Publié le 15 Novembre 2020

 

 

Sermon du 6e dimanche après l'Epiphanie.

 

Pour Se faire mieux comprendre, le Seigneur use aujourd'hui de comparaisons qui jouent sur le rapport du très petit et du très grand, de l'invisible et du manifeste. Ainsi, le grain jeté en terre est si peu de chose qu'on le voit pas, mais après la croissance, la majesté de l'arbre jailli de lui réjouira tout le monde ; le ferment n'est rien ou presque mais, joint au feu du four, il changera la farine en un pain levé, qui refera les forces du corps et par lui l'entrain de l'âme.
La terre ne peut rien par elle-même et, par elle-même, rien non plus la farine ; il y faut la semence, il y faut le ferment. La terre ou la farine, c'est nous, la semence ou le ferment, c'est la grâce en nous, et la grâce en nous n'est autre que la puissance même de Dieu, inlassablement à l'oeuvre en raison de Son amour. Jusqu'à aujourd'hui, dira Jésus-Christ, Mon Père travaille, et Moi aussi.
Par cette puissance, donc, on devient saint comme un arbre pousse et comme un pain se fait. On devient saint comme l'est Dieu même, et d'une sainteté que le Verbe divin, parlant en homme en sa chair d'homme, compare à l'arbre et au pain avec autant de poésie que de justesse.
Poésie ! Je rappelle, pour traiter un instant un autre aspect du sujet, que poièsis en grec se traduit autant par création que par poésie et que créateur est souvent pour cela synonyme de poète, et que, par conséquent, il faut honorer le Dieu créateur et recréateur aussi comme le plus grand des poètes, comme le transcendant sommet de toute poésie, comme le poète absolu. Sans doute est-ce pour cette raison sublime que saint Augustin n'hésite pas à comparer l'histoire du salut, réalisée pour chacun de nous dans l'enchaînement de nos années et pour l'entière humanité dans celui des siècles, comme une poésie, une oeuvre d'art, qu'il appelle, précisément, le chant des siècles (carmen saeculorum), et dont on ne pourra juger, dit-il, qu'après le dernier vers, autrement dit à la fin du monde et non avant. Sans doute encore est-ce pour cette raison que la petite sainte Thérèse défend de mal penser et parler du prochain. Le prochain, dit-elle, est l'oeuvre d'art de Dieu, Sa poésie. Or, s'il est une chose que l'artiste hait par dessus tout, c'est bien qu'on ose mépriser ses oeuvres. Oui, le prochain est bien un poème de Dieu non achevé ; poème compromis, car le papier que nous sommes reste libre de s'offrir à la plume ou de lui résister, mais poème tout de même et dont il ne faut rien dire avant le jour fixé.
Si donc l'homme est bien le poème de Dieu, quoi d'étonnant à ce que Dieu vienne lui parler avec des images de poète ? Et que fait d'autre saint Paul pour ses Thessaloniciens que de renvoyer implicitement à la poésie évangélique du grain et de l'arbre, du ferment et de la pâte ? Vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations avec la joie de l’Esprit-Saint. Voilà pour la germination et la croissance, qui n'est point sans rappeler la parabole de la semence levant dans la bonne terre malgré les épines et les ronces, symbole traditionnel des tribulations de la vie dont parle cette épître. Au point de devenir un modèle pour tous ceux qui croient, dans la Macédoine et dans l’Achaïe. En effet, de chez vous, la parole du Seigneur a retenti non seulement dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais partout votre foi en Dieu s’est fait si bien connaître que nous n’avons pas besoin d’en rien dire. Voilà pour la splendeur de l'arbre achevé ou pour la beauté du pain tiré du four. Mais qu'est-ce donc que cet arbre ? Qu'est-ce donc que ce pain ? L'arbre est l'Eglise, accueillante aux oiseaux que sont les nations et ceux qui les habitent. Le pain est ce que nous devenons par l'Eucharistie, à savoir sacrifice d'action de grâce à Dieu - Je veux devenir, écrivait saint Ignace d'Antioche aux Romains, le pain pur du Christ - et, en un sens, nourriture pour nos frères, par l'exemple que nous leur devons. Exemple fait de prière et de service, d'humble silence qui ne juge rien ni personne, non toutefois sans vaillance à proclamer à temps et contre temps la vérité qui sauve et dont nous vivons.
Puisqu'il faut toujours finir sur du concret, je dirai que c'est à chacun comme à moi de voir comment concilier, en ces jours où rien ne va, lucidité sur notre société, rebelle et subvertie, comme sur notre Eglise en tant qu'humaine, et patience devant l'invisible ensemencement ou germination, dans les coeurs qu'Il dispose ou disposera, que réalise Celui qui seul est maître des temps et de l'histoire.
Que l'humilité et le silence de la bienheureuse vierge, mère du Christ et de l'Eglise, soient notre vivant exemple et la cause de notre joie.
 
Fr. Augustin Pic, O.P.,
 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 15 Novembre 2020

 

L'attaquant du Real Madrid montre son amour pour Jésus-Christ et sa famille quelques secondes avant d'entrer sur le terrain.

 

Si vous avez vu El Clásico de Real Madrid - Barcelone vous vous souviendrez peut-être que lorsque Luka Modric est entré en seconde période, les caméras de télévision l'ont capturé en train d'embrasser à plusieurs reprises ses protège-tibias quelques secondes avant d'entrer sur le terrain.

Ce n'est pas la première fois qu'il le fait, et il y a une très belle histoire derrière ce genre de rituel qui, en plus, semble lui porter beaucoup de chance (par exemple, lors du match de samedi, il a marqué le troisième but du Real Madrid).

Sur ses protège-tibias, le footballeur croate a une photo de sa famille et une autre de Jésus-Christ imprimée. Pour lui, la religion est fondamentale dans sa vie et quand il a remporté le Ballon d'Or en 2018, il a déclaré que sa famille proche est celle qui lui donne la force de continuer à traverser les frontières et de récolter des fruits.

De plus, cet accessoire qui protège ses jambes a une autre signification très particulière pour lui. Modric vient d'une famille très humble. Son enfance s'est passée au milieu de la guerre des Balkans . Son père a été appelé par l'armée croate, son grand-père a été tué par un groupe de Serbes près de chez lui et sa mère et lui ont dû fuir à Zadar.

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 14 Novembre 2020

 

  ils prient pour moi la Ste Vierge. 

c'est sa manière d'écrire, à mon petit novice.

dans la foi , on existe pour quelqu'un, c'est super de se dire ça. s'il savait !   

 

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Rédigé par Philippe

Publié dans #divers

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Publié le 14 Novembre 2020

 

 

 

 

 

 les novices, c'est comme à Clear Creek, ils n'ont même pas le temps d'écrire... quelle misère, 

repéré. 

je vais en parler à la direction, non mais sans blagues.

 

 

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Rédigé par Philippe

Publié dans #videos

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Publié le 13 Novembre 2020

 

 

 

 

pour mon petit novice , et tous nos moines.  

les " dura et aspera per quae itur ad deum ! " 

 

 

 

14 Novembre

tous les défunts de l'ordre bénédictin. 

requiescant in pace 

+

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 13 Novembre 2020

 

 

 

L'attaque contre l'église suédoise intervient au milieu d'une vague d'églises attaquées à travers l'Europe, principalement par des islamistes.

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Rédigé par Philippe

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Publié le 13 Novembre 2020

 

 

 

 

Enregistrement du concert théâtral Le Petit Mozart dans la salle de concert du Théâtre Mariinsky. Fyodor Ukhatov, soliste dans les airs, est un élève de la 7ème forme à l'école chorale de Glinka. Trio - Elèves de la 7ème classe de l'école chorale Alexander Palekhov et Fyodor Ukhatov et élève de 1ère année de l'école Ivan Fomin. La fête du clavecin - élève de 6ème année de l'école de chant Ivan Lisanov. L'orchestre du Théâtre Mariinsky. Chef d'orchestre - G. Petrosyan.

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 13 Novembre 2020

 

« Pensez a ces lieux où les hommes attendent avec angoisse un prêtre, où, depuis des années, ressentant son absence, ils ne cessent de souhaiter sa présence. Il arrive parfois qu’ils se réunissent dans un sanctuaire abandonné et qu’ils mettent sur l’autel l’étole encore conservée et récitent toutes les prières de la liturgie eucharistique ; et voici qu’au moment qui correspondrait à la transsubstantiation, descend parmi eux un profond silence, parfois peut-être interrompu par un sanglot... tant ils désirent ardemment entendre les paroles que seules les lèvres d’un prêtre peuvent prononcer efficacement ! Ils désirent si vivement la communion eucharistique, à laquelle ils ne peuvent participer que par l’intermédiaire du ministère sacerdotal, et ils attendent de même avec tant d’anxiété de pouvoir entendre les paroles divines du pardon : Ego te absolvo a peccatis tuis ! ils ressentent si profondément l’absence d’un prêtre au milieu d’eux !... De tels lieux ne manquent pas dans le monde. Si donc quelqu’un parmi vous doute du sens de son sacerdoce, s’il pense que celui-ci est " socialement "infructueux ou inutile, qu’il réfléchisse sur tout cela ! »
 
saint Jean Paul II
 

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Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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Publié le 12 Novembre 2020

Rédigé par Philippe

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Publié le 12 Novembre 2020

 

 

 

 

 

Y a-t-il déjà un autre miracle possible attribué par l'intercession du bienheureux Carlo Acutis?

Alors que Carlo était encore Vénérable, un deuxième miracle s'est produit attribué par son intercession, c'est un autre miracle retentissant et possible aussi, cela s'est produit dans la même paroisse où le premier miracle a eu lieu qui a conduit Carlo aux autels, dans la paroisse de San Sebastián au Brésil. Un jeune homme nommé Gabriel Terron, n'avait pas de vie cérébrale, était dans un état végétatif, mais en priant avec la Relique de Carlo Acutis, il retourna à sa vie presque normale, c'était quelque chose d'incroyable, il commença à se remettre rapidement.

MIRACLE! Ses parents sont appelés à témoigner, notamment dans les collèges de médecine professionnelle pour témoigner de cet événement miraculeux survenu avec leur fils. Bien sûr, qui doit dire officiellement si c'était un miracle ou non, c'est l'autorité de l'Église, en temps opportun, à travers une étude approfondie et bien détaillée, mais cela ne nous empêche pas de réaliser l'évidence: Carlo Acutis a intercédé pour le restauration de la santé dans la vie du jeune Gabriel, qui a servi comme assistant dans la paroisse. Plein de joie, de nombreux fidèles de Carlo Acutis célèbrent ce deuxième miracle dans toutes les parties du monde, qui s'il devait être vérifié serait une étape très importante pour que sa canonisation puisse avoir lieu, alors nous prions et demandons que la volonté soit faite en tous de Dieu, il saura quand tout cela arrivera. Juste comme cela, il y a beaucoup d'autres miracles attribués par l'intercession de Carlo, qui sont étudiés et analysés très soigneusement, qui, s'ils sont vrais et authentiques, seraient un grand exemple de la Sainteté qui est dans le bienheureux Carlo Acutis.

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Rédigé par Philippe

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