une double voie. Quelquefois, simplement, il nous laisse agir par nous-mêmes, faire des actes de foi, d'espérance, de charité, ou des actes de prudence, de justice, de force ou de tempérance; nous mettons nous-mêmes ces actes en branle. Le Saint-Esprit veille sur cette action, nous sommes sous l'impression de cet amour divin; mais nous gardons la maîtrise, la conduite de notre vie. Pour faire un acte d'adoration, par exemple, nous nous y appliquons, nous faisons nous-mêmes un effort; de même, pour un acte de justice ou de charité, nous réfléchissons à la meilleure manière de faire, nous veillons à ne pas blesser la charité par nos paroles, nous agissons fortement pour réprimer notre impression... Le Saint-Esprit n'est pas absent, il est la cause première qui applique à l'action nos énergies surnaturelles; mais nous gardons la direction. Et c'est là le fond de la vie chrétienne: le gouvernement surnaturel, mais personnel, de nous-mêmes par les vertus chrétiennes.


Cela a ses inconvénients: nous possédons les vertus d'une manière si imparfaite ! Nous pouvons tomber si facilement dans des fautes plus ou moins graves, moins graves cependant dans la vie religieuse ! Il y a tant de pièges, de difficultés, de tentations, auxquelles même dans la Vie religieuse nous n'échappons pas ! Le Saint-Esprit, qui a tant fait que de nous donner ces énergies qui sont les vertus, et de nous aider à les mettre en pratique, ne pourrait-il pas venir à notre secours plus efficacement ? S'il prenait la direction lui-même, comme cela nous serait avantageux, comme nous serions assurés contre ces défaillances !


Or, cela existe. Cette seconde intervention de l'Esprit-Saint nous est garantie par ce que nous appelons les sept dons du Saint-Esprit, dons de Sagesse, d'Intelligence, de Conseil, de Force, de Science, de piété et de Crainte de Dieu.


Le Saint-Esprit, par des inspirations correspondantes à ses dons, nous actionne, nous pousse lui-même; et alors, nous sommes dans ses mains comme des instruments, nous n'avons plus la première place dans la direction de notre conduite: remplis de ses secours, nous n'avons qu'à consentir à son œuvre, le travail est plus facile, les difficultés sont éliminées.


Telle est la différence entre les deux manières de travailler à notre salut. On pourrait les comparer, à la marche d'une barque à la rame ou à la voile. A rame, il faut travailler à force de bras et diriger la barque: on garde la tête, Mais à voiles, si le vent souffle, il n'est plus besoin, ou au moins plus aussi nécessaire, de se donner de la peine; on va plus vite et on est moins fatigué.


Agir par les vertus actives de foi, d'espérance et de charité et par les vertus morales infuses de prudence, de justice, de force et de tempérance avec toutes leurs ramifications, demande des efforts.


C'est là le fond de notre vie, car l'Esprit ne souffle pas toujours. Cependant, ce moyen de surcroît, ce souffle nous est garanti par le fait même qu'avec la grâce sanctifiante nous possédons les dons qui nous sont infusés avec le baptême.

 

père Gardeil . op.


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Publié le 21 Mai 2009

ce n'est pas the little ben !!!!




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Publié le 20 Mai 2009





"Malgré les vicissitudes qui ont marqué les Lieux Saints au cours des siècles, malgré les guerres, les destructions, et malheureusement aussi malgré les conflits entre chrétiens, l'Église a poursuivi sa mission, poussée par l'Esprit du Seigneur ressuscité. Elle est en chemin vers la pleine unité, pour que le monde croit dans l'amour de Dieu et fasse l'expérience de la joie de sa paix. Au Calvaire et au Tombeau de Jésus, j'ai invoqué la force de l'amour qui jaillit du Mystère pascal, la seule qui puisse renouveler les hommes et orienter vers leur but l'histoire et le cosmos."


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20/05/2009


"Alors, pourquoi choisir d'aller dans cette région du monde qu'on considère comme une poudrière? Comment lui, ce pape reconnu pour ses qualités de théologien, allait-il éviter tant de bouillantes questions politiques?  
 
Parenthèse. En parlant avec des collègues qui habitent Jérusalem, je me suis souvenu qu'en certains endroits de la planète, parler de religion c'est tout simplement parler de politique. Et je me suis dit que Benoît XVI devait bien s'en douter, non?  
 
Eh bien, précisément. Rien n'obligeait Benoît XVI à choisir une telle destination. C'est un choix. Et que retiendrons-nous de ce 12e voyage de Benoît XVI? Je ne crois pas que ce soit son passage dans une mosquée en Jordanie. Ni son pèlerinage au mémorial pour la Shoah, à Jérusalem. Pèlerinage qui n'a pas fait l'unanimité.  
 
Benoît XVI comme médiateur? 
 
Je crois que ce qu'on retiendra, ce sera cette image d'un pape qui traverse un poste de contrôle et entre en territoires occupés. Ce seront ces quelques mots en faveur d'un État palestinien, qu'il a répétés en plusieurs occasions. Ce sera ce discours où lui, Benoît XVI, a offert ouvertement sa sympathie et son soutien aux victimes de Gaza.  
 
Franchement, j'ai eu le sentiment que Benoît XVI s'offrait comme médiateur. Qui l'eut cru... Benoît XVI, un homme politique? 
 

Maintenant, la question. Lui, ce pape qui porte plusieurs controverses sur son dos, peut-il changer quelque chose dans cette région du monde? Pourrait-il être un facteur de changement politique? Benoît XVI, un facteur de changement?



Alain Crevier. Canada.

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"recherche la paix, poursuis-là et fais le bien ! "





Le Vatican lance Pope2you.net, un site Internet pour les jeunes





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Publié le 20 Mai 2009





"En dépit de ce monde universel que nous voyons, il y a un autre monde qui s'étend en quelque sorte tout à fait au loin, qui nous est pour ainsi dire tout à fait fermé et qui est très extraordinaire ; un autre monde qui s'étend tout autour de nous, quoique nous ne le voyions pas, et qui est plus étonnant que le monde que nous voyons, pour cette raison, à défaut d'autre, qu'il échappe à nos regards. Tout autour de nous, il y a d'innombrables personnes qui vont et viennent, veillent, agissent ou attendent, et que nous ne voyons pas. Tel est cet autre monde que nos yeux ne perçoivent pas, mais seulement la foi. "

cardinal Newman.



du Japon.

O Jésus, notre Rédempteur, objet de notre amour et de nos désirs





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Publié le 20 Mai 2009



« Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, reviendra de la même manière que vous l'avez vu s'en aller vers le ciel. »







Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
Lectures on Justification, n° 9,9

Notre vie « désormais cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,3)
Le Christ, qui avait promis de rendre tous ses disciples un en Dieu avec lui, qui avait promis que nous serions en Dieu et Dieu en nous, a réalisé cette promesse. D'une façon mystérieuse il a accompli pour nous cette grande oeuvre, ce privilège stupéfiant. Il semble que ce soit en montant vers le Père qu'il l'a fait, que son ascension corporelle est sa descente spirituelle, que son assomption de notre nature jusqu'à Dieu est en même temps la descente de Dieu jusqu'à nous. On pourrait dire qu'il nous a vraiment, quoique dans le sens caché, emportés jusqu'à Dieu et qu'il a amené Dieu jusqu'à nous, selon le point de vue que nous adoptons.

Ainsi donc lorsque saint Paul dit que « notre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,3), nous pouvons comprendre qu'il veut dire par là que notre principe d'existence n'est plus un principe mortel et terrestre, tel que celui d'Adam après la chute, mais que nous sommes baptisés et cachés de nouveau dans la gloire de Dieu, dans cette lumière pure de sa présence que nous avons perdue lors de la chute d'Adam. Nous sommes créés à nouveau, transformés, spiritualisés, glorifiés dans la nature divine. Par le Christ nous recevons, comme par un canal, la vraie présence de Dieu, au dedans de nous et au dehors ; nous sommes imprégnés de sainteté et d'immortalité.

Et c'est là notre justification : notre montée par le Christ jusqu'à Dieu ou la descente de Dieu par le Christ jusqu'à nous, nous pouvons le dire d'une façon ou de l'autre... Nous sommes en lui, il est en nous ; le Christ est « l'unique Médiateur » (1Tm 2,5), « la Voie, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6), joignant la terre avec le ciel. Et c'est là notre vraie justification -- pas seulement le pardon ou la faveur, pas seulement une sanctification intérieure --...mais l'habitation en nous de notre Seigneur glorifié. Tel est le grand don de Dieu.


Entre tes mains, Seigneur, je me mets tout entier

Tu m'as créé pour toi.

Je ne veux plus penser à moi-même.

Je veux te suivre.

 

Que veux-tu Seigneur que je fasse ?

Permets-moi de faire route avec toi.

Que ce soit dans la joie ou dans la peine,

je veux t'accompagner.

 

Je te fais sacrifice des souhaits, des plaisirs,

des faiblesses, des projets, des pensées

qui me retiennent loin de toi

et me replient sans cesse sur moi-même.

 

Fais de moi ce que tu veux !

Je ne marchande pas.

Je ne cherche pas à savoir à l'avance

quels sont tes desseins sur moi.

Je veux être ce que tu veux que je sois.

 

Je ne dis pas : "Je veux te suivre où que tu ailles", car je suis faible.

Mais je me donne à toi pour que tu m'y conduises.

Je veux te suivre dans l'obscurité

et je ne te demande que la force nécessaire.

 

Ô Seigneur,

fais que je porte toutes choses sous ton regard,

pour demander ton consentement

à chacun de mes vouloirs

et ta bénédiction sur chacun de mes actes.

 

Comme un cadran solaire n'indique l'heure

que par le soleil,

ainsi je ne veux être déterminé que par toi,

si tu veux bien te servir de moi et me conduire.

Qu'il en soit ainsi, Seigneur Jésus !

 

 

 

Léon Le Grand, Ve siècle


Par le mal nous perdons un bonheur terrestre, par la grâce du Christ nous sommes incorporés à Lui et placés à la droite du Père. Aujourd'hui l'humilité de notre nature est élevée dans le Christ au-dessus des anges, pour s'asseoir avec le Père. Il est monté aux cieux pour créer la grande oeuvre de la foi : heureux ceux qui croiront tout en ne voyant pas; notre nature est rendue meilleure par Dieu par la foi. Ni les chaînes, ni les prisons, ni le feu, ni les fauves de la persécution ne pourront prévaloir sur elle. Même les enfants et les vierges donneront leur vie, car la foi a opéré des miracles, guérisons, résurrections. Nous sommes appelés en haut, ne nous alourdissons pas en des désirs terrestres; nous qui sommes destinés à l'éternité, ne nous laissons pas enchaîner, conquérir par des choses périssables.


     

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