Publié le 25 Septembre 2013

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"Je regardais jusqu’à ce que des trônes furent placés, et un vieillard s’assit ; son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête blancs comme une laine pure ; son trône comme des flammes de feu ; ses roues, un feu brûlant. Un fleuve de feu et rapide sortait de sa face ; des milliers de milliers d’Anges le servaient, et dix milliers de centaines de milliers d’Anges assistaient devant lui ; le jugement se tint, et des livres furent ouverts. Je regardais à cause de la voix des grandes paroles que cette corne prononçait ; et je vis que la bête fut tuée et que son corps périt, et qu’il fut livré pour être brûlé par le feu."

 

prophète Daniel.

 

 

Chaque fois qu'il est besoin d'un déploiement de force extraordinaire, c'est Michel qui est envoyé : son action et son nom font comprendre que nul ne peut faire ce qu'il appartient à Dieu seul de faire. L'antique ennemi, qui a désiré par orgueil être semblable à Dieu, disait : J'escaladerai les cieux, par-dessus les étoiles du ciel j'érigerai mon trône, je ressemblerai au Très-Haut. Or, l'Apocalypse nous dit qu'à la fin du monde, lorsqu'il sera laissé à sa propre force, avant d'être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l'archange Michel : Il y eut un combat contre l'archange Michel.

 

Saint Grégoire le Grand

 

 

Si l’affreuse bête de l’Apocalypse dont les exploits funèbres remplissent les derniers temps, recule devant l’archange saint Michel, ce n’est point seulement parce qu’il crie sa formidable question, mais parce qu’il est lui-même cette question. Vous aussi, à son imitation, devenez cette question redoutable qui terrasse les démons ; criez-la aux ténèbres répandues sur le monde, par votre attention à la parole de Dieu, par votre stricte observance et par votre pratique cultuelle. Criez-la en appliquant votre intelligence à la vérité révélée que l’Eglise vous enseigne, en soumettant votre volonté aux commandements divins que l’Eglise vous rappelle, en nourrissant vos vies des grâces que le Seigneur vous a préparées et que l’Eglise vous distribue.

 

Vous demandez que saint Michel vous protège et vous voulez gagner avec lui le combat contre les puissances démoniaques, alors battez-vous avec ses armes en étant, à la face du monde de ceux qui proclament que nul n’est comme Dieu.

 

Sachez-le bien, vous ne vous battez pas, quoi qu’il puisse vous en paraître, contre des hommes, sous leurs systèmes immondes qui offensent la face du Tout-Puissant ; ce sont les démons qui agissent et ceux-là, vous n’en serez pas vainqueurs par des discours, par des suffrages électoraux, par des finesses diplomatiques ou par les armes du monde, mais par la pénitence, la prière, le sacrifice et l’observance.

 

Puissent vos cœurs s’ouvrir largement au mystère de l’archange saint Michel de sorte qu’il vous aide à devenir plus droits, plus forts et plus purs, témoins incorruptibles de la vérité divine qui demande notre aveu.

 

 

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la classe !

 

 

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ce matin la saint Michel

 

 

 

         Pour mes paras leur aumônier et leur régiment; avec la prière des moines assurée pour eux et leurs familles. Commission faite.

 

"jube domine benedicere",comme pour une médaille de st Michel, j'étais fier. demain vendredi je penserai à vous. bonne fête de st Michel Padre . 

 



 

 

Prophète exilé en cette Mésopotamie balayée par les assyriens jadis, puis par les babyloniens, Daniel voit venir une nouvelle vague d'assaillants, les perses. Nous sommes en l'an III du règne de Cyrus, roi de perse, lorsque Daniel eut sa grande vision, celle d'un homme à l'aspect magnifique et terrifiant, ange envoyé de Dieu.

 

Cette apparition est rapportée au chapitre 10 et suivants. Aux yeux du monde, le combat est achevé puisque règnent les perses sur l'empire. Mais qu'en sera-t-il de l'avenir et en particulier de ce petit peuple toujours en déportation, le peuple juif " Le Prince du royaume de Perse, dit l'Ange à Daniel, m'a résisté pendant vingt et un jours, mais Michel, l'un des Premiers Princes, est venu à mon aide. Je l'ai laissé affrontant les rois de Perse et je suis venu te faire comprendre ce qui adviendra à ton peuple à la fin des jours." (10, 13-14)

 

Au terme des luttes fratricides que déroulent la vision, " au temps de la fin " comme l'indique l'ange " se lèvera Michel, le grand Prince qui se tient auprès des enfants de son peuple. Ce sera un temps d'angoisse tel qu'il n'y en aura pas eu jusqu'alors depuis que nation existe. En ce temps-là, ton peuple échappera: tous ceux qui se trouveront inscrits dans le livre". 12.1  

 

...

 

Enfin l'Apocalypse nous place en face d'un combat démesuré: au chapitre 12 apparaissent d'abord deux signes dans le ciel. Un premier "signe grandiose" une femme! C'est elle qui est appelée le "signe grandiose" et non le second signe :" un énorme dragon rouge feu à sept têtes et dix cornes  dont la queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre."

 

A ces deux signes succède une "bataille dans le ciel: Michel et ses anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta avec ses anges mais ils eurent le dessous et ils furent chassés du ciel. On le jeta donc, l'énorme Dragon, l'antique serpent, le Diable ou le Satan, comme on l'appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et ses anges furent jetés avec lui."

 

La victoire est donc bien obtenue au ciel, victoire du bien, victoire de Dieu.. Le Séducteur des hommes est vraincu..

 

"Soyez donc dans la joie, vous les cieux et leurs habitants. Malheur à vous la terre et la mer, car le diable est descendu chez vous, frémissant de colère..."

 

Mais, sur terre, et dans le temps, là où nous sommes aujourd'hui, le combat se poursuit: la Femme d'abord est à nouveau menacée mais elle sera à l'abri; puis ' furieux contre la Femme, le Dragon s'en alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui gardent les commandements de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus".  

 

La suite nous montre les méthodes du Dragon qui n'agit pas directement mais par l'entremise de la bête qui monte de la mer et celle qui surgit de la terre. L'antique Serpent est ici désigné comme le séducteur, celui qui détourne du vrai par des manipulations mentales.

 


 

Michel est là où on l'appelle: grâce à lui, nous ne combattrons et nous ne mourrons jamais pour rien.

 

 

Monseigneur Ravel.

 

 

 


 


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Publié le 24 Septembre 2013

 

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à table ! pitipiti... 

 



 

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Rédigé par philippe

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Publié le 23 Septembre 2013

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  « Militia est vita hominis super terram, et sicut dies mercenarii dies ejus »

 

 

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sont tous dans ma prière, mes petits paras et leur aumônier avec ...!

 

 

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  j'ai beaucoup pensé aux moines... ! au père Henry .je vous porte dans mes prières, évidement.merci pour ces moments précieux / priez pour moi en ces temps bien difficiles...merci à Nd de Lourdes .J'ai d'autres photos que je ne publie pas ici, si vous les voulez! 

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Rédigé par philippe

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Publié le 15 Septembre 2013

 

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Rappel de la doctine catholique. face à la confusion dans les esprits,  dû aux erreurs modernistes. 

 

 

La Présence générale d'immensité 

 

Comment faut-il entendre ces paroles qui reviennent souvent dans l'Écriture : Dieu est partout ? - Dieu est partout par sa puissance, à laquelle toutes choses sont soumises, et par laquelle il meut tous les êtres ou les porte à l'action. - De même Dieu est partout par sa présence, en tant qu'il connaît tout, tout est à découvert sous son regard, même les détails infimes des choses, même les secrets les plus cachés de nos cœurs, et les derniers replis de notre conscience. -- Enfin Dieu est partout par son essence, en tant qu'il conserve toutes les créatures dans l'existence par son action conservatrice, qui est son être même.

De plus, comme Dieu crée immédiatement et non par l'intermédiaire d'une créature ou d'un instrument, ainsi son action conservatrice, qui est la continuation de l'action créatrice, s'exerce immédiatement sur l'être même de toute créature, sur ce qu'il y a en chacune d'elles de plus intime. Il est ainsi présent dans les plus lointaines nébuleuses que nos télescopes parviennent à peine à découvrir.


Et donc sans être corporel, par un simple contact virtuel de sa puissance créatrice et conservatrice, Dieu, qui est pur esprit, est en tout lieu, partout où il y a des corps qu'il conserve dans l'existence. Bien plus, dans une zone de l'être supérieure à l'espace, il est présent à tous les esprits qu'il conserve immédiatement dans l'être, comme toutes les créatures.


Ainsi Dieu, pur esprit, est présent à tous les êtres, à toutes les âmes, dont il est le centre éminent, comme le sommet d'une pyramide contient éminemment tous les côtés de celle-ci. Dieu est la force spirituelle qui maintient tout dans l'existence, comme le dit la liturgie : Rerum Deus tenax vigor, immotus in te permanens.

 

 

Présence spéciale de Dieu dans les justes 

 


 

Mais il y a une présence spéciale de Dieu dans les âmes en état de grâce, qu'elles soient sur la terre, au purgatoire ou au ciel.

 

Dieu est en elles, non plus seulement comme une cause conservatrice (il est ainsi même dans les corps inanimés qu'il conserve), mais il habite dans les âmes justes, comme en un temple, où il peut être quasi expérimentalement connu et aimé.


Notre-Seigneur a dit : « Si quelqu'un m'aime, il observera ma parole et mon Père l'aimera, et nous viendrons en lui et nous ferons en lui notre demeure » Joan., XIV, 23. Nous viendrons ? Qui viendra ? Serait-ce seulement la grâce créée ? - Non, ce sont les Personnes divines, le Père et le Fils et aussi le Saint-Esprit promis par lui, qui viennent habiter dans les âmes justes.


Ainsi l'a compris l'Apôtre saint Jean qui dit (I Joan., IV, x6) : « Dieu est charité, et celui qui est dans la charité demeure en Dieu et Dieu en lui ».


En deux justes séparés l'un de l'autre par une grande distance terrestre, l'un étant à Rome, l'autre au Japon, c'est le même Dieu qui habite, qui les éclaire, qui les fortifie, qui les attire à Lui.


Saint Paul dit de même I Cor., III, 16 : « Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? » - I Cor.,VI, 19 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous n'êtes plus à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez Dieu dans votre corps » par une conduite digne de lui.

Saint Paul dit encore aux Romains, V, 5 : « La charité de Dieu a été répandue en vous par l'Esprit-Saint qui vous a été donné ».


Cette belle doctrine est répandue dans l'Église primitive, les martyrs la proclament hautement devant leurs juges. Sainte Lucie de Syracuse répond au juge Paschase : « Les paroles ne peuvent manquer en ceux qui ont en eux le Saint-Esprit ». - « Le Saint-Esprit est donc en toi » ? - « Oui, tous ceux qui mènent une vie chaste et pieuse sont le temple du Saint-Esprit. »


Les Symboles de l'Église et les Conciles, comme le Concile de Trente, affirment que la Sainte Trinité habite dans les âmes justes comme dans un temple et que de temps en temps elle fait sentir sa présence par une inspiration plus lumineuse, par une paix plus profonde, comme celle qu'éprouvèrent les disciples d'Emmaüs lorsque Notre-Seigneur leur parlait sur le chemin, Luc, XXIV, 32 : « Nonne cor nostrum ardens erat in nobis ? N'est-il pas vrai que notre cœur était tout brûlant au dedans de nous, lorsqu'il nous parlait en chemin, et qu'il nous expliquait les Écritures » ? Enfin saint Paul dit aux Rom., VIII, 16 : « Le Saint-Esprit rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu ».


Dieu nous fait ainsi sentir sa présence spéciale par l'amour filial qu'il nous inspire pour lui et qui ne peut venir que de Lui, comme la paix qu'il nous donne. (Cf. S. Thomas, Comm. in Ep. ad Rom., VIII, 16.).

 

 

La présence très spéciale de Dieu dans l'humanité de Jésus


 

Mais au-dessus de la présence générale de Dieu en toutes choses, et au-dessus de sa présence spéciale en toute âme juste, il y a la présence unique, absolument exceptionnelle du Verbe dans l'humanité de Jésus.


Le Verbe n'est pas seulement présent à la sainte humanité du Christ par une union accidentelle de connaissance et d'amour, comme dans les saints, mais par une union substantielle, en ce sens que le Verbe a assumé et pris pour toujours comme sienne la sainte humanité de Jésus, c'est-à-dire sa sainte âme et son corps virginalement conçu. Il n'y a ainsi en Jésus-Christ qu'une seule et même personne, qui possède la nature divine et la nature humaine, sans confusion de l'une et de l'autre, un peu comme chacun de nous possède son âme et son corps sans confusion de l'un et de l'autre.


Cette union substantielle de l'humanité du Christ au Verbe de Dieu dépasse sans mesure, on le voit, et la présence générale d'immensité de Dieu en toutes choses et même sa présence spéciale dans les âmes justes de la terre, du purgatoire ou du ciel.


Il y a de plus en la sainte humanité du Sauveur comme une participation admirable de l'immensité divine, en ce fait que son corps est rendu présent par la consécration eucharistique dans tous les autels de la terre où il y a des hosties consacrées. Il est en elles non pas comme dans un lieu, mais par manière de substance. La substance de soi n'est pas étendue, elle est en quelque sorte supérieure à l'étendue et à l'espace, et c'est ce qui permet d'entendre que le même corps du Christ présent au ciel, soit, sans être multiplié, réellement présent en tous les tabernacles du monde où il y a des hosties consacrées, un peu comme Dieu même est réellement présent en tous les corps qu'il conserve dans l'existence. Il y a là un reflet de l'immensité divine.


Nous trouvons un autre reflet de cette perfection de Dieu, dans l'influence universelle qu'exerce l'Église simultanément dans toutes les parties du monde.


En un sens, l'Église est partout à la surface de la terre. L'âme de l'Église comprend en effet toutes les âmes en état de grâce; et l'Église, en tant qu'elle est à la fois une et catholique, exerce, partout où l'Évangile est prêché, la même influence surnaturelle.


Malgré la diversité des nations, des races, des coutumes, des mœurs, des institutions, l'Église apporte, partout où son influence s'exerce, l'unité de foi, d'obéissance à la hiérarchie, de culte surtout par la sainte messe, l'unité de nourriture par la communion, l'unité de vie, puisque chacun doit se nourrir de Jésus-Christ, l'unité de sentiments chrétiens, d'espérance et de charité. Tous ayant à vivre de la grâce et plus tard de la gloire, il y a aussi pour eux unité de fortune, les mérites du Christ, et unité d'héritage, la vie éternelle.

 


Or cette influence de l'Église, ainsi présente dans les différents peuples depuis près de deux mille ans, ne saurait s'exercer sans le Pasteur suprême, établi par Notre-Seigneur comme son vicaire. C'est l'exercice de la juridiction papale et épiscopale, qui garde au sein de l'Église la doctrine évangélique, par un enseignement infaillible, la morale et la perfection chrétiennes, par le maintien des lois divines et l'établissement des lois ecclésiastiques, le culte, par les diverses formes de la liturgie.


Le Christ Jésus a promis et conféré à Pierre et à ses successeurs le primat de juridiction sur l'Église universelle (Matthieu, XVI, 16 - Jean, XXI, 15) et il leur a dit aussi : « Je suis avec vous jusqu'à la consommation des siècles ».

Il y a là un reflet admirable de l'immensité et de l'ubiquité de Dieu.

 

 

En résumé : Dieu, pur esprit, est immense et partout présent, en tant que par sa puissance créatrice il conserve toute créature corporelle ou spirituelle dans l'existence, la meut, et aussi en tant qu'il voit tout à découvert, même les secrets les plus intimes des cœurs, que les anges ne peuvent voir naturellement.

 


Dieu ainsi présent en toute créature, l'est spécialement dans les justes ou dans les âmes en état de grâce; il y est comme dans un temple, où il est connu et aimé, et parfois il nous fait sentir sa divine présence par l'amour filial, que Lui seul peut nous inspirer pour lui.

Le Verbe de Dieu est encore beaucoup plus spécialement présent dans l'Humanité du Christ, à laquelle il est uni non seulement de façon accidentelle par la connaissance et l'amour, mais substantiellement, car il ne fait qu'une seule et même personne, un seul et même être avec elle, sans confusion des deux natures.

 


Par un reflet admirable de l'immensité divine, la Sainte Humanité du Sauveur est réellement et substantiellement présente dans tous les tabernacles du monde, où il y a des hosties consacrées. C'est partout le même corps du Sauveur qui, sans se multiplier, s'y trouve réellement par manière de substance, un peu comme Dieu, pur esprit, sans se multiplier, est présent en toute créature qu'il conserve dans l'existence.


Enfin autre reflet de l'immensité divine : le Vicaire de Jésus-Christ, chef visible de l'Église, est par son influence doctrinale et par sa juridiction, présent à toute l'Église, il atteint en un sens tous les fidèles de toutes les régions, de tous les peuples, pour les garder dans l'unité de foi, d'obéissance, de culte, d'espérance, de charité, et pour les conduire ainsi comme Pasteur suprême vers les pâturages éternels.


Et comme en Dieu l'immensité, qui domine l'espace, s'unit à l'éternité, qui domine le temps, dans l'Église, le pouvoir de Pasteur suprême, qui s'étend à tous les fidèles dans l'espace, s'étend aussi à tous les fidèles qui se succèdent dans le temps depuis la fondation de l'Église, jusqu'à la fin du monde.

La grandeur de l'Église apparaît surtout lorsqu'on la considère à la lumière supérieure des perfections divines qui se reflètent en elle : l'immensité divine dans la catholicité de l'Église, l'éternité divine dans l'indéfectibilité de l'Église, l'unité divine dans l'unité de l'Église, la sainteté divine dans la sainteté de l'Église.


Au-dessus des divers diocèses, au-dessus des Ordres religieux, la grandeur de l'Église apparaît comme une participation de celle du Christ, de celle même, de Dieu. Malgré les petitesses humaines, qui se glissent partout où il y a des hommes, la beauté surnaturelle de l'Église apparaît ainsi comme celle du royaume de Dieu.


Il faut s'habituer à voir ainsi les choses non pas horizontalement et superficiellement, comme si elles avaient toutes la même valeur, la même importance; c'est là une vision matérialiste des choses, conception niveleuse qui supprime toute élévation et toute profondeur. Il faut s'habituer à voir les choses en quelque sorte verticalement, ou en profondeur : Au sommet Dieu, esprit pur, immuable, éternel, immense, qui conserve et vivifie tout ; au-dessous l'Humanité du Sauveur, qui nous transmet toute grâce, et qui est présente dans tous les tabernacles du monde, au-dessous la Vierge médiatrice et corédemptrice, les saints, puis le Pasteur suprême de l'Église, les Évêques, les fidèles en état de grâce, les chrétiens qui conservent la foi divine et catholique sans être en état de grâce, et puis les âmes qui cherchent la vérité, d'autres qui s'égarent mais qui reçoivent pourtant à certaines heures de Dieu et de Notre-Seigneur des grâces de lumière et d'attrait.


Cette vue en quelque sorte verticale, ou si l'on veut, non pas superficielle, mais haute et profonde, c'est la contemplation qui procède de la foi, éclairée par les dons d'intelligence et de sagesse. Elle doit normalement s'accompagner d'une prière catholique, c'est-à-dire universelle: prière qui s'élève vers l'éternité et l'immensité de Dieu, par le cœur sacré du Sauveur et par Marie, pour faire déborder en quelque sorte la Miséricorde divine sur le Pasteur suprême de l'Église, sur les Évêques, les généraux d'ordre, sur tous les fidèles, pour que tous, pleinement fidèles à leur vocation, répondent à ce que le Seigneur leur demande et pour qu'ils s'acheminent saintement vers Lui.

 

  rp Garrigou Lagrange.OP

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Publié le 14 Septembre 2013

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"Maître quel est le plus grand commandement de la Loi?"

 

 

 

Ils craindront Dieu: ils aimeront leur (s) abbé (s) d'une charité humble et sincère.

 

 

 

 

Deus timeant. qu'ils craignent Dieu, comme des serviteurs conscients

 

... et comme pour garantir l'autorité de l'Abbé, comme pour établir une dernière fois qu'elle découle bien de Dieu, qu'elle est le sacrement du Seigneur parmi nous saint Benoît fait une place à l'Abbé entre Dieu le Père et son Christ.

 

Et il demande encore à la charité la norme sûre de nos relations avec l'Abbé. Il dit: Abbatem suum: c'est le nôtre.

 

 

Nous aurons du respect pour tous les prélats qui sont au monde; mais celui qui est le père de notre famille monastique et de notre âme a un titre spécial à notre affection...

 

Elle sera "sincère"; et par conséquent à l'épreuve d'une observation, d'une sévérité. Elle n'aura jamais le caractère de la flatterie ni de la mièvrerie: elle sera vraie, et d'âme et de foi.

 

de la règle de saint Benoît dom Delatte.


 

ils aimeront leurs abbés d'une charité humble et sincère.

 

 

de la charité (catholique) 

 

 

La charité est une véritable amitié surnaturelle, qui nous unit à Dieu.

 

Déjà dans l'Ancien Testament Abraham est appelé l'ami de Dieu (JUDITH, VIII, 22) de même les prophètes (SAG., VII, 27).

 

Dans le Nouveau Testament Jésus nous dit (JEAN, XV, 15) « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés mes amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaî­tre ». Ces paroles sont dites aux Apôtres, mais ensuite à nous. Et cela va très loin si l'on est fidèle.

 

Cette vertu nous fait aussi aimer surnaturellement le prochain, en tant qu'il est aimé de Dieu, notre Père commun, en tant que le prochain est enfant de Dieu ou appelé à le devenir.

 

Cette charité infuse doit s'enraciner de plus en plus dans le fond de la volonté, et en chasser l'amour déré­glé de nous-mêmes.

 

Elle dilate notre coeur pour lui donner quelque chose de la grandeur de la bonté divine et nous faire aimer comme lui tous les hom­mes sans exception. Bien plus, si un juste vivait sur terre un temps indéfini, des milliers d'années, pour mériter, la charité ne cesserait pas de grandir dans les profondeurs de sa volonté.

 

Saint Thomas a exprimé admirablement cette vérité en disant IIa IIae, q. 24, a. 7 : « La charité infuse peut toujours augmenter en elle-même, car elle est une participation de l'amour incréé et sans limi­tes ; elle peut aussi toujours augmenter du côté de Dieu son auteur, qui peut toujours la faire grandir en nous ; enfin elle peut toujours augmenter du côté de notre âme, qui la reçoit, car plus la charité grandit,. plus notre âme devient capable d'en recevoir l'augmentation ». La charité, en progressant, dilate notre coeur, qui est en quelque sorte envahi par l'amour de Dieu ( Le Psalmiste dit: « J'ai couru dans la voie de vos commandements, lorsque vous avez dilaté mon coeur » Ps. 118, 32.).

 

Celui-ci la creuse toujours davantage pour la remplir davantage. Il est donné parfois de l'expérimenter dans l'oraison.

 

Cette page de saint Thomas est une de celles qui montrent le mieux la profondeur sans mesure de notre volonté, où la charité infuse doit s'enraciner de plus en plus en excluant de mieux en mieux l'amour déréglé de nous mêmes, et en nous portant à nous aimer saintement nous-mêmes et le prochain, pour glorifier Dieu dans le temps et dans l'éternité.

 

La charité en grandissant nous fait aimer de plus en plus toutes les âmes de la terre, du purgatoire et du ciel, elle nous fait participer à l'immensité du Coeur de Dieu.

 

Enfin la charité doit durer éternellement, c'est sa longueur correspondante à sa profondeur et à sa hauteur. Comme le dit saint Paul I. COR., XIII, 8

 

« La charité ne passera pas »; lorsque la foi fera place à la vision, et l'espérance à la possession de Dieu, la charité comme la grâce sanctifiante, durera éternelle­ment.

 

C'est pourquoi, dans le juste, la vie de la grâce et de la charité est déjà la vie éternelle commencée.

 

Aussi Jésus dit-il à plusieurs reprises : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle ». JOAN., III, 36 ; V, 24; VI, 40, 47.

 

C'est-à-dire: celui qui croit en moi d'une foi vive, unie à la charité, non seulement aura la vie éternelle, mais il l'a en germe.

 

 

rp Garrigou lagrange. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 14 Septembre 2013

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"Transformez-vous de tout votre être en ce Dieu-homme de douleur qui vous a tant aimés... C’est uniquement pour toi qu’Il s’est tellement abaissé Lui-même, pour t’exalter... par amour pour toi.”

 

angèle de Foligno.

 

 

 

"Il est vrai que sur la terre de France des hommes sont apparus, qui se donnent pour tache d'abattre le signe sacré partout où l'avaient honoré nos pères.

 

 

O Croix adorée, notre gloire, notre amour ici-bas, sauvez-nous quand vous apparaîtrez dans les cieux, au jour où le Fils de l'homme, assis dans sa majesté, jugera l'univers."

 

 

 

dom guéranger.

 

 

Seigneur Jésus, fortifiez-nous dans la montée du calvaire.

Les choses matérielles nous attirent encore, et nous pouvons difficilement nous en libérer. Nous reculons devant les renoncements, promis un jour généreusement, pour prendre le chemin de la facilité et donner satisfaction à notre "moi".

 

Gardez-nous de toute infidélité et de toute trahison.

 

 

 

« Nous célébrons la fête de la Croix, de cette Croix qui a chassé les ténèbres et ramené la lumière. Nous célébrons la fête de la Croix et, avec le Crucifié, nous sommes portés vers les hauteurs, nous laissons sous nos pieds la terre et le péché pour obtenir les biens du ciel. Quelle grande chose que de posséder la Croix : celui qui la possède, possède un trésor. Je viens d'employer le mot de trésor pour désigner ce qu'on appelle et qui est réellement le meilleur et le plus magnifique de tous les biens; car c'est en lui, par lui et pour lui que tout l'essentiel de notre Salut consiste et a été restauré pour nous. En effet, s'il n'y avait pas eu la Croix, le Christ n'aurait pas été crucifié, la vie n'aurait pas été clouée au gibet et les sources de l'immortalité, le sang et l'eau qui purifient le monde, n'auraient pas jailli de son côté, le document reconnaissant le péché n'aurait pas été déchiré, nous n'aurions pas reçu la liberté, nous n'aurions pas profité de l'arbre de vie, le Paradis ne se serait pas ouvert ! S'il n’y avait pas eu la Croix, la mort n'aurait pas été terrassée, l'Enfer n'aurait pas été dépouillé de ses armes. La Croix est donc une chose grande et précieuse. Grande, parce qu'elle a produit de nombreux biens, et d'autant plus nombreux que les miracles et les souffrances du Christ ont triomphé davantage. C'est une chose précieuse, parce que la Croix est à la fois la souffrance et le trophée de Dieu. Elle est sa souffrance, parce que c'est sur elle qu’il est mort volontairement; elle est son trophée, parce le diable y a été blessé et vaincu, et que la mort y a été vaincue avec lui ; les verrous de l'Enfer y ont été brisés, et la Croix est devenue le Salut du monde entier. La Croix est appelée la gloire du Christ, et Son Exaltation. On voit en elle la coupe désirée, la récapitulation de tous les supplices que le Christ a endurés pour nous ».

 

 


 St André de Crète

 

" Je vois ou je crois voir tellement le dessein de Notre-Seigneur, sur ceux qui souffrent et ceux qui font souffrir, que je suis aveuglé par cette lumière.

 

J'applaudirais volontiers à ceux qui souffrent, je ne ressens qu'une sorte d'attente compatissante pour ceux qui font souffrir: les volontés et les permissions de Dieu sont si tendres, si miséricordieuses, si justifiées!"

 

 

'Son nom, sur nos lèvres, c'est si beau!

 

Je crois bien qu'il nous deviendra impossible de dire autre chose que Lui...

 

 

 

dom Delatte.

 

 

 

 


 


 

 

 

 

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Publié le 12 Septembre 2013

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http://www.copts.nl/Portals/0/12-07-05-1674870560.jpg

 

 

 

Mercredi 11 Septembre 2013 | Nous vous faisons part d'une brève communication téléphonique avec notre correspondant qui se trouve à Alep qui est coupée du monde. Voici le message reçu :

 

"Ca va très très mal ! Depuis deux ou trois jours, les rebelles lancent des roquettes sur les quartiers chrétiens. Nous n'avons pu dormir cette nuit, à cause des fusée "hawns". L'approvisionnement en électricité et eau est souvent coupé ; les communications téléphoniques et internet sont exceptionnelles. Nous sommes totalement assiégés par les rebelles. Nous ne savons pas comment cela va se terminer.

 

L'armée a envoyé des renforts pour nous protéger. Les rebelles ont menacé directement les chrétiens et les Alaouites, leur promettant le même sort qu'à ceux de Maaloula. Les soldats sont prêts à se battre jusqu'au bout.

 

Pour le moment, l'armée arabe syrienne arrive à éloigner les rebelles. Elle a dépêché des miliciens chrétiens pour protéger les églises.

 

Les aides ne parviennent plus; toutes les matières alimentaires se font rares. Nous nous nourrissons de riz et de bourghol et c'est tout. Il n'y a plus ni viandes, de fromages ; plus rien d'autres".

 

 

 

 

  lettre de Poutine aux américains.

 

 

11/9/2013

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Les récents événements entourant la Syrie m'ont poussé à m'adresser directement au peuple américain et à ses dirigeants politiques. Il est important de le faire en ces temps de communication insuffisante entre nos sociétés.

 

Les relations entre nous sont passées par différentes étapes. Nous étions les uns contre les autres pendant la guerre froide. Mais nous avons aussi été des alliés, à une époque, et nous vaincu les nazis ensemble. L'organisation internationale universelle - l'Organisation des Nations Unies - a ensuite été mise en place pour empêcher qu'une telle dévastation ne se reproduise jamais.

 

Les fondateurs de l'Organisation des Nations Unies ont compris que les décisions concernant la guerre et la paix ne devaient se produire que par consensus, et avec le consentement de l'Amérique, le veto par les membres permanents du Conseil de sécurité a été inscrit dans la Charte des Nations Unies. La profonde sagesse de ce point a étayé la stabilité des relations internationales endant des décennies.

 

Personne ne veut que l'Organisation des Nations Unies subisse le sort de la Société des Nations, qui s'est effondrée parce qu'il lui manquait un véritable levier. Cela serait possible si les pays influents contournent les Nations Unies et entreprennent une action militaire sans l'autorisation du Conseil de sécurité.

 

L'attaque potentielle des États-Unis contre la Syrie, malgré la forte opposition de nombreux pays et des principaux responsables politiques et religieux, y compris le pape, se traduira par davantage de victimes innocentes et une escalade, la propagation potentielle du conflit au-delà des frontières de la Syrie. Une attaque augmenterait la violence et déclencherait une nouvelle vague de terrorisme. Elle pourrait saper les efforts multilatéraux visant à résoudre le problème nucléaire iranien et le conflit israélo-palestinien et déstabiliser davantage le Moyen-Orient etl' Afrique du Nord. Elle pourrait détruire l'équilibre de l'ensemble du système du droit et de l'ordre international.

 

Le Syrie n'est pas témoin d'une lutte pour la démocratie, mais d'un conflit armé entre le gouvernement et l'opposition, dans un pays multireligieux. Il y a peu de champions de la démocratie en Syrie . Mais il y a plus qu'assez de combattants d'Al Quaïda et d'extrémistes de tous bords qui luttent contre le gouvernement. Le Département d'Etat des Etats-Unis a désignéd'emblée le Front Al Nusra et l'Etat islamique d'Irak et le Levant, combattant avec l'opposition, comme des organisations terroristes. Ce conflit interne, alimentée par les armes étrangères fournies à l'opposition, est l'un des plus sanglants dans le monde.

 

Des mercenaires des pays arabes combattent là-bas, et des centaines de militants en provenance des pays occidentaux et même de Russie, sont l'objet de notre profonde inquiétude. Ne pourraient-ils pas retourner dans nos pays avec l'expérience acquise en Syrie? Après tout, après les combats en Libye, les extrémistes sont passés au Mali. Ceci nous menace tous.

 

Dès le début, la Russie a prôné un dialogue pacifique permettant aux Syriens d'élaborer un plan de compromis pour leur propre avenir. Nous ne protégeons pas le gouvernement syrien, mais le droit international. Nous devons utiliser le Conseil de sécurité des Nations Unies et croyons que la préservation de l'ordre public dans le monde complexe et turbulent d'aujourd'hui est l'une des rares façons d'empêcher les relations internationales de sombrer dans le chaos. La loi est toujours la loi, et nous devons la suivre que nous le voulions ou non. Selon le droit international actuel, la force n'est autorisé qu'en cas de légitime défense ou par la décision du Conseil de sécurité. Tout le reste est inacceptable en vertu de la Charte des Nations Unies et constituerait un acte d'agression.

 

Personne ne doute que le gaz toxique a été utilisé en Syrie. Mais il y a tout lieu de croire qu'il n'a pas été utilisé par l'armée syrienne, mais par les forces de l'opposition, afin de provoquer l'intervention de leurs puissants protecteurs étrangers, qui seraient du côté des fondamentalistes. Les rapports selon lesquels les militants (rebelles) prépareraient une nouvelle attaque - cette fois contre Israël - ne peuvent pas être ignorés.

 

Il est alarmant de constater que l'intervention militaire dans les conflits internes dans les pays étrangers est devenue monnaie courante aux États-Unis. Est-ce dans l'intérêt à long terme de l'Amérique? J'en doute. Des millions de personnes dans le monde voient de plus en plus l'Amérique non pas comme un modèle de démocratie, mais comme s'appuyant uniquement sur la force brute, bricolant des coalitions réunies sous le slogan «vous êtes avec nous ou contre nous».

 

Mais la force s'est révélée inefficace et inutile. L'Afghanistan est sous le choc, et personne ne peut dire ce qui se passera après que les forces internationales se seront retirées. La Libye est divisée en tribus et en clans. En Irak, la guerre civile se poursuit, avec des dizaines de morts chaque jour. Aux États-Unis, beaucoup de gens établissent une analogie entre l'Irak et la Syrie, et se demandent pourquoi leur gouvernement veut répéter les erreurs récentes.

 

Peu importe comment les frappes cibleront, ou les armes sophistiquées employées, les victimes civiles sont inévitables, y compris les personnes âgées et les enfants, que les frappes sont censées protéger.

 

Le monde réagit en demandant: si on ne peut pas compter sur le droit international, alors il faut trouver d'autres façons d'assurer sa sécurité. Ainsi, un nombre croissant de pays cherchent à acquérir des armes de destruction massive. Ce qui est logique: si vous avez la bombe, personne ne va vous toucher. Nous sommes partis de la nécessité de renforcer la non-prolifération, alors qu'en réalité cela s'érode.

 

Nous devons cesser d'utiliser le langage de la force et reprendre le chemin du règlement diplomatique et politique civilisé.

 

Une nouvelle possibilité d'éviter une action militaire a émergé dans les derniers jours. Les Etats-Unis, la Russie et tous les membres de la communauté internationale doivent tirer parti de la volonté du gouvernement syrien de mettre son arsenal chimique sous contrôle international pour destruction ultérieure. A en juger par les déclarations du président Obama , les Etats-Unis voient cela comme une alternative à l'action militaire.

 

Je me réjouis de l'intérêt du président à poursuivre le dialogue avec la Russie sur la Syrie. Nous devons travailler ensemble pour maintenir cet espoir vivant, comme convenu au Groupe des 8 réuni à Lough Erne en Irlande du Nord en Juin, et réorienter le débat vers les négociations.

 

Si nous pouvons éviter la force contre la Syrie, cela permettra d'améliorer l'atmosphère dans les affaires internationales et de renforcer la confiance mutuelle. Ce sera notre réussite commune et ouvrira la porte à la coopération sur d'autres questions cruciales.

 

Ma relation professionnelle et personnelle avec le président Obama est marquée par la confiance croissante. J'apprécie cela. J'ai étudié attentivement son discours à la nation mardi. Et je serais plutôt en désaccord avec ce qu'il a dit sur l'exceptionnalisme américain, affirmant que la politique des États-Unis est «ce qui rend l'Amérique différente. C'est ce qui nous rend exceptionnels». Il est extrêmement dangereux d'encourager les gens à se considérer comme exceptionnels, quelle que soit la motivation. Il y a de grands pays et les petits pays, des riches et des pauvres, ceux qui ont de longues traditions démocratiques et ceux cherchent encore leur chemin vers la démocratie. Leurs politiques diffèrent, aussi. Nous sommes tous différents, mais quand nous demandons la bénédiction du Seigneur, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux.

 

 

 

 

link benoît et moi

 

 

 

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.

Là où est la haine, que je mette l’amour.

Là où est l’offense, que je mette le pardon.

Là où est la discorde, que je mette l’union.

Là où est l’erreur, que je mette la vérité.

Là où est le doute, que je mette la foi.

Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant

à être consolé qu’à consoler,

à être compris qu’à comprendre,

à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant que l’on reçoit,

c’est en oubliant qu’on se retrouve soi-même,

c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,

c’est en mourant que l’on ressuscite à la Vie.

 

Amen.

Saint François d’Assise


 

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Publié le 12 Septembre 2013

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Mgr Aumonier ordonnera sept diacres en vue du sacerdoce dimanche 15 septembre à 15h en l'église Notre Dame de Versailles :

 

Jean-Baptiste Bellet

Corentin Castex

Gabriel Dos Santos

Martin Guyot

Vianney de Lacote

Etienne Lhomme

François de Rasilly

 

pour le petit Placide:  une pensée spéciale pour Corentin.

 

 

 

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Publié le 11 Septembre 2013

http://parroquiaconcepcion.files.wordpress.com/2012/07/cartapilar.jpg

 

 

"recherche la paix et poursuis-la."

 

règle de st Benoît

 

 

 

 

Une des plaies les plus profondes que nous a laissées le péché originel c'est la dispersion de l'intelligence: nous sommes dehors:

"La fascination de la bagatelle obscurcit le bien"

 

 

 

(Sag.4,12)

 

 

 

 

dom Delatte .

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Publié le 11 Septembre 2013

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" Frères, je vous demande de ne pas vous laisser abattre par les épreuves que j'endure pour vous;"

 

 

 

"Il y avait jadis, au pays de Uç, un homme appelé Job: un homme intègre et droit, qui craignait Dieu et se gardait du mal. Sept fils et trois filles lui étaient nés. Il possédait aussi sept mille brebis, trois mille chameaux, ciqn cent paires de boeufs et cinq cents ânesses, sans parler de très nombreux serviteurs." Job. I, 1,5

 

"Un jour, comme les Fils de Dieu venaient se présenter devant Yahvé, Satan aussi s'avançait parmi eux. Yahvé dit alors à Satan:

" D'où viens-tu?

" De parcourir la terre", répondit-il. Et Yahvé répondit:" As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n'a point son pareil sur la terre, un homme intègre et droit, qui craint Dieu et se garde du mal! Et Satan de riposter:"Est-ce pour rien que Job craint Dieu? Tu as béni toutes ses entreprises, ses troupeaux pullulent dans le pays. Mais étends la main et touche à ses biens; je te jure qu'il te maudira en face!

 

Dieu permit à Satan d'éprouver son serviteur. Frappé d'abord dans ses biens et dans ses enfants, Job accepte que Dieu reprenne ce qu'il lui avait donné..

"Yahvé avait donné, Yahvé a repris: que le nom de Yahvé soir béni! Job I,21

 

Atteint dans sa chair par une maladie répugnante et douloureuse, Job reste soumis. Sa femme lui dit:" Vas-tu encore persévérer dans ton intégrité? Maudis donc Dieu et meurs!"

Job lui répondit:" Tu parles comme une folle. Si nous accueillons le bonheur comme un don de Dieu, comment ne pas accepter de même le malheur." Job 2; 9-10

 

Trois amis de Job viennent alors pour le plaindre. Ils lui conseillent de reconnaître sa faute: s'il souffre, c'est qu'il a péché. Mais Job proteste de son innocence. Il oppose son expérience douloureuse et les injustices qui remplissent le monde. Il se heurte au mystère d'un Dieu juste qui afflige le juste.

 

Dans son désarroi, il a tour à tout des cris de révolte et des pensées de soumission. Le chapitre 10 du livre exprime son acte de foi. L'homme, en effet, doit persister dans la foi alors que son esprit ne reçoit pas d'apaisement, telle est la leçon religieuse du livre.

 

Le mystère de la douleur innocente ne pourra s'éclaire qu'à la lumière du Nouveau Testament.

 

" Les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la goire qui doit se révéler en nous" saint Paul 8,18

 

"Je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Eglise". col 1,24

 

 

Demandons  le sens profond de la souffrance, demandons un grand amour de la croix.

 

 

"Je ne t'ai pas aimée pour rire."

 

ste Angèle de Foligno.

 


 

 


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