de la sainteté, un jardin à cultiver.

Publié le 26 Octobre 2012

 

 

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C’est le bon Jean de La Fontaine qui avait raison : "En toute chose, il faut considérer la fin ".

 

La fin qui est à considérer, notre but notre unique destinée, c’est le Ciel. Le Ciel, c’est Dieu qui se montre, qui nous prend, qui nous donne de le voir et de l’aimer, en un unique instant qui dure toujours.

 

 

Un rien fait pousser notre sainteté, un rien la fait aussi ployer ! Elle est comme une fleur multicolore qui est venue toute seule, fleur précieuse, exquise, mais si délicate !

 

Pour que le bouton devienne fleur, il doit être cultivé, et avec beaucoup de soin. Oui, la sainteté est un don, mais elle est aussi un travail.

 

Elle n’est pas de nous, mais elle doit devenir nôtre.

 

La sainteté est sans cesse en travaux, et les Béatitudes sont les massifs du jardin, et la miséricorde en est comme le parterre central, vers qui les autres convergent. Oui, la sainteté se jardine : et le jardin du Ciel, de notre Ciel, ne sera pas plus beau qu’il ne l’est aujourd’hui, car c’est le jardin de la charité : simplement on le verra enfin. La sainteté se jardine au quotidien. C’est notre vie courante, la plus banale, la plus quotidienne, qui est appelée à être sanctifiée.

 

Il y aurait grand péril à mettre le spirituel d’un côté et le quotidien de l’autre : A Dieu ne plaise que notre vie ne devienne comme une armoire trop bien rangée ! Une armoire avec des tiroirs : un tiroir pour la famille, un tiroir pour la vie professionnelle ; un tiroir pour les mondanités, un tiroir pour les bonnes œuvres et puis au fond du tiroir une chaussette, que l’on remplit de petites pièces (ou de Napoléons !) pour la sainteté, car on ne sait jamais !

 

Sainteté bien misérable que celle là, bien risquée aussi serait une sainteté trop désincarnée, avec une vie spirituelle trop autonome, et puis à côté d’elle un quotidien sans Dieu . C’est l’humain lui-même qui doit se laisser envahir. Il n’y a pas le monde profane d’un côté et le monde spirituel de l’autre : Ce qui est profane en nous doit être évangélisé, en fait converti. Depuis que Jésus s’est fait homme, le profane n’existe plus : tout doit être converti.

C’est donc notre quotidien qui sera offert dans sa prière et réciproquement, plus Dieu nous devient quotidien, et plus nous éprouvons le désir de lui réserver de petits moments, de les lui donner, à lui tout seul, à la dérobée...

 

L’essentiel, c’est le Ciel ! Mais notre Ciel, c’est sur terre qu’il commence. Car le Ciel c’est vivre d’Amour et nous brûlons de voir enfin, un jour, Celui que mon cœur aime, que notre cœur aime de son amour devenu le nôtre :

 

De son Amour, chante Thérèse, je veux être embrasée

 

Je veux le voir, m’unir à lui toujours

 

Voilà mon Ciel... Voilà ma destinée

 

Vivre d’Amour !!!

 

fr TD Humbrecht op .

 

 

 

  et bonnes vacances !

 

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  paysage de Vendée,

 

Prudence sur les routes... tout dépend lesquelles vous prenez ! je prépare le Luçon dakar avec tonton Antoine ..! 

 

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Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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