les sarabaïtes.

Publié le 26 Novembre 2007


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Le troisième genre de moines est détestable, c'est celui des sarabaïtes.

N'ayant jamais suivi de règle, ils n'ont rien appris par expérience et n'ont pas été éprouvés comme l'or dans le creuset, mais, mous comme du plomb, ils restent fidèles au monde par leurs oeuvres, et sont connus pour mentir à Dieu par leur tonsure.

A deux ou trois ou même seuls, sans pasteur, ils s'enferment  non dans les bergeries du Seigneur, mais dans leur propre bercail.

Ils n'ont pour loi que la satisfaction de leurs désirs; tout ce qu'ils ont imaginé et choisi, ils le déclarent saint, et ce qu'ils n'acceptent pas, ils le tiennent pour illicite.


de la ste Règle.


"Il suffit de savoir de quels précipices est bordé le chemin des sarabaïtes pour que la prudence nous fasse un devoir de l'éviter. Si nous pouvions profiter des effroyables expérience d'autrui'
... ils constituent un bercail sans pasteur, un bercail qui n'appartient point à un maitre, ni au Seigneur, mais qui est bien à eux; non dominicis sed suis inclusi ovilibus.
La vie des sarabaites est un mensonge patent.
Leur règle, c'est ce qui leur plait, c'est leur désir, leur caprice du moment. .. on convertit doucement la loi en sa volonté, ...: l'apostasie arrivera à son heure....."
C'est seulement l'obéissance effective et pratique qui montre la réalité des dispositions intérieures...


dom Delatte.

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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J
Sarabaïte en fonctions depuis 2007 la caricature de la mise à l'index de ce type de moine fut pour moi comme une fenêtre en forme d'appel pour du fait de la fausse route de St Benoît concernant sa conception archaïque du désir pénétrer au coeur de ma propre vocation simplement parce que cet état de vie ne plaçait pas la barre trop haut ? Explication pour moi de tous les crimes et outrages de l'Eglise étant entendu qu'il est impératif à mon sens et aussi au sein de l'Eglise de restaurer l'idée que porter sa croix doit à moment donné se poser mais non sans une humble reconnaissance de nos limites que seul Dieu peut adouber et transfigurer et non des arrangements dont l'Eglise seraient la médiatrice alors que seul Jésus est le véritable médiateur ?<br /> C'est ainsi le 8 novembre 2018 que ma vêture de presque cénobite s'étant sauvé grâce à la vocation controversé de postulant sarabaïte en devenir fut bénie par l'église de mon diocèse.<br /> Par modération et dans ce témoignage je voulais affirmer qu'il n'y a pas de religieux heureux si la liberté de se définir n'est pas garantie ? Aujourd'hui j'aspirerais à malgré tout être reconnu en droit naturel comme Ermite Diocésain mais je sais que l'expertise ne dépend pas que de moi mais de la liberté d'un autre envers qui j'accepterai bien sûr sa décision ! Bien a lui ? Respectueusement Jean-Laurent Mabille
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L
on en trouve beaucoup de nos jours, pas mal trouvé. la désobéissance en est un promoteur assuré de ces sortes de personnes sans bercail et sans pasteur.
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