Publié le 31 Mars 2014

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"Qu'ils soient dans la joie, les coeurs qui cherchent le Seigneur; recherchez le Seigneur et sa force; cherclhez sa face constamment."

 

"Quant à ce qui manque en nous aux forces de la nature, prions le Seigneur d’ordonner à sa grâce de nous prêter son aide.  Et si, désireux d’éviter les peines de l’enfer, nous voulons parvenir à la vie éternelle,  tandis qu’il en est temps encore et que nous sommes en ce corps et que nous pouvons accomplir tout cela à la lumière de cette vie,  courons et faisons, dès ce moment, ce qui nous profitera pour toute l’éternité."

 

 

règle de st Benoît.

 

' Que le coeur se réjouisse." Il était mon Dieu dans ma jeunesse, il est encore mon Dieu dans ma vieillesse. (Ps. 70 )

 

 

 

les ressuscités sont les symboles du pécheur qui doit ressusciter à Pâques. C'est pourquoi à travers toute cette messe on entend les joyeux accents du thème de Pâques.


 

 

 

 


 

 

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Publié le 30 Mars 2014

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laetetur cor

 

(introït jeudi 4ème semaine de carême )

 

"Qu'ils soient dans la joie, les coeurs qui cherchent le Seigneur; recherchez le Seigneur et sa force; cherclhez sa face constamment."

 


 

Dans la semaine qui commence, nous verrons le thème de la Passion grandir sans cesse, sans que pour cela diminue la joie de la Résurrection. Cette disposition de l'Egliise doit être aussi celle de l'âme.

 

Notre âme doit se lamenter avec le Sauveur souffrant et pleurer avec lui, mais, en même temps, elle doit tressaillir de joie à la pensée de son exaltation et de sa Résurrection. Bien plus, l'âme doit être à la fois crucifiée et glorifiée:" " Avec le Christ, je suis attaché à la Croix".

 

C'est précisément par cette Passion terrestre que l'âme est glorifiée et participe à la Resurrection du Christ. Plus le temple terrestre de notre vie est détruit, plus s'élève le temple spirituel de l'âme. Le corps frémiit et se plaint..." O Dieu, à cause de ton nom, donne-moi le salut, délivre-moi dans ta force, les ennemis se sont soulevés contre moi..Mais l'âme glorifiée chante:" Tressaillez d'allégresse en Dieu, tressaille terre entière, servez Dieu dans la joie". Nous pensons à la Croix et à la Résurrection pendant chaque messe, pensons-y pendant toute notre vie. 

 

prière avant la bataille.

 

Le psaume est une prière patriotique avant la bataille. Le roi, avant de partir au combat, offre un sacrifice, les prêtres bénissent ses armes et implorent la victoire. Les soldats, dans leur confiance en Dieu, sont assurés de la victoire.

Il est facile de faire l'application du psaume.

Notre Roi, c'est le Christ qui nous conduit aux combats de Dieu jusqu'à la fin des temps; ce n'est pas nous qui sommes vainqueurs, c'est lui qui est vainqueur en nous.

 

Et chaque jour, avant de partir au combat, nous récitons la prière avant la bataille: " Père, je t'invoque" et, avec notre Roi, nous offrons le sacrifice. Ensuite nous sommes assurés de la victoire, car nous ne combattons pas avec 'des chars et des chevaux" mais au nom de Jésus.

 

Que le Seigneur t'exauce au jour de la détresse,

que le nom du Dieu de Jacob te protège.

Que du sanctuaire il t'envoie du secours,

que de Sion il te soutienne.

Qu'il se souvienne de toutes les oblations,

et qu'il ait pour agréables tes holocaustes.

Qu'il t'accorde ce que ton coeur souhaite,

qu'il accomplisse tous tes désirs.

Puissions-nous nous réjouir de ta victoire,

et nous glorifier au nom de notre Dieu.

Que le Seigneur accomplisse tous tes voeux.

 

Déjà je sais que le Seigneur a sauvé son Oint,

il l'exaucera, des cieux, sa sainte demeure,

et sa droite pleine de force

se tient victorieuse à son côté.

 

D'autres se vantent de leurs chars et de leurs chevaux;

Nous, nous invoquons le nom du Seigneur notre Dieu.

Eux, il plient et ils tombent;

nous, nous nous relevons et nous tenons fermes.

Seigneur, sauve le roi

Et exauce-nous au jour où nous t'invoquons.

 

 

+

 

" Tu ne désires ni sacrifice ni oblation, mais tu m'as percé les oreilles (tu m'as donné une volonté obéissante). Tu n'as voulu ni holocauste ni victime propitiatoire, alors j'ai dit:" Voici que je viens - c'est de moi qu'il est écrit dans le Livre - pour faire ta volonté. O Dieu, je l'accomplis avec joie; ta loi est les délices de mon coeur."

 

Qu'il est beau ce psaume, précisément au moment de l'Offrance! Nous entrons alors dans le sacrifice du Christ, nous entrons aussi dans les sentiments de victime qui sont ceux du Seigneur; bien plus, nous nous unissons à son offrande: notre sacrifice devient le sacrifice du Christ, notre offrande est consacrée au moment de la Transsubstantiation.

 

Telle doit être notre voie: passer toute notre journée en union avec les sentiments du Christ dans sa Passion et son sacrifice; faire de nos propres souffrances une partie du sacrifice du Christ.


 

 

 

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Publié le 29 Mars 2014

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Prédication à toutes les messes du matin

par le Révérend Père Abbé Dom Hervé Courau

 

de l’abbaye Notre-Dame de Triors _ n.d des armées Versailles.

 

 

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ἀπεκρίθη αὐτῷ ὁ Φίλιππος, Διακοσίων δηναρίων ἄρτοι οὐκ ἀρκοῦσιν αὐτοῖς ἵνα ἕκαστος βραχύ τι λάβῃ.

 

 

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Ces hommes que le Sauveur venait de rassasier avec tant de bonté et une puissance si miraculeuse, n’ont plus qu’une pensée : ils veulent le proclamer leur roi. Cette puissance et cette bonté réunies en Jésus le leur font juger digne de régner sur eux. Que ferons-nous donc, nous chrétiens, auxquels ce double attribut du Sauveur est incomparablement mieux connu qu’il ne l’était à ces pauvres Juifs ? II nous faut dès aujourd’hui l’appeler à régner sur nous. Nous venons de voir dans l’Épître que c’est lui qui nous a apporté la liberté, en nous affranchissant de nos ennemis. Cette liberté, nous ne la pouvons conserver que sous sa loi. Jésus n’est point un tyran, comme le monde et la chair : son empire est doux et pacifique, et nous sommes plus encore ses enfants que ses sujets. A la cour de ce grand roi, servir c’est régner. Venons donc oublier auprès de lui tous nos esclavages passés ; et si quelques chaînes nous retiennent encore, hâtons-nous de les rompre : car la Pâque est la fête de la délivrance, et déjà le crépuscule de ce grand jour paraît à l’horizon. Marchons sans faiblesse vers le terme ; Jésus nous donnera le repos, il nous fera asseoir sur le gazon comme ce peuple de notre Évangile ; et le Pain qu’il nous a préparé nous fera promptement oublier les fatigues de la route. dom Guéranger.

 

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ἀπεκρίθη αὐτῷ ὁ Φίλιππος, Διακοσίων δηναρίων ἄρτοι οὐκ ἀρκοῦσιν αὐτοῖς ἵνα ἕκαστος βραχύ τι λάβῃ.

Philippe lui répondit: «Deux cents deniers de pain ne suffiraient pas pour que chacun reçoive un petit morceau.»

 

 

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Réjouis-toi, Jérusalem, et vous tous qui l’aimez, rassemblez-vous ; unissez-vous à sa joie, vous qui avez été dans la tristesse ; tressaillez d’allégresse, rassasiez-vous et soyez consolés dans ses délices.

 

Ps. Je me suis réjoui dans cette parole qui m’a été dite : Nous irons dans la maison du Seigneur. Gloire au Père. Réjouis-toi.

 

Le prêtre peut porter un ornement rose, les orgues jouent, le diacre et le sous-diacre peuvent revêtir des vêtements de joie et tous les textes ont le ton de la joie.

 

La messe commence par un cri de joie: " laetare - réjouis-toi" 

 

Dans les temps antiques, le jeûne pascal ne commençait à Rome que le lendemain: ce dimanche était donc une sorte de dimanche de Carnaval. Plus tard, quand le Carême dura 4O jours, ce fut le dimanche de Mi-Carême et on en fit un jour de détente dans la sévérité du Carême.

 

L'Eglise ancienne se réjouissait au sujet des catéchumènes, dont la renaissance spirituelle était imminente: c'est la joie maternelle de l'Eglise (c'est du reste cette pensée qui donne à l'antique liturgie du Carême une impression joyeuse.)

 

Ce dimanche est une fête de Pâques anticipée; nous ne pouvons plus réprimer la joie de l'attente. Ce jour est aussi la fête du printemps, l'Eglise se réjouit de la résurrection de la nature, dans laquelle elle voit encore une image de la résurrection du Christ et de l'âme.

 

C'est pourquoi, à Rome, on apportait aujourd'hui les premières roses à l'Eglise; les chrétiens mais surtout les catéchumènes, s'offraient mutuellement des roses. C'est ce qui explique aussi l'antique usage de la bénédiction de la rose d'or par le Pape. La rose est le symbole du Ressuscité, mais aussi de la joie chrétienne.

 

Ce jour est aussi un dimanche eucharistique: le Christ est sur le point de fonder sa famille; c'est au prix de son sang qu'il nous gagne notre pain quotidien, ce pain doit être un fruit de sa Passion; c'est ce que nous indique l'Evangile.

 

dom Pius Parsch

 


 

 


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Publié le 29 Mars 2014

moi j'étais à saint Amand et aux capucins à Bayonne ..

snif ! 

 

 

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Publié le 29 Mars 2014

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Publié le 28 Mars 2014

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La vie monastique naît alors que les persécutions des deux premiers siècles chrétiens viennent de s’achever. Suivre le Christ de façon radicale, sans compromission, c’était d’abord s’engager sur le chemin du martyre. La paix constantinienne (édit de Milan 313) ouvre une nouvelle ère. La vie chrétienne devient plus facile, le niveau moyen de ferveur est en baisse ; la vie monastique répond au désir de ceux qui ont soif d’un idéal plus élevé. Naissant de la même charité qui anime les martyrs, elle fait des moines des séparés, des intercesseurs privilégiés auprès de Dieu, des confesseurs de la foi, des témoins, des imitateurs du Christ. Saint Théodore Studite, un moine oriental, qui vivait dans un grand monastère de Constantinople aux VIIIe – IXe siècles, définit ainsi le moine : « Est moine celui qui dirige son regard vers Dieu seul, qui s’élance en désir vers Dieu seul, qui est attaché à Dieu seul, qui prend le parti de servir Dieu seul et qui, en possession de la paix avec Dieu, devient encore cause de paix pour les autres. »

 

Concrètement, ce qui saute aux yeux du monde à l’abord d’un monastère, ce sont les hauts murs de la clôture, la grille qui sépare le chœur des moines de la nef des fidèles. Les journées sont rythmées imperturbablement par les offices dont les moines s’acquittent en accomplissant ainsi l’Opus Dei, l’Œuvre de Dieu, comme si les moines avaient quitté le frémissement et l’exaltation de la vie dans le temps pour vivre déjà dans l’éternité.

 

Les trois vœux de religion apportent aussi chacun leurs renoncements. Par le vœu de pauvreté, c’est le renoncement aux richesses, à ce qui est mien, l’acceptation de vivre dans la dépendance. Au monastère, tout est commun. La pauvreté des cellules, la simplicité de la nourriture et de l’habit monastiques se rattachent à ce vœu. Le vœu de chasteté s’accomplit par le renoncement à la joie de fonder une famille, et à toute amitié particulière, même au sein de la communauté. Le cœur ainsi libéré, le moine peut s’abandonner à Dieu et par là accueillir tout homme comme un enfant de Dieu. Le lieu d’apostolat devient alors l’univers ; son mode, c’est la prière. Enfin, le vœu d’obéissance soumet la volonté du moine à celle de son supérieur, l’Abbé : « un autre te ceindra et te mènera où tu ne voudrais pas.» (Jean 21, 18)

 

Le lever matinal, les jours de pénitence et de jeûne, le silence interrompu seulement pour les besoins de la charité, les mêmes psaumes récités chaque semaine devant le même Dieu, le cycle annuel de la liturgie, la vie commune de tous les instants, sans vacances, la rareté des contacts avec le monde extérieur, l’usage limité des moyens de communication, les obédiences matérielles… on pourrait continuer longtemps la liste… pour finalement conclure que la vie monastique est impensable, incompréhensible, irréalisable pour l’être humain du 21e siècle.

 

L’auteur d’une vie de saint Benoît Labre écrivait : « À quelque époque que ce soit, ceux que leur sacrifice mènera dans une rigoureuse solitude, pour appartenir au Christ et à sa croix, dans la prière, la pénitence et le recueillement de l’amour, seront, pour leurs contemporains, des âmes d’un autre âge, car, parmi les hommes, esclaves du temporel, et naïvement fiers de leurs chaînes, cette exclusive sainteté commettra toujours l’anachronisme de l’éternel. » (Père Doyère, Saint Benoît Labre, p.117)

 

Peut-être faudrait-il demander au jeune postulant frappant à la porte du monastère ce qu’il désire y trouver ? La réponse est simple : Dieu.

 

Ensuite c’est le désir d’une vie joyeuse et fraternelle, en famille, dans la paix, la simplicité. Il est difficile de faire partager ce que saint Benoît entend quand il parle de la relation du moine avec son Abbé ou encore de la vie fraternelle au sein du monastère. Grâce à la piété filiale à l’égard de l’Abbé et des anciens et à l’amour des jeunes, le monastère devient pour le moine le lieu d’une conspiration universelle de charité. Pour cela, la vie monastique comporte aussi cette libération du moi, lourd, encombrant, afin d’être tout aux autres et de pouvoir se donner à la famille monastique. Je veux librement me libérer de ce moi qui m’oppresse afin de vivre pleinement de la liberté des enfants de Dieu, afin de vivre pour Dieu.

 

Paul Valéry, écrivain français de la première moitié du 20e siècle, affirmait : « Il faudra bientôt construire des cloîtres rigoureusement isolés où ni les ondes ni les feuilles n’entreront, dans lesquels l’ignorance de toute politique sera préservée et cultivée ; on y méprisera la vitesse, le nombre, les effets de masse, de surprise, de contraste, de répétition, de nouveauté, de crédulité ; c’est là qu’à certains jours, on ira à travers des grilles considérer quelques spécimens d’hommes libres. »

 

Marie, qui depuis longtemps veille sur l’abbaye, révèle de façon éminente ce que peut réaliser la liberté de l’homme unie à la grâce de Dieu. Au moment de l’Annonciation, elle se contente de répondre à l’ange : « Je suis la servante du Seigneur. » En donnant sa parole, elle a reçu la Parole.

 

Mais que dire alors du lien du monastère avec la paroisse ? Il sera d’abord spirituel. Comme nos frères les plus proches, notre intercession auprès de Dieu vous touche plus particulièrement. Nous faisons nôtres vos intentions, vos peines et vos joies, afin que le Seigneur grandisse dans les âmes de tous. Certains nous connaissent davantage en venant à l’abbaye recevoir le sacrement de pénitence ou rencontrer un Père. Ensemble, nous nous sommes réjouis de la venue de l’icône de Notre-Dame de Czestochowa, et d’autres occasions se présenteront de nous retrouver.

 

Pour finir, permettez-moi de vous faire une demande. Il y a quelques mois, je me trouvais dans la voiture d’un évêque ami et nous longions les murs d’un grand centre pénitentiaire de son diocèse. La nuit tombait, les projecteurs extérieurs et les éclairages intérieurs donnaient au bâtiment un aspect irréel. À l’intérieur des murs, pas de paix ; le désespoir, si ce n’est la haine, habite les cœurs. L’évêque me dit qu’à chaque fois qu’il passait à côté de cette prison, il priait Marie pour ceux qui y demeuraient. Permettez-moi de vous faire cette même demande.

 

À l’abbaye, le mystère qui se vit n’est pas irréel mais surnaturel : c’est la charité. Précisément pour cela, parce que, comme vous, nous sommes de pauvres humains, nous avons simplement besoin de votre prière.

 

Alors en longeant le mur de clôture ou le sentier du bord de Creuse, même si vous ne franchissez pas la porte de l’abbatiale, dites pour vos moines un mot à Marie.

 

Dom Jean Pateau, Père Abbé de Fontgombault

 

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Rédigé par dom Jean Pateau OSB

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Publié le 28 Mars 2014

  à boire avec modération, sauf (dispense accordée) pour la victoire de mr. le maire !  et de Gabriel ! (à venir ! )  non mais   !  famille oblige ! 

 

 


 

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Rédigé par philippe

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Publié le 28 Mars 2014

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"Nous savons de Moïse que c'est en jeûnant qu'il est monté sur la montagne (du Sinaï)  Il fait passer son peuple à travers la Mer rouge du Baptême, après avoir traversé, le premier, la Mer rouge de la Passion.

 

Et maintenant il nous guide à travers le désert de la vie, nous nourrit et nous abreuve de la manne et de la source vivifiante de l'Eucharistie.

 

C'est avec une patience indicible qu'il nous conduit vers la terre promise du ciel.

 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 28 Mars 2014

  Sont turbulents ces élèves, ils  arrêtent pas de bouger!

 

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Le Père Bede Rowe, prêtre anglais diocésain, est aumônier à plein temps au Collège International.

 

 

 Nos maîtres et élèves profitent d'une Messe quotidienne, des confessions, et un bon soutien pastoral pour les aider à grandir dans la foi catholique. (avec un tel prêtre no probleme! une espèce en voie de disparition, surtout ici !  . )

 

link cHAVAGNES INTERNATIONAL COLLEGE

 


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Rédigé par philippe

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Publié le 27 Mars 2014

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Le peuple épuisé, assoifé et murmurant, c'est l'âme humaine.

 

Sans doute, elle a été délivré de la servitude d'Egypte, elle a traversé la Mer Rouge du baptême; maintenant, elle traverse le désert de la vie, accompagnée de la nuée de la divine Providence, nourrie de la manne de l'Eucharistie, sous la direction du divin Moïse; néanmoins, elle est souvent faible et désorientée, elle soupire, elle murmure, elle voudrait retourner en Egypte (vers son ancienne nature).

 

Combien de fois elle fait entendre ce cri: Je ne puis plus avancer, je suis épuisée.

 

C'est alors que le Christ est le rocher qui lui donne de l'eau vive, qui la réconforte et apaise sa soif. Seigneur, relevez-nous, afin que nous ne succombions pas sur le chemin, et que nous puissions voir la terre promise. Le rocher d'où jaillit l'eau vive, c'est le Christ à la messe.

 

La pauvre pècheresse de Samarie, c'est notre âme.

 

Le Christ s'assied, fatigué, au puits de Jacob; il semble se reposer; en réalité, il attend la Samaritaine, notre pauvre âme.

 

La messe est le puits de Jacob, c'est là qu'il nous attend chaque jour.

 

Comme il sait nous saisir! Malgré nos rebuffades fréquentes, il ne renonce pas à sa tentative il ne nous laisse pas partir. Le Christ se préoccupe de toute âme humaine égarée. Aucune n'est trop mauvaise pour lui. Il s'en approche à sa manière. Il nous trouvera sûrement.

 

Il nous parle de l'eau vive qu'il nous donnera et qui étanchera notre soif. La volupté est comme de l'eau salée qui n'apaise pas la soif; le Christ seul, étanche notre soif. L'eau vive qui jaillait dans la vie éternelle est l'Eucharistie.

 

dom Pius Parsch

 

Méditons donc cette histoire, où tout nous parle de la miséricorde du Rédempteur. Jésus est fatigué de la route qu’il a parcourue ; lui. le Fils de Dieu, à qui le monde n’a coûté qu une parole, il s’est lassé en cherchant ses brebis. Le voilà réduit à s’asseoir pour reposer ses membres harassés ; mais c’est au bord d’un puits, près d’une source d’eau, qu’il vient prendre son repos. Une femme idolâtre est là, qui ne connaît que l’eau matérielle ; Jésus veut lui révéler une eau bien plus précieuse. Mais il commence par lui faire connaître la fatigue dont il est accablé, la soif qui le presse. Donne-moi à boire, lui dit-il ; comme il dira dans peu de jours sur la Croix : J’ai soif.

 

C’est ainsi que, pour arriver à concevoir la grâce du Rédempteur, il faut d’abord l’avoir connu lui-même sous les traits de l’infirmité et de la souffrance.

 

Mais bientôt ce n’est plus Jésus qui demande de l’eau ; c’est lui qui en offre, et une eau qui enlève la soif pour jamais, une eau qui rejaillit jusque dans la vie éternelle. La femme aspire à goûter cette eau ; elle ne sait pas encore quel est celui qui lui parle, et déjà elle ajoute foi à ses paroles. Cette idolâtre montre plus de docilité que les Juifs ; cependant elle sait que celui qui lui parle appartient à une nation qui la méprise. L’accueil qu’elle fait au Sauveur lui obtient de nouvelles grâces de sa part. Il commence par l’éprouver. Va, lui dit-il, appelle ton mari, et reviens ici. Cette malheureuse n’avait point de mari légitime ; Jésus veut qu’elle l’avoue. Elle n’hésite pas ; et c’est parce qu’il lui a révèle sa honte qu’elle le reconnaît pour un prophète. Son humilité sera récompensée, et les sources d’eau vive sont pour elle. C’est ainsi que la gentilité s’est rendue à la prédication des Apôtres ; ils venaient révéler à ces hommes abandonnés la gravité du mal et la sainteté de Dieu ; et, loin d’en être repoussés, ils les trouvaient dociles, prêts à tout. La foi de Jésus-Christ avait besoin de martyrs ; ils se rencontrèrent en foule dans ces premières générations enlevées au paganisme et à tous ses désordres. Jésus, voyant cette simplicité dans la Samaritaine, juge, dans sa bonté, qu’il est temps de se révéler à elle. Il dit à cette pauvre pécheresse que le moment est venu où les hommes adoreront Dieu par toute la terre ; que le Messie est descendu, et que lui-même est le Messie. Telle est la divine condescendance du Sauveur pour L’âme simple et docile : il se manifeste a elle tout entier. Les Apôtres arrivent sur ces entrefaites ; mais ils sont trop israélites encore pour comprendre la bonté de leur Maître envers cette Samaritaine ; L’heure approche cependant où ils diront eux-mêmes avec le grand Paul : « Il n’y a plus de juif ni de gentil, plus d’esclave ni d’homme libre, plus d’homme ni de femme ; mais vous êtes tous une même chose en Jésus-Christ . »

 

En attendant, la femme de Samarie. transportée d’une ardeur céleste, devient apôtre elle-même. Elle laisse son vase sur le bord du puits ; l’eau matérielle n’a plus de prix à ses yeux, depuis que le Sauveur lui a donné à boire de son eau vive. Elle rentre dans la ville ; mais c’est pour y prêcher Jésus-Christ, pour amener à ses pieds, si elle le pouvait, tous les habitants de Samarie.


Dans son humilité, elle donne pour preuve de la grandeur de son Prophète la révélation qu’il vient de lui faire des désordres dans lesquels elle a vécu jusqu’aujourd’hui. Ces païens abandonnés, objet d’horreur pour les Juifs, accourent au puits où Jésus test reste entretenant ses disciples de la moisson prochaine ; ils vénèrent en lui le Messie, le Sauveur du monde ; et Jésus daigne habiter pendant deux jours au milieu de cette ville où régnait l’idolâtrie mêlée à quelques débris des observances judaïques. La tradition chrétienne a conservé le nom de cette femme, qui, après les Mages de l’Orient, compte au nombre des prémices du nouveau peuple : elle se nommait Photine, et répandit son sang pour celui qui s’était tait connaître à elle au bord du puits de Jacob.

 

Dom Guéranger. 

 

 

samedi: la femme adultère.

 

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Voici maintenant le salut par la miséricorde. Le crime de cette femme est réel ; la loi la condamne a mort ; ses accusateurs, en requérant la peine, sont fondés en justice : et cependant la coupable ne périra pas. Jésus la sauve, et pour ce bienfait il ne lui impose qu’une seule condition : qu’elle ne pèche plus. Quelle dut être sa reconnaissance envers son libérateur !

 

Comme elle dut avoir à cœur désormais, de suivre les ordres de celui qui n’avait pas voulu la condamner et à qui elle devait la vie ! Pécheurs que nous sommes, entrons dans ces sentiments à l’égard de notre Rédempteur. N’est-ce pas lui qui a retenu le bras de la divine justice prêt à nous frapper ? N’en a-t-il pas détourné les coups sur lui-même ? Sauvés par sa miséricorde, unissons-nous aux Pénitents de l’Église primitive, et durant ces jours qui nous restent encore, établissons solidement les bases de notre nouvelle vie.

 

dom Guéranger

 

 

 


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Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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