Publié le 12 Octobre 2012
Publié le 10 Octobre 2012
depuis un an que ma bouteille est au frigo je vais enfin pouvoir l'ouvrir ! c'était pour JB
"je suis à la bourre, je passe te voir demain! " alors elle a attendu !
"Croyez-moi 60 ans c'est le début de la vie ! "
de Bayonne, camarade enfant de choeur, inattendu ça m'a fait plaisir .
"Bonjour grand garçon !
je te souhaite que du bonheur à venir en ce jour ou tu changes de dizaine !"
bon anniversaire
Michel
ouverture solennelle de l'ANNEE de la FOI et du 50ème anniversaire du Concile Vatican II
INDULGENCE PLENIERE
La Pénitencerie apostolique en a précisé ce matin les conditions: Le jour du cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II s'ouvre une années consacrée à la profession de la foi catholique et à juste interprétation.
Est recommandée une lecture et la méditation des actes conciliaires ou des articles du Catéchisme. S'agissant avant tout de développer au plus haut niveau la sainteté de vie en atteignant la pureté de l'âme, l'indulgence sera du plus grand profit. En vertu du pouvoir conféré par le Christ, elle en offre le bénéfice à tous ceux qui se plieront aux prescriptions particulières. Durant la durée de cette Année, ces fidèles pourront acquérir l'indulgence plénière des peines attachées à leurs péchés, en suffrage des défunts comme aux repentis vivants qui prieront aux intentions du Saint-Père:
L'indulgence plénière leur sera concédée chaque fois qu'ils assisteront à au moins trois prédications de mission, ou à trois leçons consacrées aux actes conciliaires ou aux articles du Catéchisme.
Chaque fois qu'ils visiteront en pèlerins une basilique papale, une catacombe, une cathédrale ou un sanctuaire désigné par l'ordinaire du lieu, et prendront part à une cérémonie ou se recueilleront et réciteront le Pater, le Credo, les invocations à la Vierge, aux Apôtres ou aux saints patrons.
Chaque fois qu'au jour fixé par l'ordinaire du lieu et aux solennités ils assisteront à la messe ou aux vêpres, comprenant la profession de foi.
Chaque fois qu'ils visiteront un baptistère ou des fons pour y renouveler leurs promesses baptismales.
Dans des occasions solennelles, les évêques et clercs dûment délégués pourront accorder la bénédiction papale à laquelle est attachée l'indulgence plénière.
Les fidèles repentis qui seraient légitimement empêchés de prendre part aux cérémonies fixées et de se rendre dans les lieux prescrits (en raison de la clôture monastique, de l'état carcéral, de l'état de santé ou d'assistance permanente aux malades) pourront, unis en esprit et pensée, s'unir par la radio et la télévision aux interventions du Pape et des évêques, récitant le Pater ou le Credo, priant ou offrant leurs souffrances aux intentions de l'Année de la foi.
On rappelle que l'indulgence pleinière permet la rémission de la peine temporelle due par nos péchés. Elle est obtenue avec les conditions suivantes :
- confession dans la semaine
- communion le jour même
- une haine du péché mortel et du péché véniel délibéré
- la prière pour la personne et les intentions du Souverain Pontife
- l'accomplissement de l'un des actes établis, et décrit ci-dessus.
Fête de la Maternité de la Très Sainte Vierge.
Publié le 8 Octobre 2012
Grande fête de la Dédicace des abbayes de Solesmes et Fontgombault
11 Octobre 2012 - Premières Vèpres solennelles
"Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus."
"Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu".
St Luc 19, 1-10
lectures pour la messe de la Dédicace.
c'est très dur, mon Père, c'est après qu'on se rend compte qu'on aimait beaucoup quelqu'un comme pour Jean-Baptiste! " Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu".L'un et l'autre ça a été ça, JB .. un 11 Novembre ! je vous appelai ce jour-là, tellement heureux ! Nous avions pu parler longtemps de tout ça!
maintenant, plus grand monde! plus à appeler personne. D'ailleurs pour quoi dire!
On arrive à 60 ans les mains bien vides... C'est dur d'avoir 60 ans ! j'aurais tant aimé que vous soyez là ! comme Jean-Baptiste..En peu de temps ça a été beaucoup beaucoup.
maman !
Publié le 7 Octobre 2012
"Nous avons confiance que vos regards miséricordieux s'abaissent sur nos misères et nos angoisses, sur nos luttes et nos faiblesses; que vos lèvres sourient à nos joies et à nos victoires, que vous entendez la voix de Jésus vous dire de chacun de nous, comme jadis de son disciple bien aimé: Voilà ton fils;
Nous avons la vivifiante certitude que vos yeux qui ont versé des pleurs sur la terre baignée du sang de Jésus, se tournent encore vers ce monde en proie aux guerres, aux persécutions, à l'oppression des justes et des faibles;
et nous, dans les ténèbres de cette vallée de larmes, nous attendons de votre céleste clarté et de votre douce pitié le soulagement aux peines de nos coeurs, aux épreuves de l'Eglise et de notre patrie."
dom Jean Roy
ancien père Abbé de Fontgombault.
Publié le 7 Octobre 2012
Là-bas dans la campagne, loin de là-haut dans la montagne, la nuit est tombée avec la pluie, qui ne cessait pas. Placide regardait à travers les carreaux la nuit opaque et il voyait briller les étoiles du ciel du pays basque, peut-être à Pâque irait-il, qui sait ... ?
Il était temps d'aller au lit, c'est encore là qu'on était le mieux par ce temps de chien, dans le jardin d'à côté Beetoven qui allait et venait s'est arrêté et a levé le nez.
Il fallait s'habituer à cette nouvelle maison, ce nouveau décor, cette nouvelle chambre, ce nouveau lit... Placide lit, le livre glisse sur la couverture, il s'endort, là-haut dans la montagne le joueur de pipeau joue un air mélancolique dans la nuit obscure.
Bêtoven pousse la porte entrebaillée de la maison, se dirige vers la chambre et s'allonge au pied du lit où Placide soupire d'un sommeil agité.
Le calme s'est installé, Placide dort d'un sommeil apaisé, les deux respirations régulières n'en font plus qu'une, la pluie a cessé.
Au milieu de la nuit Placide s'éveille, il a soif et songe à chercher un verre d'eau à la cuisine, il pose un pied sur quelque chose de doux et chaud, il ne se souvient pas d'avoir déjà installé une descente de lit, il tâte d'un pied hésitant, le tapis est de bonne qualité, c'est étonnant, le tapis bouge et ondule, c'est encore plus étonnant, Placide tâte de l'autre pied, se dit que tout cela est étrange et qu'il ferait mieux de continuer à dormir. Il se rendort.
Le matin il trouve un mail du parisien.. qui s'inquiète de savoir s'il a bien dormi. "J'ai très bien dormi, lui répond-il, mais on fait de drôles de rêves ici, je me suis endormi avec mes chaussettes comme ça m'arrive quand j'ai froid aux pieds, n'empêche que ce matin mes chaussettes sentaient le chien."
...
Publié le 5 Octobre 2012
Publié le 5 Octobre 2012
Petit Placide, as-tu un coeur?
- Oui Seigneur, je le sens qui bat, toujours souple, toujours en son Aurore, toujours ouvert à la sève Divine...
- Viens donc, fils très cher et je te conduirai dans le Saint des Saints de mes Secrets, où ne peuvent entrer les sclérosés, les coupés d'avec la Source de Vie.
Chantons les nobles serviteurs du Christ,
Illustres par leur foi, leurs brillantes actions,
Eux qu'en ce jour la terre, s'unissant au ciel
Honore de louanges.
Car doux, humbles, pudiques,
Ils menèrent une vie ignorant le péché,
Jusqu'à ce que leur âme délivrée s'envolât
De la terre aux cieux.
Là maintenant ils se font joie d'assister les malheureux
Ils essuient les larmes de ceux qui pleurent,
Guérissent les plaies des âmes, rendent à la santé
Les membres malades.
Que monte donc notre louange jusqu'à
Ces bienveillants patrons, qu'elle leur rende grâces;
Et qu'ils continuent à nous aider de leur appui secourable
Dans nos moments difficiles.
+
Faites, Dieu tout-puissant, nous vous en prions, que l'exemple des bienheureux Maur et Placide, vos confesseurs, nous stimule pour mener une vie meilleure, afin que nous suivions les traces de ceux dont nous célébrons la mémoire.
Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile,
Ainsi qu'un voyageur, qui, le coeur plein d'espoir,
S'assied avant d'entrer aux portes de la ville,
Et respire un moment l'air embaumé du soir.
Comme lui, de nos pieds secouons la poussière ;
L'homme par ce chemin ne repasse jamais :
Comme lui, respirons au bout de la carrière
Ce calme avant-coureur de l'éternelle paix.
Tes jours, sombres et courts comme les jours d'automne,
Déclinent comme l'ombre au penchant des coteaux ;
L'amitié te trahit, la pitié t'abandonne,
Et seule, tu descends le sentier des tombeaux.
Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime ;
Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours ;
Quand tout change pour toi, la nature est la même,
Et le même soleil se lève sur tes jours.
Publié le 3 Octobre 2012
Bonne fête mon père, priez pour moi !
Publié le 3 Octobre 2012
Après le concile de trente (1545-1563), le chant grégorien a connu des réformes. La renaissance et ses “humanistes” ont influencé la manière dont le grégorien était chanté. Les mélodies ont presque systématiquement été corrigées ce qui aboutit à une certaine décadence de son exécution si bien que le plain-chant était alors classé comme un genre inférieur. Comme l’écrivait l’abbé Dom Guéranger, les imprimés n’offraient plus qu’une “lourde et assommante succession de notes carrées qui ne suggèrent pas un sentiment et ne peuvent rien dire à l’âme”. Dom Pothier fait partie de ces spécialistes du chant grégorien et de son histoire qui, au XIX siècle, vont inlassablement travailler à sa restauration. Découvrons succinctement le parcours de cet homme.
L’enfance de Dom Pothier à Bouzemont
Bouzemont est situé à cinq kilomètres de Dompaire. Il est perché en haut d’une colline de laquelle on domine la plaine des Vosges. C’est là que Joseph Pothier naît le 7 décembre 1835. Le père de Dom Pothier est dévoué à sa commune et son église. Il est instituteur, secrétaire de mairie, premier chantre de la paroisse et sacristain. La mère de Dom Joseph Pothier, Thérèse Viriot, est fileuse. Joseph Pothier aura une sœur, Marie-Louise décédée à l’âge de 16 ans ainsi qu’un frère, Alphonse de quatre ans son cadet qui deviendra moine de l’abbaye de Solesmes.
A l’école, Dom Pothier apprend l’orthographe, l’arithmétique mais aussi le chant sacré. Chaque matin, les enfants allaient chanter la messe du curé Vautrin. Les deux frères Pothier acquirent une bonne culture générale dans laquelle ils puiseront une solide aptitude à l’étude rigoureuse.
Le sol de Bouzemont fut le gardien durant de très nombreux siècles d’antiques objets de l’époque gallo-romaine. La découverte du patrimoine antique continuait, à l’époque de Joseph Pothier, d’aiguiser la curiosité des plus érudits.
C’est très certainement dans ce contexte que le goût et l’aptitude de Dom Pothier pour la recherche prennent naissance. Durant toute sa vie, il n’aura de cesse d’exhumer des documents anciens. Il sera l’infatigable voyageur à la recherche du “grégorien perdu”.
Dom Pothier, moine à l’abbaye de Solesmes
Avant de devenir moine de l’abbaye de Solesme, le futur abbé Joseph Pothier fit ses études dans plusieurs séminaires vosgiens. Il entra à l’âge de 12 ans au petit séminaire de Senaide en 1848 puis au séminaire de Châtel et de Saint-Dié où il reste jusqu’à son ordination presbytérale qui fut célébrée le 18 décembre 1858 à Saint-Dié. Ordonné avec dispense d’âge à 23 ans, le jeune prêtre est bien décidé à entrer à l’Abbaye de Solesme, dans la Sarthe.
A l’époque où Joseph Pothier entre à l’abbaye Saint-Pierre de Solesme, cette dernière commence à connaître un certain rayonnement grâce à Dom Guéranger qui vient de restaurer la congrégation bénédictine de France.
L’énergie de Dom Guéranger faisait l’admiration de son ami le pape Pie IX. Ce dernier lui donna affectueusement le surnom de “Dom Guerroyer”, car Dom Guéranger n’avait pas que des amis. En France, de nombreuses protestations se firent entendre contre cette volonté de réformer des coutumes et usages liturgiques ancestraux auxquels seule l’Église de France était restée fidèle. C’est à ce fastidieux mouvement de restauration liturgique que va finalement prendre part notre prêtre vosgien. Peu de temps après son entrée à Solesme, il sera repéré par Dom Guéranger qui souhaite une restitution du chant traditionnel d’après les documents anciens. Dom Pothier deviendra le précieux collaborateur de Dom Guéranger car il possède bien des qualités dont celle d’avoir reçu une formation musicale.
Un long et précieux travail
Il apparaît rapidement que Dom Pothier est capable d’interroger les diverses sources de chant sacré disséminées dans les bibliothèques. Le jeune moine prit souvent son bâton de pèlerin et entreprit une véritable campagne d’exploration, se trouvant ainsi lancé sur les chemins de l’investigation. Dom Pothier s’attache surtout à consulter les très nombreux manuscrits de chants conservés dans les bibliothèques d’Europe qui permettent d’étu
dier la ligne mélodique dans sa pureté originelle. Très vite, la réputation de Dom Pothier a commencé à se répandre ; elle a amené des bibliothèques publiques de France, de Suisse et d’Allemagne, à lui prêter leurs documents anciens afin qu’il puisse les travailler. Les particuliers et des membres de congrégations religieuses témoigneront de la même confiance envers cet érudit.
Il publie également des articles qui très vite sont remarqués. Au cours de ses nombreux déplacements, Dom Pothier est reconnu pour sa science ; c’est pour lui l’occasion de faire la promotion de ses découvertes en prodiguant des conseils à ceux qui entendent réformer la manière dont le grégorien est chanté.
Les mélodies grégoriennes restaurées
Beaucoup attendent que soient enfin rédigées les mélodies grégoriennes restaurées par Dom Pothier. Ce fut réalisé en 1880, soit vingt années après son entrée à Solesme. Il aura fallu toutes ces années de travail acharné et consciencieux pour que soit finalement publié le fruit de ses recherches : Les Mélodies grégoriennes, d’après la Tradition (éd Desclée). De nombreux journaux firent l’écho de cette publication qui eut de nombreux admirateurs.
Selon la Revue de l’art chrétien, “Le nouveau Maître qui vient de se révéler au monde savant semble sortir de l’école même de saint Grégoire, tant il se montre en possession des éléments qu’il s’agissait de faire revivre dans toute leur beauté native… Il a condensé et mis à la portée du vulgaire une science qui demandait un travail immense et un véritable génie… La question du chant ecclésiastique est définitivement résolue”.
Très vite, Dom Pothier eut de très nombreux partisans au sein de l’Église catholique, conquis à l’idée qu’il fallait promouvoir désormais l’étude et la bonne exécution du chant traditionnel de l’Église. Mais il eut également d’ardents contradicteurs parmi lesquels on trouve surtout les garants des intérêts de l’Edition dite médicéenne de Ratisbonne, déclarée typique et authentique par Rome. En effet, un Graduel avait été édité à Ratisbonne en 1868 et avait obtenu du Saint-Siège en 1870 un privilège pour trente ans. Le Graduel est la pièce la plus ornée du répertoire grégorien de la messe.
Souvent exécutée entre la première lecture et l’évangile de la messe, il a donné son nom au recueil des pièces pouvant être chantées au cours de la célébration eucharistique. C’est donc un livre liturgique très important ; il est le livre de chant grégorien utilisé à la messe Trois ans après la publication des Mélodies grégoriennes, Dom Pothier fait enfin paraître son Graduel, le Liber Gradualis dont l’usage ne concerne normalement que la congrégation bénédictine de France mais qui en définitive sera vite adopté par divers diocèses.
Une réputation
Le Pape Léon XIII ne cache pas à Dom Pothier son enthousiasme pour le travail fourni et les conclusions qui en découlent. Il lui envoie même une lettre de félicitations. Mais certaines influences romaines, qui entendent défendre le privilège de l’Edition médicéenne, conduisent le Pape à ne pas tenir compte des études scientifiques de Dom Pothier qui continue son travail.
Il est de plus en plus sollicité pour donner son avis ou des conférences. Tout ce travail d’exploration donnera lieu à de nouvelles recherches et publications d’articles. De retour à Solesmes, les publications grégoriennes destinées au grand public vont se multiplier.
A Rome, les recherches de ceux qu’on surnomme avec dédain les “grégorianistes archéologues” dont fait partie Dom Pothier, commencent à intéresser de plus en plus le cercle très influant du Pape. Le privilège de l’Edition de Ratisbonne expire définitivement en 1900. Ceci laissait présager l’opportunité d’une plus grande influence des idées réformatrices dont Joseph Pothier se faisait le promoteur.
Commission pontificale pour la réforme des livres liturgiques
En 1903, le Pape Pie X décide de réformer le chant de l’Église romaine ; cette réforme se fera en tenant compte des recherches effectuées depuis quarante ans à Solesmes. Le 25 avril 1904, le Pape nomme une “Commission pontificale pour l’édition vaticane des livres liturgiques grégoriens” qui sera présidée par Dom Pothier. Son Liber Gradualis de 1895 servira de base pour l’Édition vaticane.
Dom Pothier mourra à l’âge de 88 ans, le 8 décembre 1923 en Belgique. Deux jours après sa mort, un télégramme de condoléance du Pape Pie XI arrivait : “Sa Sainteté prend part au deuil de la famille bénédictine pour la perte du vénéré et si méritant Restaurateur des Mélodies grégoriennes. Elle unit ses suffrages pour le repos éternel de ce digne serviteur de la Sainte Église”.
Conclusion
La restauration du chant grégorien à laquelle participa Dom Pothier ne s’est pas faite sans heurts et sans querelles de spécialistes.
Dom Pothier s’est révélé à la fois chercheur, pédagogue mais aussi l’habile et prudent négociateur qui parvint à faire valoir le fruit de ses recherches, au risque de se faire des ennemis au sein même de l’ordre bénédictin.
Il fut surtout l’ardent serviteur de l’Église, passionné par la recherche et désireux, bien avant le Concile Vatican II, d’œuvrer pour une pastorale liturgique adaptée au peuple chrétien. Dans une lettre adressée au pape Pie X le 2 mars 1904, Dom Pothier s’exprimait en ces termes au sujet de son travail : “Il ne s’agit pas … d’une étude exclusivement archéologique des manuscrits de telle ou telle époque ou de telle ou telle école, mais de l’étude intelligente de la tradition catholique, d’une tradition qui a été et qui sera toujours vivante”. Puisse ce travail se poursuivre pour le plus grand bien de l’Église et de sa sainte liturgie.
Abbé Jean-Pierre Vuillemin
Publié le 2 Octobre 2012