st Placide les bouahhh
Publié le 15 Octobre 2014
j'ai même perdu ma voiture dis-donc ! et puis j'ai entendu tirer ça devait être des zIsis ... c'est sur l'île des causes perdues..on s'y sent tellement bien au moins là.
le dernier sourire de l'été de la st Michel !
bizarre, beaucoup de visites hier..Noah c'est un aspirateur de visites et de j'aime hi hi hi ;...merci ça remonte le moral au moins ça.. il est oecuménique Noah té ! Chopin et la nature quelle belle harmonie..c'est transcendant tout ça.. on remonte tellement facilement de la création au Créateur.. quelle paix on peut y ressentir. ça vaut bien 5 jours de retraite de st Ignace ça repose. à chaque pas, la magie, une lumière différente...le monde a besoin de poésie,
" à part la floride évidement ! Lorsqu'il se revêt d'un rayon de soleil, c'est simplement le plus coquet et le plus riant pays du monde .. ! Il n'y a que le Paradis au-dessus.."
dom Delatte
Comme le temps s'en va d'un pas précipité !
Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été,
Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.
Et l'oiseau pleurait tout seul
Fleurissant le sombre ormeau
De ses larmes en corolles
De cristal et d'or nouveau
L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ;
Le soir brumeux ternit les astres de l'azur.
Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent.
Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !
Comme le temps s'en va d'un pas précipité !
Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été,
Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.
Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,
L'automne est triste avec sa bise et son brouillard,
Et l'été qui s'enfuit est un ami qui part.
Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure,
Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiède effleure !
Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois,
Promenades, ravins pleins de lointaines voix,
Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,
Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !
Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux !
Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ?
Victor Hugo.
Une branche sur l'oiseau
Chantait en perdant ses feuilles
L'automne tenait l'archet
Du violon qui gémissait
Dans le vent venu de l'ouest
Murmurant des choses tristes
Et l'oiseau pleurait tout seul
Fleurissant le sombre ormeau
De ses larmes en corolles
De cristal et d'or nouveau
Et la branche et le moineau
Dans la brume pure et grise
Ont marié leur nostalgie
Au mystère de la nuit.
Raïssa Maritain
Les feuilles tombent, tombent comme de loin
comme si dans les ciels, s'effeuillent des jardins,
elles tombent, tel un geste qui nie.
Et dans les nuits, la lourde terre tombe
et tous les astres dans la solitude.
Tous, nous tombons. Cette main tombe.
Et vois les autres : cette chute est en toutes.
Il en est Un qui néanmoins
avec une infinie douceur
tiens cette chute dans ses mains.
-
Rainer Maria Rilke