Publié le 9 Mars 2009



"Omnes autem vos fratres estis."
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mt, 23.8.10



Seigneur, faites de moi un instrument de votre Paix !
Là où il y a de la haine, que je mette l'amour.
Là où il y a l'offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l'union.
Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

Ô Maître, que je ne cherche pas tant
A être consolé ... qu'à consoler;
A être compris ... qu'à comprendre;
A être aimé ... qu'à aimer;

Car,
C'est en donnant ... qu'on reçoit;
C'est en s'oubliant ... qu'on trouve;
C'est en pardonnant ... qu'on est pardonné;
C'est en mourant ... qu'on ressuscite à l'Eternelle Vie.



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Publié le 9 Mars 2009

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Publié le 8 Mars 2009



pour Nathalie...! 

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Publié le 8 Mars 2009








carmelitas de Santa Fe.
Argentine.
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Publié le 8 Mars 2009

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Publié le 8 Mars 2009






Quel enseignement pouvons-nous donc retirer de ce mystère lumineux pour nos vies ? Bien des incroyants disent : si Dieu se manifestait à moi de manière visible, alors je croirais... Et bien des catholiques sont friands de visions et d'apparitions... Le peuple d'Israël, lui, demandait surtout de ne pas voir Dieu, tellement la vision de la transcendance divine était effrayante ! La Transfiguration nous rappelle que nous avons l'immense grâce de vivre sous le régime de l'incarnation. C'est la sainte humanité de Jésus et elle seule qui est pour nous le visage de Dieu, la Parole de Dieu. Désormais Dieu se révèle dans la beauté et la douceur de Jésus. A la suite d'Augustin, Maurice Zundel affirme que le Dieu véritable est « un au-delà au-dedans, plus intérieur à nous-mêmes que le plus intime de nous-mêmes ». Pour lui « la transcendance de Dieu est l'excès même de son intériorité par rapport à nous. Dieu est une immanence absolue, c'est-à-dire qu'il est pur dedans. Nous, au contraire, sommes dehors, comme l'affirmait Augustin : 'Tu étais dedans, mais c'est moi qui étais dehors.' » Nous n'avons pas d'autre lieu que Jésus pour trouver Dieu, donc pas d'autre chemin que l'homme. C'est la logique de l'incarnation. « Comment concevoir, se demande Zundel, que Dieu puisse se révéler sans prendre racine dans notre intimité et nous apparaître sans transparaître à travers nous, sans devenir lumière en nous ? » « L'Evangile, pratiquement, c'est nous-mêmes. L'Evangile, c'est, dans la vie quotidienne, notre visage où le visage de Dieu veut transparaître ».

 
Amen.

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Eh quoi! Saint Pasteur, tu laisses ton troupeau dans cette vallée profonde, obscure, parmi la solitude et les pleurs, et perçant la pure enveloppe de l'air, tu retournes à l'éternel séjour!

Heureux jusqu'alors, aujourd'hui tristes et affligés, ceux que tu avais nourris sur ton sein, dépossédés de toi, où désormais tourneront-ils leur coeur?

Que regarderont-ils qui ne leur soit choquant, les yeux qui ont vu la beauté de ton visage? Qui, ayant entendue ton harmonie, ne restera sourd aux bruits déplaisants de la terre?

A cette mer agitée qui va mettre un frein? qui va calmer la colère des vents déchaînés? Si tu es loin de nous, quelle étoile guidera le navire au port?

Ah! nuage jaloux même de cette courte joie, que te presses-tu? où voles-tu si rapide? Combien riche tu t'éloignes! combien pauvres, combien aveugles, hélas! tu nous laisses!

Tu nous enlèves le trésor qui seul faisait la richesse de notre vie, qui éloignait les pleurs, qui resplendissant pour nous mille fois plus que la pure clarté du jour.

Quelle chaîne de diamant, ô mon âme! te retient et t'empêche de suivre ton amant? Ah! brise-la, sorts de peine et libre place-toi dans la pure lumière.

Crains-tu d'en sortir? L'amour terrestre pourrait-t-il plus sur toi que l'absence de ton vouloir et de ta vie?  Vivre sans corps n'est pas faire violence à la nature, mais bien de vivre sans le Christ et loin de sa présence.

Doux Seigneur et ami, doux père et frère, doux époux, je suis tes pas, soit à travers les ténèbres, soit parmi les lieux éclatants et glorieux."

fray luis de Léon.


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Publié le 8 Mars 2009

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Publié le 7 Mars 2009




Le Petit Nicolas, quinquagénaire fringant !
À 50 ans, il joue toujours dans la cour de l'école avec Clotaire, Eudes ou Agnan - le chouchou de la maîtresse. Gamin craquant créé en 1959 par René Goscinny (1926-1977) et Jean-Jacques Sempé dans Sud-Ouest Dimanche, le Petit Nicolas souffle ses cinquante bougies avec la parution de dix histoires inédites, regroupées dans Le Ballon et autres histoires inédites.


petrus angel . évidement bien sûr!

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Publié le 7 Mars 2009




Innocent agneau, baigné dans ton sang avec lequel tu rachètes les péchés du monde, suspendu à cet arbre robuste, les bras ouverts et désireux de m'embrasser; puisque tu laisses humblement se flétrir les couleurs et la beauté de ce divin visage, déjà tout près de la mort, avant que l'âme souveraine et pure s'envole, pour me sauver, tourne vers moi tes doux yeux et me regarde.

Puisque l'immense amour, par un suprême effort, rompt les voiles de cette grandeur, attaché avec une douleur intense à ce tronc, tu penches vers ta mère ta tête couronnée d'épines; et puisque de ton coeur royal s'exhale ta voix pour implorer de la toute-puissance de ton père le pardon des fautes et des forfaits, qu'il te souvienne Seigneur, de mes péchés.

Ici, où tes mains, ouvertes par les clous, montrent tes libéralités et tes largesses; ici, où tu offres mon rachat; ici, où tu rachète les captifs, répandant de toute part la miséricorde, ton coeur ne restant satisfait dans sa générosité tant que ton corps n'est pas épuisé de sang; ici ô Rédempteur, je veux comparaître en jugement, moi le premier.
"Ici, je veux que tu contemples un pécheur enseveli dans la noire prison de ses erreurs; car je ne crains pas que tu ne t'irrites en te voyant offensé, puisque tu plaides pour les pécheurs; car les plus grandes fautes sont celles qui font paraître davantage la noblesse de ton coeur sacré; car la réparation de ces fautes, en te coûtant plus de sang, réjouit davantage ta clémence.

Bien que le lourd fardeau de ma faute m'accable et fasse courber mon faible cou (qui secoue, hélas! ton joug léger, et s'assujettit à un joug nouveau); que je foule péniblement le sol de mes pas pesants, j'espère encore te rejoindre; car puisque pour mon bien tes pieds sont cloués sur ce tronc robuste, je suis assuré que tu ne pourras me fuir.
Je suis certain, mon Dieu, que mon bon désir trouvera un port en ta clémence. J'ai confiance en ce coeur que je vois maintenant à jour par les fenêtres de ce corps ouvert; coeur mis à nu de telle sorte qu'un voleur, les mains liées, seul avec toi, en deux mots seulement te l'a dérobé; et si nous attendons encore, un aveugle bientôt s'en emparera.
Je suis arrivé en temps propice, au moment où tu fais la répartition de tes biens par un nouveau  testament. Si tu as légué  ce que tu possèdes, moi aussi je me présente à tes yeux. Et  quand, au même instant, tu lègues à la mère un fils, au disciple une mère, au père l'esprit, et au larron la gloire, comment serais-je assez malheureux pour rester seul dépourvu au milieu de tant de legs?

Vois, je suis un fils que tu peux justement déshériter à cause de sa désobéissance; mais ta clémence a dit qu'il trouverait le pardon, s'il revenait se présenter à toi. Je veux m'attacher au pied de ce lit où tu expires. Que si, docile à ma prière, tu entends la voix lamentable qui t'invoque, j'espère une grande fortune, car étant fils je reste héritier.

Je prends à témoins tous ceux qui te regardent, que tu inclines la tête en signe d'accord à ma demande, ainsi que je l'attendis toujours de ta libéralité. O admirable grandeur! charité vraie! c'est une chose certaine que tant le testateur n'est pas mort, le testament n'a point toute sa force; mais tu es si généreux, que tu meurs pour que tout soit accompli.

O mon chant! Il faut s'arrêter ici. Les larmes suppléeront à ce qui reste à dire, comme il convient en une si fâcheuse circonstance; car les chants ne sont point de raison quand la terre, le soleil et le ciel se lamentent.

luis de Leon.




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Publié le 7 Mars 2009

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