dans la vie de st Benoît
Publié le 27 Mars 2008

Sanctissime confessor, ora pro nobis.
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Un curé, qui s'appelait Florent, en était arrivé à haïr Benoît, lui envoya un pain empoisonné. Mais le saint donna le pain à un corbeau avec ordre de le porter là où personne ne pouvait le trouver. Le corbeau refusa de prendre ce pain empoisonné mais Benoît lui assura qu'il n'en subirait aucun dommage. Le corbeau prit alors le pain et disparut pendant trois jours après lesquels il revint pour trouver sa pitance au monastère.
Un jour, alors que le Saint priait seul, le démon lui apparut sous la forme d'un merle noir et, aussitôt après, il fut terriblement assailli par les feux de la tentation chamelle, à tel point qu'il était presque décidé à quitter sa solitude lorsque, sous l'impulsion de la Grâce, il se jeta nu dans un buisson d'orties et de ronces, et remporta ainsi, par la douleur, une victoire définitive sur la volupté. Gratifié par Dieu de l'impassibilité de la chair, il pouvait à bon droit devenir dès lors maître de vertu pour les autres, comme un homme mûr.

Un jour, alors que le Saint priait seul, le démon lui apparut sous la forme d'un merle noir et, aussitôt après, il fut terriblement assailli par les feux de la tentation chamelle, à tel point qu'il était presque décidé à quitter sa solitude lorsque, sous l'impulsion de la Grâce, il se jeta nu dans un buisson d'orties et de ronces, et remporta ainsi, par la douleur, une victoire définitive sur la volupté. Gratifié par Dieu de l'impassibilité de la chair, il pouvait à bon droit devenir dès lors maître de vertu pour les autres, comme un homme mûr.
