Vladimir Teodorovitch Spivakov, né le 12 septembre 1944 à Oufa, alors en Union soviétique, est un violoniste et un très grand chef d'orchestre russe. Ici avec Roman Borisov.
Roman Borisov. Vladimir Spivakov. The National Philharmonic Orchestra of Russia
Les trois petits bergers attendaient avec impatience le 13 septembre, afin de contempler, une fois de plus, Notre-Dame. Sa visite leur était d'autant plus précieuse que des souffrances et des luttes pénibles mettaient de plus en plus à l'épreuve leur patience, déjà héroïque. En effet, le mépris qu'ils rencontraient de la part des gens du hameau — certains ne se gênaient pas pour battre Lucie — les humiliait profondément. L'attitude, sinon hostile, du moins indifférente, du curé de la paroisse et des autres prêtres des environs, était une torture pour leurs âmes délicates. Le nombre de gens qui croyaient aux apparitions augmentait cependant d'une manière extraordinaire. Après les prodiges constatés à la Cova da Iria, le 13 août, par une grande foule venue de partout, après le courage surhumain montré par les enfants devant le terrible Administrateur, les personnes de bonne foi pouvaient difficilement douter de la sincérité des voyants, et, par conséquent, de la réalité des apparitions.
Ce 13 septembre sont rassemblés à la Cova da Iria, entre 25 000 et 30 000 personnes, afin de voir la sainte Apparition. Dès l'aube, tous les chemins des environs de Fatima étaient remplis de monde. La plupart des pèlerins récitaient pieusement leur chapelet. Un témoin oculaire a écrit : « C'était un pèlerinage vraiment digne de ce nom, dont la vue seule faisait pleurer d'émotion. Jamais il ne m'avait été donné de voir, durant toute ma vie, une telle manifestation de foi... Sur le lieu des Apparitions, les hommes se découvraient. Presque tout le monde se mettait à genoux, et priait avec ferveur... » Au milieu de la foule des pèlerins, il y avait, cette fois, quelques prêtres, et un certain nombre de séminaristes. A midi, heure solaire, certaines personnes virent quelque chose dans ce ciel bleu sans nuage : un globe lumineux, se déplaçant du Levant vers le couchant, et glissant lentement dans l'espace ; puis il disparut quelques secondes. De nouveau, il réapparut et cette fois il se dirigea vers le chêne-vert. La lumière du jour diminua à cet instant.
modèle ? J'étais un élève assez médiocre, rêveur et lent. Je ne travaillais pas assez, et j'étais peu suivi à la maison dans mes devoirs. Alors, je n'ai pas été surpris quand, à la fin de la troisième, on m'a demandé de redoubler. Ce que j'ai fait. Malheureusement pour moi, cela ne s'est pas arrangé en seconde : j'étais de nouveau juste dans toutes les matières, et le lycée Carnot a refusé de me garder à la fin de l'année. Par chance, une amie de la famille était proviseure au lycée Pasteur de Neuilly [92]. Cette femme m'a accueilli et permis de poursuivre ma scolarité. J'ai gagné en confiance par la confiance qui m'a été donnée, car j'ai ressenti comme un déclic : j'ai fait une excellente première et une non moins excellente terminale, en section ES.
« À 18 ans, je ne m'imaginais pas du tout prêtre »
Prêtre diocésain à Versailles, Amaury du Fayet de La Tour, 37 ans, a d'abord mené une vie « ordinaire », avec un parcours étudiant « classique », puis occupé un emploi éloigné de la vocation religieuse. Jusqu'au fameux déclic, qui le conduira sur le chemin du séminaire…
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