Birmingham oratory : bras de fer avec l'archevêque qui interdit la communion sur la langue. udp+
Publié le 6 Août 2020


"Les Pères se conformeront à cette instruction, à l'heure actuelle. Les Pères prient et espèrent que cette instruction sera annulée le plus rapidement possible", ajoute la déclaration, suite à deux plaintes de femmes dont l'une s'est vue refusée la communion dans la main lors de la Grand- messe solennelle de 10 h 30 célébrée selon la forme extraordinaire.
"Cette demande de l'archevêque met les pères de l'Oratoire dans une position pénible, et nous devrions nous souvenir d'eux et de leurs paroissiens dans nos prières", a-t-il insisté.
Les paroissiens qui se sont adressés à Church Militant ont dénoncé le "manque de foi surnaturelle de certains évêques" et le "modernisme systémique" infiltré dans l'Eglise comme étant les causes profondes du diktat de l'archevêque.
Une source a également révélé que l'ordre provenait très probablement du vicaire général de l'archidiocèse, Mgr Timothy Menezes, qui est en lice pour une mitre d'évêque.
L'Oratoire encourage les fidèles catholiques à écrire à l'archevêque et au vicaire général dans "les termes les plus forts possibles", selon une source.
En dernier recours, l'Oratoire peut décider de ne pas verser ses généreuses contributions à l'archevêché de Birmingham si le diktat n'est pas retiré.
Les paroissiens prévoient également d'organiser une marche "prier et protester" vers l'archevêché, en espérant pouvoir lui parler en personne.
Les membres de la congrégation ont déclaré à Church Militant qu'ils ne recevront la communion en main propre en aucune circonstance et qu'ils s'abstiendront de recevoir le saint sacrement jusqu'à ce qu'ils soient "autorisés à le recevoir avec respect et d'une manière canoniquement permise par l'Église".