Publié le 6 Octobre 2019

 

 

"Dans la Sainte Vierge, le moine découvre la valeur de sa vie cachée avec le Christ en Dieu (cf. Col 3,3).

Le moine peut et doit collaborer à la Rédemption du monde de son Nazareth, de la solitude et du silence, des choses cachées de son monastère, à l'imitation de Marie qui, dans la solitude et le silence de sa chambre, reçoit le Verbe qui s'incarne en elle pour le salut des hommes. "

 

"En face du démon se dresse Marie dans toute la glorieuse puissance de son Assomption, Marie, Mère de l'Eglise, Marie victorieuse des hérésies et gardienne de la foi, Marie rempart de la chrétienté, la Vierge de Lépante, la Vierge du Rosaire, Marie pleine de tendresse pour ses fils, priez pour nous. "

dom Roy.

 

Permettez-moi, ô Vierge immaculée,

Reine du saint Rosaire, de vous prendre aujourd'hui pour ma mère, ma patronne, mon asile, mon refuge et ma protection; je veux vous donner mon coeur, mon âme , tout mon être , et après Dieu vous aimer par-dessus toute chose. Heureux celui qui vous consacre son amour! N'êtes-vous pas, ô Vierge bénie! plus belle que les Anges, plus belle que l'astre des nuits, plus brillante que le soleil? Ne surpassez-vous pas le lis en splendeur? N'êtes-vous pas un jardin de délices, une fleur parfumée, une blanche colombe, la bien-aimée de Jésus, la fille chérie, la mère sans tâche, l'épouse choisie entre mille? qui pourrait donc vous refuser son coeur? Je vous donne le mien, car vous êtes belle, enrichie de toutes les grâces, comblée de toutes les perfections. Je vous le donne encore, ô Marie! parce que la reconnaissance m'en impose le pressant devoir.

Vierge sainte, le monde vous doit la vie de la grâce; vous êtes la nouvelle Eve; en vous le genre humain trouve sa joie, sa paix, sa réparation, son salut, sa consolation , son espoir. Il voit justement en vous le rappel des exilés, le retour des bannis, la mère des orphelins, la lumière de ceux qui sont plongés dans les ténèbres, le port très sûr de ceux qui sont battus par la tempête. Et moi spécialement , ô Mère de bonté! j'ai contracté à votre égard une dette d'amour que toute l'ardeur des Séraphins serait incapable d'acquitter. Vous avez toujours eu votre coeur ouvert pour moi, vous m'avez retiré de l'abîme; vous m'avez défendu constamment contre les attaques réitérées de l'enfer; vous avez été ma force, mon courage, mon guide, mon soutien dans le désert de la vie, mon étoile parmi les écueils de cette mer orageuse du monde, si fertile en naufrages. N'est-il pas juste, aimable Reine du saint Rosaire, de vous aimer, de vous bénir et d'être vos chevaliers pour vous glorifier sans cesse?

Je me dévoue donc à votre service et vous promets une fidélité inviolable. Mourir , et mille fois mourir plutôt que de trahir la foi de mon serment. O Reine du saint Rosaire, prenez possession de tout mon être, et commandez-y en souveraine! bannissez de mon corps et de mon âme tout ce qui vous déplaît; sanctifiez mon coeur, redressez ses inclinations perverses et purifiez ses intentions! Oui, désormais, je veux suivre vos inspirations, vivre sous votre regard maternel , et n'agir que pour vous plaire; vos désirs seront mes désirs, vos joies seront mes joies, vos douleurs seront mes douleurs , car vous êtes toute mienne, et je suis vôtre pour l'éternité!

O Mère bien-aimée! veuillez me permettre de vous demander en ce moment spécialement trois choses:

1° Un coeur bien pur , pour bien vous aimer et bien aimé Jésus;

2° Un jour qui vous soit consacré pour mourir entre vos bras, en prononçant des actes parfaits d'amour;

3° La grâce de faire partie du Coeur privilégié, qui dans le ciel, aux pieds de votre trône, doit à jamais chanter vos louanges.

Je vous demande plus que je ne donne; mais , Vierge sainte, n'êtes-vous pas infiniment riche et puissante? Les pécheurs convertis par vous ne forment-ils pas dans le ciel votre plus belle couronne? Sauver mon âme sera donc un nouveau diamant ajouté à votre diadème? Et puis, divine Reine du saint Rosaire, la place d'un chevalier de votre garde royale n'est-elle pas à vos pieds, dans le ciel comme sur la terre? Vous me protègerez donc durant cette vie, vous m'assisterez à l'heure de ma mort, vous recueillerez mon âme au dernier soupir, et vous l'introduirez dans les tabernacles éternels, où elle vous aimera et vous louera à tout jamais, en union avec les Anges et les Saints.

Amen !

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 5 Octobre 2019

   

 

   L'âme trésaille d'allégresse à ce doux nom de Marie, le coeur s'épanouit comme une fleur au souffle matinal d'une brise embaumée. Ah! c'est qu'il nous rappelle de si grands mystères d'amour:

Il nous rappelle l'incarnation du Verbe divin pour le salut du monde.

Il nous rappelle le sacrifice d'une mère au pied de la croix.

Il nous rappelle la douce consolatrice des affligés, l'avocate des pécheurs, la protectrice de l'innocence, le refuge assuré de tout ce qui souffre ici-bas.

Marie... N'est-elle pas notre Mère, notre médiatrice, notre espérance , notre amie, notre bonheur, notre tout après Jésus?

N'est-ce pas d'elle, comme d'une source intarissable, que découlent nos joies et notre salut? Elle est Mère du Sauveur.

N'est-ce pas d'elle, comme d'un vase précieux , que se répand toute grâce qui convertit et sanctifie? Elle est la Trésorière de Dieu.

C'est bien elle aussi qui adoucit nos maux, qui essuie sur nos fronts la sueur de l'agonie, nous montrant le ciel dont elle est la porte éblouissante. Fulgida caeli porta.

   O Mère plus précieuse et plus puissante que toutes les créatures, plus douce que l'harmonie des cieux, plus gracieuse que la grâce elle-même, que ton nom suave et parfumé comme les senteurs de l'Orient soit toujours sur nos lèvres pour les rafraichir, et ton souvenir au fond de nos coeurs pour les soutenir et les consoler.

   Marie ... Les anges dans le ciel la révèrent, les Archanges et les Trônes sont ses messagers fidèles; les Dominations devant elle déposent leurs couronnes , et les Chérubins se font gloire de célébrer ses grandeurs. Sur la terre, les grands génies planant bien haut dans le monde des intelligences, comme l'aigle dans la nue, ont voulu la chanter. Les Augustin, les Bernard, les Thomas d'Aquin et mille autres ont entonné à sa gloire des hymnes d'une ravissante harmonie. D'autres plus petits et plus modestes, comme la fauvette sur l'églantier fleuri, ont cherché à bégayer aussi quelque cantique d'amour.  Tous sentaient au fond du coeur un entraînement irrésistible qui les portait à chanter Marie.

   Le chant n'est-il pas le langage de l'amour? Et l'amour de Marie comme celui de Jésus n'est-ce pas le pain des Anges?

    Nous aussi nous voulons chanter Marie, nous aussi nous voulons mêler notre voix, quoique faible, à ce concert solennel qui, depuis tant de siècles , s'élève à la gloire de la Vierge immaculée. Nous la chanterons en effeuillant son Rosaire, nous la chanterons en montrant à ses enfants les richesses et les beautés tenues dans cette Rose mystique que la sainte Eglise nous fait saluer dans ses litanies: Rosa mystica, ora pro nobis.

   Le Rosaire, c'est la couronne de saphir qui resplendit autour de votre front, ô Marie!

   Le Rosaire, c'est le diadème royal aux diamants précieux qui repose sur votre tête auguste, ô Marie!

   Le Rosaire, c'est le vêtement aux mille couleurs qui descend en plis ondoyants de vos épaules saintes , ô Marie!

   Le Rosaire, n'est-ce pas la guirlande de roses qui relie le coeur de vos enfants à votre coeur maternel?

   N'est-ce pas l'échelle mystérieuse de Jacob qui conduit au ciel?

   N'est-ce pas la harpe sainte du roi David sur laquelle nous chantons vos louanges en méditant votre Rosaire? C'est donc vous que nous célébrons ô divine Reine des cieux. !

    Le Rosaire, qu'est-ce encore, qu'est-il dans son essence?

   La Sainte Eglise, nous parlant de Marie , lui donne le nom de Rose mystique, Rosa mystica.

   Cette Rose mystique, comme toutes les roses, a un coeur qui en forme l'excellence et la beauté, et le coeur divin de cette Rose mystique c'est Jésus.

   Cette Rose mystique, Marie, s'épanouit en quinze feuilles ou pétales:

   Cinq sont d'une blancheur éclatante comme le lis de la vallée. Elles se nomment Annonciation, Visitation, Nativité, Purification et Recouvrement au temple. Ce sont les Mystères joyeux.

   Cinq sont tachetées de sang comme la rose empourprée. Elles se nomment Agonie, Flagellation, Couronnement d'épines, Portement de croix, Crucifiement. Ce sont les Mystères douloureux.

   Les cinq dernières sont dorées comme les épis d'une moisson que le soleil a mûris. Elles se nomment Résurrection , Ascension, Descente du Saint-Esprit, Assomption de Marie et son Couronnement dans le ciel, . Ce sont les Mystères glorieux.

   Voilà donc le Rosaire. Il n'est autre chose dans son essence que l'épanouissement de cette Rose mystique dont le divin coeur est Jésus.

   Le Rosaire est donc quelque chose de grand, puisque c'est Jésus et Marie s'épanouissant dans le monde en quinze mystères, et le développement de ces quinze mystères forme le christianisme tout entier.

   Méditer votre Rosaire, c'est donc vous honorer, ô Marie! C'est donc célébrer vos grandeurs et chanter vos vertus, divine Reine des anges.

    Avant de prendre en mains la lyre mystique qui doit résonner de vos louanges, laissez-nous, humblement prosternés à vos pieds, implorer votre secours. Nous sommes faibles, sans talent et sans amour; mais un regard de vos yeux illuminera notre intelligence, un sourire de vos lèvres réchauffera notre coeur, et une bénédiction de votre main maternelle nous donnera force et courage.

   Bénissez-nous donc , ô Mère bien-aimée, et avec nous tous vos enfants.

 

rp Marie Augustin op +

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 5 Octobre 2019

 

 

Une journée, le samedi 5 octobre 2019, pour découvrir la vie monastique : c’est ce que proposent les moines bénédictins de l’abbaye Saint-Pierre, à Solesmes.

L’invitation avait beaucoup plu l’an dernier. Aussi, les moines de Solesmes ont-ils décidé de renouveler l’expérience en cette année 2019.

Le samedi 5 octobre, ils accueilleront les jeunes de 16 à 30 ans qui souhaitent découvrir la vie monastique. À l’abbaye Sainte-Cécile, à Solesmes, les moniales s’associent à cette opération. Elles recevront les jeunes femmes.

Prendre du recul pour se poser les vraies questions

« Notre but est de faire connaître notre vie derrière les murs de l’abbaye » explique le frère Patrice Mahieu, cheville ouvrière de l’organisation de cette journée.

Une journée particulière dont le déroulement et le climat vont permettre aux participants « de prendre du recul et de se poser les vraies questions », selon le frère Mahieu. « Dans un monde où les gens vivent à 120 à l’heure, sans savoir pourquoi ils font les choses, prendre du temps pour se poser ne peut que faire du bien. Le silence, la prière, la beauté des lieux… Tout cela incite à mieux réfléchir à sa vie. Ce temps de recul, en dehors de la vie normale, va permettre à tous ceux qui ne savent pas encore quel sens donner à leur vie ni sur quelles valeurs la construire, de réfléchir et ainsi de mieux vivre ensuite la vie normale », poursuit-il.

« En contact avec une vraie spiritualité »

Même si les monastères se sont vidés par rapport au siècle dernier, l’objectif recherché n’est pas de « recruter ».

« Notre volonté est simplement de faire connaître les valeurs monastiques, cela s’adresse à des personnes qui ont des aspirations spirituelles. Pour des personnes qui se seraient engagées sur d’autres voies, cela peut permettre d’entrer en contact avec une vraie spiritualité. »

En participant à ce genre d’opération, les jeunes montrent un intérêt pour la spiritualité, pour la religion. Ils sont en cheminement, en questionnement… « Nous accueillons chacun comme il est et nous ne demandons pas le certificat de baptême ! » précise le frère Mahieu.

Des jeunes qui sont en quête
Il est évident qu’on ne va pas à l’abbaye comme au dancing ! Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, de plus en plus de jeunes se montrent intéressés par la découverte de la vie monastique. « La vocation, c’est encore autre chose, c’est le résultat d’un long cheminement… » précise le frère Mahieu.

Lui-même est entré dans la congrégation de Solesmes à l’âge de 19 ans, s’aventurant sans regret dans ce qui est à ses yeux « un grand voyage intérieur ».

« Actuellement, les jeunes sont en quête. Il faut leur ouvrir les portes et répondre à leurs questions, » reconnaît-il. Pour preuve de cet intérêt : plusieurs participants à la journée monastique de 2018 sont revenus régulièrement à l’abbaye au cours des mois qui ont suivi. Ils reviennent goûter au silence, et chercher réponse à leurs interrogations.

Des relations humaines authentiques

Ce qui fera la richesse de la journée du 5 octobre, selon le frère Mahieu, c’est la diversité des rencontres : « ils vont visiter le monastère, rencontré de jeunes moines, ils choisissent aussi un atelier » détaille-t-il.

Prière, chant grégorien, réflexion sur le sens de la vocation et de la vie monastique sont aussi au programme. « Et nouveauté cette année : nous avons prévu un temps libre de trois quarts d’heure. Ils pourront rester en silence dans le parc ou rencontrer un moine ».

Pas question de courir partout… « C’est tout ce qu’ils ne veulent plus justement » confie le frère Mahieu. « S’ils se retrouvent dans les valeurs monastiques, c’est parce qu’ils veulent vivre des relations humaines authentiques », poursuit le frère Mahieu. La vie à l’intérieur du monastère apporte ce regard humain.

le Maine

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 5 Octobre 2019

Rédigé par Philippe

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Publié le 4 Octobre 2019

 

l'Eucharistie "n'a lieu que si notre vie est marquée par la Croix". Et le prêtre "vit la joie dans sa plénitude dans la sainte Messe, qui est la raison d'être de son existence", parce que "pendant la Messe de chaque jour, le prêtre se trouve face à face avec Jésus Christ et à ce moment précis, il s'identifie, il devient lui-même avec le Christ, il devient non seulement Alter Christus, un autre Christ, mais il est vraiment Ipse Christus, le même Christ".

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 4 Octobre 2019

Rédigé par Philippe

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Publié le 4 Octobre 2019

Rédigé par Philippe

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Publié le 3 Octobre 2019

photo Ilia Volgin.

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Rédigé par Philippe

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Publié le 3 Octobre 2019

 

 

Frères, il ne devrait pas suffire de prier pour que le monde revienne à son Créateur et respecte la loi naturelle manifestée dans sa création et imprimée dans la conscience de chaque homme : La situation actuelle exige de nous une implication beaucoup plus consciente dans la situation dans laquelle nous vivons et de recourir à la pénitence et au jeûne pour ne pas nous laisser entraîner par cet aveuglement collectif, car si nous ne le faisons pas avec diligence, nous tombons enfin dans le péché d'omission et nous consentons à commettre des péchés aussi graves, pour ne pas mettre à notre disposition les moyens d'arrêter au moins la détérioration morale de nos journées, qui fait tant de victimes chez les fidèles, qui se réclament d'être indolores devant le cri du ciel.

Face aux situations d'urgence de l'Écriture Sainte, il est constant de recourir au jeûne, à la pénitence et à la prière, en plus de vérifier si nos relations commerciales ou sociales sur le plan personnel ou collectif sont justes.

Nous ne pouvons pas festoyer et dépenser négligemment, tandis que le péché se répand partout et nous souille tous. Nous ne devons pas scandaliser les autres par notre manque de sensibilité sociale à l'égard de tant de déshérités, ni à l'égard de tant de crimes commis sous la protection de la loi.

dom  José Ignacio González Villanueva

abadia de la santa cruz .

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Rédigé par Philippe

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Publié le 3 Octobre 2019

 

La petite bergère s'endormit sur l'herbe d'une prairie, près d'un rocher, sous la protection de la Providence. Elle est pieds nus et son gilet en peau de chèvre est déchiré. La jupe longue et impolie stylise sa silhouette, placidement allongée, avec droiture, sur un rocher qui sert d'oreiller. Le foulard rouge coloré autour de son cou, par-dessus la blouse bleue usée et les boucles d'oreilles qu'elle porte, révèlent son dévouement au maintien de la dignité, même dans la pauvreté.

A ses côtés, une petite chèvre blanche, avec la cloche à vache à son cou, regarde droit vers le spectateur, attentive, les oreilles raides et les cornes pointues naissantes. La vigilance de la chèvre fragile souligne l'innocence et l'abandon en toute sécurité de son jeune propriétaire.

Au fond, un bosquet et des montagnes. La tranquillité règne en cet après-midi d'été à la campagne.

 

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Rédigé par Philippe

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