Publié le 27 Juin 2018
Publié le 26 Juin 2018

san Tarcisio, priez pour lui.



saint Pierre, saint Paul, priez pour lui .
"Seigneur, envoie-nous la paix",
le dernier message de l'enfant de chœur tué par balle au Nicaragua.
"Il m'a fait pleurer sur ce message qui vient de m'arriver. Les prêtres de León m'informent de la nouvelle douloureuse et scandaleuse que les paramilitaires ont tué un enfant de chœur de la cathédrale de León qui se trouvait à Saragosse au moment de l'attaque de ce matin à León".
Sandor Manuel Pineda Dolmus voulait devenir prêtre. Il avait 9 ans quand il a senti l'appel à servir dans l'Église comme enfant de chœur et il y a développé l'engagement social qui l'amènerait à se joindre au travail de défense de la population, contre les attaques des groupes d'autodéfense contre la population de León.
Sandor, 15 ans, travaillait dans une tranchée à quelques pieds de sa maison dans le quartier de San Juan quand il a reçu une balle dans la poitrine et que ses rêves ont pris fin.
T
Publié le 26 Juin 2018
Publié le 25 Juin 2018
Publié le 25 Juin 2018




pour Nilo & Alexandro... (No recibió mi tarjeta. ¡Qué miseria! , ¡¡Por una vez estoy escribiendo!!
Publié le 25 Juin 2018


pas de messe, le dimanche 15 Juillet 2018
Nous remercions par ailleurs mr. l'abbé Loïc Bellais curé de la cathédrale, et la fraternité saint Pierre, pour les efforts apportés quant à la célébration de la messe forme extra et d'avance, nous souhaitons à mr . le curé , de bonnes et saintes vacances bien méritées.
première nomination pour mgr Jacolin.
Avec l’accord de Mgr François JACOLIN, évêque nommé de Luçon
Par décision de l’abbé Jean BONDU, administrateur diocésain
à partir du 1er septembre 2018,
Monsieur l’abbé Loïc BELLAIS (curé de la paroisse Notre-Dame de la Plaine et recteur de la cathédrale de Luçon) est mis à la disposition du diocèse aux armées, pour une durée de trois années, renouvelable.
La nomination du prochain curé de la paroisse se fera ultérieurement. Bravo Loïc ! très content pour vous. félicitations.

En union de prières avec notre nouvel évêque mgr . Jacolin.
Publié le 25 Juin 2018


PRIÈRE À NOTRE DAME DU SACERDOCE
Vierge Marie, Mère du Christ prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres, parce qu'ils sont les images vivantes de votre Fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute votre vie terrestre, et vous l'aidez encore dans le ciel. Nous vous en supplions, priez pour les prêtres!
Priez le Père des cieux pour qu'il envoie des ouvriers à sa moisson. Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les sacrements, nous expliquent l'Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu. Vierge Marie, demandez vous même à Dieu le Père, les prêtres dont nous avons tant besoin et puisque votre cœur a tout pouvoir sur Lui, obtenez nous, Ô Marie des prêtres qui soient des saints.
Amen
Publié le 24 Juin 2018
Publié le 24 Juin 2018





Dimanche 24 juin 2018
en la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste,
Chers Frères et Sœurs,
Ordonné prêtre il y a 34 ans, j’avais accolé à mes images d’ordination ce simple verset de l’Evangile de Matthieu, au chapitre 19 : « Viens et suis-moi ». L’appel est laconique, incisif, déterminant.
Cet appel retentit particulièrement aux oreilles et surtout au cœur de ces 10 ordinands qui en ce jour, vont être ordonnés prêtres et diacres. Cet appel s’adresse à leur liberté. Il traverse leur histoire. Il les plonge dans une mission que le Christ leur confie en les configurant à Lui et qui prolonge la sienne.
Le philosophe Paul Tillich parlait du peuple chrétien en le qualifiant de « peuple du temps ». C’est-à-dire un peuple qui se constitue, non pas à partir d’un territoire à défendre ou à conquérir, non pas à partir d’un patrimoine à faire fructifier, mais à partir d’une promesse énoncée par Dieu pour tout homme et pour tous les hommes et qui les ouvrent à une histoire. Un peuple que Dieu accompagne par son Eglise, et que Dieu attend au bout du voyage.
C’est cette relation structurante que le peuple chrétien entretient avec le temps, que le prêtre doit prendre en charge dans son ministère. Dans le livre de la Genèse, le monde et le temps ont été créés par Dieu ensemble. Comme le cosmos, le temps est l’œuvre de Dieu. Il est donné par Dieu à l’homme pour se parfaire et se perfectionner, pour « s’accoutumer à Dieu » (Saint Irénée de Lyon). Dieu se donne à nous dans le temps. Il s’y révèle.
Avec le péché, par la mort qu’il provoque, le temps s’arrête. Le temps devient sans issue. Par sa désobéissance, l’homme se prive de Dieu. Toute l’histoire du Salut dans l’Ecriture est sous le signe du rachat du temps grâce à la rédemption du Christ. Le Christ rejoint notre histoire mortelle pour l’ouvrir dès maintenant par sa résurrection à l’éternité de Dieu.
Le prêtre exerce un ministère de sanctification du temps pour nous aider à le traverser, à remplir le temps de sa charité. Le rôle du ministre ordonné est d’ordonner le temps au Christ pour le sauver de son caractère irréversible, irrémédiable, fugace. La venue de Jésus en notre chair a fait entrer l’éternité de Dieu en notre histoire. La liturgie que le prêtre préside a pour vocation de transfigurer le temps en histoire sainte. Dans le chronos qui décompte mécaniquement les jours et les heures, se superpose le kairos de la résurrection.
A chaque messe dans notre temps marqué par la finitude, absorbé par notre subjectivité, nos impatiences ou nos désespérances, s’actualise la présence de Dieu. Le Christ se fait alors contemporain de notre histoire et nous faisons nôtre le temps du Christ. Nous entrons dans le temps de Dieu qui est celui de l’éternité et qui fait irruption dans notre histoire. Notre temps est ainsi mis en récit, et pris en charge à partir de l’Evangile.
Le temps que nous figeons dans des photos ou des vidéos. Le temps que nous oublions ou que nous confions au déroulement mécanique de l’horloge et de nos montres. Le temps que nous idolâtrons dans l’utopie des idéologies du progrès ou de la divination. Le temps que nous gaspillons dans la fièvre de l’urgence et du stress, sans continuité, sans construire une histoire. Le temps que nous subissons sans pouvoir infléchir son cours… Bref, toutes les perversions, les immaturités, les illusions que nous entretenons dans notre manière d’habiter et de vivre le temps et d’en user… le prêtre doit en devient le thérapeute, le gardien, le pédagogue.
En célébrant la Pâque du Seigneur, l’année, les semaines trouvent un centre de gravité, son sommet, son assomption en Dieu. Pâques est à la fois un point de convergence vers la plénitude du temps dans le Christ en gloire, et en même temps, un point de départ, de renouveau de notre humanité. Le décompte du temps dans l’année liturgique se fait d’ailleurs à partir de cet événement pascal, rappelé et actualisé en chaque messe, et chaque dimanche.
Le ministère du prêtre atteste de la présence de Dieu qui accompagne notre histoire. De la naissance, il fait une renaissance par le baptême. De la célébration de l’amour lors du mariage, le signe de l’alliance indéfectible de Dieu avec les hommes (Lui qui est l’Epoux fidèle). De la mort, une ascension vers le Ciel lors de la célébration des funérailles. La foi part de l’histoire du salut pour comprendre notre propre existence. Elle devient herméneutique. Le Christ nous éclaire sur la manière d’habiter notre temps, de le comprendre, de le finaliser. Le prêtre est ministre de l’actualité de Dieu : « Il est là », clamait le saint curé d’Ars en brandissant l’hostie. « Qui a l’instant présent, a Dieu », disait encore Thérèse d’Avila.
La suractivité de nos occupations ou l’envahissement des moyens de communication qui nous fixent dans l’instantané (portable, internet), et qui envahissent notre vie quotidienne de plus en plus connectée en permanence, nous empêchent d’être présent à soi-même, aux autres, à Dieu.
Comme le souligne le pape François, le prêtre, lui, doit inscrire son ministère dans le temps long, dans une temporalité qui est celle de l’accompagnement d’une personne ou d’une communauté dans la durée.
La Bible offre une représentation spatiale du temps qui souligne cette dimension de persévérance, de constance indispensable à toute maturation. Patriarches et prophètes ont été des marcheurs. Jésus lui-même exercera son ministère comme un pèlerinage qui s’achèvera par la montée vers Jérusalem. Le temps chrétien se présente dans l’Ecriture comme une croissance biologique que rappellent les Evangiles : la semence jetée en terre qui grandit jour et nuit, la graine de moutarde qui deviendra un jour un grand arbre, le levain dans la pâte… Saint Cyprien de Carthage soulignait que crecere (c’est-à-dire croître) et credere (croire) vont de pair. Dieu travaille avec le temps, mais à chaque instant, il faut apprendre à accueillir sa présence, à cueillir sa providence. Comme le disait saint Bède le Vénérable, « renaître chaque jour, de commencement en commencement ».
Le prêtre fait aussi mémoire. Il conjugue la foi d’aujourd’hui à partir d’un événement du passé qu’il explique. Face à l’idée de progrès qui s’est développée depuis le 18ème siècle, le siècle des Lumières, avec l’idée d’un dépassement continuel du passé, d’une sacralisation du nouveau et de la mode, on assiste à la dévaluation du passé, à l’obsolescence de ce qui nous a précédés, à l’oubli des racines. Le chrétien au contraire, ne cesse de faire mémoire. La foi nous fixe à un événement dont l’Eglise n’a jamais fini d’en épuiser le sens : « Faites ceci en mémoire de moi », dira Jésus à la Cène. Croire c’est, à partir du Christ, faire l’anamnèse de l’histoire du Salut qui nous ouvre à un sens, qui offre une orientation à notre temps, qui guérit notre mémoire oublieuse ou blessée. C’est ce que célèbre chaque prêtre quand il reçoit la confession des péchés et offre le pardon de Dieu. Par son entremise, nous sommes réconciliés, non seulement avec Dieu et avec notre prochain, mais aussi avec notre propre passé.
Enfin, la mission du prêtre est de nous rappeler que Dieu cherche et attend l’homme.
Dieu se trouve en nous (c’est l’expérience que nous faisons en consommant l’hostie), mais aussi devant nous. « Je vous précède en Galilée », dira Jésus ressuscité aux siens. La vie chrétienne a rapport à l’espérance. Notre foi est non seulement héritage mais promesse. Cette promesse n’est pas seulement une annonce prophétique d’un avenir meilleur, mais aussi un envoi, une tâche qui s’ouvre devant nous. Il nous faut préparer la venue glorieuse du Seigneur qui nous est rappelée à chaque messe. En ces temps marqués par la désespérance, où tant de personnes sont privées d’avenir ou les défis économiques et environnementaux où les conflits armés grèvent le futur de notre planète, où le consumérisme conduit inexorablement au désenchantement, au repli sur soi, et en fin de compte à la violence, le prêtre est témoin d’espérance. Il propose la miséricorde de Dieu comme un remède pour notre temps. Aussi bas qu’on puisse chuter, on ne peut tomber qu’en Dieu.
La vocation du prêtre est de dire Dieu, de donner Dieu, de donner l’espérance de Dieu. Le prêtre n’a de raison d’être que l’enfantement des âmes à Dieu. C’est sa joie. C’est son labeur. Et pour cette mission, il donne toute sa vie, il donne tout son temps. Il est appelé à remplir son temps de charité pastorale et de confiance en Dieu. Telle est sa prière.
+ Dominique Rey Ordinations sacerdotales et diaconales La Castille, le 24 juin 2018
Publié le 24 Juin 2018