St Philippe priez pour nous.
Publié le 2 Mai 2013
voeux de bonne fête en direct de Rome ! merci à tous de vos prières. Mon portable était déchargé ..!! merci pour tout. avec les beaux jours qui reviennent tout ça va revenir, j'ai confiance ! j'en serais plutôt au stade de l' "à quoi bon!" . Mais Stéphane, la rencontre historiqiue de nos deux papes tout ça sont des appels à la conversion vraie.. je pense. Manque plus qu'un petit séjour à Fontgombault pour se requinquer.. mais c'est vrai on a été pas mal ébranlé tous ces temps derniers..et le printemps qui tarde !
.Arrivé un certain âge, de guerre lasse, de solitude lasse, à un moment on ne comprend plus rien à se demander si on a une étincelle de foi. On en reste à l'interrogation de la Vierge, " mais comment cela se fera-t-il? mais nous on doute. Il faut prendre du recul pour répondre à certaines questions, recul qu'on ne prend pas..On attiserait plutôt volontiers les braises de la suspition et du doute, allez il faut le dire pour donner raison à notre médiocrité et à nos négligences. on y prend tellement goût à nos ténèbres, un goût malsain et morbide qu'on aime bien entretenir.. ,
Allez pour Stéphane, on lâche rien.
Agur Maria !
"Qui n’a pas vu la route, à l’aube entre deux rangées d’arbres, toute fraîche, toute vivante, ne sait pas ce que c’est que l’espérance.
L'espérance est une détermination héroïque de l'âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté.
L'espérance est une vertu héroïque. On croit qu'il est facile d'espérer. Mais n'espèrent que ceux qui ont eu le courage de désespérer des illusions et des mensonges où ils trouvaient une sécurité qu'ils prennent faussement pour de l'espérance. L'espérance est un risque à courir, c'est même le risque des risques. L'espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu'un homme puisse remporter sur son âme.
On ne va jusqu'à l'espérance qu'à travers la vérité, au prix de grands efforts. Pour rencontrer l'espérance, il faut être allé au-delà du désespoir. Quand on va jusqu'au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore.
Le démon de notre cœur s'appelle « À quoi bon ! ».
L'enfer, c'est de ne plus aimer.
Les optimistes sont des imbéciles heureux, quant aux pessimistes, ce sont des imbéciles malheureux
On ne saurait expliquer les êtres par leurs vices, mais au contraire par ce qu’ils ont gardé d’intact, de pur, par ce qui reste en eux de l’enfance, si profond qu’il faille chercher.
Qui ne défend la liberté de penser que pour soi-même est déjà disposé à la trahir.
Si l’homme ne pouvait se réaliser qu’en Dieu ? si l’opération délicate de l’amputer de sa part divine – ou du moins d’atrophier systématiquement cette part jusqu’à ce qu’elle tombe desséchée comme un organe où le sang ne circule plus – aboutissait à faire de lui un animal féroce ? ou pis peut-être, une bête à jamais domestiquée ?
Il n’y a qu’un sûr moyen de connaître, c’est d’aimer.
Le grand malheur de cette société moderne, sa malédiction, c’est qu’elle s’organise visiblement pour se passer d’espérance comme d’amour ; elle s’imagine y suppléer par la technique, elle attend que ses économistes et ses législateurs lui apportent la double formule d’une justice sans amour et d’une sécurité sans espérance.
Georges Bernanos,