«Ayant appris les tragiques attentats survenus à Carcassonne et à Trèbes, faisant plusieurs victimes, je vous fais part de ma tristesse et je confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie, m’associant par la prière à la peine de leurs proches. Je salue particulièrement le geste généreux et héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a donné sa vie en voulant protéger des personnes. J’exprime ma sympathie aux blessés et à leurs familles, ainsi qu’à toutes les personnes touchées par ce drame, demandant au Seigneur de leur apporter réconfort et consolation. Je condamne à nouveau de tels actes de violence aveugle qui engendrent tant de souffrances, et demandant avec ferveur à Dieu le don de la paix, j’invoque sur les familles éprouvées et sur tous les Français le bienfait des Bénédictions divines.
Sur le mont des Oliviers, il pria, s’adressant au Père : Père, s’il est possible, que ce calice passe loin de moi. L’esprit sans doute est ardent, mais la chair est faible. Que votre volonté soit faite.
La France entière a salué son héroïsme et l’incroyable don de sa vie. Il est le nom qui nous rappelle que rien n’est acquis sans sacrifice, mais que notre civilisation n’est pas morte.
Il y a quelques années, Arnaud Beltrame était revenu à la religion catholique. Il avait rencontré le père Jean-Baptiste en visitant son abbaye de Lagrasse, et avait sympathisé avec lui. Hier soir, c’est ce prêtre qui a accouru à l’hôpital, pour donner à Arnaud l’extrême-onction, le sacrement administré à l’heure de la mort pour implorer les largesses de Dieu...
Les Français ont reçu un modèle.
Les catholiques aussi.
Le lieutenant-Colonel Beltrame est ce visage qui réveille une fierté française et qui rappelle sans doute que là où est son trésor, là aussi est son cœur...
il en veut un pareil father Bartov pour la forme extra ... !!!! ça lui irait bien . je vais me faire baniwaïste , sont peut-être heureux !
Le samedi 17 mars a été un jour historique pour les Baniwa, l'un des peuples autochtones du Brésil, après qu'un de leurs fils, aujourd'hui prêtre Geraldo Trindade Montenegro, a été ordonné prêtre.
La célébration a été présidée par l'évêque de Sao Gabriel de Cachoeira, Monseigneur Edson Damian, et a été un moment de grande importance pour ce peuple indigène, dont beaucoup ont voyagé pendant des jours pour être présents à l'ordination sacerdotale, où il y avait aussi des éléments indigènes. Il sera curé de paroisse parmi son peuple. Le nouveau prêtre est né dans la communauté d'Araripirá Cachoeira, dans le fleuve Ayarí, une région frontalière entre le Brésil et la Colombie, et après sa formation au Séminaire interdiocésain de Manaus, il a travaillé comme diacre pendant plus d'un an dans sa paroisse natale, Notre-Dame de l'Assomption dans le fleuve Içana, où il continuera sa mission sacerdotale comme curé.
un pays pour chacha ...
Un diocèse avec 90% de la population indigène. Le peuple Baniwa vit ce moment comme un temps de grand espoir, comme l'ont exprimé plusieurs catéchistes à l'Agenzia Fides. Beaucoup de gens dans la région ont du mal à comprendre et à s'exprimer en portugais, sans comprendre la profondeur et la signification de ce qu'ils prient ou entendent dans le texte biblique. Pour cette raison, l'arrivée de quelqu'un qui s'exprime dans sa propre langue et des catégories propres à sa culture, est un signe d'espérance pour une région où la présence sacerdotale a longtemps été sporadique et transitoire.
Le diocèse de São Gabriel de Cachoeira, à la frontière entre le Brésil, la Colombie et le Venezuela, est le diocèse ayant le pourcentage le plus élevé de population indigène, supérieur à 90%. Il couvre une superficie de 293 000 kilomètres carrés et abrite 23 peuples autochtones qui parlent 18 langues différentes, dont trois sont officielles dans la municipalité de São Gabriel da Cachoeira, Tukano, Baniwa et Nheengatú.