Publié le 12 Juin 2009

Vers la fin du IVe siècle, Saint Paphnuce, qui vivait dans un monastère en Egypte, reçut l'inspiration de s'enfoncer dans le désert profond, afin d'y trouver des hommes de Dieu et de recevoir leur bénédiction. Après quatre jours de marche, ses provisions étant épuisées, il tomba d'inanition. Mais un Ange vint le réconforter et le conduisit pendant quatorze jours, sans prendre de nourriture, jusqu'à un homme à l'apparence redoutable : Il était nu et couvert de poil, comme un animal, ne portant autour des reins qu'un pagne fait de branches d'arbres. Il avait l'apparence d'un cadavre, tant sa chair était exténuée par l'ascèse, et ses cheveux, blancs comme la neige, tombaient jusqu'à terre. Il interpella par son nom Paphnuce qui s'était caché, et ayant échangé un saint baiser, il lui raconta l'histoire de sa vie. Il lui relata qu'il était fils du roi de Perse et qu'après sa naissance, obtenue après de longues années de prières, son père avait reçu la révélation de le baptiser sous le nom d'Onuphre et de le conduire aussitôt après dans un monastère d'Egypte, pour le consacrer au service de Dieu. En chemin, une biche l'allaitait, et elle continua de le nourrir de son lait au monastère, jusqu'à l'âge de trois ans. Dans cette communauté exemplaire, l'enfant grandit dans la crainte de Dieu et l'amour de tous ses commandements. Comme il entendait sans cesse vanter les anachorètes, émules du Prophète Elie et de Saint Jean Baptiste, qui vivent dans le désert pour Dieu seul, tendus tout entiers vers les biens à venir, et sans aucune consolation humaine, il fut saisi d'un désir insatiable de les imiter. Il quitta finalement de nuit le monastère, et sur la route, son Ange Gardien lui apparut, au sein d'une lumière resplendissante, et lui promit de l'assister jusqu'à la fin de ses jours. Il le guida jusqu'à une grotte où vivait un vieil anachorète d'origine juive, Hermias, qui l'instruisit pendant quelques jours sur le mode de vie des ermites, puis le conduisit jusqu'au lieu de son combat, près d'un palmier et d'une source claire. Par la suite, il lui rendait visite une fois par an, jusqu'à son bienheureux repos.

Saint Onuphre mena en ce lieu, pendant soixante-dix ans, un combat sans répit contre la nature, la faiblesse de la chair et les démons. Il endurait la chaleur torride, le froid de la nuit et de l'hiver, la faim, les maladies, pour obtenir les biens promis par Dieu à ceux qui l'aiment; mais l'assistance divine ne lui fit jamais défaut, chaque fois que cela lui était nécessaire. Quand ses vêtements furent tombés en lambeaux, le Seigneur lui fit pousser sur tout le corps un poil abondant qui le protégeait des rigueurs du climat, et chaque jour un Ange venait lui apporter un pain en nourriture. A la question de Paphnuce sur la Sainte Communion, le vieillard répondit que chaque dimanche un Ange de Dieu venait apporter à tous les anachorètes la Sainte Communion qui les remplissait de consolation spirituelle et d'énergie pour poursuivre leurs combats. « Ayant abandonné tout souci de ce monde pour se confier en Dieu seul, nous ne sentons, lui dit-il, ni faim, ni soif, ni autre affliction. Et lorsque l'un d'entre nous désire avec nostalgie revoir les hommes, les Anges le transportent en vision au Paradis, où il se voit si pénétré de lumière divine, qu'il en oublie tous ses labeurs et ses peines, et c'est avec une ardeur accrue qu'il reprend son ascèse. »

Onuphre conduisit ensuite son hôte jusqu'à sa hutte, où ils continuèrent leur entretien jusqu'au soir. Paphnuce vit alors dans la cellule un pain que Dieu avait envoyé pour eux, et après s'être rassasiés, ils passèrent toute la nuit en prière. Au matin, Onuphre révéla à son hôte que Dieu l'avait envoyé pour se charger de sa sépulture, car le temps était venu pour lui de gagner sa patrie céleste. Et il donna à Paphnuce l'ordre de retoumer vers les hommes pour leur enseigner le mode de vie des ermites, afin qu'ils puissent les imiter, chacun selon ses forces. Après avoir prié, il s'étendit à terre, son visage resplendit d'une lumière qui n'était pas de ce monde et un parfum remplit l'endroit. Puis des coups de tonnerre retentirent et le ciel s'ouvrit pour faire place à l'Armée Angélique tout entière qui venait recevoir son âme. Au milieu de ce concert de fête, la voix du Christ se fin entendre, invitant l'âme de son serviteur à gagner la béatitude. Comme Paphnuce versait des larmes abondantes sur le corps du Saint Ascète, en se demandant comment ouvrir une tombe dans le sol desséché, deux lions apparurent et creusèrent pour lui une fosse, dans laquelle il déposa le corps.

Sur le chemin du retour, il rencontra quatre vieillards qui demeuraient dans une grotte depuis soixante ans, et plus loin, dans un endroit paradisiaque, quatre autres jeunes ascètes. Nobles d'Oxyrynque, ils avaient renoncé aux études profanes pour apprendre, dans la solitude, la vraie sagesse. Ils vivaient séparés pendant cinq jours, et se retrouvaient le dimanche, pour recevoir la communion d'un Ange. Malgré son désir de rester avec eux, Paphnuce dut reprendre sa marche, et finalement il parvint en Egypte, où il témoigna qu'en vérité des hommes de chair peuvent mener en ce monde une vie semblable à celle des Anges. Il passa le reste de ses jours de manière agréable à Dieu, et s'endormit en paix pour rejoindre le séjour des justes.


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On le fête le 12 juin (en même temps que saint Guy). Ermite de Thébaïde (de Thèbes, en Egypte ancienne) au IVème siècle, réputé pour ses austérités, il passa 60 ans dans le désert où il subit des tentations, et mourut le 12 juin, vers l'an 400 (date à vérifier).

Ses reliques sont parvenues à Munich et son culte est attesté jusqu'à Grandrieu, en Gévaudan.

Le saint est invoqué, comme sainte Barbe, contre la mort subite, à cause de l'ange qui lui apportait régulièrement le Saint Viatique.

Comme il s'était tressé une tunique en feuilles de palmier, il est devenu le patron des tisserands.

On trouve une peinture de lui datant du XVème siècle, à Grandrieu (Lozère). Saint "Eunofriu", patron des tisserands, est associé à saint Barthélemy, patron des tanneurs.



Le comte Paphnuce visitait les moines d'Egypte. Un jour, dans le désert proche de Thèbes, il aperçoit comme une forme à peine humaine. S'approchant, il se rend compte que cette forme est un ermite vêtu de sa seule chevelure et de sa barbe. Tout d'abord effrayé, celui-ci est mis en confiance et consent à narrer sa vie. Il lui conte ainsi comment, après avoir vécu avec de nombreux frères, il s'est senti appelé à vivre, en solitude, la pauvreté absolue. Au cours de soixante-dix années de vie solitaire et dépouillée de tout, ses vêtements sont tombés en poussière progressivement. Il ne les a pas remplacés :"N'est-on pas nu devant le Seigneur, seul témoin de mon existence." Quant à la nourriture, il la reçoit entièrement de la sollicitude du Seigneur qui lui fournit dattes et eau douce. Au lendemain de ce récit, Onuphre qui a rempli sa vie et transmis son testament spirituel, remet son âme à son Maître. Paphnuce l'ensevelit et aussitôt la grotte qui abritait l'ermite, s'écroule tandis que le palmier qui le nourrissait se flétrit. Onuphre, patron des tisserands, fut grandement vénéré au Moyen Age tant en Orient qu'en Occident.

Saint Onuphre homme béni
qui a gravi le Mont Calvaire
Avec les trois paroles que tu as entendues
des trois personnes de la Trinité
Si tu me concèdes(donnes, accordes) ce que je te demande
je te concède(donne, accorde) un rameau de fleurs(ou branche de fleurs ou bouquet)

San Onefro Bendito que
(v)almonté calvario subile
Con la tres palabras que oy té
De la tres persona de la Trinida
Si tu me consédé lo que llo ti
Pido llo té consédo une ramos de flores.



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Publié le 12 Juin 2009



la pastorale de l'Eglise pour prévenir les suicides...


Le recteur de la Xavier University de Cagayan, dans le sud des Philippines, invite les étudiants à participer aux programmes de formation aux valeurs de l'université et à la culture des relations humaines pour prévenir les suicides.

Le père Villarin souligne que l' « avalanche d'informations » à l'ère d'Internet et des nouveaux moyens de communication font que « cultiver les relations dans la famille et entre amis » est toujours plus important.


En même temps, relève-t-il, les attentes des parents concernant leurs enfants peuvent être sources de stress pour les étudiants.

 

Pour sa part, l'archevêque de Cagayan de Oro, le jésuite Antonio Ledesma, ancien doyen de l'Ecole d'agriculture à la Xavier University, a fait part de sa propre inquiétude concernant certaines relations sur le web qui enseignent comment se suicider sans éprouver de douleur.

 

(on le voit dans le dos des parents, chez beaucoup surtout facebook... comment beaucoup s'éclatent. On revient de loin! ... surtout dans certains milieux apparament 'purs" , soi-disant protégés, préservés...

; j'ai vérifié ces derniers temps oh combien, " l'habit ne fait pas le moine!"  Si certains parents savaient ! 

 

L'Eglise prend conscience d'un réel danger de l'internet qui tend à briser tous les rapports humains. quel monde ! )



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Publié le 12 Juin 2009




Pope Benedict XVI holds up the ostensory during the Corpus Domini procession in Rome, Thursday, June 11, 2009.

 

 

 

 

 



incroyable, il met toujours ses vidéos en même temps ...

 

 

 

 

La fête du Saint-Sacrement à Rome : les 40 heures et la procession

Une initiative pour la paix dans le monde


ROME, Jeudi 11 juin 2009 (ZENIT.org) - La basilique papale de Sainte-Marie Majeure a organisé pour la 5e année consécutive les fameuses « Quarante heures » d'adoration eucharistique en préparation à la fête du Saint-Sacrement, du 8 au 11 juin. C'est à Sainte-Marie Majeure que s'achève ce jeudi la procession eucharistique que Benoît XVI préside à l'issue de la messe de 19 h, au Latran.


Et pour la première fois, le cardinal archiprêtre de la basilique, Bernard Francis Law, a proposé au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège de participer à une heure de prière pour la paix dans le monde au cours de cette veillée eucharistique.


L'heure des diplomates


Les ambassadeurs et leurs proches ont ainsi été invités à participer à cette prière silencieuse mardi dernier, 9 juin, de 10h à 11h.

Les « Quarante heures », dont la tradition, encore très vivante en Italie, remonte à Saint Charles Borromée (1538-1584), rassemblent des milliers de fidèles, associations de laïcs et communautés religieuses, en la basilique papale.

Ce « marathon » eucharistique a été ouvert lundi matin, par la messe présidée par le cardinal Law et s'est conclu ce jeudi midi par la bénédiction eucharistique.

C'était, ce jeudi, au Vatican, la « Fête-Dieu », la fête du Saint Sacrement, et le pape Benoît XVI a présidé la messe sur le parvis de sa cathédrale, la basilique Saint-Jean du Latran, avant de présider la procession eucharistique de Saint-Jean du Latran à Sainte-Marie Majeure.

Le Vatican a maintenu cette fête à sa place originelle, le jeudi après l'octave de la Pentecôte, mais la célébration a été reportée au dimanche suivant par de nombreuses conférences épiscopales pour permettre aux fidèles d'y participer : c'est le cas notamment en France et en Italie.

Chaque année, des milliers de pèlerins de Rome et du monde viennent participer à cette manifestation publique de foi eucharistique.


L'origine belge de la fête du Corpus Domini


On doit l'institution de cette fête en grande partie à une religieuse belge, dont le confesseur devint pape : sainte Julienne de Mont-Cornillon (1192-1258).

Urbain IV avait été, en Belgique, le confesseur de sainte Julienne de Mont Cornillon à qui revient le mérite d'avoir demandé l'institution de cette fête.

Orpheline, elle avait été recueillie à l'âge de cinq ans, avec sa sœur Agnès, d'un an son aînée, par les Augustines du Mont-Cornillon, près de Liège. Comme les religieuses soignaient les lépreux, elles vécurent d'abord en retrait, à la ferme. Mais à quatorze ans, Julienne fut admise parmi les sœurs.

Une vision dont elle fut favorisée deux ans plus tard est à l'origine de ses efforts pour faire instituer la Fête-Dieu en l'honneur du Saint-Sacrement.

Cependant, devenue prieure, Julienne se heurtait à de cruelles incompréhensions : on la traitait de fausse visionnaire. Ses visions, et son interprétation rigoureuse de la règle augustinienne, la firent chasser deux fois du monastère.

La première fois, l'évêque la rappela. La seconde, en 1248, elle se réfugia dans le Namurois, auprès d'un monastère cistercien, avant d'embrasser la vie d'ermite recluse, à Fosses.


L'abbaye cistercienne de Villers, entre Bruxelles et Namur, lui offrit une sépulture, aussi l'iconographie la représente-t-elle parfois revêtue de l'habit des Cisterciennes.

Cependant, relayés par la bienheureuse Eve de Liège (+ v. 1266), ses efforts ne furent pas vains, car la fête du Saint-Sacrement fut introduite dans son diocèse. Et elle allait être étendue à toute l'Eglise par Urbain IV, six ans après sa mort. C'est lui qui a célébré la première fête solennelle à Orvieto, en grande solennité, en 1264. La cathédrale d'Orvieto renferme en effet une grande partie des reliques (l'hostie, le corporal et les purificatoires de lin) du miracle eucharistique de la ville voisine de Bolsena, relaté par les fresques.

La fête recueillait ainsi le fruit des dévotions eucharistiques nées aux XIIe et XIIIe siècles, en réaction contre des doctrines hérétiques entamant la foi en la présence du Christ sous les espèces consacrées

.

Urbain IV institua la fête du Corpus Domini par la bulle « Transiturus de hoc mundo » et confia alors à Saint-Thomas d'Aquin la rédaction de textes liturgiques. Et il fixa la fête au jeudi après l'octave de la Pentecôte. La fête fut ensuite confirmée par le pape Clément V en 1314.


L'origine de la procession romaine


Mais à Rome, c'est seulement à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l'on commença à célébrer la fête par une procession de Saint-Jean du Latran à Sainte-Marie Majeure.

Pourtant l'actuel tracé de la procession, le long de la via Merulana ne fut praticable qu'à partir de 1575, date de la fin des travaux voulus par Grégoire XIII. La tradition s'est ensuite maintenue pendant trois siècles. Mais en 1870, année de la prise de Rome, l'usage est tombé dans l'oubli. C'est Jean-Paul II qui a relevé la tradition dès sa première année de pontificat, en 1979.

Anita S. Bourdin

 

 

 

 

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Publié le 11 Juin 2009

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Publié le 11 Juin 2009



PANIS ANGELICUS
UN DES PLUS GRANDS... .





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Publié le 11 Juin 2009

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Publié le 11 Juin 2009

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Publié le 11 Juin 2009







French tennis player Richard Gasquet awaits the arrival of Pope Benedict XVI prior to the weekly general audience in St. Peter's Square at the Vatican, Wednesday, June 10, 2009. The 22-year old Gasquet could face a two-year ban from the sport, after testing positive for cocaine during the Miami Masters in March 2009.




En pleine tourmente après avoir été contrôlé positif à la cocaïne et suspendu pour une durée encore indéterminée, le champion de tennis Richard Gasquet a annoncé qu'il souhaitait profiter d'une visite à Rome pour rencontrer le Pape.


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Marius Tresor,  Thierry Roland

Après le foot, le tennis, moralité: soyez sportif pour voir le Saint Père! quel prestige quand même notre Pape.

j'espère qu'ils ont pris la bonne taille !


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Publié le 11 Juin 2009


père Andrew , que de souvenirs...

Félicitations du petit Placide news pictures !
....





Te Deum laudamus !












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Rédigé par philippe

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