Publié le 26 Octobre 2009

Rédigé par philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 25 Octobre 2009

Rédigé par philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 25 Octobre 2009

Rédigé par philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 25 Octobre 2009





"Préparons donc nos coeurs et nos corps à mener le combat de la sainte obéissance aux commandements: et pour ce qui est impossible à notre nature, prions le Seigneur de bien vouloir nous venir en aide par sa grâce."




règle de st Benoît





L’oraison de ce 30ème Dimanche ordinaire, ou du XIIIème dimanche après la pentecôte d’avant la Réforme Liturgique nous invite à prier ainsi : « Omnipotens sempiterne Deus, da nobis fidei, spei, et caritatis augmentum: et ut mereamur assequi quod promittis, fac nos amare quod praecipis »


Cette prière est très ancienne : elle est déjà présente dans les Sacramentaires Léonien et Gélasien. La concision de cette oraison est un signe non seulement d’antiquité mais encore d’une beauté liturgique inégalée.


Non seulement cette collecte est simple, mais elle est complète.


Dieu y est défini comme tout puissant, donc source de foi, d’espérance et de charité, vertus théologales qu’on lui demande puisqu’il en est la source et l’auteur, mais non seulement nous le prions pour qu’il nous les donne, mais aussi pour qu’il les augmente. Car c’est le propre des vertus que d'augmenter. Augmenter vient du verbe « augĕo, auxī, auctum » dont la racine du supin donnera le terme « auctoritas » = autorité. L’augmentation produit donc l’autorité. Et ceci s'opère par les vertus. L’augmentation des vertus dans l’âme, des vertus théologales entraîne un accroissement de l'autorité surnaturelle, une plus grande possession de Dieu, la vie de Dieu qui grandit, s’agrandit, qui croît. Augmenter, c’est croître, croître c’est être fort. Les vertus rendent forts ; forts dans la Foi, l’Espérance et la Charité…


Mais c’est une loi de croissance. On ne peut faire du « surplace » dans le monde des vertus. Car c’est la loi de la vie en Dieu. L’âme qui vit en Dieu est appelée à croître, à progresser, à avancer dans la Foi, l’Espérance et la Charité ; l’âme ne peut pas stagner, elle ne peut être en "stand-by" comme l'ordinateur durant la nuit, car elle est toujours appelée à « augmenter », à croître en Foi, Espérance et Charité. Et Dieu donne cette augmentation. Voilà pourquoi les vertus de Foi, d’Espérance et de Charité sont dites « théologales », elles nous portent à Dieu, nous mènent à Dieu, même si elles viennent de Dieu.


Nous en revanche, à cause de nos limites, nous faisons de ces vertus de simples « idées », nous disons que nous croyons mais nous discutons les dogmes de la Foi, nous les « partageons » au cours de forum, d'échange d'expériences vécues, ou d’agora où chacun dit ce qu’il « ressent » ou de ce qu’il pense. Le pire est arrivé lorsque quelqu'un se met à « choisir » l’un de ses dogmes après avoir "discuté", alors on sait comment cela se termine.


Mais dans la vie théologale, il n’en va pas du tout ainsi. Puisque l’origine comme la finalité des Vertus, c’est Dieu, nul espace n’est donné à la discussion, à la critique, au débat d’idées. Exit de l'étalage vulgaire des sentiments, des émotions, des effusions. Les vertus sont en Dieu, viennent de Dieu ; Dieu donne et l’âme reçoit les vertus.


Voilà pourquoi la Foi, l’Espérance et la Charité sont restent impratiquées en un monde rivé sur "l'expérience personnelle", sur le "moi", le "quant-à-soi", le "moi, je pense que..." le "mon père, à mon avis...." etc...etc...


Dieu, et lui seul, donne les vertus, et les fait augmenter.

‘augĕo, auxī, auctum’ veut dire aussi, en latin: "enrichir", "élever", "rehausser".

Voilà le mécanisme de la vertu : elle enrichit et embellit l’âme. Elle l’élève jusqu’à Dieu. Les vertus théologales sont donc nécessaires pour aller à Dieu, sans elles, il est inutile de penser qu’on puisse seulement « connaître » Dieu. Dieu ne se connaît que par la Foi, l’Espérance et la Charité.


Mais si l’on demande à Dieu d’augmenter en nous les vertus que lui seul est en mesure de nous donner, c’est précisément, selon la collecte de ce jour, pour une finalité simple : en vue d’obtenir ce que Dieu promet, nous devons aimer ce qu’il commande : 1. ut mereamur assequi quod promittis, en d’autres termes pour être « pour que nous soyons dignes d’obtenir ce que vous promettez » 2. fac nos amare quod praecipis « faites en sorte que nous aimions ce que vous commandez ».


Ces deux incises de la collecte sont la conséquences de l’augmentation des vertus théologales dans l’âme. Si nous demandons à Dieu de faire croître la vie des vertus en nous, c’est pour que nous devenions dignes, que nous « méritions » (‘mereamur’) d’obtenir la grâce et la vie éternelle. A noter ce « mereamur » qui pose problème : le « mérite » n’est pas du goût de tous.

Lorsqu’il s’est agit de traduire la collecte en langue anglaise, Thomas Cranmer en 1549 supprime carrément toute notion de « mérite » (on comprend aisément pourquoi): “Almithye and everlastyng God, geve unto us the increase of faythe, hope, and charitie; and that we may obteine that whiche Thou doest promise; make us to love that whiche Thou doest commaunde, through Jhesus Christe our Lorde”. (Common Book of Prayers 1549). Il est tout autant intéressant de constater qu’en 1971 la traduction française “approuvée” rapporte la même omission de toute référence au mérite, étrange non ?

Transeat.


Le but est d’aimer ce que Dieu commande. Car la charité précède l’obéissance. La charité informe l’obéissance, elle la modèle, la sculpte, lui donne vie. On n’obéit pas sans amour. L’on n’obéit que si l’on aime. L’obéissance privée d’amour conduit fatalement à la sècheresse du cœur, et au durcissement de l’âme qui finit par se rabougrir.


L’obéissance qui a été le gage de la Croix, et donc du salut, est baignée d’amour, sinon elle n’est pas, ou n’est plus. L’âme obéissante attire sur elle des flots de grâce ; à celui qui dit au Seigneur comme saint Paul : "Domine ; quid me vis facere ? Seigneur que voulez-vous que je fasse ? ", le Seigneur répond comme à l’aveugle de Jéricho : "Et moi, que veux-tu que je fasse" (Luc, XVIII, 41) Il fait la volonté de ceux qui font ses volontés : Voluntatem timentium se faciet. (Ps CXLIV) Et quelle assurance pour une âme qui a toujours obéi de savoir qu’elle est là où Dieu a voulu la mettre, qu’elle fait ce que Dieu veut qu’elle fasse ; elle peut appliquer la promesse si consolante du Sauveur : Ego elegi vos et posui vos, ut eatis et fructum afferatis et fructus vester maneat : C’est moi qui vous ai choisis et qui vous ai mis là pour que alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. (Jean, xv, 16).


Obéir c’est aimer avant tout. Avant d’obéir il faut aimer.


Et on le voit bien sur le plan humain, ceux qui s’aiment, ils s’obéissent mutuellement. Que ne ferait pas un jeune homme qui aime sa future épouse, pour elle ? Il est capable de lui obéir en toute chose, même dans les caprices les plus « féminins » qui fussent… !


L’âme amoureuse du bon Dieu lui obéit en tout. Mais elle ne le peut que par vertu, et vertu théologale. Voilà tout. L’âme qui est pleine des vertus théologales, aime ce que Dieu commande, elle est digne de « mériter ». C’est la collecte de ce dimanche.

 

 

Mgr Lantheaume

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 25 Octobre 2009





Une partie du produit de leur spectacle sera également la pour aider les victimes des typhons Ondoy et Pepeng.






Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 25 Octobre 2009

 

 

 

 

 

La béatitude surnaturelle, celle dont nous parlons, dépasse sans mesure les forces naturelles et les exigences de toute nature créée, même des natures angéliques les plus hautes et de celles que Dieu pourrait encore créer. Elle consiste dans une participation de la béatitude même de Dieu, de celle dont Il jouit en se voyant et en s'aimant lui-même de toute éternité. Ainsi est-il dit dans la parabole des talents, au bon serviteur : « intra in gaudium Domini tui, entre dans la béatitude même de ton maître ». MATTH., XXV, 21, prends part à ma béatitude même.


 

Nous sommes appelés à voir Dieu comme il se voit, à l'aimer comme il s'aime. Vraiment la profondeur de notre volonté est telle que Dieu seul vu face à face peut la combler et irrésistiblement l'attirer. Cette profondeur que notre volonté possède par sa nature même, est augmentée en quelque sorte par l'espérance infuse et la charité, qui dilatent pour ainsi dire notre coeur, creusent sa capacité d'amour et suscitent en nous des aspirations plus profondes et plus hautes que les aspirations naturelles les plus intimes et les plus élevées.



Saint Augustin l'exprime en disant : « Dieu est le but de nos désirs, lui que l'on verra sans fin, que l'on aimera sans se lasser, et que l'on glorifiera toujours sans fatigue »

 

 


L'objet premier et essentiel est Dieu même ; l'objet secondaire, ce sont les créatures connues en Dieu.

 

Les bienheureux voient clairement et intuitivement Dieu même tel qu'il est, c'est-à-dire : son essence, ses attributs et les trois personnes divines. Le Concile de Florence (Denz. 693) dit : « intuentur clare ipsum Deum trinum et unam sicuti est ».


Par là la vision béatifique dépasse immensément non seulement la plus sublime philosophie, mais la connaissance naturelle des anges les plus élevés et de tout ange créable. Les bienheureux voient toutes les perfections divines concentrées et harmonisées dans leur source commune, dans l'Essence divine qui les contient éminemment et formellement, plus et mieux que la lumière blanche ne contient les sept couleurs de l'arc-en-ciel. Ils voient aussi comment la Miséricorde la plus tendre et la justice la plus inflexible procèdent d'un seul et même Amour, infiniment généreux et infiniment saint ; comment la même qualité éminente d'amour identifie en soi des attributs en apparence si opposés.


Les bienheureux voient comment la Miséricorde et la justice s'unissent de façons variées en toutes les oeuvres de Dieu. Ils voient comment l'Amour incréé, même en son bon plaisir le plus libre, s'identifie avec la pure Sagesse, comment rien n'est en lui qui ne soit sage, et comment rien n'est dans la divine Sagesse qui ne se convertisse en amour. Ils voient comment cet Amour s'identifie avec le Souverain Bien toujours aimé de toute éternité, comment la divine Sagesse s'identifie avec la Vérité première toujours connue, comment toutes ces perfections ne font qu'un dans l'essence même de Celui qui est.

 

Ils contemplent cette éminente simplicité de Dieu, cette pureté et cette sainteté absolue, condensation de toutes les perfections sans trace d'aucune imperfection.

 

Du même et unique regard intellectuel, jamais interrompu, ils voient aussi l'infinie fécondité de la nature divine s'épanouissant en trois Personnes, l'éternelle génération du Verbe, « splendeur du Père et figure de sa substance, » l'ineffable spiration du Saint Esprit, terme de l'amour mutuel du Père et du Fils, qui éternellement les unit dans la plus intime diffusion d'eux-mêmes.

 

Tel est l'objet premier de la vision béatifique.

 

Ici-bas nous ne pouvons qu'énumérer les perfections divines, les unes après les autres, et nous ne voyons pas de quelle manière intime elles se concilient ; comment l'infinie bonté s'unit à la permission du mal et parfois d'une malice effroyable ; nous disons justement que Dieu ne permet le mal que pour un plus grand bien, mais ce plus grand bien nous ne le voyons pas encore à découvert. Alors au contraire, au ciel, tout s'éclairera.


Nous verrons tout le prix des épreuves subies, de même nous verrons comment se concilient intimement l'infinie justice si redoutable et la tendresse de l'infinie miséricorde, comment elles se concilient dans l'amour incréé de la divine Bonté ; car celle-ci est essentiellement diffusive de soi, c'est le principe de la miséricorde ; et d'autre part cette infinie Bonté a droit à être aimée par-dessus tout ; c'est le principe de la justice.


Nous sommes ici-bas comme un homme qui connaîtrait les sept couleurs de l'arc-en-ciel, mais qui n'aurait jamais vu la lumière blanche. Au ciel nous verrons la Lumière incréée et par là même comment les perfections divines les plus différentes se concilient en elle et ne font qu'un.

 

 

Mais les bienheureux voient aussi en Dieu, in Verbo, la sainte humanité que le Fils unique a assumée pour toujours pour notre salut. Ils contemplent en elle la grâce d'union hypostatique, la plénitude de grâce, de gloire et de charité de la sainte âme de jésus, la valeur infinie de ses actes théandriques, le prix sans mesure du mystère de la Rédemption, son rayonnement, la valeur infinie de chaque Messe, la vitalité surnaturelle de tout le corps mystique, de l'Église triomphante, souffrante et militante ; ils voient avec admiration ce qui appartient au Christ comme Prêtre pour l'éternité, comme juge des vivants et des morts, comme Roi universel de toutes les créatures et comme Père des pauvres.

 

Par la même vision béatifique les saints contemplent en Dieu l'éminente dignité de la Mère de Dieu, sa plénitude de grâce, ses vertus, ses dons, sa médiation universelle de corédemptrice.

 

Et puisque la béatitude est un état parfait qui comporte la réunion de tous les biens légitimes, chaque saint au ciel connaît en Dieu les autres bienheureux, surtout ceux qu'il a connus précédemment et qu'il a surnaturellement aimés.

 

RP. Garrigou Lagrange

l'éternelle vie et la profondeur de l'âme.


 

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 24 Octobre 2009

Rédigé par philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 24 Octobre 2009

Rédigé par philippe

Publié dans #videos

Repost0

Publié le 24 Octobre 2009



dans les rues de Chavagnes ...

enfin à quelques kilomètres....
pour ça faut avoir la foi, je pense.. !


link

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 24 Octobre 2009

Rédigé par philippe

Publié dans #videos

Repost0