soeur Marie de Jésus Crucifié: le dossier de canonisation.

Publié le 10 Mai 2015

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Priez pour nous .

 

Cantique a l'amour

Venite, adoremus.

 

A l'amour, mon amour!
Venez o rois de la terre
Venez adorons-le.

Je chante les grandeurs
La puissance de notre Créateur;
Venez, adorons-le.

Car nous sommes l'ouvrage de ses mains,
Le prix de son sang:
Venez; adorons-le.

Ne vous arrêtez pas à ce qui est de la terre,
Car tout est néant: venez, adorons-le.
Venez, vous tous qui êtes sur la terre;
Ne vous arrêtez pas à ce qui est de la terre,
car tout n'est que vanité
et finira en un instant:
venez, adorons-le.

Nous ne sommes que voyageurs
Et exilés sur cette terre:
Venez, adorons-le.

C'est notre Roi, c'est notre Père:
Venez, adorons-le.
Celui qui a tout créé sur la terre:
Venez, adorons-le.

Prosternons-nous à ses pieds,
donnons-lui nos cœurs:
Venez, adorons-le.

Venez le louer, le bénir;
Disons de bouche et de cœur:
Il n'y a pas de Dieu semblable à vous:
Venez, adorons-le.

Adorons la Trinité (qui n'est) qu'un Dieu.
Ô mystère incompressible!
Venez, adorons-le.

Ô trois immense qui ne font qu'un!
Ô puissance!
Venez, adorons-le.

 

le petit Placide s'associe à cette grande neuvaine.

 

 

1er jour.

 

Ce détail de l'icône de Mariam symbolise différents moments de sa vie. On peut reconnaître ici la grotte de Bethléem qui évoque le pèlerinage de ses parents auprès de la Vierge pour avoir une fille !

Galilée : l’enfance

Mariam Baouardy est née le 5 janvier 1846, à Ibillin, un petit village de Galilée à mi-chemin entre Nazareth et Haïfa. Ses parents, profondément croyants, portent une lourde épreuve : ils ne parviennent pas à mettre au monde d’enfant qui survive ; l’un après l’autre, douze garçons sont morts tout petits. Dans leur profonde douleur et confiance en Dieu, ils décident alors de faire un pèlerinage à pied à Bethléem pour aller prier à la crèche et demander à la Vierge Marie la grâce d’une fille. Mariam naît neuf mois plus tard. Elle est baptisée et confirmée selon la tradition gréco-catholique de sa famille.

L’année suivante, un petit frère, Boulos, vient ajouter à la joie de la famille. Mais Mariam n’a pas encore 3 ans lorsque son père meurt, puis quelques jours plus tard sa mère, emportée par la douleur. Voyant la mort arriver, son père avait pris Mariam dans ses bras, demandant à St Joseph d’être désormais son père et de veiller sur elle. A bien des reprises cette prière sera exaucée. Boulos est adopté par une tante maternelle, habitant un village voisin, et Mariam par un oncle paternel, de condition aisée. Quelques années plus tard, celui-ci s’installera à Alexandrie en y emmenant Mariam.

De ses années d’enfance en Galilée, il restera à Mariam tout à la fois l’émerveillement devant la beauté de la Création, la lumière, les paysages où tout lui parle de Dieu (cet émerveillement se reflètera plus tard dans les hymnes jaillies spontanément de son coeur au cours de certaines extases) et le sentiment profond que tout passe. Un petit incident la marque profondément : deux petits oiseaux meurent dans ses mains alors qu’elle entreprend de les laver énergiquement ; elle doit donc les enterrer, tristement, lorsqu’elle entend intérieurement cette parole qui la marquera pour toujours : "Vois, c’est ainsi que tout passe ; mais si tu veux me donner ton cœur, je te resterai toujours."

Texte de Mariam : "Jésus"

Quand Jésus regarde ses élus, son regard fait fondre le cœur. Oh ! ce regard ! Le Seigneur frappe à toutes les portes ; personne ne veut lui ouvrir ; il appelle, personne ne répond ; il attend, personne ne vient… Dédommagez-le ; ouvrez-lui votre cœur ; faites-le entrer dedans ; donnez-lui tout. Ne pensez qu’à lui, n’aimez que lui, faites tout pour lui…

Quand je vois Jésus, mon cœur est déchiré. Il a dit, ce Seigneur : Le Maître n’oublie pas sa servante, mais la servante oublie son Maître… Jésus n’est pas connu, Jésus n’est pas aimé !… Je voudrais être oiseau pour courir tout l’univers, pour crier : Vous seul, vous seul, mon Dieu !…

Il est doux d’entendre parler de Jésus, mais plus doux d’entendre Jésus lui-même…

 

 

2 ème jour.

 

Mariam a communié dans sa chair à la Passion de Jésus. Cela se vérifie dans son martyre à Alexandrie mais aussi dans la mystérieuse grâce de ses stigmates. Appel pour nous à prier en ce jours pour nos frères chrétiens persécutés aujourd'hui, surtout en Orient.

 

Alexandrie : le martyre

 

1858 : Mariam a 12 ans, elle est depuis quelques années à Alexandrie, quand elle apprend que son oncle veut la marier. Mais elle est décidée à se donner tout entière au Seigneur et refuse. Menaces, humiliations et mauvais traitements ne peuvent entamer sa résolution. Au bout de trois mois de cette situation, elle va trouver un ancien serviteur de la maison pour tenter de transmettre une lettre à son frère resté en Galilée. En entendant le récit de ses souffrances, le serviteur qui est musulman l’exhorte à quitter les chrétiens et à embrasser sa religion. Mariam refuse. En colère, l’homme tire son cimeterre et lui tranche la gorge, puis abandonne son corps dans une ruelle sombre. Nous sommes le 8 septembre 1858.

C’est alors que le surnaturel va faire irruption dans sa vie. Elle racontera plus tard qu’elle est vraiment morte à ce moment-là, et qu’il lui a semblé entrer au Paradis, voir la Vierge, les saints et ses parents, la glorieuse Trinité... Mais son temps n’est pas encore venu, et elle se réveille dans une grotte, auprès d’une jeune femme qui ressemble à une religieuse habillée en bleu. Durant quatre semaines, celle-ci la soigne, la nourrit, l’instruit. Puis lorsqu’elle est guérie, celle qu’elle présentera plus tard comme la Vierge Marie elle-même, l’emmène dans une église et l’y laisse.

A partir de ce jour, elle va de ville en ville (Alexandrie, Jérusalem, Beyrouth, Marseille…) comme servante, choisissant de préférence des familles pauvres, les aidant, partant dès qu’elle se trouve trop honorée. Mais elle va devenir aussi de façon toute particulière témoin de cet "univers invisible" auquel nous croyons sans le voir, et qu’elle a expérimenté tout au long de sa vie.


Texte de Mariam : la Vierge Marie

 

Je vais vous raconter mon oraison sur Marie : Vous étiez vierge dans le monde, ô Marie. Qui aurait pensé que vous seriez Mère de Dieu ? Vous êtes (devenue) la Mère de Dieu à cause de votre humilité.

L’ange du Seigneur se présente à Marie pour lui annoncer sa maternité divine. La Vierge, éclairée par la lumière puissante de Dieu, s’humilie en pensant que celui qui a créé le ciel et la terre va devenir son Fils. L’ange parlait à la Vierge-Mère ; et chaque fois que l’ange lui parlait, Marie s’humiliait. Ô Marie, que vous êtes humble et aimable dans votre humilité !

Marie était aussi un modèle de foi. Oh ! Que la foi de Marie était agréable au Père céleste ! Par sa foi, elle faisait grandir tous les jours Jésus en elle. Cette même foi, si nous l’avons, fera aussi grandir Jésus dans notre cœur. A cause de sa foi et de son humilité, Marie se sent indigne de devenir la Mère de Dieu. Sur la terre, les enfants ne peuvent pas naître sans une mère : ils entrent dans le monde par une femme. C’est par une femme aussi que nous entrons au ciel, et cette femme, c’est Marie. Depuis le péché, les hommes attendaient le Fruit de Marie, de cette Vierge douce, humble et sainte. Soyez bénie, Marie, soyez bénie !

 

 

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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