Publié le 4 Mars 2012

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Lors de la transsubstantiation, le Christ, maintenant en gloire, et qui ratifie éternellement ce qu'il a voulu jadis sur la Croix, se rend présent à l’autel pour actualiser et valoriser envers nous l’acte unique de sa Passion sanglante, par lequel il a réellement sauvé en une fois tous les hommes.

 

 

cardinal Journet.

 

 


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Publié le 3 Mars 2012

 

 

 

 

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"O mon Christ aimé, crucifié par amour." 

 

Elisabeth de la Trinité.

 

 

"Le Christ est mort pour vous tous; vous aurez à répondre un jour de son sang répandu, de ce sang dont j'entends la voix plaintive aux portes de vos âmes. Il voulait entrer, votre impénitence l'arrête. "A quoi bon donner mon sang, dit le Sauveur, s'il doit descendre et se perdre dans la corruption? Quae utilitas in sanguine meo dum descendo in corruptionem ? Ah! je vous en prie, laissez-vous racheter. Ne vous exposez pas aux cruels reproches que vous adressera le Christ rédempteur, lorsqu'il vous montrera sa croix sanglante."

 

 

 

 

 

 

 

En entrant dans la vie, le Christ veut qu'on nous révèle le dessein éternel qui l'amène ici-bas: On l'appelle Jésus, c'est-dire Sauveur. Lui-même, au cours de son apostolat, définit et précise l'oeuvre qu'il doit accomplir et par laquelle il survivra:" Le fils de l'homme, dit-il est venu pour sauver ceux qui ont péri, pour donner sa vie en rédemption: Filius hominis venit salvare quod perierat... dare animam suam redemptionem pro multis.

 

O Maître adoré! je vous remercie de ces quelques paroles tombées de vos lèvres divines; elles sont pleines d'amour, et, aussi, pleines de vérités.

 

Par le péché, l'homme offense l'infinie majesté de Dieu, brise les liens de la grâce et d'amour qui l'unissent à son Créateur et tombe, par ce fait, au pouvoir de l'esprit maudit, dont il imite l'ingratitude et la rebellion.

 

Comment l'arracher à cette fatale domination?

Comment le rapprocher du souverain bien dont il s'est violement séparé?

Comment laver l'outrage qu'il a fait à son Seigneur et Maître?

 

" Ni l'ange ni l'homme n'étaient capables de relever le genre humain jusqu'au lieu sublime où il était tombé"

 

"Le Christ, Verbe de Dieu, avait seul le pouvoir de souffrir pour tous et de nous rendre les biens que nous avions perdus."` saint Athanase.

"Notre péché était si grand que nous ne pouvions être sauvés que par la mort du Fils unique de Dieu." saint Ambroise

 

Dieu a donc trouvé dans son Christ ce qu'il aurait en vain cherché dans les autres victimes: le péché à châtier, l'innocence dévouée pour toucher son coeur, l'infini pour réparer l'offense faite à sa majesté et pour satisfaire rigoureusement les exigences de sa justice.

 

Le prophète Isaïe, apercevant à travers les siècles celui qui devait venir, voit descendre sur Lui tous les péchés du genre humain.: Dieu dit-il, a concentré en lui l'iniquité de nous tous: Posuit in eo iniquitatem omnium nostrum.

 

C'est pour cela qu'il est broyé: Attritus est propter scelera nostra."

 

Répondant des pécheurs, il devait avoir aux yeux de Dieu l'aspect d'un pécheur universel. "In similitudinem carnis peccati."

 

 

A lui donc, toutes les fautes qui se sont commmises, depuis le jour où la race humaine a prévariqué dans la personne de son premier père, jusqu'au jour où il va à son supplice;

 

à lui, toutes les fautes qui se commettront, depuis le jour où se consomme son sacrifice, jusqu'au jour où le dernier des humains expirera à l'approche du grand jugement .

 

à lui, les impiétés, les blasphèmes, les révoltes, les désespoirs, les cruautés, les impuretés du genre humain;

 

à lui, ses ingratitudes, ses faiblesses et ses langueurs.

 

Il s'est approché de notre océan d'iniquités, et, comme le prophète, il s'écrie:" Me voici sur la haute mer, et la tempête me submerge: Veni in altitudinem maris et tempestas demersit me.

 

Dieu voit en lui comme le péché vivant, selon la forte parole de saint Paul:" Eum qui non novera peccatum pro nobis peccatum fecit . II Cor. cap V,21

 

 

Et, pénétrée de l'horreur que l'iniquité inspire à la sainteté divine, sa chair sacrée devient, à notre place, un objet maudit:

 

"Christus factus est pro nobis maledictum." Galat., cap III, 13

 

Messieurs, vous êtiez tous dans le Christ rédempteur,

 

j'y étais avec vous, tout le genre humain y était. Pilate ne croyait pas si bien dire, lorsque, montrant au peuple le Sauveur humilié, il s'écriait:" Voilà l'homme! Ecce homo!"  

 

C'était l'homme, en effet, l'homme universel, l'homme substitué aux pécheurs de tous les lieux et de tous les temps, l'homme-humanité.

 

A son aspect, la justice divine oublie le vulgaire troupeau des humains, et n' a plus d'yeux que pour ce phénomène étrange et monstrueux sur lequel elle va se satisfaire.

 

Epargnez-le Seigneur, épargnez-le, c'est votre Fils.

 

Non, non, c'est le péché, il faut qu'il soit châtié. " Proprio filio non perpecit Deus."

 

 

Achetés à un grand prix.

 

 

l' Apôtre a eu raison de dire " que nous avons été rachetés à un grand prix, et que la grâce excède, là où le péché abonde."

 

Un Dieu humilié devant Dieu, c'est plus que tous les outrages que peuvent inventer les créatures. N'eût-il fait que s'anéantir en prenant notre nature, dans l'intention de rendre hommage à son Père pour expier nos offenses, le Christ dépassait déjà notre rançon; et voilà qu'en prenant notre nature, il en épouse toutes les misères;

 

voilà qu'il gagne son pain à la sueur de son front, voilà que, pauvre et dénué de tout, il cherche une pierre pour reposer sa tête; voilà qu'il est en butte à la haine de ses ennemis et à l'ingratitude des siens;

 

voilà que son âme est angoissée par les terreurs de la mort;

 

voilà qu'il est abreuvé d'opprobres et déchiré de coups; voilà que de

sa tête couronnée d'épines, de son corps flagellé, de ses membres transpercés, de ses flancs entr'ouvert le sang ruisselle, et s'échappe jusqu'à la dernière goutte;

 

voilà qu'il expire, maudit et abandonné, sur le bois d'infamie.

 

Ah! ce n'est pas une rédemption c'est mille et mille rédemptions que je vois dans ce déluge d'humiliations et de souffrances.

 

Tous les péchés du genre humain, les plus déshonorants et les plus monstrueux, ne sont qu'une goutte de fiel absorbée par cette mer immense. Nous n'avons pas besoin de calculer, il nous suffit d'ouvrir les yeux pour avoir confiance que le saint des saints est ouvert et que nous pouvons entrer, puisque nous y sommes portés par le sang de Jésus-Christ.


Habentes fiduciam in introitu sanctorum in sanguine Christi. Heb. cap X, 19

 

Maître des cieux, par la vertu de son sang, le Christ rédempteur descend dans nos âmes et les pénètre jusqu'au plus intimes profondeurs, pour y détruire l'empire du péché.

 

Le Christ m'a aimé et s'est livré pour moi.

 

 

Ah! vous qui agitez les peuples, vous qui cherchez à les affranchir des doctrines qui élèvent les âmes au-dessus des intérêts périssables de ce monde et des lois salutaires qui contraignent leurs passions, vous qui prétendez inaugurer le règne de la liberté sans mesure et sans frein, vous voudriez bien usurper ce nom sacré de rédempteur; mais vain espoir.

 

Quand les flatteurs assouvis, qui le murmurent à vos oreilles, auront disparu, l'inexorable postérité saura bien vous donner le nom honteux qui vous convient et reconnaître les vrais rédempteurs des peuples:

 

 

ceux qui, pressurés par l'injustice des lois et de l'opinion, proscrits par la haine des sectaires,

 

auront souffert amoureusement, comme Jésus-Christ, avec Jésus-Christ, par Jésus-Christ, en Jésus-Christ, et auront révélé au monde, par des bénédictions inespérées, toute la profondeur de la Rédemption.

 


 

 


 

 

R.P. Monsabré O.P.

 

 

 

 

 

 

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Publié le 1 Mars 2012

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Publié le 1 Mars 2012

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D'emblée. Dieu a aimé la race humaine d'un amour fou, jusqu'à vouloir se donner lui-même à elle dans la vision du Ciel.

 

L'offense du premier acte humain méprisant un tel amour est terrifiante.

 

Pourra-t-elle jamais être compensée ?

 

Puisque Dieu ne peut nous contraindre à l'aimer, puisqu'il accepte de jouer avec nous le jeu si périlleux de notre libre arbitre et de notre libre amour donné ou refusé,il faudrait que d'un cœur humain, non touché par nos déchéances - mais ayant expérimenté notre détresse et souffert en sa chair, qui est la nôtre, la tragédie de notre péché - monte pour nous vers le Ciel un acte de libre et infaillible amour d'une telle intensité qu'il surcompense infiniment la première offense : il faudra qu'un Dieu se fasse homme.

 

S'il n'avait pas songé à cette seconde folie de son amour.

 

Dieu n'aurait pas permis la première offense, il n 'aurait même pas créé le genre humain et tout l'univers des choses visibles.

 

 

cardinal Journet

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Publié le 1 Mars 2012

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Debout, la Mère des douleurs,

 Près de la croix était en larmes,

 Quand son Fils pendait au bois.

 

 

 Alors, son âme gémissante,

 Toute triste et toute dolente,

 Un glaive transperça.

 

 

 

Qu'elle était triste, anéantie,

 La femme entre toutes bénie,

 La Mère du Fils de Dieu !

 

 

 

Dans le chagrin qui la poignait,

 Cette tendre Mère pleurait

 Son Fils mourant sous ses yeux.

 

 

 

Quel homme sans verser de pleurs

 Verrait la Mère du Seigneur

 Endurer si grand supplice ?

 

 

 

Qui pourrait dans l'indifférence

 Contempler en cette souffrance

 La Mère auprès de son Fils ?

 

 

 

Pour toutes les fautes humaines,

 Elle vit Jésus dans la peine

 Et sous les fouets meurtri.

 

 

 

Elle vit l'Enfant bien-aimé

 Mourir tout seul, abandonné,

 Et soudain rendre l'esprit.

 

 

 

Ô Mère, source de tendresse,

 Fais-moi sentir grande tristesse

 Pour que je pleure avec toi.

 

 

 

Fais que mon âme soit de feu

 Dans l'amour du Seigneur mon Dieu :

 Que je Lui plaise avec toi.

 

 

 

 

 

Mère sainte, daigne imprimer

 Les plaies de Jésus crucifié

 En mon cœur très fortement.

 

 

 

Pour moi, ton Fils voulut mourir,

 Aussi donne-moi de souffrir

 Une part de Ses tourments.

 

 

 

Donne-moi de pleurer en toute vérité,

 Comme toi près du Crucifié,

 Tant que je vivrai !

 

 

 

Je désire auprès de la croix

 Me tenir, debout avec toi,

 Dans ta plainte et ta souffrance.

 

 

 

Vierge des vierges, toute pure,

 Ne sois pas envers moi trop dure,

 Fais que je pleure avec toi.

 

 

 

Du Christ fais-moi porter la mort,

 Revivre le douloureux sort

 Et les plaies, au fond de moi.

 

 

 

Fais que Ses propres plaies me blessent,

 Que la croix me donne l'ivresse

 Du Sang versé par ton Fils.

 

 

 

Je crains les flammes éternelles;

 Ô Vierge, assure ma tutelle

 À l'heure de la justice.

 

 

 

Ô Christ, à l'heure de partir,

 Puisse ta Mère me conduire

 À la palme des vainqueurs.

 

 

 

À l'heure où mon corps va mourir,

 À mon âme, fais obtenir

 La gloire du paradis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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