Publié le 5 Juin 2023

 

 

 

 

 

 

 

pour nos futurs prêtres. 

 

 

Pierre Fouquier, du diocèse de Tours, est prêtre et sapeur-pompier volontaire. Deux missions où servir est le maître-mot que le trentenaire vit intensément.
De la caserne de Joué-lès-Tours à la paroisse de Saint Marc en Indre-et-Loire, il n’y a qu’un pas pour Pierre Fouquier, vicaire et pompier volontaire depuis trois ans. Entre les gardes, la semaine d’astreinte et la répétition des manœuvres à la caserne, il consacre près de 75 heures par mois à son engagement de volontaire.

Il faut remonter à l’enfance pour voir où sa vocation prend racine. « Je devais avoir une dizaine d’années quand le métier de pompier m’a attiré », commence le père Fouquier. Dans son village de Saint-Épain (Indre-et-Loire), c’est avec des yeux plein d’admiration que le garçonnet voit défiler les soldats du feu à l’occasion de fanfares ou de cérémonies de commémoration. « Les camions rouges, l’uniforme : tout ça m’a attiré ».

À peu près à la même période, la beauté d’une seconde vocation le saisit. « Ma mère m’a raconté qu’à sept ans déjà, j’avais dit que je voulais devenir prêtre », partage-t-il rieur. « J’ai grandi dans une famille catholique, un terreau qui fait que les vocations germent tôt. Puis c’est venu et reparti comme pour d’autres confrères. » La rencontre de prêtres fidèles et joyeux dans leur ministère puis un appel qu’il discerne de plus en plus clairement l’amènent au séminaire après une formation en génie civile.

Vivre l’Église dans le monde


Pendant ses deux premières années de séminaire, celui qui a intégré les jeunes sapeurs-pompiers à l’âge de 15 ans, poursuit son engagement. « Les évêques successifs ont été très bienveillants. Et grâce aux horaires aménagés j’ai pu être pompier volontaire pendant 1 an et demi dans les villages du Lot. »

Si le jeune homme est familier de la vie de caserne, son cheminement au séminaire interroge ses co-équipiers. « Ça a suscité des échanges passionnants ! » On le questionne sur le célibat ou l’utilité du prêtre mais ces conversations permettent surtout de partager sur le sens de la mission de prêtre. « Ils avaient en tête le cliché du prêtre seul dans une église sombre, comme dans le film l’exorciste. J’étais très étonnant que ces images reviennent mais beaucoup de gens n’ont que ça ! Et ça m’a posé question sur la manière de vivre l’Église dans le monde. »


Ordonné prêtre en 2018, Pierre devient un soldat du feu comme un autre dès qu’il enfile son uniforme. Mais il peut arriver pendant une intervention qu’il évoque sa vocation de prêtre. « Certaines personnes savent distinguer un pompier professionnel et un pompier volontaire. Et dans ces moments elles m’interrogent sur ce que je fais à côté quand je ne suis pas en service ».

Sous l’uniforme, le cœur du prêtre


La devise des pompiers  (courage et dévouement) résume bien l’intensité avec laquelle le père Fouquier vit ses deux engagements. Sans jamais perdre de vue le don de lui-même dans ses missions il reste attentif à sa stabilité. « L’équilibre est une ligne de crête. Je fais attention à la vie fraternelle, je participe aux rencontres dans mon doyenné et je garde un lien avec d’autres jeunes prêtres ».

 

en réparation pour tous  ceux qui ont sali le sacerdoce , qui ont défroqué ..

Mon Dieu, donnez-nous de bons et saints prêtres

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 4 Juin 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 4 Juin 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 4 Juin 2023

 

 

 

 

Des fromages pour financer la rosace de leur église abbatiale et une partie des vitraux de la nef. Au cœur des Pyrénées, les moines bénédictins de l’Abbaye de Donezan sont en pleine construction de leur monastère depuis leur arrivée en 2007.

Pour avancer ce projet colossal, ils ont décidé de se rapprocher du service d’e-commerce « Divine Box » afin de vendre leurs produits au plus grand nombre, eux qui vivent reculés à 1350 m d’altitude, sur les communes de Carcanières et de Quérigut, dans le département de l’Ariège.

En plus des offices quotidiens, les frères s’occupent d’un beau troupeau de vaches tarentaises et font des merveilles dans leur fromagerie.

16 mois bénédictins… producteurs de fromage
C’est dans ce cadre que la communauté fondée par l’abbaye de Fontgombault en 1994 opère depuis maintenant une quinzaine d’années, toujours en suivant la règle de saint Benoît « prière et travail ».

« Nous avons une vingtaine de vaches laitières de race tarentaise et nous transformons le lait cru en divers fromages, précisent-ils en marge de cette opération de vente en ligne. Le numéro du lot est gravé à la main avant le salage et la mise en cave. Nous lavons et retournons régulièrement les fromages pour garantir un bon affinage. »

Les moines nous envoient les fromages à l'aide d'un transporteur et nous expédions ensuite les produits aux consommateurs.

Domitille Bothier
Responsable de la logistique pour Divine Box

 

 

Un coup de pouce
En pleine construction de leur monastère, les religieux ont commencé par l’église « et ne sont pas contre un coup de pouce pour avancer le chantier ». C’est pour cela qu’ils se sont lancés dans ce pari audacieux. 

La vente de nos produits participe aux travaux de construction du monastère commencés en 2007. Il s'agit désormais de notre effort principal. Nous lançons avec Divine Box une opération spéciale et vous proposons nos fromages réalisés grâce au savoir-faire acquis pendant plus de 15 ans.

Les moines bénédictins de l'Abbaye de Donezan

 

Vendre 500 kg de fromage
Leur objectif est simple : vendre 500 kg de fromage d’ici le 11 juin 2023. « Nous sommes prêts à les accompagner au niveau logistique, se réjouit Domitille Bothier. C’est aussi une belle occasion de faire découvrir les produits monastiques au plus grand nombre. »

En 2020, déjà, les moines bénédictins avaient sollicité Divine Box afin de mettre en place une opération similaire. Sur le site internet, il est possible de se procurer des tommes allant de 500 à 650 grammes ou même des pavés d’un kg !

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Rédigé par Philippe

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Publié le 3 Juin 2023

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 3 Juin 2023

 

 

 

 

Merci à nos pères abbés pour ces moments partagés, tellement heureux de revoir mes moines. Quand on est happé par les soucis matériels et surtout financiers, pas évident de suivre. Parait que le diable s'en sert pour nous faire lâcher prise. Il nous tire vers le bas. 

Mais bon on a tenu le coup. Jusqu'à quand ? mystère! Parfois on n'ose pas regarder ses comptes. A chaque jour suffit sa peine. Quand on vit dans son petit château, avec ses aises, sa gouvernante ,  sans soucis, qu'on n'a plus qu'à se mettre les pieds sous la table, c'est bon de nous faire la morale , "de ne rechercher que les choses d'En-haut". Nous il y a de dures réalités qui nous rattrapent hélas ! 

Il faut s'assumer tout seul. Pas comme certains, ici, on ne peut pas faire appel de dons ... Mais bon. On a survécu , on est encore en vie, !  grâce à la prière des moines, des petits frères et de leur famille. Je continue à y croire que tout cela a un sens dans  l'éternité. Comme me disait le père maître des novices, on verra ça là-haut !. 

Le week-end prochain s'annonce pluvieux pour la fête Dieu .

Bonne fête Dieu à tous nos moines, ce jeudi ..  On s'offre pour un bel idéal je crois, pour nos petits novices ,pour mon petit frère, sa famille. (à bientôt, j'espère ! )

Tous les dimanches, en rentrant de la messe, je dis au Seigneur, vous voyez c'est comme ça tous les dimanches, toujours tout seul, devant sa gamelle, à manger,  sans appétit, sans goût , sans rien et sans personne, 

 Mais lui ne me répond pas, pas comme don Camillo . 

Jamais d'invitation. Alors parfois ça passe, parfois on craque. Toujours penser à ce qu'on va pouvoir manger, aller faire des courses, son ménage,  quelle corvée.  Oui on a beaucoup souffert, pour la persévérance des plus jeunes, et c'est pas fini. " S'ouvrir au mystère de Dieu et de son amour !" quel vertige, quelle perspective audacieuse ! non?  Ca c'est le St Esprit . 

J'en profite pour remercier pareillement mr. l'abbé Arnaud de Boisse de 6 années passées en Vendée, je continuerai à prier pour lui quelqu'un que j'aimais beaucoup de par sa simplicité et sa douceur. C'est rare, quelque chose en lui de monastique. Mais on a appris depuis longtemps à ne pas s'attacher à la personne. C'est une ascèse après bien des illusions et des déceptions.

"Tout le monde n'a pas la chance d'avoir les moines de Fontgombault" qu'il me disait. Alors quand j'y pense dans le Sacré Coeur aujourd'hui, parfois oui j'en pleure. J'en prends vraiment conscience. 

Même si , on a pas toujours été à la hauteur, hélas, on n'est pas toujours maître de son psy.

Nous aurons encore tout l'été pour nous revoir, en tous les cas , bonne fin d'année scolaire 2023 ! 

Mes anges gardiens veillent, comme le père Henry ou dom Forgeot. Ca c'est devenu  plus qu'une certitude. Ca fait drôle de reprendre l'office ordinaire .. hu hu hu  5h30 les petits oiseaux qui chantent, ils sont déjà à l'office 

Cor Jesu sacratissimum, miserere nobis

Philippe 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 2 Juin 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 2 Juin 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mes novices ! merci . !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 1 Juin 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

Chers frères et sœurs, arrêtons-nous ensemble pour contempler le Cœur transpercé du Crucifié. Nous avons entendu à nouveau il y a peu, dans la brève lecture tirée de la Lettre de saint Paul aux Ephésiens, que "Dieu, riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes, nous a fait revivre avec le Christ [...] avec lui Il nous a ressuscités et fait asseoir aux cieux, dans le Christ Jésus" (Ep 2, 4-6).

Etre dans le Christ Jésus, c'est déjà être assis dans les Cieux. Dans le cœur de Jésus est exprimé le noyau essentiel du christianisme; dans le Christ nous a été révélée et donnée toute la nouveauté révolutionnaire de l'Evangile:  l'Amour qui nous sauve et nous fait vivre déjà dans l'éternité de Dieu. L'évangéliste Jean écrit:  "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle" (3, 16). Son cœur divin appelle alors notre cœur; il nous invite à sortir de nous-mêmes, à abandonner nos certitudes humaines pour placer notre confiance en Lui, et, suivant son exemple, à faire de nous-mêmes un don d'amour sans réserve.
 

Les mots du prophète Isaïe – « Vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut » (Is 12, 3) – qui ouvrent l’Encyclique dans laquelle Pie XII rappelait le premier centenaire de l’extension de la fête du Sacré-Coeur de Jésus à toute l’Eglise – n’ont rien perdu, aujourd’hui, 50 ans plus tard, de leur signification.

 En promouvant le culte du Cœur de Jésus, l’Encyclique Haurietis aquas exhortait les croyants à s’ouvrir au mystère de Dieu et de son amour, en se laissant transformer par lui.  A cinquante ans de distance, continuer à approfondir leur relation avec le Coeur de Jésus, de façon à raviver en eux-mêmes la foi en l’amour salvateur de Dieu en l’accueillant toujours mieux dans leur propre vie demeure pour les chrétiens un devoir toujours actuel.

Le flanc transpercé du Rédempteur est la source à laquelle l’Encyclique Haurietis aquas nous renvoie: nous devons puiser à cette source pour parvenir à la vraie connaissance de Jésus-Christ et expérimenter plus  profondément son amour.  Nous pourrons ainsi mieux comprendre ce que signifie connaître l’amour de Dieu en Jésus-Christ, l’expérimenter en ayant le regard fixé sur Lui, jusqu’à vivre complètement de l’expérience de son amour, pour pouvoir ensuite le témoigner aux autres.  

En effet, pour reprendre une expression de mon vénéré prédécesseur Jean Paul II, « près du Coeur du Christ, le coeur humain apprend à connaître le sens vrai et unique de la vie et de son propre destin, à comprendre la valeur d’une vie chrétienne authentique, à se garder de certaines perversions du coeur, à unir l’amour filial envers Dieu à l’amour envers le prochain.  Ainsi – et c’est la vraie réparation requise par le Coeur du Sauveur – la civilisation du Coeur du Christ pourra être édifiée sur les ruines accumulées par la haine et la violence » (Enseignements, vol. IX/2, 1986, p. 843).

Connaître l’amour de Dieu en Jésus-Christ

Dans l’Encyclique Deus caritas est, j’ai cité l’affirmation de la première lettre de saint Jean: « Nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru », pour souligner qu’à l’origine du fait d’être chrétien, il y a la rencontre avec une Personne (cf. N° 1).  

Puisque Dieu s’est manifesté de la manière la plus profonde à travers l’incarnation de son Fils en le rendant « visible » en Lui, c’est dans la relation avec le Christ que nous pouvons reconnaître qui est vraiment Dieu (cf. Enc. Haurietis aquas, 29-41;  Enc. Deus caritas est, N° 12-15).  Et encore:  puisque l’amour de Dieu a trouvé son expression la plus profonde dans le don que le Christ a fait de sa vie pour nous sur la Croix, c’est surtout en contemplant sa souffrance et sa mort que nous pouvons connaître d’une façon toujours plus claire l’amour sans limites que Dieu a pour nous:  « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais possède la vie éternelle » (Jean 3, 16). 

Par ailleurs, ce mystère de l’amour de Dieu pour nous ne constitue pas seulement le contenu du culte et de la dévotion au Coeur de Jésus: c’est, de la même façon, le contenu de toute vraie spiritualité et dévotion chrétienne.  Il est donc important de souligner que le fondement de cette dévotion est aussi ancien que le christianisme lui-même.  

En effet, il n’est possible d’être chrétien que le regard tourné vers la Croix de notre Rédempteur, « vers Celui qu’ils ont transpercé » (Jean 19, 37;  cf. Zach 12, 10).  Avec raison, l’Encyclique Haurietis aquas rappelle que la blessure du flanc ainsi que celles qui ont été laissées  par  les clous ont été, pour d’innombrables âmes, les signes d’un amour ayant marqué leur vie d’une façon toujours plus incisive (cf. 52).  Reconnaître l’amour de Dieu dans le Crucifié est devenu pour ces âmes une expérience intérieure qui leur a fait confesser, avec Thomas: « Mon Seigneur et mon Dieu! »  (Jean 20, 28), en leur permettant de parvenir à une foi plus profonde, dans l’accueil sans réserves de l’amour de Dieu (cf.  Enc. Haurietis aquas, 49).

Expérimenter l’amour de Dieu en tournant le regard vers le Coeur de Jésus-Christ

La signification la plus profonde de ce culte de l’amour de Dieu ne se manifeste que si l’on considère plus attentivement son apport non seulement à la connaissance, mais aussi, et surtout, à l’expérience personnelle de cet amour dans le dévouement confiant à son service (cf. Enc. Haurietis aquas, 62).  Evidemment,  expérience et connaissance ne peuvent pas être séparées entre elles: l’une fait référence à l’autre.  Par ailleurs, il faut souligner qu’une vraie connaissance de l’amour de Dieu n’est possible que dans le contexte d’une attitude d’humble prière et de généreuse disponibilité.  En partant de cette attitude intérieure, le regard posé sur le flanc transpercé par la lance se transforme en une adoration silencieuse.

 Le regard vers le flanc transpercé du Seigneur, d’où s’écoulent « du sang et de l’eau » (cf. Jean 19, 37) nous aide à reconnaître la multitude des dons de la grâce qui en proviennent (cf. Enc. Haurietis aquas, 34-41) et il nous ouvre à toutes les autres formes de dévotion chrétienne comprises dans le culte du Cœur de Jésus.

La foi comprise comme fruit de l’amour de Dieu expérimenté est une grâce, un don de Dieu.  Mais l’homme ne pourra expérimenter la foi comme une grâce que dans la mesure où il l’accepte en lui comme un don, dont il cherche à vivre.  Le culte de l’amour de Dieu,  auquel l’Encyclique Haurietis aquas invitait les fidèles (cf. ibid., 72) doit nous aider à nous rappeler constamment qu’Il a pris sur lui cette souffrance volontairement « pour nous », « pour moi ».  Lorsque nous pratiquons ce culte, non seulement nous reconnaissons avec gratitude l’amour de Dieu, mais nous continuons à nous ouvrir à cet amour de sorte que notre vie en soit toujours mieux modelée.  Dieu, qui a répandu son amour « dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (cf. Rom 5,5), nous invite inlassablement à accueillir son amour.  L’invitation à se donner entièrement à l’amour salvateur du Christ et à se vouer à lui
(cf. ibid., 4) a donc pour premier objectif le rapport avec Dieu.  Voilà pourquoi ce culte, totalement adressé à l’amour de Dieu qui se sacrifie pour nous est d’une telle importance  irremplaçable pour notre foi et pour notre vie dans l’amour.

Vivre et témoigner l’amour expérimenté

Celui qui accepte l’amour de Dieu intérieurement est façonné par lui.
L’amour de Dieu expérimenté est vécu par l’homme comme un « appel » auquel il doit répondre. Le regard tourné vers le Seigneur, qui « a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies » (Mat 8, 17) nous aide à devenir plus attentifs à la souffrance et au besoin des autres.

La contemplation adorante du flanc transpercé par la lance nous rend sensibles à la volonté salvatrice de Dieu. Elle nous rend capables de nous confier à son amour salvateur et miséricordieux et, en même temps, elle nous renforce dans le désir de participer à son oeuvre de salut en devenant ses instruments. Les dons reçus du flanc ouvert, d’où s’écoulent « du sang et de l’eau » (cf.  Jean 19, 34) font en sorte que notre vie devienne même pour les autres une source d’où émanent des « fleuves d’eau vive » (Jean 7, 38) (cf. Enc. Deus caritas est, N° 7). L’expérience de l’amour atteinte par le culte du flanc transpercé du Rédempteur nous protège du risque du repliement sur nous-mêmes et nous rend plus disponibles à la vie pour les autres. « Voici à quoi nous avons connu l’amour: Il a livré sa vie pour nous, et nous devons, nous aussi, livrer notre vie pour nos frères » (1 Jean 3, 16) (cf. Enc. Haurietis aquas, 38). 

Benoît XVI

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 1 Juin 2023

 

 

  y a même le vent de la Pentecôte! 

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Rédigé par Philippe

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