Publié le 13 Mai 2009






V. Oremus pro Pontifice nostro Benedicto.
V. Let us pray for Benedict, our Pope.
R. Dominus conservet eum, et vivificet eum, et beatum faciat eum in terra, et non tradat eum in animam inimicorum eius. [Ps 40:3]
R. May the Lord preserve him, and give him life, and make him blessed upon the earth, and deliver him not up to the will of his enemies. [Ps 40:3]

Deus, omnium fidelium pastor et rector, famulum tuum Benedictum, quem pastorem Ecclesiae tuae praeesse voluisti, propitius respice: da ei, quaesumus, verbo et exemplo, quibus praeest, proficere: ut ad vitam, una cum grege sibi credito, perveniat sempiternam. Per Christum, Dominum nostrum. Amen.

O God, Shepherd and Ruler of all Thy faithful people, look mercifully upon Thy servant Benedict, whom Thou hast chosen as shepherd to preside over Thy Church. Grant him, we beseech Thee, that by his word and example, he may edify those over whom he hath charge, so that together with the flock committed to him, may he attain everlasting life. Through Christ our Lord. Amen.



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Publié le 13 Mai 2009

el papa en Belem,



l massir Kham Krakamkam

"Instruments de paix. Combien les gens de ce camp, de ces Territoires, et de la région tout entière attendent la paix ! En ces jours, ce long désir prend un relief particulier quand vous vous souvenez des événements de mai 1948 et des années de conflit, non encore résolu, qui suivirent ces événements. Vous vivez maintenant dans des conditions précaires et difficiles, avec des possibilités limitées de trouver un emploi. Il est compréhensible que vous vous sentiez souvent frustrés. Vos aspirations légitimes à un logement stable, à un État palestinien indépendant, demeurent non satisfaites. Au contraire, vous vous trouvez piégés, comme beaucoup d'autres en cette région et à travers le monde sont piégés, dans une spirale de violence, d'attaque et de contre-attaque, de vengeance et de destruction continuelle. Le monde entier soupire pour que cette spirale soit brisée et pour que par la paix soit mis fin à ces combats qui ne cessent pas de durer.

S'élevant au-dessus de nous qui sommes rassemblés ici cet après-midi, nous domine le mur, rappel incontournable de l'impasse où les relations entre Israéliens et Palestiniens semblent avoir abouti. Dans un monde où les frontières sont de plus en plus ouvertes - pour le commerce, pour les voyages, pour le déplacement des personnes, pour les échanges culturels - il est tragique de voir des murs continuer à être dressés. Comme il nous tarde de voir les fruits d'une tâche bien plus difficile, celle de construire la paix ! Comme nous prions constamment pour la fin des hostilités qui sont à l'origine de ce mur.!










à Gaza on a dansé pour le Pape.

La Palestine à Benoît XVI




impressionnant, la Palestine à Benoit XVI, surprenant!
la diplomatie, doit falloir connaître !
la dimension universelle du Pape,
   il a dû faire l'E.N.S.E.. l'école nationale du st Esprit.
j'ai compris Jérusalem capitale de la Palestine, il parlait même de adawouat salam,
une invocation au Seigneur, ( j'aimerais pas être pape !)

  de notre envoyé spécial EWTN




Homélie de Benoît XVI au cours de la messe place de la Mangeoire


Dans son homélie place de la Mangeoire à Béthléem, le pape s'est en particulier adressé aux pélerins de la bande de Gaza, priant pour que "l'embargo soit bientôt levé".

Chers Frères et Sœurs dans le Christ,

Je remercie le Dieu Tout-puissant de me donner la grâce de venir à Bethléem, non seulement pour vénérer le lieu de la naissance du Christ, mais aussi pour me tenir à vos côtés, chers frères et sœurs dans la foi qui vivez dans ces Territoires Palestiniens. Je suis reconnaissant au Patriarche Fouad Twal pour les sentiments qu'il a exprimés en votre nom, et je salue avec affection mes Frères Évêques et tous les prêtres, les personnes consacrées et les fidèles qui travaillent quotidiennement pour confirmer cette Église locale dans la foi, l'espérance et la charité.

D'une façon particulière, mon cœur se tourne avec affection vers les pèlerins venant de la bande Gaza déchirée par la guerre : je vous demande de rapporter à vos familles et à vos communautés l'assurance que je les garde en mon cœur, leur partageant mes sentiments de tristesse pour les pertes que vous avez dû supporter, et ma solidarité dans la prière dans l'immense tâche de reconstruction à laquelle vous devez faire face et mes prières pour que l'embargo soit bientôt levé.

« Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une grande nouvelle, une grande joie (...) Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David » (Lc 2, 10-11). Le message de la venue du Christ, porté depuis les cieux par la voix des anges, continue de résonner dans cette ville, tout comme il résonne dans les familles, les maisons et les communautés à travers le monde. C'est une « bonne nouvelle », disent les anges « pour tout le peuple ». Elle proclame que le Messie, le Fils de Dieu et le Fils de David est né « pour vous » : pour vous et pour moi, pour les hommes et les femmes de tous les temps et de tous les lieux.

 Dans le dessein divin, Bethléem, « le plus petit des clans de Juda » (Mi 5, 1), est devenu le lieu d'une gloire ineffaçable : lieu où, à la plénitude des temps, Dieu a choisi de se faire homme, pour mettre fin au long règne du péché et de la mort, et donner une nouvelle et abondante vie à un monde devenu vieux, las et opprimé par le manque d'espérance.

Pour tous les êtres humains, Bethléem est associée à l'heureux message de renaissance, de renouveau, de lumière et de liberté. Toutefois, ici, au milieu de nous, comme cette merveilleuse promesse semble loin d'être réalisée ! Combien lointain paraît être ce Royaume dont le pouvoir est étendu, royaume de paix, de sécurité, de justice et d'intégrité que le prophète Isaïe annonçait dans la première lecture (cf. Is 9, 5-6) et que nous proclamons définitivement établi par la venue de Jésus Christ, Messie et Roi !

Depuis le jour de sa naissance, Jésus a été en fait « un signe de division » (Lc 2, 34), et il continue à l'être, même de nos jours. Le Seigneur des armées, dont les « origines remontent aux temps anciens, à l'aube des siècles » (Mi 5, 1), a souhaité inaugurer son Royaume en prenant naissance dans cette petite bourgade, entrant en notre monde dans le silence et l'humilité d'une grotte, et reposant, comme un enfant sans défense, dans une mangeoire. Ici, à Bethléem, au milieu de toutes sortes de contradictions, les pierres continuent à proclamer cette « bonne nouvelle », le message de la rédemption, que cette ville, plus que toute autre, est appelée à proclamer au monde. Car c'est ici que, d'une manière qui surpassa toute espérance et toute attente humaine, Dieu s'est montré fidèle à ses promesses. Par la naissance de son Fils, il a révélé la venue du Royaume de l'amour : un amour divin qui se penche sur nous afin de nous apporter la guérison et de nous relever ; un amour qui est manifesté dans l'humiliation et la faiblesse de la Croix, et qui cependant triomphe dans la gloire de la Résurrection pour une nouvelle vie.

Le Christ a apporté un Royaume qui n'est pas de ce monde, mais c'est un Royaume capable de changer ce monde, car il a le pouvoir de changer les cœurs, d'illuminer les esprits et de fortifier les volontés. En prenant notre chair, avec toutes ses faiblesses et en la transfigurant par la puissance de son Esprit, Jésus a fait de nous les témoins de sa victoire sur le péché et la mort. Et c'est bien ce que le message de Bethléem nous appelle à être : témoins du triomphe de l'Amour de Dieu sur la haine, l'égoïsme, la peur et le ressentiment qui paralysent les relations humaines et engendrent la division là où des frères devraient habiter ensemble dans l'unité, la destruction là où les hommes devraient construire, le désespoir là où l'espérance devrait fleurir !

« En espérance, nous avons été sauvés » (Rm 8, 24), dit l'Apôtre Paul. Mais il affirme en même temps, avec un parfait réalisme que la création continue à gémir en travail d'enfantement, alors même que, nous qui avons reçu les prémices de l'Esprit, nous attendons patiemment l'accomplissement de notre rédemption (cf. Rm 8, 22-24).

Dans la deuxième lecture d'aujourd'hui, Paul tire de l'Incarnation une leçon qui est particulièrement adaptée au travail dont vous-mêmes, peuple choisi de Dieu à Bethléem, faite l'expérience : « la grâce de Dieu s'est manifestée », nous dit-il, « elle nous apprend à rejeter le péché et les passions d'ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnables, justes et religieux » (Tt 2, 11-13) alors que nous attendons la manifestation de notre bienheureuse espérance, Jésus Christ, le Sauveur.

Est-ce que ce ne sont pas là les vertus requises pour les hommes et les femmes qui vivent dans l'espérance ? En premier lieu, la constante conversion au Christ qui rejaillit non seulement sur nos actes mais aussi dans nos raisonnements : avoir le courage d'abandonner des manières infructueuses de penser, d'agir et de réagir.

Ensuite, cultiver un état d'esprit de paix fondée sur la justice, sur le respect des droits et des devoirs de tous et l'engagement à coopérer pour le bien commun. Et aussi la persévérance, persévérance dans le bien et dans le refus du mal.

 
Ici à Bethléem, il est demandé aux disciples du Christ une persévérance particulière : celle d'être des témoins fidèles de la gloire de Dieu qui s'est manifestée ici, par la naissance de son Fils, des témoins de la bonne nouvelle de sa paix qui est venue des cieux pour demeurer ici-bas.

« N'ayez pas peur ! » C'est le message que le Successeur de saint Pierre désire vous laisser aujourd'hui, se faisant l'écho du message des anges et c'est la mission que notre bien-aimé Pape Jean-Paul II vous laissa lorsqu'il vint chez vous en l'année du Grand Jubilé de la naissance du Christ. Appuyez-vous sur la prière et la solidarité de vos frères et sœurs de l'Église universelle et, par des initiatives concrètes, travaillez à consolider votre présence ici et à offrir de nouvelles opportunités à ceux qui sont tentés de partir. Soyez des ponts de dialogue et de coopération constructive pour l'édification d'une culture de paix qui doit remplacer l'impasse actuelle de la peur, de l'agression, de la frustration. Développez vos Églises locales, faisant d'elles des ateliers de dialogue, de tolérance et d'espérance, autant que de solidarité et de charité concrète.

Par-dessus tout, soyez les témoins de la puissance de la vie, de la vie nouvelle apportée par le Christ ressuscité, la vie qui peut illuminer et transformer les situations humaines les plus sombres et les plus désespérantes. Votre patrie n'a pas seulement besoin de structures économiques et politiques nouvelles, mais d'une manière bien plus importante, pourrions-nous dire, il lui faut une nouvelle infrastructure « spirituelle », capable de galvaniser les énergies de tous les hommes et de toutes les femmes de bonne volonté pour le service de l'éducation, du développement et de la promotion du bien commun. Vous avez chez vous les ressources humaines pour construire cette culture de paix et de respect mutuel qui pourra garantir un avenir meilleur à vos enfants. Voilà la noble entreprise qui vous attend. N'ayez pas peur !

La vénérable Basilique de la Nativité, battue par les vents de l'histoire et le poids des ans, se tient devant nous en témoin de la foi qui supporte et triomphe du monde (cf. 1 Jn 5, 4).

Toute personne qui visite Bethléem ne peut pas ne pas remarquer qu'au cours des siècles le grand portail qui ouvre sur la maison de Dieu est devenu progressivement plus petit.

 Prions aujourd'hui pour que, par la grâce de Dieu et avec notre engagement, la porte qui ouvre sur le mystère de Dieu venu demeurer parmi les hommes, temple de notre communion à son amour, et préfiguration d'un monde de paix éternelle et de joie, s'ouvre toujours davantage pour accueillir, renouveler et transformer chaque cœur humain.

De cette manière, Bethléem continuera à se faire l'écho du message confié aux bergers, à nous-mêmes, et à toute l'humanité : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime » !

Amen.

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Publié le 13 Mai 2009



Santa misa del Papa en Belem
en direct EWTN.







Belem  .





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Publié le 12 Mai 2009






ora pro nobis. pro pontifice.
+

« Veuillez, s'il vous plaît, prier pour moi chaque jour de mon pèlerinage »

 

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Publié le 12 Mai 2009


















vallée de Josaphat.
et unam sanctam catholicam et apostolicam Ecclesiam.

 Amen !



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Publié le 12 Mai 2009





  la cire de Maylis


  Simple prieuré tout d'abord, le monastère de Maylis ne date que de 1946. Il fut élevé au rang d'abbaye le 30 août 1948. Ce n'est pas tant l'abbaye, mais le site dont la dévotion à Notre Dame est très ancienne. Dans le diocèse d'Aire et Dax, il semble qu'une église ait été dédiée à la Mère de Dieu, vers 360. Au XIV° siècle, des documents permettent d'affirmer l'existence d'une paroisse dédiée à Notre Dame, à Maylis. Des restes de façade confirment également la présence d'un lieu de culte à cette époque. La chapelle gothique, construite plus tardivement et miraculeusement épargnée des saccages et pillages de 1653 (pendant la Fronde), fut agrandie vers 1659. A la Révolution (en 1792), l'église fut désaffectée et mise en adjudication... Rendue au culte au Concordat, privée de curé jusqu'en 1845 et mal enretenue, elle se délabra.


    En 1857, l'Abbé Piraube entreprit la restauration de la chapelle mais aussi la construction d'une nouvelle église. Elle fut inaugurée le 19 août 1883. Aujourd'hui, à l'abbaye Notre-Dame de MAYLIS, vit une communauté de moines bénédictins olivétains. Cette congrégation fut fondée au XIV° siècle, en Italie, près de Sienne, par le Bienheureux Bernard Tolomei, d'une grande dévotion à la Vierge Marie. Depuis 1946, les moines ont restauré les deux églises du site et construisent actuellement de nouveaux bâtiments pour la communauté.




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Rédigé par philippe

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Publié le 12 Mai 2009















a bridge of peace
eine Brücke zum Fried
un Puente para la paz
Un ponte para la pace...


Le Saint Père à Jérusalem.

Le pape des préservatifs est déjà dans les oubliettes. Il n'a (sic) aucun intérêt ! Tout comme pour son prédécesseur, les mêmes insultes.
Le "viva el papa" d'hier n'est plus qu'un souvenir .  L'allégresse d'hier  laisse place à la désolation, à la morosité,  avec un regard soupçonneux, interrogatoire. Dans les rangs on fait triste mine. Le dimanche des rameaux devenu tout à coup vendredi saint. "lIs ouvrent contre moi leur gueule, comme un lion qui déchire et rugit."

L'Eglise de Jérusalem l'accueille, avec enthousiasme et joie, quel contraste.


Pour ma part j'y vois là un geste de paix et de fraternité dans un esprit de tolérance et de respect. Quand je suis invité quelque part je me plie aux exigences de la maîtresse de maison. Je suis poli, délicat et attentionné. Je ne me considère pas chez moi, mais comme un hôte. Je n'arrive pas comme un envahisseur ou comme un conquérant.  Si elle me dit d'enlever mes chaussures pour ne pas salir leur moquette, je les enlève ou de mettre des patins pour ne pas abîmer le parquet. La maîtresse de maison a tous les droits, c'est du bon sens.


L'Eglise prépare le monde de demain; pas celui d'aujourd'hui; étrange que pendant ce temps, (les siens) osent la critiquer ou par leur silence ajoutent aux calomnies passées à l'égard de son chef. Comme on me disait Vatican 2 a préparé 1968, l'Eglise a toujours devancé les grandes crises. J'ai confiance au pape. Voilà. Je n'ai pas sa dimension apostolique, mondiale et humaine pour oser porter un jugement.
Sur EWTN les commentaires espagnols parlaient de sa finesse et de sa diplomatie. C'est peut-être ce que nous n'avons pas.

Je regarde, je peux ne pas comprendre sans doute, si c'est le cas que Dieu m'en éclaire.
C'est peut-être cela aussi la conversion, avoir un autre regard sur tout, humilitié et confiance comme dit sainte Thérèse, les seules vertus qui nous permettent de recevoir le magistère de l'Eglise, non de le critiquer, de l'analyser pour , ensuite,  selon notre point de vue , le proposer à l'autorité compétente parce qu'on a décidé que.
Je reçois le magistère d'En-Haut non du peuple. Je ne vois l'Eglise que comme ça. La voir autrement, attendre que ce soient des groupes , telles idées à la mode, qui me disent ce qu'il faut en penser serait tomber dans une grave erreur, une hérésie.

Il n'a jamais rien renié.
 C'est le pax de St Benoît qui a une dimension que nous ne percevons pas toujours tant nos esprits sont obscurs..Un terrain diplomatique que nous ignorons.
."Ils ont des yeux et ne regardent pas, des oreilles et n'entendent pas," comme vous me le dites implicitement. On peut toujours rester dans un aveuglement obstiné. Mais si l'on veut sortir des ténèbres, il faut oser aller à sa rencontre, à la rencontre de Celui qui vient vers nous comme seul mèdecin.

"Mais je reste calme et tranquille, comme un enfant rassasié sur le sein de sa mère. Comme ce petit enfant, je suis calme et tranquille."

Ma mère, ce n'est pas ce que pense machin ou ce que dit truc, ma mère, c'est l'Eglise,  que je reçois comme un Fils adoptif. Point.
psaume de David.
(pas celui de libera, le roi David!)

Philippe.





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Publié le 12 Mai 2009









Une telle confiance, on le comprend, n'avait pu s'acquérir par des efforts personnels ou par de simples considérations.

Mais, comme le dit saint Paul, « Dieu a mis en nous l'Esprit de son Fils par lequel nous crions Père! Père ! » (Gal. 4,6). Et encore : « L'amour a été répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné » (Rom. 5,5). Cette amoureuse confiance découlait donc, naturellement, de l'habitation de l'Esprit-Saint dans l'âme de Thérèse, de cet Esprit qui, dès le commencement, voulut en prendre une spéciale possession et qui la fit toujours penser, agir, parler, comme il convient à une enfant de Dieu.

Nous la voyons douée d'un sens profond des choses d'En-Haut et d'une grande pénétration des mystères de la vie surnaturelle qui ne lui permettent pas de se conduire comme le font, à son âge,la plupart des âmes dévotes. A tout instant nous l'entendons s'écrier: « Je sens, je vois, je comprends ! »

Non seulement elle sentait, comme par un instinct surnaturel, ce que Dieu voulait d'elle, mais maintes fois elle alla jusqu'à prédire ce que le Tout-Puissant  voulait opérer en son âme et la mission qu'il allait lui confier.

Instruite par le Maître divin et consciente de cette divine direction, elle ne craint pas de s'en prévaloir et d'y appuyer tels ou tels de ses actes. C'est ainsi qu'elle nous déclare ne pouvoir compter ses pratiques de vertu, comme certains directeurs le conseillent - et très sagement pendant que l'âme se trouve en état ascétique, et partant capable de suivre des méthodes - cela, parce qu'un autre Directeur, plus sage et plus puissant, en ordonne pour elle autrement.

Voici les paroles textuelles de la sainte :

« Certains directeurs, Je le sais, conseillent de compter ses actes de vertu, pour avancer dans la perfection; mais mon Directeur, qui est Jésus, ne m'apprend pas à compter mes actes : il m'enseigne à faire tout par amour » (Esprit, p. 4).

Elle dit ailleurs: « Il me nourrit à chaque instant d'une nourriture toute nouvelle ; je la trouve en moi sans savoir comment elle y est. Je crois tout simplement que c'est Jésus lui-même, caché au fond de mon pauvre petit cœur qui agit en moi d'une façon mystérieuse et m'inspire tout ce qu'il veut que je fasse au moment présent ».

« Jésus, ajoute-t-elle, enseigne sans bruit de paroles; jamais je ne l'ai entendu parler; mais je sens. qu'Il est en moi. A chaque instant, Il me guide et m'inspire ; j'aperçois, juste au moment où j'en ai besoin, des clartés inconnues jusque-là. »

« Parce que je suis petite et faible, écrit-elle encore, Jésus s'abaisse vers moi et m'instruit doucement des secrets de son amour. Il se plaît à me montrer l'unique chemin qui conduit à cette fournaise divine : ce chemin, c'est ]'abandon du petit enfant qui s'endort sans crainte dans les bras de sou Père ».

Plus tard, elle entend une voix intérieure lui affirmant cette emprise de Dieu sur elle : _« Puisque ton âme est entièrement livrée à l'Amour, toutes tes actions, même les plus indifférentes, sont marquées de ce cachet divin. »

Et, près de mourir, elle se rendra ce beau témoignage : « Je n'ai jamais donné au Bon Dieu que de l'amour ! ».




(à suivre)
R.P. Arintero. O.P.



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Publié le 12 Mai 2009


Francis Roudier, CISM la Martinerie, 58 ans.

copains d'avant.

requiescat in pace.
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Publié le 12 Mai 2009

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