Publié le 28 Octobre 2017

 

La lutte contre l’avortement est et doit rester la principale œuvre sociale de l’Église orthodoxe. C’est ce qu’a déclaré le patriarche de Moscou Cyrille lors de l’ouverture du VIIème congrès des œuvres sociales de l’Église à Moscou. « Il y a quelques années, j’ai soulevé la question de l’attention particulière que l’on doit prêter au problème de l’avortement dans notre pays…

Et je le répète maintenant : c’est notre plus haute priorité », a souligné le patriarche, lors d’une réunion tenue dans le hall de conférences de la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou.

Dans cette œuvre, a ajouté le primat, il est important non seulement d’appeler les femmes à ne pas commettre l’avortement, mais aussi de les aider dans la vie, en analysant les raisons de l’avortement, particulièrement parmi les femmes jeunes et très jeunes. Selon le patriarche, ces raisons incluent l’instabilité matérielle, la colère des parents et les conditions de vie quotidienne difficiles, telles qu’un appartement trop petit et les problèmes financiers.

Le chef de l’Église orthodoxe russe a dit qu’il avait fait un travail significatif avec les gouverneurs et les hiérarques diocésains afin de créer des foyers pour les futures mères dans chaque province, dans lesquels chaque femme enceinte pourrait recevoir le soutien nécessaire. « Je ne puis pas dire que tout marche bien ; il y a des problèmes dans les relations Église-État, mais mon appel a été entendu » a précisé le patriarche. Celui-ci s’est adressé à deux reprises à la Douma, appelant à trouver une solution aux nombre « horriblement élevé » d’avortements qui continuent à sévir en Russie.

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Publié le 27 Octobre 2017

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Publié le 27 Octobre 2017

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Publié le 27 Octobre 2017

"heureusement je t'ai toi.. Jean  ! "

prions pour ces futurs évêques...

 

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Publié le 26 Octobre 2017

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Publié le 26 Octobre 2017

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Publié le 25 Octobre 2017

        

  

 

                              Quand vient l'heure de la mort, à "partir de laquelle on ne peut plus rien faire" de méritoire, l'âme rend compte au souverain Juge de tout le détail d'une vie, jour par jour, minute par minute, seconde par seconde, et aussitôt elle est fixée éternellement dans son degré de gloire, dans sa puissance d'aimer. Dans la vive lumière de l'au-delà, l'âme voit la place d'honneur que le Christ lui a préparée dans son corps glorieux, " dans la maison du Père" . Entraînée par un irrésistible amour, elle s'y précipite en chantant le cantique de louanges sans fin.

Mais hélas! combien souvent les âmes sont arrêtées au seuil de la gloire entrevue où elles commencent de souffrir, parce que toutes les ruines et toutes les blessures du péché, jusqu'aux dernières traces, n'ont pas été réparées et guéries ! 

     A dater de cet instant, dans le Purgatoire, l'âme souffre parce qu'elle voit, avec tout l'amour immense qui l'a conçu, tout le plan divin et la place qu'elle doit occuper dans le corps glorieux du Christ pour contribuer pour sa part à sa plénitude et être à jamais une " louange de gloire " à l'infinie sainteté, à l'infinie bonté, mais une louange de gloire qui doit encore se taire et que brûle comme un feu le désir ardent de mêler sa voix aux hymnes enthousiastes des choeurs célestes.

                      L'âme souffre parce qu'elle sait qu'elle doit voir Dieu, la beauté unique, sans voiles, sans énigmes, dans un face à face éternel.  Et de le sentir enfin si près, tout près, mais toujours caché, elle est torturée d'une faim dévorante qui rend les minutes d'attente longues comme des siècles

                         L'âme souffre parce qu'elle voudrait aimer le Christ Jésus avec tout l'amour dont elle fut aimée, elle souffre parce qu'elle doit entrer, sans le pouvoir encore, dans le corps glorieux du Christ tout rempli de l'Esprit-Saint et par lui aimer Dieu enfin comme il est digne d'être aimé et, dans un acte d'amour indicible se perdre en lui.

                                   Après la rude épreuve de la terre, qui fut une longue attente du Christ aimé dans les obscurités de la foi, après avoir aimé d'amour humain, après avoir vu les mères mourir d'amour pour leurs enfants, et l'Epouse pour son Epoux, cependant que saint Paul disait de l'amour divin:" L'oeil n'a point vu , l'oreille n'a pas entendu, le coeur n'a jamais conçu ce que Dieu prépare pour ceux qui l'aiment", après tout cela, sentir que le Christ est là, tout près, le coeur tout palpitant d'amour, les bras grands ouverts pour l'accueil, mais qu'il n'est pas l'heure encore, l'âme est tout envahie par le feu le plus ardent qui la consumerait s'il ne devait achever de la purifier avant de la livrer à l'éternelle possession dans les torrents des voluptés divines.

                          Réjouissez-vous donc dans cette espérance, chères âmes des fidèles trépassés, tout le corps mystique du Christ vient à votre secours.

Oui, pleurons nos morts, nos chers morts: le Christ pleura son ami Lazare avec Marthe et Marie; mais que nos larmes ne soient pas stériles. Ne cessons pas d'aimer nos morts . Sauvons nos morts !

 Sauvons nos morts par nos prières et par toutes les indulgences innombrables qui leur sont applicables surtout par le chapelet, le chemin de la croix . Sauvons nos morts par la plus grande prière qui soit au monde, par le saint sacrifice de la messe .

   Sauvons nos morts par nos efforts de collaboration à toutes les bonnes oeuvres ... Sauvons nos morts par nos bonnes oeuvres personnelles et cachées, par nos aumônes ignorées du public, par nos pénitences et sacrifices volontaires... Sauvons nos morts, tous les jours par nos efforts attentifs et persévérants...

" O Vie ! combien d'hommes  tu as déçus ! combien tu en as séduits! combien aveuglés ! On te voit, mais tu n'es qu'une ombre ! tu t'exaltes, mais tu n'es que fumée! Douce aux insensés, amère aux sages... Ceux qui t'aiment ne te connaissent pas; ceux qui te méprisent te comprennent vraiment. Tu n'es pas vérace, mais menteuse... Qu'es-tu donc, ô vie humaine ? Tu es la  voie des mortels, et non leur vie; la voie qui conduit à la vie; longue pour les uns, brève pour les autres; large et joyeuse pour certains, étroite et morne pour d'autres.  Tu es tellement séduisante que bien peu te regardent comme une voie.. Tu es un lieu de passage et non un lieu de séjour, ô misérable vie humaine ! On ne séjourne point dans une voie: on y marche; et l'on y marche pour parvenir à la patrie. Pourquoi donc, ô vie mortelle ! es-tu recherchée et aimée ? Tu es aimée et recherchée par les insensés et les égarés; au contraire, les prudents et ceux qui désirent se sauver te repoussent. Il faut donc te craindre et t'éviter, puisque tu es si fugitive, si incertaine, si brève; toi qui t'évanouis comme une ombre, comme une nuée, comme un néant ! Puisque donc que tu n'es rien, on doit te parcourir prudemment comme des voyageurs qui veulent atteindre la vraie patrie . rassurés quant au chemin parcouru, avisés pour celui qui reste à parcourir. A quoi sert de monter, si l'on n'atteint pas le  sommet? "

St Colomban.

 

 

 

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Publié le 25 Octobre 2017

 

 

                      A qui d'entre nous n'est-il pas arrivé, après la mort d'un ami ou d'un parent aimé, de se laisser surprendre par des regrets bien amers ? " Si j'avais su qu'il était si près de sa fin! Quand je l'ai vu pour la dernière fois, quand nous nous sommes quittés sur des paroles dérisoires, alors, il aurait fallu que je lui parle, que j'aborde avec lui la question de l'avenir et de la mort,  que je recueille ses volontés dernières, que je lui demande pardon, ou, du moins, que je lui exprime je ne sais comment tout cet amour dont nous n'avions jamais parlé et qu'il ignore peut-être! Si j'avais su !  Mais il est trop tard. Oh! quel regret que celui de n'avoir pas pu se livrer dans la vérité , regret qui vous pèsera toujours ! "

                             A cette première impression s'en ajoute une seconde, qui est celle d'un profond, d'un définitif silence. Ce n'est pas un voile, comme généralement on le dit car derrière un voile on voit se profiler des ombres, on entend des murmures, des frôlements. Non c'est une muraille, c'est le roc du sépulcre. Et personne ne soulèvera cette pierre. Mon mort, je ne sais plus ni où il est, ni ce qu'il fait. Et celui qui était hier auprès de moi, aussi ignorant de la vie éternelle que je le suis présentement, perdu comme moi dans des soucis mesquins, il vit dans le royaume de Dieu,  il fait des expériences telles que si jamais il revenait de la mort et qu'il voulût me raconter l'au-delà, il ne trouverait plus dans notre vocabulaire aucun mot pour s'exprimer. Entre lui et moi, quelle différence d'horizon et de vie ! Je suis là, heureux; et peut-être qu'il souffre. Je peine, et il jouit. Pense-t-il à moi? Est-il comme perdu en Dieu?

                                             C'est là que l'Eglise nous console et nous accueille; c'est là qu'elle nous donne satisfaction, sans pourtant percer le mystère qu'il n'est sans doute pas en notre pouvoir d'accueillir. La nature, dit quelque part Hugo, sait le grand secret et elle en sourit . Le Christ aussi, il le sait; et l'Eglise , qui est son visage sourit.

                                           A ce regret devant l'irréparable, l'Eglise répond par sa présence.

                                           Nous ne pouvons plus communiquer avec nos morts, cela est certain. L'Eglise nous le rappelle en nous interdisant ces  expériences qui ne mènent qu'à du trouble: le spirite n'est qu'une caricature du spirituel.

                                  Mais, si nous n'avons plus les moyens de communiquer, nous avons toujours la possibilité de communier avec eux. La communion, c'est la communication dans le mystère; on n'y éprouve rien de sensible, on ne cherche pas même à sentir, mais on s'appuie sur la certitude pure: on a la foi , et cela suffit. C'est la foi, selon l'Epître aux Hébreux, qui nous donne la substance de ce qui est invisible et inapparent. Et l'Eucharistie porte à sa plénitude cette communion avec les morts, car elle nous offre Celui qui est avec eux ou plutôt Celui en qui tous ils demeurent .

                                       Nous pouvons penser qu'en Lui ils nous voient, qu'en Lui ils pénètrent dans ce que nous avons de plus secret, qu'en Lui ils retrouvent ce que nous n'avons pas su leur dire, qu'en Lui enfin ils nous aiment beaucoup mieux que nous ne nous aimons nous-même.

                                          C'est là que l'âme enfin trouve sa paix, quand elle renonce à palper et à correspondre, pour vivre de la foi seule, pour adhérer au Christ et pour attendre.

                                             La présence du Christ est une présence qui n'est pas perçue, et pourtant l'âme chrétienne ne doute pas qu'il soit là. Les sacrements sont comme des organes par lequel l'âme le frôle et le touche. La méditation de l'Evangile ressuscite son image. La vie de l'Eglise nous montre son opération dans les âmes singulières et dans les masses. Enfin, ce n'est point un être du passé. Non, nous ne cherchons plus parmi les morts celui qui est parmi les vivants.

                                                Nos morts vivront et revivront quand nous accepterons de les voir dans le corps du Christ et de les associer à sa vie. Ne les imaginons plus dans le seul passé; ils sont associés à la vie du Christ éternel; ils sont comme des médiateurs qui nous aident à nous rendre intime le Médiateur. Entre eux et Lui un échange d'être se fait. Ils lui donnent de s'enraciner davantage en nous, car à mesure que s'accroît le nombre de nos morts, le Christ nous devient plus substantiel. En revanche, Jésus ressuscite en quelque sorte nos morts en les faisant participer à sa mystérieuse vie: la mutation de leur vie en sa vie en fait d'incomparables présents.

                                          

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