Publié le 18 Octobre 2012
Publié le 18 Octobre 2012
Publié le 16 Octobre 2012
Publié le 16 Octobre 2012
Maintenant saura plus dire papa maman !



non mais !
même qu'il est KO van der Placide !
Publié le 14 Octobre 2012
Publié le 14 Octobre 2012
Dans le sens mystique, le fils de cet officier ou roitelet figure le genre humain, issu d'Adam, ce roi de la nature qui est devenu roitelet, en perdant sa charité par sa prévarication.
Ce fils dévoré par l'ardeur de la fièvre représente l'humanité consumée par le feu de la concupiscence. Il fut guéri entre Cana qui signifie zèle et Capharnaüm qui signifie abondance, pour nous donner à entendre que l'homme livré aux plaisirs des sens a été sauvé par le zèle de la miséricorde divine.
Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté.
Les sept heures marquent les sept rayonnements du Soleil de justice, Jésus-Christ, à savoir; la sanctification de notre nature, par son incarnation;
la visite faite aux hommes, par sa nativité;
la condamnation de la concupiscence par sa circoncision;
notre régénration, par son baptême;
notre réformation, par son jeûne;
notre instruction, par ses enseignements et ses miracles;
enfin notre rédemption, par sa Passion, lorsque le divin Soleil se couchant à la septième heure, nous fûmes guéris de notre infirmité.
C'est ce qui était signifié dans le quatrième livre des Rois (V,10°, où il est dit: Allez vous plonger sept fois dans le Jourdain; car le Jourdain qui signifie descente, figure le Sauveur descendant vers nous par les sept moyens susdits pour nous laver de nos péchés et nous rendre à la santé de l'âme.
Ces sept heures peuvent signifier encore les sept parties de l'office divin par lesquelles nous honorons le Seigneur; pendant la nuit, à matines, en nous rappelant son emprisonnement, à prime, les outrages dont il fut accablé; à tierce, sa comparution devant les tribunaux; à sexte, sa condamnation; à none, sa mort; à vêpres, sa sépulture; à complies, son tombeau gardé par des soldats. En passant par ces sept heures qui nous rappellent la Passion du Sauveur, nous atteignons à la vie et au salut éterneL C'est pourquoi le Psalmiste disait à Dieu: J'ai chanté vos louanges sept fois par jour à cause des jugements de votre justice (PS CXVIII,164)
Dans le sens mystique encore, cet homme dont le fils était malade n'est pas appelé roi, mais plutôt roitelet, regulus; car il est dit dans le livre des Proverbes (XX,8) Un roi qui est assis sur le trône de la justice dissipe tout mal par son regard.
Celui donc qui veut se bien gouverner lui-même doit monter sur le trône de la justice pour discuter toutes ses oeuvres, afin que si quelque mal s'y glisse, il le dissipe par le regard de la discrétion; et celui qui sait ainsi bien administrer son royaume mérite de porter le titre de roi.
"Voulez-vous acquérir un grand honneur, dit Sénèque, je vous donne un empire, c'est celui de vous-même."
Si vous n'administrez pas bien ce royaume vous ne devez pas être appelé roi, mais roitelet. (régulus).
Ainsi tout pécheur peut être qualifié de roitelet, parce qu'il administre mal son royaume intérieur; et alors son propre fils est malade, quand son appétit sensitif s'oppose à la raison à laquelle il devrait obéir comme un fils à son père.
Mais quand l'homme par sa raison implore avec foi le secours de Jésus-Christ, ce fils est guéri par la puissance du Seigneur qui remet l'appétit sensitif sous la domination de la raison.
Celle-ci est donc alors comme un roi dans son royaume; car elle gouverne tout le corps humain, dirige et modère la puissance affective de l'homme ainsi que toutes les autres facultés de son âme.
ludolphe le chartreux.
Publié le 14 Octobre 2012
14 Octobre 1952: 60ème anniversaire de mon baptême .
van der Placide ...
au milieu des loups !
Le Seigneur est vraiment un chasseur admirable, lui qui avec des agneaux ou des brebis prend et dompte les loups, lui qui par la patience et la douceur triomphe de la violence et de la force.
Il dit justement à ses Apôtres qu'ils seront au milieu des loups, car leur patience doit être comme le centre vers lequel convergeront toutes les attaques du monde; ou bien encore, qu'ils seront comme des brebis unies par la foi au milieu des loups divisés par l'erreur. C'est cette union des brebis qui les fera triompher de la division des loups, car comme dit saint Ambroise, tout combat soutenu d'une accord unanime enfante la victoire.
En disant aux apôtres: C'est moi qui vous envoie, le Sauveur veut leur faire mépriser la grandeur du péril par la considération de Celui qui les députe.
"En effet, dit Saint Chrysostôme, quelle était la consolation des Apôtres?
N'était-ce pas la puissance de Celui qui les envoyait? Voilà pourquoi le Sauveur commence par dire: C'est moi qui vous envoie.
Ces paroles suffisent pour inspirer la confiance, et bannir la crainte de tout ce qui peut arriver.
Voyez quelle autorité, quelle puissance elles renferment, et aussi quelle vertu, quel courage invincible elles produisent!"
Soyez donc prudents comme des serpents, contre l'astuce et la fourberie des Scribes, pour comprendre et déjouer leurs déguisements et leurs pièges; et soyez simples comme des colombes, contre la cruauté et la malice des tyrans, pour supporter et pardonner leurs persécutions et leurs outrages.
La prudence est nécessaire pour prévoir le mal et s'en garantir, la simplicité pour faire le bien. C'est donc comme si le Sauveur disait: Voyez le serpent; il expose tout le reste de son coprs pour délivrer du danger et préserver d'une blessure mortelle sa tête où réside la vie.
Ainsi vous, au prix de votre corps, vous devez défendre et garder votre tête, c'est-à-dire votre foi et votre âme, dans toute leur intégrité et leur pureté.
Ne pas rendre le mal pour le mal. règle de st Benoît
Voyez aussi les colombes; elles ignorent le fiel et l'amertume de la malice, et ne font de mal à personne. Ainsi vous, conservez votre innocence et ne faites ou ne rendez jamais le mal aux autres; de cette sorte vous éviterez le mal par votre prudence, et par votre simplicité vous n'offenserez point le prochain.
ludolphe le Chartreux.
Publié le 12 Octobre 2012
Publié le 12 Octobre 2012
La foi est le premier bien nécessaire au chrétien. Sans elle, personne ne mérite le nom de chrétien fidèle. La foi produit quatre biens.
2. - I. Premièrement c’est par la foi que l’âme est unie à Dieu.
Par elle, en effet, l’âme chrétienne contracte avec Dieu une sorte de mariage, conformément à cette parole du Seigneur à Israël (Osée, 2, 22) : Je t’épouserai dans la foi.
Aussi, lors de la réception de son baptême, l’homme confesse-t-il d’abord sa foi, en réponse à la question qui lui est posée croyez-vous en Dieu? La raison en est que le baptême est d’abord le sacrement de la foi. Le Seigneur lui-même le dit (Marc 16, 16) : Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. Car sans la foi le baptême est inutile. Aussi il faut le savoir sans la foi, nul n’est agréable à Dieu, comme l’Apôtre le déclare aux Hébreux (11, 6) : Il est impossible, sans la foi, de plaire à Dieu. C’est pourquoi saint Augustin dans son commentaire de cette parole (Rom. 14, 23) : tout ce qui ne procède pas de la foi est péché, écrit : "Là où fait défaut la connaissance de la vérité immuable et éternelle, il n’y a pas de vertu véritable."
3. - II. Le second bien produit par la foi, c’est de commencer en nous la vie éternelle.
Car la vie éternelle n’est rien d’autre que de connaître Dieu, selon la parole du Seigneur (Jean 17, 3) : La vie éternelle, c’est qu’ils vous connaissent vous, le seul vrai Dieu.
Cette connaissance de Dieu qui s’inaugure ici-bas par la foi atteindra sa perfection dans la vie future, où nous le connaîtrons tel qu’il est. Aussi est-il écrit dans l’épître aux Hébreux (11, 1) : La foi est la substance des réalités espérées. Personne donc ne peut parvenir à la béatitude éternelle, qui consiste à connaître Dieu véritablement, si d’abord il ne le connaît par la foi. Aussi le Seigneur déclare-t-il (Jean 20, 29) : Bienheureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru.
4. - III. Le troisième bien opéré par la foi, c’est de diriger la vie présente.
L’homme en effet, pour bien vivre, a besoin de savoir ce qui est nécessaire pour mener une vie vertueuse; et s’il devait apprendre par l’étude toutes les choses nécessaires pour bien vivre, l’homme ne pourrait pas y parvenir ou bien il n’y parviendrait qu’au bout d’un temps considérable. Or précisément, la foi enseigne tout ce qu’il faut savoir pour vivre sagement. Elle nous apprend en effet l’existence du Dieu unique, elle nous révèle que Dieu récompense les bons et punit les méchants, qu’il existe une autre vie, et autres choses semblables. Ces connaissances nous incitent suffisamment à faire le bien et à éviter le mal. Mon juste, dit en effet le Seigneur (Habacuc, 2, 4) vit par la foi. Et cela est si manifeste qu’aucun philosophe, avant l’avènement du Christ, par tous ses efforts, ne put en savoir autant sur Dieu et les vérités nécessaires à la vie éternelle, qu’une vieille femme après l’avènement du Christ au moyen de sa foi. C’est pourquoi le prophète Isaïe a écrit (11, 9) : la terre a été remplie de la connaissance de Dieu.
5. - IV. La foi produit un quatrième bien, à savoir la victoire sur les tentations, comme le déclare l’épître aux Hébreux (11, 33) : Les saints, par la foi, ont vaincu des royaumes. La vérité de cette assertion est manifeste, car toute tentation vient soit du diable, soit du monde, soit de la chair. Le diable en effet nous tente pour nous empêcher d’obéir à Dieu et de nous soumettre à lui. Or, c’est par la foi que nous repoussons la suggestion du malin, car, par elle, nous savons que Dieu est le Maître de tout et donc que nous lui devons obéissance. Aussi saint Pierre déclare-t-il (1. 5, 8) : Votre adversaire, le diable, est là qui rôde, cherchant qui dévorer, résistez-lui, fermes dans la foi.
Quant au monde, il nous tente en nous séduisant par ses biens, et en nous terrifiant par ses adversités. Mais la foi nous donne de triompher de ses assauts, en nous faisant croire à la réalité d’une vie meilleure que la vie présente. Voilà pourquoi, grâce à la foi, les prospérités de ce monde, nous les méprisons, et ses adversités, nous ne les redoutons pas, comme l’écrit saint Jean (1. 5, 4) : La victoire qui nous rend vainqueurs du monde, c’est notre foi, et la foi nous donne également la victoire en nous enseignant qu’il y a des maux pins grands : ceux de l’enfer.
Enfin, la chair, elle aussi, nous tente en nous entraînant vers les délectations passagères de la vie présente. Mais la foi nous montre que par ces délectations, si nous nous y attachons indûment, nous perdons les délices de l’éternité.
Aussi l’Apôtre nous donne-t-il cet avertissement (Ephes, 6, 16) : Tenez toujours en main le bouclier de la foi.
Ce que nous venons de dire, touchant les biens produits en nous par la foi, nous montre clairement sa très grande utilité.
Publié le 12 Octobre 2012
addendum
El Papa Clemente XII estableció la fecha del 12 de Octubre para la festividad de la Virgen del Pilar.
En España, sobre todo en Aragón, es muy conocida la plegaria: "Bendita sea la hora en que la Virgen vino en carne mortal a Zaragoza".
Certes die de la Hispanidad mais aussi et surtout Fête de la Sainte Patronne de l'Espagne catholique, UNE,GRANDE et LIBRE, Notre Dame du Pilar (Saragosse); accessoirement patronne de la garde civile très fêtée...