Ste Anne, st Joachim
Publié le 25 Juillet 2009

Des apparitions à l'origine du culte de sainte Anne
La vénération et l'ampleur du rayonnement suscité par la fête du grand pardon trouve son origine dans les apparitions du 17e siècle.
C'est en 1623 que sainte Anne apparaît à un laboureur du nom d'Yves Nicolazic. Elle lui demande de faire rebâtir une chapelle qui lui soit dédiée sur un champ appelé Bocenno, où existait autrefois une chapelle à son nom : « Dieu veut que je sois honorée ici ». En 1625, sous l'indication de sainte Anne, il découvre la statue antique de la chapelle primitive. Rapidement, la nouvelle de cette découverte se répand et des milliers de personnes accourent au Bocenno : le 7 mars 1625 a lieu le premier pèlerinage à Sainte Anne d'Auray. La découverte de la statue et la construction de la chapelle ont ainsi redonné force à cette dévotion ancestrale. Une dizaine d'années après les conversions, Pierre de Kériolet, bandit converti, reçoit de sainte Anne un message appelant à la pénitence et à la conversion. Il favorisera le développement du pèlerinage par sa générosité.
Depuis quatre siècles, la dévotion s'est maintenue sans interruption. Même la révolution française n'a pas réussi à avoir raison de la ferveur religieuse et n'a fait au contraire que l'accroître. Au 19e siècle, l'influence est telle que la chapelle devient trop petite. C'est alors qu'est construite la basilique actuelle et son sanctuaire.
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Glorieuse et Sainte Reine que le ciel admire, que les Saints honorent et que la terre révère ; Dieu le Père vous chérit comme la mère de sa Fille bien-aimée ; le Verbe vous aime pour lui avoir donné une mère de laquelle il est né homme et Sauveur des hommes ; le Saint-Esprit vous aime pour lui avoir donné une si belle, si digne et si parfaite épouse ; les anges et les élus vous honorent comme l'arbre sacré qui a produit cette belle fleur qui les récrée, et ce digne fruit qui est leur douce vie ; les justes, les pénitents et les pécheurs vous réclament comme leur puissante avocate auprès de Dieu ; car, par votre intercession, les justes espèrent l'accroissement des grâces, les pénitents leur justification, et les pécheurs la rémission de leurs crimes. Soyez-nous douce et clémente, et pendant que nous vous honorons et que nous vous invoquons ici-bas, ménagez notre salut dans le Ciel. Usez du crédit que vous y avez en notre faveur, et ne permettez pas que les âmes qui vous révèrent périssent ; montrez-vous toujours le refuge des pécheurs, l'asile des coupables, la consolation des affligés, et l'assurance de vos fidèles serviteurs ; défendez notre cause maintenant et à l'heure de notre mort : je vous en prie par tout l'amour que vous eûtes sur la terre pour mon Jésus et pour sa mère votre fille, afin que soutenus par vos prières et favorisés de vos mérites, nous puissions posséder un jour la vie éternelle. Ainsi soit-il.
C'est en 1623 que sainte Anne apparaît à un laboureur du nom d'Yves Nicolazic. Elle lui demande de faire rebâtir une chapelle qui lui soit dédiée sur un champ appelé Bocenno, où existait autrefois une chapelle à son nom : « Dieu veut que je sois honorée ici ». En 1625, sous l'indication de sainte Anne, il découvre la statue antique de la chapelle primitive. Rapidement, la nouvelle de cette découverte se répand et des milliers de personnes accourent au Bocenno : le 7 mars 1625 a lieu le premier pèlerinage à Sainte Anne d'Auray. La découverte de la statue et la construction de la chapelle ont ainsi redonné force à cette dévotion ancestrale. Une dizaine d'années après les conversions, Pierre de Kériolet, bandit converti, reçoit de sainte Anne un message appelant à la pénitence et à la conversion. Il favorisera le développement du pèlerinage par sa générosité.
Depuis quatre siècles, la dévotion s'est maintenue sans interruption. Même la révolution française n'a pas réussi à avoir raison de la ferveur religieuse et n'a fait au contraire que l'accroître. Au 19e siècle, l'influence est telle que la chapelle devient trop petite. C'est alors qu'est construite la basilique actuelle et son sanctuaire.
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Glorieuse et Sainte Reine que le ciel admire, que les Saints honorent et que la terre révère ; Dieu le Père vous chérit comme la mère de sa Fille bien-aimée ; le Verbe vous aime pour lui avoir donné une mère de laquelle il est né homme et Sauveur des hommes ; le Saint-Esprit vous aime pour lui avoir donné une si belle, si digne et si parfaite épouse ; les anges et les élus vous honorent comme l'arbre sacré qui a produit cette belle fleur qui les récrée, et ce digne fruit qui est leur douce vie ; les justes, les pénitents et les pécheurs vous réclament comme leur puissante avocate auprès de Dieu ; car, par votre intercession, les justes espèrent l'accroissement des grâces, les pénitents leur justification, et les pécheurs la rémission de leurs crimes. Soyez-nous douce et clémente, et pendant que nous vous honorons et que nous vous invoquons ici-bas, ménagez notre salut dans le Ciel. Usez du crédit que vous y avez en notre faveur, et ne permettez pas que les âmes qui vous révèrent périssent ; montrez-vous toujours le refuge des pécheurs, l'asile des coupables, la consolation des affligés, et l'assurance de vos fidèles serviteurs ; défendez notre cause maintenant et à l'heure de notre mort : je vous en prie par tout l'amour que vous eûtes sur la terre pour mon Jésus et pour sa mère votre fille, afin que soutenus par vos prières et favorisés de vos mérites, nous puissions posséder un jour la vie éternelle. Ainsi soit-il.