Dix-huitième Dimanche après la Pentecôte

Publié le 17 Septembre 2016

 

 

 

 

aujourd'hui, c'est au tour d'un paralytique, que quatre personnes conduisent à Jésus sur un grabat. Voyant leur foi, Il dit au paralytique : "Mon enfant, tes péchés sont remis" (Mc 2, 5). Ce faisant, il indique qu'il veut guérir avant tout l'esprit. Le paralytique est l'image de chaque être humain, que le péché empêche d'être libre de ses mouvements, de marcher sur la voie du bien, de donner le meilleur de soi-même. En effet, le mal, en se nichant dans l'âme, emprisonne  l'homme dans les liens du mensonge, de la colère, de l'envie et des autres péchés, et peu à peu, le paralyse. C'est pourquoi Jésus, suscitant le scandale des scribes présents, dit tout d'abord : "Tes péchés sont remis" et seulement ensuite, afin de prouver l'autorité qui lui a été conférée par Dieu de remettre ses péchés, ajoute : "Lève toi, prends ton grabat et va-t'en chez toi" (Mc 2, 11) et le guérit totalement. Le message est clair, l'homme, paralysé par le péché, a besoin de la miséricorde de Dieu, que le Christ est venu lui donner, afin que, guéri dans son cœur, toute son existence puisse refleurir.

Aujourd'hui aussi, l'humanité porte les signes du péché, qui l'empêche de progresser d'un pas rapide dans ces valeurs de fraternité, de justice et de paix qu'elle s'est pourtant fixées comme objectifs dans des déclarations solennelles. Pourquoi ? Qu'est-ce qui freine son chemin ? Qu'est-ce qui paralyse son développement intégral ? Nous savons bien que, sur le plan historique, les causes sont multiples et le problème est complexe. Mais la Parole de Dieu nous invite à avoir un regard de foi et à avoir confiance, comme ces personnes qui portèrent le paralytique, dans le fait que seul Jésus peut guérir véritablement.

 

Benoît XVI

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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