XVIII ème dimanche après la Pentecôte.
Publié le 4 Octobre 2020
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Solennité du Très Saint Rosaire
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L'âme tressaille d'allégresse à ce doux nom de Marie, le coeur s'épanouit comme une fleur au souffle matinal d'une bise embaumée. Ah! c'est qu'il nous rappelle de si grands mystères d'amour:
Il nous rappelle l'incarnation du Verbe divin pour le salut du monde.
Il nous rappelle le sacrifice d'une mère aux pieds de la croix.
Il nous rappelle la douce consolatrice des affligés, l'avocate des pécheurs, la protectrice de l'innocence, le refuge assuré de tout ce qui souffre ici-bas...
Marie... N'est-elle pas notre Mère, notre médiatrice, notre espérance, notre amie, notre bonheur, notre tout après Jésus?
N'est-ce pas d'elle, comme d'une source intarissable, que découlent nos joies et notre salut? Elle est Mère du Sauveur.
N'est-ce pas d'elle, comme d'un vase précieux, que se répand toute grâce qui convertit et sanctifie? Elle est la Trésorière de Dieu.
C'est bien elle aussi qui adoucit nos maux, qui essuie sur nos fronts la sueur de l'agonie, nous montrant le ciel dont elle est la porte éblouissante. Fulgida caeli porta.
O Mère plus précieuse et plus puissante que toutes les créatures, plus douce que l'harmonie des cieux, plus gracieuse que la grâce elle-même, que ton nom suave et parfumé comme les senteurs de l'Orient soit toujours sur nos lèvres pour les rafraichir, et ton souvenir au fond de nos coeurs pour les soutenir et les consoler.
Marie... Les anges dans le ciel la révèrent, les Archanges et les Trônes sont des messagers fidèles; les Dominations devant elle déposent leurs couronnes, et les Chérubins se font gloire de célébrer ses grandeurs. Sur la terre, les grands génies planant bien haut dans le monde des intelligences, comme l'aigle dans la nue, ont voulu la chanter. Les Augustin, les Bernard, les Thomas d'Aquin et mille autres ont entonné à sa gloire des hymnes d'une ravissante harmonie. D'autres, plus petits et plus modestes, comme la fauvette sur l'églantier fleuri, ont cherché à bégayer aussi quelque cantique d'amour. Tous sentaient au fond du coeur un entrainement irrésistible qui les portait à chanter Marie.
Le chant n'est-il pas le langage de l'amour? Et l'amour de Marie comme celui de Jésus n'est-ce pas le pain des hommes comme le pain des Anges?
Nous aussi nous voulons chanter Marie, nous aussi nous voulons mêler notre voix, quoique faible, à ce concert solennel qui, depuis dix-huit siècles, s'élève à la gloire de la Vierge immaculée. Nous la chanterons en effeuillant son Rosaire, nous la chanterons en montrant à ses enfants les richesses et les beautés contenues dans cette Rose mystique que la Sainte Eglise nous fait saluer dans ses litanies : Rosa Mystica, ora pro nobis.
Le Rosaire, c'est la couronne de saphir qui resplendit autour de votre front, ô Marie!
Le Rosaire, c'est le diadème royal aux diamants précieux qui repose sur votre tête auguste, ô Marie!
Le Rosaire, c'est le vêtement aux mille couleurs qui descend en plis ondoyants de vos épaules saintes, ô Marie!
Le Rosaire, n'est-ce pas la guirlande de roses qui relie le coeur de vos enfants à votre coeur maternel?
N'est-ce pas l'échelle mystérieuse de Jacob qui conduit au ciel?
N'est-ce pas la harpe sainte du roi David sur laquelle nous chantons vos louanges en méditant votre Rosaire? C'est donc vous que nous célébrons, ô divine Reine des cieux!
Le Rosaire est donc quelque chose de grand, puisque c'est Jésus et Marie s'épanouissant dans le monde en quinze mystères, et le développement de ces quinze mystères forme le christianisme tout entier.
Méditer votre Rosaire, c'est donc vous honorer, ô Marie! c'est donc célébrer vos grandeurs et chanter vos vertus, divine Reine des anges.
Avant de prendre en mains la lyre mystique qui doit résonner de vos louanges, laissez-nous humblement prosternés à vos pieds, implorer votre secours . Nous sommes faibles , sans talent et sans amour; mais un regard de vos yeux illuminera notre intelligence, un sourire de vos lèvres réchauffera notre coeur, et une bénédiction de votre main maternelle nous donnera force et courage.
Bénissez-nous donc , ô Mère bien-aimée, et avec nous tous les enfants du Rosaire !
Nos cum prole pia
Benedicat virgo Maria !
rp Marie-Augustin op+
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pour notre abbé, en remerciement. Tant de grâces reçues. quelle paix et quel silence monastique, " Il est Dieu et nous sommes en Lui, . Ah ! que la vie est simple et douce..."!!! dom Delatte.
offrant au bon Dieu tous les sourires du matin cueillis ici et là , on les stocke dans le grenier de notre coeur bien à l'abri ...
il. y en a si peu dans la semaine, alors on fait des réserves..
bonne semaine.
j'ai aperçu une soutane ! hu hu hu
Vivement Dimanche !
ph.