Publié le 6 Octobre 2009
Publié le 6 Octobre 2009

« Ton cou est comme la tour de David, bâtie avec des créneaux ; mille boucliers y sont suspendus, toute l'armure des braves. » (Ct 4, 4).
Une tour puissante, entourée d'ouvrages de défense ; un arsenal où l'on trouve boucliers et armes de toute sorte contre l'ennemi infernal : telle se présente Marie à ceux qui l'aiment et qui, dans les combats, invoquent son secours.
st Alphonse de Liguori.
"La Sainte Eglise nous a si fortement rappelé depuis une centaine d'années la valeur de cette prière, son efficacité! Usons-en pour notre Communauté. Que la Vierge du Rosaire nous soutienne en nos souffrances, qu'elle nous aide en nos difficultés, qu'elle resserre toujours notre unité, qu'elle nous fasse grandir en sainteté. ..."
Dominus tecum !
Il est présent à toutes choses en tant que sa connaissance et sa providence s'étendent à toutes. Tout est à nu devant ses yeux. Si nos yeux rencontraient constamment les siens... Enfin Dieu est dans les choses par son essence parce qu'il est cause de leur être. Et nous qui ne pouvons subsister sans lui, nous devons vivre selon lui....
Oui, Marie, le Seigneur est avec vous, parce que vous êtes pleine de grâce. Ave Maria, gratia plena; Dominus tecum.
Le Seigneur est avec vous, et parce que vous êtes avec Lui, selon le mode qui vous est propre, vous êtes, vous aussi, présente, d'une certaine manière, partout où il est. ...
Il y a des lieux marials. Lourdes en est un. Lorsqu'on entre dans le domaine de la Grotte, on perçoit une présence grave et douce de la Vierge. Devant cette grotte bénie surtout on sent comme une puissance maternelle qui vous enveloppe, quelque chose de la tendresse vigoureuse, paisible et pacifiante de cette Mère unique qu'est Marie....
" Chez elle! dit dom Delatte, mais c'est déjà l'éternité, cela.
C'est comme si on était déjà enveloppé dans les plis de son manteau! Je n'envie rien à personne, pas même aux Anges."
Pour tout vrai moine, son propre monastère est un Lourdes et un Nazareth, mais il y a bien quelque grâce spéciale à vivre dans une maison consacrée à Notre-Dame, chez Elle.
TRP dom Roy
abbaye de Fontgombault.
Publié le 5 Octobre 2009
la prière du soir de l'Eglise, qui se termine avec le
Salve Regina et l'angelus...
P A X
Publié le 5 Octobre 2009


priez p nous.
Un jour que le vénérable Benoît se tenait dans sa cellule, Placide, un des jeunes moines du saint homme, sortit pour aller au lac puiser de l'eau; mais en y plongeant sans précaution la cruche qu'il tenait, il perdit l'équilibre et tomba dans l'eau avec elle. Bientôt, le courant l'entraîna et l'emporta loin du bord, à peu près à une portée de flèche. L'homme de Dieu, de l'intérieur de sa cellule, en eut tout de suite connaissance et se hâta d'appeler Maur
:" Cours, Frère Maur, car cet enfant, qui était allé chercher de l'eau a glissé dans le lac, et déjà le courant l'emporte fort loin".
Fait merveilleux et unique depuis l'apôtre Pierre: sur l'ordre de son Père, après avoir demandé et reçu la bénédiction, Maur se précipite; il court jusqu'à l'endroit où le flot avait entraîné l'enfant, se croyant sur la terre ferme et marchant, en fait, sur les eaux. Il le saisit par les cheveux (les novices, n'avaient pas les cheveux coupés)... et regagne la rive en toute hâte.
Dès qu'il eût touché terre, revenu à lui, il regarda en arrière et s'aperçut qu'il avait couru sur l'eau. Stupéfait, il frémit d'avoir accompli ce qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir réaliser.
De retour auprès du Père, il lui rapporta ce qui s'était passé. Le vénérable Benoît commença par attribuer la chose, non à ses propres mérites mais à l'obéissance de son disciple. Maur, au contraire, soutenait que cela n'était dû qu'au seul commandement du Père, et pensait n'être pour rien dans le prodige qu'il avait inconsciemment opéré.
Mais dans cet aimable assaut d'humilité, intervit en l'arbitre l'enfant qui avait été sauvé:"
Moi, dit-il, comme on me tirait hors de l'eau, je voyais au-dessus de ma tête la melote de mon Abbé, et je pensais que c'était bien lui qui me sortait du lac."
vie de Saint Benoît
Saint Grégoire le Grand.
Publié le 5 Octobre 2009
Publié le 5 Octobre 2009

Petit Placide, as-tu un coeur?
- Oui Seigneur, je le sens qui bat, toujours souple, toujours en son Aurore, toujours ouvert à la sève Divine...
- Viens donc, fils très cher et je te conduirai dans le Saint des Saints de mes Secrets, où ne peuvent entrer les sclérosés, les coupés d'avec la Source de Vie.
Chantons les nobles serviteurs du Christ,
Illustres par leur foi, leurs brillantes actions,
Eux qu'en ce jour la terre, s'unissant au ciel
Honore de louanges.
Car doux, humbles, pudiques,
Ils menèrent une vie ignorant le péché,
Jusqu'à ce que leur âme délivrée s'envolât
De la terre aux cieux.
Là maintenant ils se font joie d'assister les malheureux
Ils essuient les larmes de ceux qui pleurent,
Guérissent les plaies des âmes, rendent à la santé
Les membres malades.
Que monte donc notre louange jusqu'à
Ces bienveillants patrons, qu'elle leur rende grâces;
Et qu'ils continuent à nous aider de leur appui secourable
Dans nos moments difficiles.
+
Faites, Dieu tout-puissant, nous vous en prions, que l'exemple des bienheureux Maur et Placide, vos confesseurs, nous stimule pour mener une vie meilleure, afin que nous suivions les traces de ceux dont nous célébrons la mémoire.
Publié le 4 Octobre 2009
Publié le 4 Octobre 2009
La solennité qui nous réunit est la dédicace d'une maison de prière. La maison de nos prières, nous y sommes ; la maison de Dieu, c'est nous-mêmes. Si la maison de Dieu, c'est nous-mêmes, nous sommes construits en ce monde, pour être consacrés à la fin du monde. L'édifice, ou plutôt sa construction, se fait dans la peine ; la dédicace se fait dans la joie.
Ce qui se passait, quand s'élevait cet édifice, c'est ce qui se passe maintenant quand se réunissent ceux qui croient au Christ. Lorsque l'on croit, c'est comme lorsque l'on coupe du bois dans la forêt et que l'on taille des pierres dans la montagne ; lorsque les croyants sont catéchisés, baptisés, formés, c'est comme s'ils étaient sciés, ajustés, rabotés par le travail des charpentiers et des bâtisseurs.
Cependant, on ne fait la maison de Dieu que lorsque la charité vient tout assembler. Si ce bois et cette pierre n'étaient pas réunis selon un certain plan, s'ils ne s'entrelaçaient pas de façon pacifique, s'ils ne s'aimaient pas, en quelque sorte, par cet assemblage, personne ne pourrait entrer ici. Enfin, quand tu vois dans un édifice les pierres et le bois bien assemblés, tu entres sans crainte, tu ne redoutes pas qu'il s'écroule.
Le Christ Seigneur, parce qu'il voulait entrer et habiter en nous, disait, comme pour former son édifice : Je vous donne un commandement nouveau, c'est que vous vous aimiez les uns les autres. C'est un commandement, dit-il, que je vous donne. Vous étiez vieux, vous n'étiez pas une maison pour moi, vous étiez gisants, écroulés. Donc, pour sortir de votre ancien état, de votre ruine, aimez-vous les uns les autres.
Que votre charité considère encore ceci : cette maison est édifiée, comme il a été prédit et promis, dans le monde entier. En effet, quand on construisait la maison de Dieu après la captivité, on disait dans un psaume : Chantez au Seigneur un chant nouveau ; chantez au Seigneur terre entière. On disait alors : un chant nouveau ; le Seigneur a dit : un commandement nouveau. Qu'est-ce qui caractérise un chant nouveau, sinon un amour nouveau ? Chanter est le fait de celui qui aime. Ce qui permet de chanter c'est la ferveur d'un saint amour.
Ce que nous voyons réalisé ici physiquement avec les murs doit se réaliser spirituellement avec les âmes ; ce que nous regardons ici accompli avec des pierres et du bois, doit s'accomplir dans vos corps, avec la grâce de Dieu.
Rendons grâce avant tout au Seigneur notre Dieu : les dons les meilleurs, les présents merveilleux viennent de lui.
Célébrons sa bonté de tout l'élan de notre coeur.
Pour que soit construite cette maison de prière, il a éclairé les âmes de ses fidèles, il a éveillé leur ardeur, il leur a procuré de l'aide ; à ceux qui n'étaient pas encore décidés, il a inspiré la décision ; il a secondé les efforts de bonne volonté pour les faire aboutir. Et ainsi Dieu, qui produit, chez les siens, la volonté et l'achèvement parce qu'il veut notre bien, c'est lui qui a commencé tout cela, et c'est lui qui l'a achevé.
Saint Augustin
Publié le 4 Octobre 2009

11 et 12 Octobre 2009
P A X
Publié le 3 Octobre 2009