Publié le 7 Février 2025

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

photo petit Placide bronzé.

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 6 Février 2025

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 5 Février 2025

 

photo petit placide 

 

" Vous prierez Dieu pour les pécheurs."

(Sixième apparition)

" Pénitence ! .... Pénitence ! Pénitence..."

(Huitième apparition )

" Vous baiserez la terre pour leur conversion "

 

 

   Même aux yeux de Dieu et de sa sainte Mère, le bien commun l'emporte - sans l'exclure - sur le bien particulier. C''est là une règle de suprême sagesse, un principe premier que nul ne doit ignorer en théorie ni violer en pratique.

   Il en résulte - et les faits le confirment - que si Notre Dame de Lourdes apparut à Bernadette  et lui parla, ce fut moins en vue du bien individuel de l'angélique enfant qu'en vue du bien, en un sens supérieur de l'humanité tout entière.

   Bernadette n'y pouvait rien perdre. Son commerce intime avec la Belle Dame du Paradis, les paroles qu'elle en reçut, les sourires qu'elle cueillit à ses lèvres virginales et maternelles, bref, les aides surnaturelles qui lui en vinrent concoururent divinement, non seulement à son salut éternel pur et simple, mais encore à la rédemption plus haute et plus belle, à la gloire plus éclatante que sa béatification implique.  De plus , sur le terrain fécond du Mystère de Lourdes, dans ce champ fertile en miracles Bernadette, cette rachetée privilégiée du ciel , devint et demeure l'instrument du rachat, l'apôtre du salut d'âmes innombrables.

   Certes, en ce sens complexe ,elle bénéficia la première et plus que personne autre, des Apparitions mariales. Mais celles-ci dans un autre sens, eurent lieu plutôt pour nous que pour elle. Car Marie en fit son intermédiaire pour aller à l'humanité tout entière instruite de sa venue, de ses prodiges et de ses volontés expressives de Dieu.

   Or , qu'est-ce que l'humanité prise en bloc? Saint Augustin répond : une masse de perdition.

Aussi la Vierge de Lourdes, en apparaissant , sinon à nous, du moins pour nous, eût pu autoriser des paroles de son Fils. Sauveur du monde , sa descente du ciel: Je suis venu sur la terre pour les pécheurs, non pour les justes. (Luc V,32) Et ceci nous explique l'incident survenu, les mots prononcés , le 21 Février au cours de la sixième apparition.

Notre Dame regardait - avec quelles complaisance ! -Bernadette et lui faisait entendre, sans proférer le moindre bruit, des paroles secrètes. Tout à coup ses yeux brillèrent du sombre feu de la tristesse. Ses regards se portèrent , au loin, sur la foule. Et cette phrase tomba sur la voyante agenouillée :" Priez pour les pécheurs ! " La demande se doublait d'un ordre où passait l'accent d'une supplique.  Qui sait, même , si le Refuge des pécheurs, n'avait pas , en le formulant des tremblement dans la voix, des sanglots dans la gorge. Une émotion profonde, visible à tous , étreignit aussitôt Bernadette . Les larmes ruisselèrent. sur ses joues. Aussi, dans la suite de son existence avec quelle façon douloureuse répétait-t-elle parfois " Oh ! les pécheurs ! les pécheurs !" C'est qu'il y a tant de pécheurs ! Beaucoup marchent , le sourire aux lèvres, vers le pire des malheurs: la damnation. Une fois dans la voie qui conduit à l'abîme, plusieurs n'en sortent plus. Finalement , ils tombent et sombrent dans ce que saint Jean appelle tragiquement " la seconde mort, l'étang de feu." ( Apoc . XX,14)

... Oh ! avec quelle insistance et quelle instance elle transmit à la foule l'ordre de Marie: priez pour les pécheurs ! Et avec quelle persévérance et quelle énergie elle s'y soumit soi-même ! Cette prière libératrice de tant d' âmes en danger de perdition devint sa règle, sa dévotion, son apostolat et le resta jusqu'au dernier battement de son coeur.

   Mettons-nous à son école. Le précepte de la prière pour les pécheurs tient de la volonté divine un caractère d'universalité. Les besoins, les détresses d'âme qui le motivent se constatent partout. Et combien davantage doivent-ils nous émouvoir si nous en avons le soupçon fondé parmi nos parents et nos amis .

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Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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Publié le 4 Février 2025

 

 

 

Mon coeur est devenu semblable à de la cire fondant à la flamme. (Ps.XXI, 15)

 

   Les choses matérielles de Lourdes elles-mêmes nous instruisent et nous émeuvent.

Il en est ainsi du cierge bénit que Bernadette prit en main dès la quatrième apparition.  Il exerça sur nous un réel et fécond apostolat.  Ce cierge plut à Marie. La preuve en est qu'un jour la vision pria la voyante de le laisser se consumer à la grotte redevenue déserte. 

Pourquoi ? parce qu'il était représentatif de l'angélique et très croyante et très aimante enfant et qu'il en interprétait les sentiments..

1°. Par la nature et l'aspect de la cire

2°.Par la clarté et l'ardeur de sa flamme. 

   Nous gagnerons à saisir sur le vif cet exact et gracieux symbolisme. Car il nous aidera à nous mettre, aux pieds de Notre-Dame .

   De ce que les anciens, dans leur cosmogonie simpliste, appelaient les quatre éléments constitutifs du monde matériel, trois jouèrent devant nous leur rôle et tinrent leur langage.

   L'Immaculée nous est apparue dans l'Air transparent et bleu illuminé, mieux que par le soleil, par ses regards et ses sourires.

   La terre rocailleuse a reçu à nos regards, l'empreinte de ses pieds  Et elle garde encore ce vestige sacré.

   L'eau a jailli sur son indication impérative et sous les doigts dociles de Bernadette.

   Et voici que pour finir s'impose à notre vue un quatrième élément que l'Air, la Terre et l'Eau nommeraient : " Notre frère, le FEU " si l'ineffable saint François d'Assise leur prêtait son âme et son langage. Un cierge, en effet, béni entre tous les cierges comme la Vierge Marie l'est entre toutes les femmes et Bernadette l'est entre toutes les voyantes, un cierge se vit souvent dans le cadre des Apparitions. Il mariait sa blancheur à l'azur du ciel. Et sa cire d'abord nous instruit et nous exhorte par sa nature et son aspect.

   De fait, quoi de plus pur dans son apprêt et dans son apparence que la cire d'un cierge saint! En premier lieu, sa matière première s'extrait de ce qui a un minimum de contact avec la terre : les fleurs. Que la terre soit la mère-nourrice des fleurs; qu'elle les enfante et les alimente; qu'elle serve de support à leur éclosion et à leur épanouissement, rien de plus évident! Pourtant , il y a toujours entre la terre et les fleurs qui en naissent et en vivent cet intermédiaire forcé, cet agent tout ensemble de liaison et d'isolement : la tige.

 O délicat et pudique mystère ! Filles sensitives du sol les fleurs ne se nourrissent qu'à distance des sucs que la terre leur prépare dans son sein. D'y tomber, les livre à bref délai à la flétrissure, leur mort.

   Or, c'est à l'intime des fleurs que s'élabore et se condense ce qui, par extraction et préparation devient de la cire  Un ouvrier , aussi habile en ses procédés que fin dans ses goûts, puise, là , cette matière première de cire pour, après, la travailler et lui donner, sinon l'être, du moins le mieux être. Il porte un nom évocateur de vie surtout aérienne: l'abeille que, seul , un accident rapidement mortel peut fixer au sol ; l'abeille dont l'activité se dépense  soit au niveau mouvant des fleurs qu'elle butine, soit au niveau des ruches - vrais palais puisqu'il y a une reine - où elle fait tournoyer le mouvement et ronfler le bruit d'une usine.

   Il est vrai ! la cire n'est pas le meilleur du labeur de l'abeille. Mais quelle blancheur et, par conséquent, quelle beauté elle revêt sitôt qu'on la traite en vue de son utilisation sacrée! On sait comment les ciriers procèdent en cela. Ils s'en rapportent simplement au soleil, ce magicien 

........... Sans qui les choses 

Ne seraient que ce qu'elles sont .

Edmond Rostand .  

   Avec sa couleur jaune sale, la cire est exposée aux rayons solaires. Et ceux-ci par leur triple influence lumineuse, calorique et chimique la blanchissent aussi bien que, dans les nuages gris du ciel hivernal, la fée des airs blanchit la neige prête à tomber . Immaculée dans son aspect , la cire est alors dans un état assez décent pour être façonnée en des cierges dignes de tenir une place dans les temples et de jouer un rôle dans les rites de notre religion sainte. Osera-t-on penser qu'ainsi, un cierge liturgique symbolise notre âme telle qu'elle doit être et paraître aux yeux de Dieu? .......

   Dès lors, venant de Dieu, il faut qu'elle soit à Dieu. Vivant par Dieu, il faut qu'elle vive pour Dieu. Dieu nous la prêta plutôt qu' Il nous la donna. En quel état ? 

   Si nous le demandons au premier cierge bénit venu, il prend une voix et répond : Ame chrétienne, pour te donner à Dieu, sois avant tout très pure! Emprunte à ma cire sa blancheur !

   Si nous interrogeons le cierge privilégié que Bernadette présentait à Notre Dame de Lourdes, ce cierge symbolique s'anime et parle ainsi :"  Pour mieux te donner à Dieu passe d'abord par la divine Vierge ! Mère du Christ et dispensatrice de ses grâces, Elle est en union avec son Fils, la vraie et vivante  (Eccli.. XXIV,25), la route que le soleil éclaire et que les lis parsèment menant au royaume des cieux . 

Ad Jesum per Mariam !

Marie conduit à Jésus aussi sûrement que Jésus à son Père 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 4 Février 2025

photo petit placide 

 

 

    La mère , en Marie, se double d'un modèle dont un chrétien doit acquérir, par imitation, la ressemblance morale . Le Christ disait : " Je vous ai donné exemple afin que vous agissiez à ma façon." Joan, XIII, 15 .

Voilà un mot d'ordre à notre adresse. Saint Paul le réédita en ces termes :"  Revêtez-vous de Jésus-Christ ! " Rom. XIII,14, c'est--dire : parez vous de sa grâce, de ses vertus! participez à sa sainteté ! Nous y réussirons en nous mettant à l'école de sa Mère et la nôtre. Car sa vie tout entière nous trace le programme contresigné de l'apôtre ; " Imitez le Christ comme je fais moi-même ! (I Cor.XI,1)

   Médiatrice de la grâce divine , Marie se présente à nous comme un parfait exemple de correspondance de la grâce. Mère spirituelle des âmes, Elle s'en institue la surnaturelle éducatrice. Et, quand  Elle constate qu'une âme, chrétienne à la fois en titre et en fait s'efforce de se modeler sur Elle, alors Elle lui adresse un sourire d'amour qui s'accentue dans un sourire de complaisance ...

   Bien des choses en cette enfant bénie motivaient le sourire de l'Immaculée. Quelle choses ? Mais les réalités les plus sublimes et les plus durables puisqu'elle se rattachent à la terre où elles germent, éclosent , mûrissent et au ciel où elles fructifient.  Entendons, les réalités, d'essence et à fin surnaturelles, de la vertu chrétienne. La vertu ! mot simple à signification complexe et à ramifications multiples ! La vertu ! mot évocateur de la force exigée par son acquisition et son exercice; du charme de sa possession; du parfum que dégagent sa frondaison, sa fleuraison, sa fructification immortelles: la bonne odeur du Christ, disait saint Paul (II Cor.II,15) 

   La vertu qui nous ennoblit ici-bas et nous vaudra d'être glorifiés là-haut: splendeur morale qui transfigure les corps emprisonnant les âmes d'où elle rayonne; richesse suppléant aux pires indigences matérielles ; sagesse et science supérieures qui , en vue du Paradis à gagner suppléent au savoir et à la politique dont certains hommes s'enorgueillissent.

   Or Bernadette tendait sans cesse à la vertu. Et elle y arrivait , abstraction faite, sans doute, des petites surprises et des moindres faiblesses de l'âge où la raison n'est pas encore mûrie ni l'expérience acquise? Et encore ?

   Tout concourait à la parer des fleurs des diverses vertus!  La solitude pleine de Dieu où elle passait la presque totalité de ses journées l'y aidait . Dans un des plus beaux cadres de la nature matérielle en soi si préservatrice et si éloquemment prêcheresse du Créateur, elle gardait quotidiennement un petit troupeau.

   Les grains de son chapelet couraient entre ses doigts. Les Ave Maria s'enchaînaient sur ses lèvres et y tressaient une couronne de roses pour le front de Marie. C'était sa prière de prédilection.

   Comme toutes les âmes d'élite qui possèdent l'intelligence et s'exercent à la généreuse acceptation de la souffrance, Bernadette, toujours aux prises avec un asthme pénible, à demi-nouée dans sa croissance se montrait très résignée à ses propres douleurs et compatissante à celle des autres. Tout être faible l'émouvait. De ses agneaux elle préférait toujours - disait -elle - " le plus petit . " 

   Souvent battue, injuriée par son frère et sa soeur cadette, - cet âge est sans pitié - elle ne se défendait que du geste qui pare les coups, sans essayer de les rendre, et des pleurs qui en devraient faire cesser la grêle . 

   Et parce qu'elle possédait le magnanime et rare sens du pardon, elle ne se plaignait de rien auprès de ses parents. Elle finissait par ensevelir dans l'oubli des griefs qui eussent été justes. 

   Humainement parlant , elle ne savait , tout comme Jeanne d'Arc, ni A ni B . Sa connaissance de la langue française qu'elle ne parlait pour ainsi dire pas se ramenait à celle de quelques expressions usuelles de vie pratique. Son ignorance, conjointe à sa pauvreté ainsi qu'à sa mine et à sa mise pitoyables, lui facilitait l'humilité et la méfiance de soi-même.

   En revanche, enrichie du "sens du Christ" .(I Cor.II,16) ayant l'intuition surnaturelle et le désir de ce par quoi on se sanctifie à haute dose et à grande allure, elle faisait preuve d'une simplicité et d'une docilité exemplaires. Les deux qualités s'entraînent.

Il ne fallut rien moins que l'invisible et irrésistible main d'un ange ou de Dieu même, qui la poussa plusieurs fois à la grotte miraculeuse pour qu'elle s'y rendît malgré l'ordre reçu et la promesse faite de n'y pas aller. 

  Enfin - voici le plus riche et le plus brillant joyau de sa couronne de vertus ! Elle était intégralement, virginalement pure .

Cette enfant an haillons portait la plus belles des robes, celle du baptême et de la limpide innocence qu'il confère .

Sa candeur idéale rayonnait dans ses yeux, auréolait son front, transfigurait ses traits . Aussi, quand elle quitta le petit village de Bartrès où elle avait été mise en nourrice et grandi jusqu'à ses treize ans , le curé de cette paroisse qui la rencontra conduisant une dernière fois son troupeau, fut à ce point frappé par le resplendissement de sa pureté d'âme que, le premier, "il la salua avec respect, se retourna pour la regarder encore et se dit :" Les enfants à qui la Sainte Vierge s'est montrée sur la montagne de la Salette devaient être comme cette petite." ... Marie, la toute Mère, ne pouvait que sourire, ravie et émue, à son enfant privilégiée . 

   Marie, la toute Sainte , ne pouvait que sourire , heureuse à son imitatrice fidèle .

   Marie la toute puissante, ne pouvait que faire passer en son sourire les énergies qui d'abord, rassureraient la voyante puis l'enhardiraient pour affirmer, prouver, défendre victorieusement la réalités des apparitions miraculeuses et, en cela , l'honneur de Dieu et de sa Mère.

 

 

RP Baragnon op 

 

 

   

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 3 Février 2025

 

 

 

 

 

 

 

Par la foi, nous pouvons aller à la rencontre du Christ, mais lui seul peut faire de nous des chrétiens et donner à notre volonté, à notre désir, la réponse, la dignité, le pouvoir – que nous n’avons pas par nous-mêmes – de devenir enfants de Dieu...
Dieu s’est fait enfant de l’homme, pour que l’homme
devienne enfant de Dieu. 

Benoît XVI 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 2 Février 2025

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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