confession

Publié le 18 Novembre 2008


qui se confesse bien avec humilité devient un saint.


Ce que je vais vous dire n'est qu'une série de suggestions qui peuvent aider à vivre le sacrement de la pénitence, le sacrement de la confession.

      Je voudrais commencer en reprenant l'invitation de saint Augustin à «se laisser porter par le bois de Son humilité»1. Nous devons traverser la mer de la vie, nous devons arriver au Seigneur qui est notre bonheur. La seule façon de traverser cette mer est de se laisser porter par le bois de Son humilité. De se laisser porter par ce navire qu'est la croix du Seigneur. J'aime beaucoup l'expression de saint Augustin: «Laisse-toi porter par le bois de Son humilité». Qu'est-ce que la confession sinon accepter humblement de se laisser porter par le Seigneur, par le bois de Son humilité? Sinon accepter humblement de confesser nos pauvres péchés comme Jésus l'a voulu, comme la sainte Église l'a établi? C'est pourquoi je me suis permis de donner à qui le désirait le petit livre Qui prie sauve son âme pour qu'il soit une aide à bien se confesser, comme la sainte Église le conseille et même le commande.

      Permettez-moi de vous parler d'une idée qui m'est venue, d'une découverte pour moi récente: qui se confesse bien devient saint. C'est une découverte récente (l'année dernière, durant la messe de la Toussaint, pendant que je lisais l'Évangile des béatitudes) et d'une évidence immédiate: qui se confesse bien devient saint. Qui se confesse bien, avec humilité, sincérité, en s'accusant de la totalité de ses péchés, devient saint. Devient saint dans le temps du Seigneur, mais qui se confesse bien devient saint. Qui se laisse humblement porter par le bois de Son humilité devient saint. Devenir saint veut dire que la présence de Jésus Christ devient de plus en plus chère, de plus en plus proche. «Familiaritas stupenda nimis / toujours plus merveilleuse», comme dit L'Imitation de Jésus-Christ, «Sa familiarité»,
Comme le dit une strophe de l'hymne Iesu dulcis memoria, ce long hymne médiéval attribué à saint Bernard. C'est la strophe que, dans les derniers mois de sa vie, don Giussani répétait le plus fréquemment: «O Iesu mi dulcissime, / Ô Jésus très doux, spes suspirantis animae, / Toi l'espérance de mon cœur qui gémit [de nous qui soupirons, comme nous le disons dans le Salve Regina], / te quaerunt piae lacrimae / mes larmes pieuses te cherchent [des larmes qui ne prétendent rien, qui attendent, qui demandent] / et clamor mentis intimae / et le cri profond de mon cœur». Même lorsque, peut-être, ce cri du cœur ne monte pas jusqu'à nos lèvres.
Voilà, si nous nous confessons bien, nous devenons saints. C'est-à-dire, la présence du Seigneur, Sa présence, Sa beauté («Chère beauté»), Sa douceur deviennent plus chères et plus proches de notre vie.

don Giacomo Tantardini



Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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Y
Magnifique texte à fire connaitre <br /> Je l'utiserai avec les éklèves<br /> Merci
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