Publié le 23 Octobre 2013

 

http://ilm.free.fr/BRANCHE7DOCUMENTATIONSPHOTOSIMAGES/703documentationPOURLACATECHESE/christianisme/jesuschrist/ENSEIGNEMENTDUCHRIST/sermon_montagne.jpg

 

 

Justice et charité

 

En connaissant mieux ainsi l'élévation de la justice sous ses différentes formes, on verrait davantage ses rapports avec la charité, qui doit la vivifier d'en haut.

 

Ces deux vertus ont ceci de commun qu'elles règlent les bons rapports avec les personnes. Mais elles diffèrent l'une de l'autre : la justice nous prescrit de donner à chacun ce qui lui est dû et de le laisser user de son droit.

 

(par ex.
Summorum Pontificum  bof comme ça par hasard ! 

 


 

tout et, pour l'amour de Dieu, notre prochain commed'autres nous-mêmes comme nous-mêmes. Elle dépasse donc de beaucoup le respect du droit des autres, pour nous faire traiter les autres personnes humaines comme des frères en Jésus-Christ, que nous aimons dans l'amour de Dieu.

 

Bref, comme le montre bien saint Thomas, la justice regarde le prochain comme une autre personne, en tant qu'autre, la charité le regarde comme un autre nous-­méme. La justice respecte le droit d'autrui, la charité donne au-delà de ces droits par amour de Dieu et de l'enfant de Dieu. Pardonner veut dire donner au-delà.

 

On s'explique ainsi que, comme le dit saint Thomas, « la paix (qui est la tranquillité de l'ordre dans l'union des volontés) est l'oeuvre de la justice, d'une manière indirecte, en ce sens que la justice écarte les obstacles à la paix (tels que les torts, les dommages). Mais la paix est directement l'oeuvre de la charité, parce que, de sa nature propre, la charité produit la paix. L'amour est en effet une force unitive; et la paix est l'union des coeurs et des volontés  ».

 

 

Les vertus annexes à la justice dans la vie chrétienne


 

La justice, ainsi vivifiée par la charité, s'accompagne de plusieurs autres vertus qui lui ressemblent. Parmi elles, il v en a même une qui lui est supérieure, c'est la de vertu de religion, qui rend à Dieu le culte qui lui est dû, culte intérieur et extérieur, dévotion (ou promptitude de la volonté au service de Dieu), prière, sacrifice d'adora­tion, de réparation, de supplication, d'action de grâces. Cette vertu s'oppose à l'irréligion ou impiété et aussi à la superstition. Elle nous rappelle en même temps le culte de dulie dû aux saints et celui d'hyperdulie dû à la Mère de Dieu. La religion vient ainsi au-dessous des vertus théologales. A la religion doit s'unir la pénitence, pour réparer l'offense faite à Dieu.

 

A la justice se rattachent aussi la piété filiale envers les parents et envers la patrie, le respect dû au mérite, à l'âge, à la dignité des personnes, l'obéissance aux supérieurs, la reconnaissance pour les bienfaits reçus, la vigilance à punir justement quand il le faut, tout en usant aussi de clémence, enfin la véracité dans les paroles et dans la manière d'être et d'agir. Cette véracité, qui est une vertu, est différente de la franchise, simple inclination de tempérament, qui frise parfois l'insolence et qui oublie que toute vérité n'est pas bonne à dire.

 

La justice nous rappelle qu'à côté du droit strict il y a les droits el les devoirs de l'amitié (jus amicabile), par rapport à ceux qui nous sont plus intimement unis. Il y la aussi, à l'égard des personnes en général, les devoirs de l'amabilité qui s'oppose à l'adulation et au litige ou contestation inutile y a enfin ceux de la libéralité qui évite à la fois l'avarice et la prodigalité.

 

Tout cela est fort important dans la conduite de la vie, et parfois les personnes qui se donnent à la piété n'y pensent pas assez, elles prennent un peu trop des airs d'ermite, d'une façon plus égoïste que vertueuse. Il arrive même que, sous prétexte de charité, par un zèle amer, nous manquons à la charité et à la justice par jugement téméraire, médisance, insinuation contre le prochain.

 

Si, au contraire, on pratiquait généreusement les vertus dont nous venons de parler, la volonté serait grandement rectifiée et fortifiée, mieux disposée à vivre des vertus plus hautes encore d'espérance et de charité, qui doivent nous unir à Dieu et nous conserver cette union au milieu des circonstances variées de l'existence, au milieu même des plus pénibles et des plus imprévues.

 

Se montrer chrétien jusque dans les moindres actes de la vie, là est le vrai bonheur de celui qui marche à la suite de Notre-Seigneur.

 

Saint Thomas a décrit les vertus cardinales infuses à leur degré éminent lorsqu'il a dit : ( La prudence méprise alors toutes les choses du monde pour la contemplation des choses divines; elle dirige toutes les pensées de l'âme vers Dieu. La tempérance abandonne, autant que la nature le peut supporter, ce qu'exige le corps. La force empêche l'âme de s'effrayer devant la mort et devant l'inconnu des choses supérieures. La justice enfin porte à entrer pleinement dans cette voie toute divine . » Ce sont là les virlutes purgatoriae, les vertus purifiantes; plus haut encore, selon saint Thomas, sont les vertus de l'âme pleinement purifiée « virlutesam purgali animi, celle des grands saints ici-bas et des bienheureux au ciel ».

 

On voit par là la grandeur de la vertu de justice, seconde vertu cardinale. Elle est supérieure à la force, à la tem­pérance et même à la virginité.

 

Souvent, ce mot de justice n'est plus pour certains qu'un mot vide de sens; alors l'injustice qu'il faut parfois subir rappelle le prix de la justice, sa valeur réelle.

 

Ce grand réalisme apparait surtout dans la béatitude évan­gélique « bienheureux ceux qui ont faim el soif de justice, car ils seront rassasiés. » Il s'agit ici de la justice au sens le plus élevé et qui contient éminemment tout ce que nous venons de dire.

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 23 Octobre 2013

8.jpg

 

 

009.jpg

 

la classe !  y a même un de mes tableaux là-bas sur la droite vendu à un fan de ...

 

LIBERA !!!!

 

et oui le monde est petit !

 

50.jpg

 

j'ai d'ailleurs rien touché de commissions !! mais ils m'ont tellement donné ! je l'ai su il n'y pas si longtemps que ça d'ailleurs .. par libera ! je l'aimais beaucoup celui-là .. une de mes toiles préférées .. !  

 

 

http://s.ipernity.com/T/L/z.gif

 


et Sandrine c'était ma copine ! la plus mignonne évidement au centre, ! je l'aimais beaucoup !  mon chef il me chambrait avec ça .. !

et puis Manu notre chef réceptionniste, et Richard notre chef cuistaud non mais ! j'ai rien oublié ..j'en ai bavé là-dedans ! 


j'ai jamais retrouvé pareil de toute façon ! MERCI 

 

 

 

à vômir:semaine de l'hyper mauvais goût

 

 

http://chorale.nd.fatima.free.fr/Logos/SECLI.jpg

 

 

http://www.doyenne-pouzauges-chataigneraie.org/images/actu/ACTUALITES12.jpg

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #divers

Repost0

Publié le 23 Octobre 2013

http://www.ccaglobal.org/wp-content/uploads/2011/03/balanza-justicia.jpg

 

 

La justice légale, l'équité et la formation du caractère

 

Au-dessus de la justice commutative et de la justice distributive, il y a la justice dite légale ou sociale, qui, chez le chrétien, et dans les âmes intérieures, doit avoir une forme élevée.

 

Cette vertu regarde non plus directement les droits des personnes individuelles, mais le bien commun de la société, et non pas seulement celui de la société civile, mais celui de cette société spirituelle qu'est l'Église et les divers groupes qui sont en elle. La justice dite légale porte à observer parfaitement les lois ou constitutions de la société à laquelle on appartient.

 

Cette vertu incline le chrétien à s'instruire des lois à observer et des directives du Pasteur suprême, de ses encycliques sur les questions actuelles, encycliques dont la lecture et l'étude est souvent négligée, au grand détriment de tous. La justice sociale doit nous donner le sens du bien com­mun; elle combat en nous l'individualisme, qui est une forme de l'égoïsme.

 

Elle nous dispose à nous dévouer généreusement pour le bien général, dans l'oubli de nous-mêmes et, s'il est nécessaire, à sacrifier notre temps, nos aises ou satisfactions personnelles; autrement nous vivrions du bien commun comme des parasites, au lieu de contribuer à le promouvoir et à le maintenir.

 

Nous recevons beaucoup de la société à laquelle nous appartenons et nous nous devons à elle; autrement nous serions comme le gui qui vit sur le chêne aux dépens de celui-ci. Quelquefois le parasite finit par tuer celui aux dépens duquel il vit, comme les microbes qui sont en nous finissent par nous donner la mort; la société et toute société a ses parasites. Pour réagir contre ce vice (dans lequel on pourrait tomber, en prétendant vivre comme un ermite, et en se désintéressant du bien commun), il faut pratiquer les devoirs de la justice légale et se dévouer au bien géné­ral, ne pas oublier sa supériorité. A ce point de vue l'a­mour de la règle, des lois saintes établies dans l'Église, est une grande vertu qui protège contre bien des désordres .

 

Au-dessus enfin de la justice dite légale ou sociale, il y a l'équité .

 

Celle-ci est attentive non seulement à la lettre de la loi, mais surtout à son esprit, à l'intention du législateur. Comme elle considère surtout l'esprit des lois, elle ne les interprète pas avec trop de rigueur, de façon mécanique et matérielle, mais avec un sens supérieur, surtout en certaines circonstances spéciales, où, selon l'intention du législateur, il ne conviendrait pas d'appliquer la loi à la lettre, car alors se vérifierait l'adage : « suremum jus est sununa injuria », le droit strict dans toute sa rigueur serait alors une injustice et une injure, car on ne tiendrait pas compte des circonstances exceptionnelles, particulièrement difficiles et affligeantes où quelqu'un se trouve placé .

 

L'équité, qui préserve du pharisaïsme et du formalisme juridique de bien des juristes, est ainsi la forme la plus élevée de la justice, elle est plus conforme à la sagesse et à un grand bon sens qu'à la loi écrite.

 

Elle vise, au- delà du texte des lois, les exigences réelles du bien géné­ral et porte à traiter les hommes avec le respect dû à la dignité humaine; c'est un grand point, dont on ne saisit l'im­portance qu'en avançant en âge. L'équité est une grande vertu, d'où l'expression : il est juste et équitable de faire ceci, par exemple de pratiquer la bienveillance à l'égard d'un ennemi mourant, à l'égard de prisonniers de guerre blessés et qui ont besoin de secours. L'équité a ainsi quel­que ressemblance avec la charité qui lui est encore supérieure.

 

Si l'on était attentif à ces quatre espèces de justice qu'il faut pratiquer, on éviterait beaucoup de conflits entre les personnes, entre les classes, entre les divers groupes qui doivent travailler à une même oeuvre, sous le gouvernement de Dieu.

 

Ces vertus, subordonnées à la charité, augmenteraient aussi considérablement la force de notre volonté ; en la sortant de l'égoïsme, en la rectifiant, elles décupleraient ses énergies et plus encore, C'est à considérer pour l'éducation chrétienne du caractère, qui doit arriver à dominer le tempérament physique et qui doit le marquer à l'effigie de la raison éclairée par la foi. De fait, les vertus acquises font descendre jusque dans le fond de notre volonté la rectitude de la droite raison, et les vertus infuses, la rectitude de la foi et la vie même de la grâce, participation de la vie intiiae de Dieu.

 

 

 

rp Garrigou lagrange . OP

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 23 Octobre 2013

 

http://creerparaver.files.wordpress.com/2009/11/icono-todos-los-sanots1.jpg?w=490

 

 

 

Parmi les quatre vertus cardinales de prudence, justice, force et tempérance, il en est une, précisément la justice, que les personnes qui se donnent à la piété ne considèrent pas toujours assez.

 

Elles sont attentives aux diverses formes de la tempérance, à la prudence à observer dans la conduite générale de la vie; à l'égard du prochain, elles s'efforcent de pratiquer la charité, mais elles négligent quelquefois certains devoirs de justice et la considération des droits d'autrui. Ceux, par exemple, qui persécutèrent saint Jean de la Croix se disaient des hommes de prière et d'austérité, ils furent pourtant d'une très grande injustice envers le réformateur du Carmel.

 

Si l'on pratiquait mieux les différentes formes de la justice, on formerait grandement en soi la volonté. La justice, en effet, est en cette faculté pour la faire sortir de l'égoïsme ou amour-propre, comme la prudence est dans l'intelligence contre l'inconsidération, et comme dans la sensibilité, pour la prémunir contre la peur et les convoitises déréglées, se trouvent la force et la tempérance .

 

Pour ce motif ces quatre vertus sont dites cardinales, comme les gonds sur lesquels tournent les portes qui donnent accès à la vie morale, d'où l'expression "sortir de ses gonds », c'est-à-dire se mettre en colère en perdant toute mesure.

 

Or, on rencontre des aines qui, à côté de leurs irritations, ont une telle pusillanimité qu'elles paraissent avoir perdu toute volonté; on dirait que chez elles cette faculté a disparu, et qu'il n'y a pour ainsi dire en elles que l'égoïsme ou l'amour-propre. La raison en est qu'une volonté privée des vertus acquises et infuses qui devraient étre en elle est considérablement amoindrie. Au contraire, une volonté enrichie de ces vertus est décuplée et plus encore.

 

Pensons qu'il devrait y avoir en elle les quatre formes de justice dont nous allons parler et, au-dessus d'elles, les vertus de religion, d'espérance, de charité. Ainsi doit se faire la formation ou éducation chrétienne de la volonté et du caractère.

 

Celui-ci doit être la marque authentique de la raison éclairée par la foi et de l'énergie morale, marque imprimée sur le tempérament physique, nerveux, bilieux, lymphatique ou sanguin, tempérament hvperthyroïdien ou hypothyroïdien, pour que ce tempérament cesse de prévaloir, pour que le chrétien apparaisse vraiment comme un être raisonnable et plus encore comme un enfant de Dieu.

 

Nous sommes ainsi conduits à parler, pour cette éducation chrétienne de la volonté, des diverses formes de la justice, auxquelles correspondent plusieurs préceptes du Décalogue, qui, après nos devoirs envers Dieu, déterminent ceux que nous devons pratiquer envers nos parents et envers toutes les personnes avec qui nous avons des rapports : le bien d'autrui ne convoiteras. Faux témoignage ne diras, etc.». préceptes auxquels on peut manquer de bien des façons, lorsqu'on oublie pratiquement qu'il ne faut pas faire aux autres ce que nous ne voulons pas qu'on nous fasse à nous-mêmes.

 

Or on ne pense souvent qu'aux formes inférieures de la justice dite commutative, celle qui règle les échanges et défend le vol, la fraude, la calomnie, etc.

 

On ne considère pas assez la juslice distributive,  qui préside à la répartition, par l'autorité, des avantages et des charges de la vie sociale entre les divers membres de la société.

 

En vue du bien commun, elle distribue comme il faut à chacun les biens, le travail, les charges, les impôts, les récompenses, les peines; cette distribution doit se faire en proportion des mérites, des vrais besoins et de l'importance des divers membres de la société.

 

On oublie plus encore une forme supérieure de la justice, qui, elle, vise immédiatement le bien commun de la société et fait établir et observer les justes lois et ordonnances; on l'appelle la justice légale.

 

Au-dessus d'elle il y a encore l'équité, qui est attentive, non seulement à la lettre, mais à l'esprit des lois, et non seulement des lois civiles, mais de toutes celles qui règlent la conduite du chrétien.

 

La vie intérieure doit veiller à l'exercice de ces vertus. Ici aussi la vertu acquise de justice est au service de la vertu infuse de même nom, un peu comme l'imagination est au service de la raison .

 

 

La justice commutative et la justice distributive par rapport à la vie intérieure

 

Ces devoirs de justice apparaissent de façon vive et concrète lorsqu'on pense aux défauts à éviter, car la dou­eur que l'injustice nous cause nous révèle le prix de la justice.

 

Or, les défauts et les actes contraires à la justice commutative ne sont pas seulement l'homicide, le vol, la fraude, l'usure, les fausses accusations et faux témoignages dans un procès, ce sont aussi les injures par colère, les affronts, blâmes ou reproches injustes aux inférieurs, aux égaux et aux supérieurs; c'est aussi la diffamation, la médisance ou le fait de dire du mal d'autrui sans motif proportionné; c'est l'insinuation secrète par chuchoterie, la moquerie qui diminue l'estime due au prochain, c'est l'oubli de cette vérité que le prochain a droit à sa réputation et qu'il en a besoin pour faire le bien, à tel point, dit saint Thomas, que les parfaits doivent, non pas pour eux-mêmes, mais pour le bien à faire aux autres, résister à leurs détracteurs .

 

Quand on a manqué, de l'une ou l'autre de ces manières, à la justice commutative, il y a un devoir de restitulion ou de réparation.

 

C'est ainsi qu'il faut réparer le tort que nous avons pu faire au prochain par des médisances, des insinuations ou des railleries qui montrent que nous ne faisons pas de lui le cas qu'il mérite

. Il y a de la lâcheté, du reste, à ridiculiser quelqu'un qui ne sait pas se défendre, ou les absents qui ne peuvent pas répondre.

 

Quant au défaut qui s'oppose à la justice distributive, c'est l'acception de personnes.

 

On peut bien préférer une personne à une autre et donner gratuitement plus à l'une qu'à l'autre. Mais le péché d'acception de personnes consiste à préférer injustement une personne à une autre, en enlevant à cette dernière quelque chose qui lui est dû. Cela est plus grave dans l'ordre des choses spirituelles que dans celui des choses temporelles, par exemple si l'on est plus attentif à la condition extérieure des personnes, à leur richesse, qu'à leurs mérites, et qu'on leur refuse le respect qui leur est dû ou les secours spirituels dont elles ont besoin .

 

Les âmes intérieures doivent être particulièrement attentives à ce point et veiller à ne pas méconnaître les amis de Dieu, les saints que le Seigneur s'est choisis dans les conditions les plus modestes.

 

On est parfois injuste à l'égard de serviteurs de Dieu très patients parce qu'on sait qu'ils ne se plaindront pas et supporteront tout. On le fut ainsi souvent à l'égard de saint Benoît-Joseph Labre, sans voir que ce mendiant portait sous ses haillonsl e coeur d'un très grand saint. Au contraire, les âmes clairvoyantes doivent pressentir ou deviner la sainteté qui passe près d'elles, même sous les plus humbles dehors.

 

C'est, du reste, une grande récompense et une grande joie de la découvrir. Ce devait être une grande consolation de constater la sainteté de Benoît-Joseph Labre en voyant de quelle manière il supportait les inju­res et les coups, lorsque, par exemple, il baisa le caillou qui lui fut jeté et qui fit jaillir son sang.

 

rp. Garrigou Lagrange.  OP

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 23 Octobre 2013

http://belgicatho.hautetfort.com/media/02/00/2444592573.jpg

 

 

NOUVEAUX HORAIRES DES OFFICES ET D’OUVERTURE DU MAGASIN

23 octobre 2013 | Abbaye

 

Horaire des offices

 

5h15 : Matines et Laudes (le dimanche 4h50)

Entre 6h40 et 7h : Messes basses (durée environ 30 à 35 mn)

8h15 : Prime

10h : Tierce et Messe conventuelle chantée

12 h 50 : Sexte

14 h 35 : None (les dimanches 15h, les jeudis : 14 h 30)

18 h 00 : Vêpres (dimanches et jours de fête : 17 h00 ; les jeudis d’été, du 3 mai au 14 septembre : 15h30)

20 h 30 : Complies

 

 

L’église est ouverte de Matines à la fin de Sexte et de None à la fin des Complies.

 

Ouverture du magasin

 

En semaine

11 h 30 – 12 h 30

15 h 00 – 17 h 30

 

Dimanches et fêtes

11 h 30 – 12 h 30

15 h 20 – 16 h 45

17 h 45 – 18 h 30

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 23 Octobre 2013

http://www.onelittleangel.com/common/images/auteur/Saint-Francis-Assisi-628.jpg

 

 

« La paix de toutes choses, c’est la tranquillité de l’ordre. » -

 

 

"Seigneur, faites de moi un instrument de ta paix,

Là où est la haine, que je mette l'amour.

Là où est l'offense, que je mette le pardon.

Là où est la discorde, que je mette l'union.

Là où est l'erreur, que je mette la vérité.

Là où est le doute, que je mette la foi.

Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

Là où est la tristesse, que je mette la joie.

 

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à

être consolé qu'à consoler,

à être compris qu'à comprendre,

à être aimé qu'à aimer.

 

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,

c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,

c'est en pardonnant qu'on est pardonné,

c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie."

 

St François d'Assise.

 

 

 

Vaste est le champ ouvert à ceux qui veulent travailler à la paix; car pour avoir la paix complète, il faut avoir la paix avec soi, la paix avec Dieu, la paix avec le prochain.

 

Il faut donc que le véritable homme de paix commence par établir la paix en lui-même.

 

" A quoi servirait que les autres fussent pacifiés par vous, si  en votre âme il y avait la guerre des vices."

 

st Jérôme.

 

Quel heureux état que celui d'une âme qui est dans la paix ! La paix ne peut exister en elle qu'à la condition que l'ordre et l'harmonie existent en toutes ses puissances, se prêtant un mutuel concours et à la condition que ses puissances aient trouvé leur objet, car il est impossible que l'on ait la paix quand on est dans la disette.

 

Et nous ne pouvons avoir la paix avec nous-mêmes qu'à la condition d'être en paix avec Dieu, tant l'union à Dieu est la condition nécessaire de la richesse de l'homme.

 

"Ceux-là ont fait la paix au-dedans d'eux-mêmes, qui dirigeant et soumettant à la raison tous les mouvements de leur âme, ayant dompté toutes les concupiscences de la chair sont devenus le royaume de Dieu. Là, ce qu'il y a dans l'homme de principal et de plus excellent commande à tout le reste sans rencontrer d'opposition de la part de ce qui nous est commun avec les bêtes; et ce qui est plus excellent dans l'homme est soumis à ce qui est meilleur encore, c'est-à-dire au Fils de Dieu qui est la vérité elle-même.

 

Car l'homme ne peut commander à ce qui lui est inférieur à moins de se soumettre à ce qui lui est supérieur; et c'est là la paix qui est donnée sur terre aux hommes de bonnes volonté; c'est la vie du sage véritable, du sage achevé, .

 

De ce royaume parfaitement ordonné et pacifié a été expulsé le prince de ce monde qui règne sur les pervers et les désordonnés."

 

st Augustin.

 

Notre joie, notre paix, notre repos, la fin de toutes nos peines ne peut être que Dieu.

Pour établir la paix en soi.. il faut posséder toute vertu et avoir le désir de la vraie beauté, qui vient de Dieu seul. Toute paix qui serait faite de compromis ou d'asservissements serait plutôt la mort que la paix.

 

La paix établie en nous nous aidera grandement à cette paix avec le prochain.

 

D'où viennent les guerres et les procès qui sont entre vous? disait l'Apôtre st Jacques. Ne viennent-ils pas de vos passions qui combattent dans votre chair?

 

 

Recherche la paix, poursuis-là et fais le bien.

 

Si vous voulez mériter le nom de pacifique, cherchez la paix et poursuivez-là comme le veut le Psalmiste. Il n'a pas dit, Recevez-la, mais Poursuivez-la, quand même elle vous fuirait.

 

Par exemple, si vous avez un différend avec quelqu'un et que celui-ci vous propose la paix, la paix vous cherche, accueillez-là avec joie.

Mais si cet homme, au contraire, persévère dans son inimitié, la paix se dérobe à vous, il faut la poursuivre avec ardeur. Ne dites pas: C'est de lui qu'est venue l'injure, c'est de lui que doit venir la demande de réconciliation. Ayant subi un tort, il y a plus de gloire pour vous à chercher la paix plutôt que la vengeance.

 

L'amour de la paix, le travail au service de la paix ont déjà leur récompense dans les joies et les fruits qu'ils procurent à l'âme: ils doivent aboutir à une haute récompense

 

Bienheureux les pacifiques, parce qu'ils seront appelés les enfants de Dieu.

 

 

"Le Seigneur et dispensateur de tous les biens, repousse tout ce qui est contraire au bien, et il vous impose cette oeuvre de détruire la haine, l'envie, la guerre, la fourberie, d'éteindre le souvenir de l'injure, cette flamme qui brûle au-dedans et crée l'incendie au dehors, et de même que la lumière succède au ténèbres, de mettre à la place de tout cela l'amour, la joie, la paix, la bienveillanc, la douceur.

 

Comment ne serait-il pas heureux le dispensateur de ces dons divins, l'initiateur de la bonté et de la magnificence de Dieu? "

 

S. Grégoire de Nysse

 

 

du même auteur.

 

"Soyez dans la joie, soyez parfaits en toute vertu, consolez-vous les uns les autres; soyez unis d'esprit et de coeur, vivez dans la paix, et le Dieu d'amour et de paix sera avec vous.

 

St Paul .

 

 

Un autre signe de l'amour héroïque du prochain, c'est, au milieu des plus grandes difficultés, la bonté rayonnante pour tous, selon la béatitude évangélique : « Bienheureux les pacifiques », c'est-à-dire ceux qui non seulement conservent la paix aux heures les plus difficiles, mais qui la donnent aux autres et relèvent les plus troublés.

 

Ce signe éminent apparaît en Marie, appelée « consolatrice des affligés », et en tous ceux qui vraiment lui ressemblent.

 

Notre-Seigneur, en effet, a dit :-« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés . » — « C'est à ce signe qu'on reconnaîtra que vous êtesmes disci-ples (6). »

 

La bonté communicative, l'amour du prochain poussé jusqu'au sacrifice quotidien et caché, est la marque certaine de la présence de Dieu dans une âme. Cette bonté, qui est forte autant qu'elle est douce, porte parfois à corriger, mais sans amertume, sans aigreur, sans impatience; et, pour corriger efficacement, elle montre en celui qui mérite d'être repris le bien qui s'y trouve, le germe salutaire qui doit être développé.

 

Alors celui qui reçoit la correction se sent aimé et compris; il prend courage. Si la Sainte Vierge nous apparaissait pour venir nous dire nos défauts, elle nous les dirait avec une telle bonté que nous accepterions tout de suite ses remarques et y puiserions la force pour avancer .

 

Cette charité parfaite à l'égard du prochain dérive d'une union intime avec Dieu et elle porte le prochain à cette même union, selon la parole du Sauveur : « Je prie pour que tous ceux qui croiront soient un, comme vous, mon Père, vous êtes en moi et moi en vous. » (Jean, XVII, 21).

 

Plus l'âme est unie à Dieu, plus elle attire les autres vers Lui, sans les arrêter à soi. En elle transparaît la bonté divine, qui rayonne, qui attire avec force et douceur et finit par triompher de tous les obstacles .

 

rp Garrigou Lagrange.

 


 


Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 23 Octobre 2013

Rédigé par philippe

Publié dans #divers

Repost0

Publié le 23 Octobre 2013

255116_trinidad-santa.jpg

 

 

 

 

 

Le coeur pur est même prêt à souffrir pour ses convictions vraies. Il refuse de déguiser ses intentions sous de belles apparences.

 

Alors que l'impur de coeur est croche: il pense une chose et en fait une autre.

 

 

On aime la pureté partout où on la rencontre, dans l'eau qui n'a reçu aucun mélange, dans la neige récemment tomébe du ciel, dans le lis éblouissant de blancheur, sur le visage de l'enfant.

 

Un être orné de pureté paraît être plus à lui-même et parait plus proche de la main du Créateur. Dieu aime la pureté du coeur.

 

Le coeur est dans l'homme la source de la vie: c'est pourquoi la nature lui a donné une puissante protection dans la cuirasse dont il l'a environné. Le coeur, faculté de la vie morale, qui donne tout son mouvement à la vie morale, a un rôle plus important: c'est de lui que procèdent les bonnes et les mauvaises pensées, les bons et les mauvais désirs:

 

C'est pourquoi la ste Ecriture a dit: Appliquez-vous avec un grand soin à la garde de votre coeur, car c'est de lui que procède la vie.prov. IV

 

 

 

Quand le coeur est pur, un flot de bonnes pensées, de nobles sentiments, monte sans cette de cette source féconde. Quand le coeur garde des racines impures, il faudrait une lutte continuelle de la volonté pour empêcher le mal de germer en nous. Il faut donc veiller à la pureté du coeur.

 

La pureté du coeur résulte surtout de ses intentions, quand ces intentions se portent véritablement au bien et ne se portent qu'au bien.

"Ceux-là ont le coeur pur qui non seulement ne font ni ne pensent le mal, mais font toujours et pensent toujours tout bien, qui toujours cherchent Dieu la source de tout bieN."

 

"La foi, dit S Augustin, rend le coeur pur, et le coeur pur voit Dieu, non cependant une foi quelconque, car les démons croient et tremblent, mais la foi qui opère par la charité."

 

Il est impossible que le coeur impur voie Dieu; un oeil qui n'est pas net ne peut pas contempler la lumière; quand l'oeil est envahi par les humeurs morbides, il ne peut plus voir la lumière dans sa limpidité, ni les couleurs dans leurs vérité; il prête au contraire, aux objets, les couleurs et les troubles qui sont en lui, et la vue de la lumière qui est une joie pour l'oeil sain lui devient souvent un vrai supplice.

 

"Pourquoi désirez vous le lever du soleil, vous qui avez les yeux chassieux? dit st Augustin. Que vos yeux soient purs, et la lumière sera pour vous une joie; mais s'ils ne sont pas sains, elle sera pour vous une souffrance."

 

"L'oeil souillé, dit St. Léon, ne peut pas contempler la splendeur de la vraie lumière, et ce qui est une jouissance aux coeurs purs sera un tourment aux coeurs souillés."

 

Tous ceux qui ont quelque impureté, quelque attache mauvaise dans le coeur, ont des ténèbres dans le coeur: leur coeur insensé s'est enténébré, disait S. Paul, et ils ont transporté ces ténèbres au dehors, ils ont vu les choses comme ils désiraient qu'elles fussent; et quand Dieu leur est apparu condamnant ce qu'ils aimaient, ils l'ont haï.  

 

Dieu est partout dans la nature, mais infiniment au-dessus de la nature; pour nous élever jusqu'à lui, il faut dégager notre coeur de toutes les images grossières que nous en recevons et de toutes les attaches que nous pouvons y avoir.

 

"Vous voulez voir le Créateur? Vous désirez là une grande chose,  et pour ma part, je ne puis qu'encourager ce désir. Vous voulez le voir? Rappelez-vous la parole. "Bienheureux ceux qui ont le coeur pur, parce qu'ils verront Dieu!"

 

Pensez d'abord à purifier votre coeur, appliquez-vous à cette oeuvre. Celui que vous voulez voir est pur; et ce avec quoi vous voulez le voir est impur.

 

Vous vous représentez Dieu comme une lumière immense et infiniment riche: vous ajoutez les espaces aux espaces? Toutes ces représentations sont des fantômes créés par votre coeur; elles viennent de l'impureté de votre coeur: éloignez-les.

 

Si de la poussière entrait dans vos yeux et que vous me demandiez à voir la lumière, je vous dirai d'abord: Purifiez vos yeux.. Vous me demandez à voir Dieu? Je vous demande d'abord de regarder dans votre coeur, et d'en écarter ces attaches qui y amènent de la boue.

 

Je devrais venir dans votre maison: vous la nettoirez. Dieu veut venir dans votre coeur, et vous y laissez des impuretés qu'il ne peut supporter"

 

Saint Augustin .

 

 


Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 23 Octobre 2013

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0

Publié le 22 Octobre 2013

http://www.hommenouveau.fr/medias/moyenne/images/blog/billets/claude-barthe-2.jpg

 

 

  en souvenir des 400 coups faits ensemble .. !!! merci mr l'abbé ! pourquoi toutes ces années me reviennent - elles?  allez savoir !  parce que j'étais heureux et que ma vie avait un sens ! et puis faut dire qu'on était entouré de bons prêtres... et quand il y a plus rien on est en manque quoi.

je n'avais de vie que pour ça le service des prêtres, de l'autel et de la messe..!

quel vide aujourd'hui...

ça m'a remué l'opus sacerdotale cette année !  allez je vous devais bien ça va ! .. on ne se sera pas battu pour rien! j'en suis certain... 


merci à tous ceux qui étaient là, c'étati ... super ! j'aime beaucoup `Vannes aussi ! si j'avais ça ici ! faut pas rêver ... ! the  conquest of paradise. c'est pour nous !

  priez pour moi ! j'espère .. ph  

 



 

 

Samedi prochain aura lieu à Rome, cœur de la chrétienté, le deuxième pèlerinage international Summorum Pontificum pour conclure l’Année de la foi. Son aumônier général est l’abbé Claude Barthe. Il nous en dit plus.

 

link homme nouveau .

 

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

Repost0